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Sujets que j'ai initié

  1. Le Guide Des études Supérieures

    Posté 27 févr. 2004

    Salut à tous,

    Après avoir dressé le portrait d'un pays politiquement figé dans une féodalité d'un autre âge, empêtrée dans une crise structurelle, nous allons exploré dans le cadre de ce nouveau débat, les chances de réussite de notre collectivité politique dans son intégration au village planétaire, au sein d'économies mondialisées où la compétitivité est la condition même de l'existence.

    Tout d'abord commençant par balayer un mythe politique vieux comme le monde selon lequel un pétit pays est moins armé qu'un grand pour réussir dans la compétition globale. En fait, ce que les grands pays gagnent en terme de disponnibilité des ressources naturelles, ils le perdent dans le coût des infrastructures et du maintien de la cohésion nationale. La lancinante question des débouchés perd de son importance parallèlement à l'intégration de l'économie et le dévéloppement des échanges internationaux.

    Michaël Dell prophète de la nouvelle économie est catégorique à ce titre:
    " L'avenir appartient à ceux qui vont vite et non pas forcément aux plus grands". Djibouti a donc sa chance dans le grand des destin et la fabuleuse ascension de Hong Kong, Singapour et plus récemment de l'Emirat de Dubaï vient conforter le constat. Mais si le rêve est gratuit, l'ambition économique a un prix!


    Au siècle d'Internet et de l'économie virtuel, la pratique de deux langues s'imposent à tout un chacun: l'Anglais et Linux. Si vous ne maîtrisez qu'une seule langue sur deux dites vous que votre avenir se situe dans la cohorte forte nombreuse des réformés de la nouvelle économies. Par contre, si vous êtes doublement analphabètes, osez la révolution : une mise à nouveau dans la langue de Shakespeare auprès de notre Peach nationale et une initiation à la programmation.

    Une autre voie reste possible excéller dans la maîtrise des hautes technologies, entendez par la chimie, les biotechnologies, les matériaux, la mécanique, l'electronique. Il s'agit ici de profils qui révèlent leur intérêt qu'au délà d'un niveau Master ...et comme la France reste jalouse de sa science au délà du niveau initiation, j'invite le plus grand nombre de mes compatriotes scientifiques à explorer les trésors de savoir du Impérial Collège ( j'ai l'intention d'y faire si il y a moyen un Master) et des autres universités anglaises.

    Si vous tenez malgré tout à votre rêve de réussite en dehors des stéréotypes classiques, multipliez les formations techniques et économiques, la maîtrise des langues régionales (allemand, espagnol, arabe ... français) et dites qu'avec un baggage aussi mince vous pourrez peut être assurez vos vieux jour. La compétition est donc féroce et il faut dès à présent pensez à rationaliser votre énergie!

    A suivre
  2. La Faillite De La Démocratisation à Djib

    Posté 20 janv. 2004

    Salut à tous,

    les anniversaires sont propices aux bilans de toute nature, aussi je profiterai de cette occasion pour faire le bilan de douze ans de démocratisation à Djibouti.

    A la base de tout édifice politique, il y a une loi implicite ou explicite qui détermine le fonctionnement normal du système. Cet ensemble de règles de lois nous l'appelons aujourd'hui Constitution alors que les anciens avait un Xeer oral puissamment soutenu par un code d'honneur et une solidarité sociale efficiente. Que dire du projet de Constitution djiboutienne sinon qu'elle est restée à l'Etat de promesse d'institutionalisation constamment bafouée par les reflexes despotistes d'un régime vieux de 27 ans.

    En effet, tout les observateurs sérieux de la scène politique s'étonnent du manque patent de résultat de l'establishment (d'hier et aujourd'hui) et l'exceptionnelle stabilité du système puisqu'en douze ans de pluralisme aucun son discordant n'a été entendu du côté de l'assemblée dite nationale. Les djiboutiens, l'esprit brouillé par la mastication du khat serait devenu un peuple d'autiste coupé des réalités du monde?

    Une étude plus attentive mettrait en évidence que de toute façon la classe politique composée d'alimentaire incompétents et de moryane notoires ne suscite pas grande émotion parmi la jeunesse du pays. Le régime gagnerait à tous les coups aussi longtemps qu'il aura en face de lui des piètres compétiteurs tribaux et les voleurs d'hier qui ont retourné leur veste. Comment s'expliquer l'absence de talent congénitale des figures qui convoitent nos voix?

