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L'homme Et Ses Croyances : Les femmes européennes sous le joug musu Noter : -----

#1 L'utilisateur est hors-ligne   bernard Icône

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Posté 16 septembre 2003 - 05:39

Les femmes européennes sous le joug musulman

Pendant près de huit cents ans en Espagne, pendant plus de quatre siècles dans les Balkans, les Musulmans ont imposé leurs lois, leurs modes de vie exclusifs, ont dicté leur loi religieuse à l'ensemble des Chrétiens d'Orient et d'Occident.
De Tolède à Byzance, chacun a pu mesurer les souffrances endurées par toutes celles et tous ceux qui, au contact des Musulmans, « vivaient comme on peut tenter de le faire au milieu de loups ou de lions ».
Cible particulièrement fragile de cette cohabitation imposée, les femmes sont considérées en terre d'islam « comme un champ de labour, auquel l'homme va comme il le veut ».
Pour peu qu'elles soient chrétiennes, elles sont encore moins respectables car « condamnées au feu éternel ».
Ainsi sont traitées et jugées par l'islam les femmes chrétiennes, officiellement protégées en terre d'islam autrefois par leur statut de dhimmis
A y regarder de plus près toutefois, on se rend compte que la « dhimmitude » citée en exemple par certains exégètes de l'islam, est un leurre.

En réalité, les Grecs, Serbes et autres Espagnols qui durent subir la dhimmitude restèrent dans l'oppression. Avilis, méprisés, les sujets chrétiens étaient tout juste bons (comme d'ailleurs les Juifs dans une moindre mesure) à servir de faire-valoir fiscal et financier aux Arabes en Espagne, aux Turcs dans l'Empire ottoman.

L'existence des infidèles, Juifs et Chrétiens, était une condition nécessaire de l'équilibre du budget.
La mission prioritaire des gouverneurs musulmans à Cordoue ou des fonctionnaires turcs dans les Balkans, était de lever l'impôt foncier et la capitation dus par les populations vaincues demeurées fidèles à leur foi. Gare à celui qui ne s'acquittait pas de sa capitation : il pouvait être réduit en esclavage, voire puni de mort. Gare également au Chrétien dont la femme était trop désirable, il pouvait très facilement passer de vie à trépas !
Les dhimmis n'avaient pas le droit de port d'armes, ne pouvaient pas monter à cheval, devaient s'effacer dans la rue quand ils voyaient un Musulman, et se lever quand ils étaient assis, au passage d'un croyant.

Ils devaient également hospitalité à tout voyageur musulman qui le réclamait.
Autant de contraintes que vécurent pendant des siècles Chrétiens d'Orient et d'Occident. La femme jouant le rôle essentiel de conserver au sein du foyer la foi catholique ou orthodoxe, ciment essentiel qui permit, en tout cas, aux Espagnols et aux Grecs (mais aussi aux Serbes et aux Bulgares) de résister à la gangrène islamique.

