je dois vous dire pour une fois j'etais vraiment touchée et je me suis rappelée d'une epoque assombrie, mais Dieu merci c'etait jadis. ben lisez ça et rappellez vous de votre premiere fois (

"J'arrive au Maroc par un jour pluvieux de Novembre. A rabat exactement. Quatre de mes camarades de classe m'entourent et me bombardent de questions.
C'était leur premier voyage à l'étranger, certains n'avaient jamais vu PK 20. Je n'étais guère mieux car j'avais simplement visiter la Somalie et l'Éthiopie a l'age de 7 et 10 ans. Que faire et ou aller ?
En fin de compte nous retrouvons des djiboutiens, des étudiants, mais aguerrit par la nostalgie. En nous voyant débarquer dans leur résidence ils n'expriment rien, ni joie ni surprise. Pour eux Djibouti était ce lointain pays ou résidaient leurs parents.
Plus tard je découvrirais que beaucoup d'entre eux n'attendaient que la fin de leur études pour s'envoler vers les États-Unis ou l'Europe. Tant bien que mal on nous loge et nous initie aux rudiments de la vie au Maroc. C'est à partir de cet instant que les problèmes commencent à s'accumuler. A travers le comportement de nos colocataires je perçois un sentiment de jalousie, de concurrence infondée. Si par hasard j'arrivais à demander une question à l'un d'entre eux, il me répondais de travers, comme si nous étions des ennemis de longue date. Plus tard je me suis adapté; je suis aujourd'hui convaincu que les djiboutiens sont de nature égoïste. En conséquence j'agirais moi aussi de la sorte dans le futur.
Arrive aussi la nostalgie. Les images des êtres chers, du pays au souffle chaud et plein d'autres choses se bousculent dans ma tête. Puis, tout à coup, l'école et ses problèmes nous tombent dessus. Qu'est-ce que je découvre en me rendant à la Fac? J'étais assigné vers filière que je ne voulais pas ! Les marocains affichent une indifférence complète face à mes doléances, habitués qu'ils étaient au problème djiboutien.
Après des mois je m'y résigne et commence à assister les cours. mais avec quel morale! Mon corps seul se trouvait dans l'amphi alors que ma pensée vagabondait au gré de sa volonté. Et voila que je me prends à rêver d'exil comme les autres. Si ton pays te gâche ainsi pourquoi sacrifier ta carrière pour rien me dit-elle. De l'autre un sentiment de patriotisme me retient, les liens entre moi et le pays sont encore solides.
Je téléphone à mes parents, leur soumet la situation et attends des mois avant que la bonne nouvelle n'arrive. Après un combat dur le ministère acceptait ma requête, c'est-à-dire changer de filière. Mais au prix d'une année de ma vie."
Ben si c'etait refaire,j'allais dire noooooooooon



allez bye les enfants bisous