    Une réponse partielle à cette question se situe dans le processus de sélection des "hommes politiques locaux" et surtout dans l'indigence intellectuelle qui carractérise notre pays. En effet Gouled avait trouvé le secret de sa longévité politique dans la sélectivité extrême du système éducatif d'alors et la cooptation systématique des jeunes diplômés dans les élites du pays. Un exemple illustre cet état de corruption statique: En France un professeur du sécondaire gagne annuellement environ 75 du PIB/hab alors que son homologue perçoit comparativement dix fois: le revenu nationale à Djibouti est de l'ordre de 180000/tête et par an à comparer avec le salaire d'un prof qui s'élève à
    168 000 francs. Toute proportion garder Djibouti paye ses profs de collège le même salaire d'un directeur en France!!!

    Ces injustices sociales élevées au rang de système de gouvernement expliquent plus que tout autre chose l'apathie de la vie politique nationale. Le peu de diplômés bientôt associés au système n'avait aucune raison de se révolter contre un système dont ils sont de facto les bénéficaires! Mais ces temps ont vécu car IOG est passé par là!

    Scandalisé par l'extrême minceur du nombre de diplômés dans un pays où 85% de la population a moins de 35 ans, IOG se comporta en despote éclairé et décida d'augmenter le nombre de diplômés dans le pays au prix d'une braderie des diplômes à l'image du reste des pays africains. Et voilà le résultat. Le système éducatif djiboutien mal pensé s'est transformé en une usine à fabriquer des jeunes diplômés chômeurs: selon les statistiques plus de 80% des titulaires de BTS ces dernières ont échoué à trouver un emploi. L'ironie de la situation veut dans le même temps les commerçants de la place -Boreh en tête recrute à tour de bras des dizaines d'indiens reconnus pour leur amabilité et leur silence complaisant devant le pillage des deniers publics qui demeure la règle dans notre pays.

    C'est dans ce cadre que le mouvement pour le changement est désormais possible. Car les chômeurs diplômés auxquels le régime a volé leur avenir sauront avec des arguments autrements plus conséquent que les analphabètes que Gouled mettait à la porte dès l'âge de 12 ans! La soupape de l'émigration étant désormais vérouillé les djiboutiens devraient jour après jour bouillir dans leur jus jusqu'à la prochaine explosion ... qui balayera tout!

    Rien ne sera comme avant. Face à l'énergie de cette jeunesse désabusée, les belles paroles conservatrices de veillards ignards et les promesses jamais tenues du régime ne pourront pas grand chose. En effet comment voulez vous qu'un jeune écoute un veillard alors qu'il reste persuadé que ce dernier n'a rien à lui proposer, même pas le rêve par procuration!

    Là où il faudrait un train de réforme de grandes ampleurs pour redynamiser, IOG se contente de colporter l'autosatisfaction des collaborateurs qu'il a choisi pour leur insignifience. L'enjeu de la démocratisation démeure l'association de la population aux décisions qui mettent en jeu sa survie. Or la médiocre constitution limite l'ampleur des scrutins electoraux à de simple référundum entre des listes que rien ou presque ne différencient. Mieux encore la constitution djiboutienne est le plus sérieux à la démocratisation car elle empêche les députés d'être élu dans une circonscription et par conséquent d'avoir une réelle réprésentavité. Ainsi les prétendus élus de La Nation ne sont rien d'autre que des créatures RPP choisit sur un catalogue sur le marché des animaux de Balbala!!!

    La promesse d'une séparation des pouvoirs a également vécu. Jamais l'Assemblée Nationale n' réussi à s'affranchir de son statut de chambre d'enregistrement puisque les députés n'ont jamais voté de proposition et que leur mesquine prestation se limitent toujours à avaliser les projets de lois du gouvernement. Suivant ce schéma, le gouvernement a définitivement enterré le projet d'indépendance de la justice et le parquet est devenu une administration aux ordres du ministère de la justice tandis que les sots de la cour suprême font règner l'arbitraire.

