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Racisme En Allemagne Noter : -----

#1 L'utilisateur est hors-ligne   M_GARVEY Icône

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20-février 05

Posté 20 février 2005 - 07:27

cela peut arriver à n'importe lequel d'entre nous
MEFIANCE MES FRERES ET SOEURS :angry:

Victime du racisme en Allemagne Dagobert POUSSEU vit un calvaire.


La police cherche à etouffer l' affaire.

Lisez son

interview.

VKSM :
Bonjour Dagobert, comment te sens tu en

ce jour ?

Dag :
Nettement mieux par rapport au tout début,

mais les multiples opérations que je subis sont très douloureuses.



VKSM :
Cher frère nous y reviendrons. Nous devons tout d’

abords exprimer ici le sentiment d’ indignation de nos compatriotes qui

sont choqués et bouleversés par cet acte barbare et incompréhensible,

qui aurait pu être perpétré sur chacun d’ entre nous sans exception.


Pour taire les médisances et les mauvaises langues, informer un

plus grand nombre, alerter l’ opinion publique, il était nécessaire de

te donner la parole pour que tu nous dises par toi-même ce qui s’ est

exactement passé ce jour.

Dag : je.. je… (puis sanglots)…



VKSM :
Dagagobert nous savons que revenir sur cette

barbarie encore très récente est très douloureux. Mais sois fort et

courageux, le temps t’ aidera à guérir tes blessures tant physiques que

morales
(Pause, atmosphère morne )
Dag :
(Apres un long

silence) Je vais essayer de vous décrire ce qui s’ est passé.

A

la gare de Ladenburg, je venais de rater le train de 14 15 H en

partance pour Ludwigshahen qui avait filé juste sous ma barbe. Il ne me

restait plus qu’ à attendre celui de 14 58 H
Pour tuer le temps je

résolu de lire mon journal. Je n’ avais pas fini de retirer mon journal

du sac que j’ entendis des pas derrière moi. Je ne fis pas attention (

en plein jour qu’ aurai je eu à craindre) et sans vraiment me

retourner, je constata juste d’ un coin d’ œil qu’ il s’ agissait de

deux jeunes d’ à peine 20 ans, et me replongea tranquillement dans mon

journal.
C’ est alors que d’ un geste sec ferme et criminel, je fus

précipité sur la voie ferrée. A ce moment précis arrivait un train

marchandise à mon hauteur. Je n’ eu que le temps d’ entendre un bruit

de choc assourdissant noyé dans le bruit causé par le passage du train.


Je ne réalisais toujours pas ce qui m’ arrivais jusqu’ à ce que le

train eu fini de passer. C’ est alors que je constata le drame que je

venais de vivre.
Un bref coup d’ œil autour de moi me révéla

quelques détails sur ma situation tels :
- je ne pouvais plus

bouger d’ où je me trouvais
- ma main gauche était complètement

amochée ,
- je ne sentais plus mon pied gauche qui était arraché et

gisait non loin de moi.
- je voyais du sang, beaucoup de sang

partout autour de moi et je continuai d’ en perdre.
- enfin j’

était encore en vie.

Comme ce train n’ avait pas voulu de moi

et m’ avait projeté de nouveau sur le quai, je résolu de demander de l’

aide.
Dans cette gare presque déserte, j’ aperçu à l’ autre quai un

homme et je criai ’’au secours !!‘’ Il feint de ne pas m`entendre et s’

empressa de s’ engouffrer dans son train qui arriva la minute d’après.


Je compris alors que, bien que j’ étais encore en vie, les carottes

étaient cuites pour moi et j’ allais mourir.
C’ est alors que

péniblement , d’ un effort puisé du fond de mes tripes je criai encore

Hilfe ! Hilfe ! Hilfe !
Comme sorties de nulle part accoururent

vers moi de jeunes petites filles d’ environ 12 ans . Toutes prises de

panique, elles s’ activèrent autour de moi. Mes forces commencèrent à

m’ abandonner.
Tout à coup un jeune homme la vingtaine environ se

pencha vers, pris délicatement ma main et me dis en anglais ’’courage

tu vas t’ en sortir ’’
( de nouveau sanglots et calme )
il me

donna à boire pour que je ne perde pas complètement mes forces.
De

longues minutes plus tard arriva la police qui m’identifia : noms et

adresse et me donna encore à boire.
Quand arrivèrent les

secouristes je n’appréhendais presque plus rien autour de moi car mes

forces m’avais abandonné. Puis ce fut l’évanouissement.
Je ne me

réveillai que le lendemain dans services des soins intensifs de cet

dans cet Hôpital (Mannheim UniKlinikum) où nous nous trouvons en ce

moment.

VKSM :
Sais tu où en est l’ enquête de la police à

ce jour ?

Dag :
A mon réveil, ici à l’ hôpital, encore tout

faible, j’ ai du répondre aux questions de la police et je leur ai

raconté presque ce que je vous raconte maintenant. Et depuis plus rien.

Je ne peux donc pas dire où en ai l’enquête un mois après les faits.



VKSM :
Peux tu reconnaître tes agresseurs ?

Dag :


Comme je l’ ai dit tout à l’ heure, je les avais à peine regardé du

coin de l’ œil, et ils étaient derrière moi. Je ne peux donc pas les

reconnaître même si je les avais devant aujourd’hui.
Par contre le

Monsieur qui était de l’ autre coté sur le quai d’ en face et qui s`est

presque enfuit a probablement vu toute la scène. Il peut donner le

signalement nécessaire à l’arrestation de ces agresseurs racistes et

criminels.

VKSM :
Certaines mauvaises langues ou mieux

certains plaisantins disent que tu voulais te suicider, ce que nous

constatons faux. Que leur réponds tu ?

Dag :
Ces

plaisanteries de mauvais goûts sont vraiment abjectes.
Je sais que

la vie n’ est pas toujours aisée, mais je n’ avais pas à me plaindre

plus que d’ autres. Je ne manquais de rien. J’ avais le minimum pour

être heureux. Je ne comprends donc pas cette absurdité. Ce qui m’ est

arrivé aurait pu arrivé à chacun d’ entre nous (étrangers).



VKSM : Que pourrais tu dire en conclusion.

Dag :
J’

entendais toujours que l’ extrême droite radicale a frappé, je n’

imaginais pas combien cela pouvait être dur. Je n’ arrive toujours pas

à comprendre que l’ on puisse perpétrer un acte aussi barbare, criminel

et raciste du simple fait que je sois noir. ( de nouveau sanglots )



VKSM :
Courage Dag, courage !, tu n’ es pas seul, nous

sommes tous avec toi et partageons ta peine.

(Silence )
Tu

disais au début avoir subis de multiples opérations. Qu’ en est il ?



Dag :
En effet je suis à la 4 e opération et ce n’ est pas

encore terminé. Au sortir de chaque opération j’ ai des douleurs

atroces. C’ est très difficile à supporter même avec les fortes doses

de calmants.

VKSM :
Soit fort Dag, Dieu qui n’ a pas

accepté cette fois de te prendre, te donnera assez de forces pour faire

face à cette nouvelle situation. De plus tu peux compter sur notre

soutien car nous ne t’ abandonnerons pas en ce moment difficile.


Nous te souhaitons bonne guérison.

Dag : Merci




Propos recueillis par Justin TANTI (VKSM) le
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   Taliye Icône

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24-février 05

Posté 24 février 2005 - 11:00

C'est vraiment atroce ce qui vient d'arriver à ce jeune homme. Mais pourquoi la police voudrait tant étouffer cette affaire?
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