    Bref en 12 ans de démocratisation, Djibouti est restée égale à elle même: une sordide cité Etat mené par une horde de voleur à ruine.
  3. L'ancien Régime Et Le Nouvel Ordre Mondial

    Posté 24 déc. 2003

    Salut à tous,

    Le débat portera aujourd'hui sur les implications du nouvel ordre mondial ( mais en réalité américain) pour la survie de Djibouti. Bien d'internaute ont saisit la dimension historique du discours de George Bush à Londres il y a moins d'un mois. Et pourtant en s'exprimant devant le think tank le plus prestigieux de la planète à savoir l'institut d'étude stratégiques de londres, Bush a prononcé des mots à la fois choisis et lourds de sens. Que dit-il? Que dans un monde où les Etats Unis n'ont plus de rival stratégique l'axe angulaire de la diplomatie américaine reste la défense de la libre entreprise. En substance l'Amérique est en guerre pour défendre l'intérêt des multinationales Nord Atlantiques: de Mac Do à Boieing en passant par les complexes militaro-industriels, IBM et autre general Motors. Dire que l'Amérique est en guerre signifie qu'elle a des enemis à vaincre au premier desquels on trouve l'Islam ( car la théocratie est reste d'unn point de vue économique un non sens absolu) et les régimes anti-démocratiques d'Afrique et du Moyen Orient. Ce qui fait l'intérêt du discours de Bush, c'est qu'il dissocie pour la première fois d'un côté la mollarchie iranienne et Ben Laden de Saddam Hussein et des pétromonarques du Golfe de l'autre.

    Si le demi million de djiboutiens illétrés et démunis ne méritent pas le moindre commentaire du Wall Street Journal, la présence militaire américaine à djibouti et les échos qu'elles suscitent dans des médias pro sionistes dominant au pays de l'Oncle Sam risque de se retourner contre le gouvernement du président IOG. En effet, les médias US qui pour le moment observe un silence courtois (Djibouti reste une plate forme utile dans la lutte contre le terrorisme dans la région) devant les abus du régime et son inefficacité patente devraient bientôt changer de discour. L'ami IOG dont la diplomatie pro arabe ne suscite guère de sympathie à Washington devrait bientôt rentrer dans leur ligne de mire au fur et à mesure que les américains tenteront d'imposer une solution unilatérale aux Arabes en général et aux palestiniens en particulier. Si IOG change sa ligne diplomatique actuelle, il se mettra à dos les pétromonarchies du golfe c'est à dire les principaux actionnaires de l'entreprises Djib co. Si il persiste dans sa politique actuelle que pourra bien faire IOG devant le rouleau compresseur des médias US dans une large mesure hostile aux régimes monolthiques comme le sien? Quelle solution entre une faillite annoncée et la perspective d'un exil à Guantanamo pour cause rejet du nouvel ordre mondial. L'establishment politique Djiboutien qui dans un premier moment a énormement profité du déploiement a maintenant tout à
    craindre de la réelection attendue de W. Bush.

    L'heure n'est donc à l'exhaltation mystique de l'immobilisme mais à des réformes associant toutes les forces vives de La Nation. Evitant ici de tomber dans le piètre d'une lecture trop superficielle de l'Histoire. Gouled a stabilisé et immobiliser par la suite Djibouti par un savant mélange de manipulations claniques, de relations personnelles et de contrainte social et policière. Continuation logique du régime, le flic en chef du pays hérita selon la norme des dictatures tropicales d'un pays exangue et d'une classe politique anacronique incapable de penser le changement encore moins de le réaliser. Or c'est justement à ce niveau que se situe le problème rien n'est plus dangereux qu'une population désabusée. Derrière
    le constat apparent d'un univers figé dans le passé avec ses rites dénués de sens comme les premières pages La nation en donne la plus parfaite illustration
    ( réception des lettres de créances d'un obscur ambassadeur, inauguration d'établissement mineurs par le chef de l'Etat, voyage prsidentiel ...etc ), le pays réel change.

    D'abord, il faut noter que 85 % des djiboutiens aujpurd'hui ont moins de 35 ans. Pour tout ces jeunes qui n'ont pas connu le régime colonial, la responsabilité de la faillite du pays incombe avant tout au régime RPP. Gouled avait déjà prévu ce règlement de compte intergénérationel dans un discour intitulé " ce jour là qu'as tu fais?" prononcé en Juin 1977. Force est de constater que le jour de compte et des règlement des comptes est aujourd'hui arrrivé! Devant le tribunal de l'Histoire, les arguments avancés par la classe politique djiboutienne ont quelque chose de dérisoire même de ridicules sur les bords: "Tous les clans ont profité de cet état de corruption endémique qui conduit à l'immobilisme et au déclin du pays!". Et c'est précisement là que le discours ne tient plus la route car la majorité de ces 85% de jeunes djiboutiens - avant gardistes ou pas savent qu'à Djibouti il n 'y a en fait que 2 tribus: les nantis (autrement dit les voleurs) et les laissés pour compte ( les volés). Et comme eux ils étaient trop jeune pour être invité au festin il ont été convié à la classe des condamnés à mort. Le danger potentiel de cet état de frustration exacerbée c'est la marmite se met soudainement à boullir et qu'elle déborde pendant que la cuisinière fait l'inventaire des ingrédients qu'elle a utilisé
  4. Pourquoi Djib Doit Changer!

    Posté 3 déc. 2003

    Salut à tous,

    Je commencerait cette réflexion par une dévinette: Quelle est le point commun entre l'ex Pravda ( organe du pcus) et la Nation? Réponse: ces médias d'Etat ont une même tendance à la schizophrénie. Plus ça va mal et plus le discour sur le meilleur des mondes possibles devient intense. Dans son discour de l'Aïd n'a pas failli à la tradition, après les mines d'Or de la précédente campagne voici IOG version 2003/2004: des perspectives roses partout, un nouveau port par là qui ne verra pas le jour avant 15 ans...et encore , une raffinerie dont personne d'autre n'évoque la réalisation par peur du ridicule...et des rizières partout dans le désert afar. Etant croyant, on ne peut s'empêcher de penser que si l'homme n'a pas hérité du bâton de Moïse pour transformer nos Oueds en fleuve et nos plaines arides en grenier à blé!

    Côté réalisme notre IOG national a encore des progrès à faire: pas un mot sur Sida. Il est vrai que la vie de 100 000 gamins analphabètes qui de toute façon ne votent jamais a en soit peu d'importance. Etant donné que La Nation nous affirme que le discours de notre auguste président a réçu un échos planétaire, on peut s'empêcher de s'interroger sur l'importance de la place qu'occupe le République de Djibouti dans le monde d'aujourd'hui. Et c'est là tout le problème. Sur 173 pays récensés dans le monde par l'Onu, Djibouti occupe l'arrière queue du peloton: la 167 ème position exactement. Ce chiffre n'est pas sujet à contestation car l'Etat l'a repris dans un très sérieux document intitulé Journal officiel de la République de Djibouti publié par ses soins. Dans la hiérarchie des pays de ce monde qui nous admire tant ( d'après La Nation) nous démeurons une curiosité en matière de mal gouvernance car seule la Somalie, l'Ethiopie, la RDC, la Sierra Leone, le Libéria et l'Afghanistan sont pire que nous. Notre classe politique toute entière, cette troupe de clown professionnel peut fière de son immense oeuvre d'édification nationale. Et ce n'est pas prêt de s'améliorer car sur les dix dernières années, Djibouti occupe le dernier des pays africains en matière de croissance économique et cela de la perfusion de la communauté internationale.

    Pourquoi Djib doit elle changer? Parce qu'l y a 26 ans, notre cité Etat occupait la 143 ème position et que ce déclin ne peut plus continuer. Il y a là matière à réflexion pour des esprits doués de raison!!!
  5. Construire La Rep Impériale

    Posté 8 juil. 2003

    Salut à tous,

    Après avoir analysé longuement le passé de notre pays (son histoire politique mais également sociale et économique) nous allons lancer dès à présent une réflexion non partisane sur les défis de la pérennité politique et de la modernisation économique de notre patrie.

    Introduction à la prospective stratégique:

    L'objectif de tout être fut-il élémentaire comme le virus ou complexe comme les collectivités humaines est de se reproduire et de se développer. La planification stratégique des ressources (science inconnu des djiboutiens) a pour horizon la prospection d'une échelle de temps de 30 ans. Avant d'agir les responsables publiques mais également les citoyens d'avant garde comme vous avez donc un rôle à jouer dans la définition de notre social politique et économique dans 30 ans car il an a de l'intérêt de vos enfants. A quoi donc la Corne de l'Afriqe va t-elle ressembler dans 30 ans?

    Elle sera à la fois différente et comparable à celle que nous connaissons. En effet, à l'exception de la Somalie et de l'Erytrée, il est à peu exclu que la prospérité jallit d'une robinet d'hydrocarbure à Djibouti mais aussi en Ethiopie ( à l'exception notable de l'Ogaden). La Corne de l'Afrique restera selon toute probabilité une région où la misère nourrit et nait des désordres politiques. Pourtant l'échelle sur laquelle les drames humains sera toute autre!

    En effet, la population de la région dans laquelle nous nous situons explosera mobilisons toutes les ressources disponibles non pas à l'accroissement de la qualité de vie des population mais à leur simple survie. L'Ethiopie compte déjà 68 millions d'habitants, l'Erythée 4 et la Somalie 10. Mais dans 30 ans et selon toute probilité la population Ethiopien triplera alors que celle de la Somalie et de l'Erythrée doublera dans le même temps. A côté d'un Djibouti dont la population ( 1 million d'âmes tout au plus) est urbanisé à presque 100% et la croissance démographique nulle voire négative à cause du Sida, nous aurons une Ethiopie de 220 millions d'habitants, une Erythrée de 09 millions et une Somalie de 22 millions. Voilà un tableau inquiétant mais ce n'est pas tout!

    L'Ethiopie démeure aujourd'hui un pays agricole où les 2/3 des habitants vivent dans des villages de moins de 2000 habitants. Le problème c'est le pays est littéralement plein et ne peut absorber un surcroit de population. Le paysan Ethiopien exploite une surface de 0.5 ha soit au totale 22 millions donc 60 de la surface agricole utile du pays tandis que les 40% restant sont déjà affecté à l'élévage. Conséquence comme il ne reste plus de nouvelles terres à défricher et que l'érosion et la désertification concurrent au succage des ressources du pays les famines dont l'Ethiopie est coutumière et les guerres qui les accompagent devraient continuer leur croissance exponentielle. En 1974 la famine du Wollo avait fait 2 millions de victimes elle coûta à Hailé Sélassié son trône. En 1986 la famine du Tigré fit pas moins de 6 millions de victimes elle ruina le régime communiste. Et aujourd'hui ce sont 15 millions d'Ethiopie qui seraient ménacés sans le concours de l'aide internationale. Imagionez la prochaine famine en Ethiopie dans 30 ans, il y aura ...60 millions de personnes à sécourir!

    Mais au délà des crises alimentaires, l'existence même de Djibouti et son identité nomade et islamique risque d'être mis en péril par l'intensification des flux migratoires. En effet si il n'y pas plus de place dans les campagnes les Ethiopiens aujourd'hui tous paysans migreront demain vers les villes. Les Issas qui ont la transformation de Dirré Dawa en une ville Oromo connaissent déjà le phénomène. Mais le problème, c'est que ce qui s'est produit à Dirré Dawa arrivera à coup sûr à....Djibouti! Selon toute probabilité nous arabes, somalis et afars qui nous tirons dans les pattes ou sur le dos risquerons d'être minoritaire dans notre pays dans 7 ans et dans 15 ans nous risquerons de subir le même sort que les Palestiniens à Gaza. Si vous pleigniez de Gouled et d'IOG ...alors vous allez adorer votre gouverneur Oromo.

    La Corne de l'Afrique restera un terrain de conflit ça c'est sûr. La prolifération démographique des sédentaires pèsera sur les nomades qui ont une croissance nettement moins importante. Les Afars et les Somalis selon un mouvement qui a déjà commencé continuerons à être refoulé vers des terres arides et hostiles. Après Adari et Hawas, les Oromos, les Amharas et les Tigray s'emplanteront dans toutes les vallées irriguables du Galbed et les afars seront chassés de l'Oasis de l'Haoussa. Et ces millions de réfugiés vaincus et exproprier se rueront vers Djibouti le seul endroit où ils peuvent encore espérer un avenir. ...mais ils ignorent encore c'estce qui s'est passé à Djibouti.

    Depuis la fin de la décennie 2010, le surplus démographique de l'Ethiopie se déverse régulièrement sur Djibouti. A cette date, les ressortissants Ethiopiens
    ....seront plus nombreux que les afars à Djibouti. Mais personne ne n'en rendra compte car pour les somalis tous ce qui n'est pas arabes ou somalis ....est forcément afar. Les afars qui de leur côté avait déserté le ghetto de Arhiba et qui avait naturaliser nombre d'Ethiopien se retrouverons pris en otage. Alors la manifestation prophétique des Indous de Djibouti qui avaient démandé un poste de député à Gouled les Oromos et les autres demanderont justice....c'est àdire autant que les afars. Bien sûr notre bon président rejettera exigence mais il aura tort.

    Lorsque l'AND intervient réprimme dans le sang, l'Ethiopie se saisira de la situation et créera une crise internationale. Les Ethiopiens se mobiliseront derrière le discours bélliqueux de leur président qui annexer Djibouti. Logique car d'après les livres d'histoire qu'on utilise Djibouti est décrit comme un port Ethiopien que Ménélik a donné aux français qui au lieu de le rendre à Mengistu en 1977 décidèrent pour cause de guerre froide décidèrent de le déclarer indépendant pour en conserver le mouillage pour leur marine de guerre. Alors les Ethiopiens ferons valoir à la face du monde leur préntentions "historique" sur Djibouti.

    De son côté notre aimable camarade président cherchera du sécours. Il parcourira toutes les capitales arabes et l'ensemble du monde ismlamique dans un temps record de 3 semaines. Mais dépuis que les Occidentaux qui exploitent les abondantes réserves de méthane contenue sous les profondeurs de l'Océan péripolaire, les pays arabes privés de leur Or noir ne sont plus que l'ombre d'eux
    d'eux mêmes luttent pour nourrir leur population abondante et mal formé. Donc notre camarade président aura juste épuiser sa semelle.

    La principale de la région Israel rélayé par son puissant lobby mondial, elle a déjà pris position. A défaut d'évoquer la légalité du droit internationale, elle souligne la justesse de l'intervention des troupes Ethiopiennes au nom du droit à d'ingérence humanitaire ou au nom de la légitimité (concept morale que Bush vient de forger sur le tas en Irak). Bref partout dans le monde, la propagande sioniste féra passer
    notre camarade président pour un nouvel Hitler qui veut exterminer une partie de la population de son pays et le nombre de mort sera que la répression causera multiplier par 10 000 par la presse internationale dont le but de créer un écran de fumer. Pauvre Djibouti elle sera vaincu en une nuit et ses élites intégralement liquidés ( qui parle aujourd'hui du sort des savants irakiens?) sans que la prétendue communauté internationale ne réagissent dans sa torpeur.

    Mais où est la France me dites vous. La France est un ami historique de Djibouti ...mais pas un allié. La France est la 4 province de l'Union Européenne, elle est submergé par ses difficultés économiques aggravés par le viellissement de sa population. Pour faire des économiies, elle a dès l'an 2006 démantélé la couteuse base militaire de Djibouti. Certes par solidarité francophones, une partie de l'establishment français déclarera de manière théatrale sa solidarité avec Djibouti ...mais pas plus pour la Tchécoslovaquie en 1939 personne ne bougera le pétit doigt pour sécourir la lointaine et inutile Djibouti. Alors, le ministre des affaires étrangères dans une déclaration de pure forme conseillera aux Ethiopiens de respecter les Droits de l'Homme et aux Djiboutiens de céder aux Ethiopiens enclavés le Nord du pays.

    Devant la montée de la colère populaire le camarade dont la présidence a été terni par les scandales répétitifs de corruption rejettera cette offre tardive. Alors les troupes entrerons dans la ville de Djibouti sans défense, camperons à Beit Al Wali et violerons par centaines de milliers les djiboutiennes dans un geste fort généreux de métissage culturelle. Et notre histoire politique qui avait commencé par le Oui à l'indépédance du 08 / 05 / 1977 se terminera là.

    Ce scénario n'est sorti pas d'un film d'horreur mais c'est ce qui risque de se produire à Djibouti dans les deux prochaines décennies. Heureusement, on peut y échapper en misant sans réserves sur la modernisation de notre société, de notre économie, sur l'expansion de notre pays jusqu'à atteindre la masse critique à moins que nous parvenions à opposer à l'Ethiopie un contre poids nommé la Somalie.

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