La femme chrétienne humiliée

Considérées par l'islam et le Coran comme « Les pires bêtes pour Dieu car elles sont parmi les sourds et les muets qui ne comprennent rien et s'entêtent à ne pas croire », les chrétiennes vont subir pendant des siècles les humiliations, les violences, les vexations des maîtres musulmans. Ce qui pouvait d'ailleurs leur arriver de moins pire au regard des égorgements, viols, meurtres rituels et autres crémations qui furent infligées aux plus récalcitrantes et aux plus rebelles. Souvenez-vous des massacre de Chio du génocide arménien et de la folie meurtrière qui s'empara, en 1922, des musulmans qui, à Smyrne notamment, rendirent la mer Egée rouge du sang des centaines de milliers de victimes chrétiennes, dont de nombreuses femmes, jeunes et moins jeunes, égorgées comme de vulgaires moutons après avoir été violées par leurs bourreaux.
En 1866, lors du soulèvement crétois contre l'oppresseur turc, Omer Pacha, envoyé par la Sublime Porte pour réprimer la révolte, n'hésita pas, lors de la bataille de Frangokastello, après avoir exterminé une majorité d'hommes en état de se battre, à exécuter froidement femmes et enfants. Juste pour la forme, se réservant pour son bon plaisir une jeune fille, rejeton d'une grande famille.
La même année, plus de 1000 personnes dont une majorité de femmes, retranchées avec des moines à l'intérieur du Monastère d'Arkadi, choisirent volontairement la mort en acceptant que les moines mettent le feu aux poudrières. Elles voulaient échapper à la cruauté des troupes turques !
En 1823, lors d'une première révolte dans la région de Lassithi, plus de 2 000 femmes et enfants avaient été exterminés !
C'est dire la cruauté des descendants des hommes de Mehmet II, qui, lors de la chute de Byzance en 1453, arrachaient les enfants aux mères, massacraient les nouveaux-nés, violaient sans honte les vierges dans les églises consacrées, dénudaient les femmes âgées et les outrageaient.
Doit-on s'étonner d'un tel comportement quand on sait que les Ottomans pensaient qu'une « Esclave croyant en Allah vaut mieux qu'une femme qui croit en la Trinité » ?
Humiliée, la femme chrétienne était aussi une proie rêvée et un objet convoité sur les marchés d'esclaves d'Alger ou de Constantinople. Les Algérois mettaient par exemple, à profit un voyage à Constantinople pour acquérir une esclave de Russie et la revendre ensuite au plus offrant.
La conversion à l'islam était, bien sûr, obligatoire. On cite le cas d'Anna, jeune russe qui dut solennellement renier sa foi orthodoxe en piétinant sa croix, en crachant dessus trois fois et en la jetant dans la mer Noire. Une telle adhésion à l'islam ne signifiait cependant pas la fin des tourments pour les victimes. En effet, la dure loi de la conversion forcée, du voile imposé, de la vie partagée dans le harem avec d'autres femmes tournait souvent au drame.
La « Renégate » était souvent mise en quarantaine, parce que plus belle que les favorites musulmanes qui voyaient d'un mauvais œil l'arrivée de belles Circassiennes, semblables à la chère Aziyadé de Pierre Loti.
Et que dire de ces milliers de jeunes chrétiennes razziées en Occident ou dans les Balkans, entrées en islam à 10 ou 12 ans, aussitôt mariées de force à des musulmans turcs ou morisques et qui, à la faveur d'un rachat par des marins, retrouveront la mère patrie ? A leur retour en terre chrétienne, elles seront obligées de se présenter devant les tribunaux inquisitoriaux qui ne chercheront pas à exercer un contrôle strict sur le retour de ces femmes converties de force par des Musulmans.
En Espagne, lors de la conquête musulmane, la terreur s'abat en Castille, en Galice, dans les Asturies et au Pays Basque. Les habitants de ces régions redoutent, en effet, la sa'ifa (campagne d'été de Musulmans) qui se solde inévitablement par des pillages, l'enlèvement du bétail et la mise en esclavage systématique des femmes et des enfants alors que les hommes sont tués pour la plupart d'entre eux.
Toujours les Musulmans « semèrent la terreur à Narbonne vers 720. Après avoir fait main basse sur des statues en argent massif dans une église qu'ils prennent la peine de détruire, ils emmenèrent comme esclaves de nombreuses femmes, beaucoup d'enfants et quelques hommes », comme le note Charles-Emmanuel Dufourcq dans une magistrale « Vie quotidienne dans l'Occident médiéval », rappelant également que pendant leur conquête de Sicile, ces mêmes Maures, exaspérés par la résistance qui leur est opposée, pillent, tuent et égorgent tout ce qui se trouve sur leur passage, mettant un raffinement certain dans les tortures qu'ils infligent aux femmes.
Sans doute avaient-ils présent à l'esprit que « Les incroyants qui ont la Bible et l'Evangile iront dans le feu de la géhenne et y seront pour toujours »…

La femme chrétienne, otage malgré elle

Pendant des siècles, les musulmans (barbaresques, morisques et autres turcs ottomans) ont pratiqué l'enlèvement systématique des enfants chrétiens, mâles ou femelles.
Le « greffon », l'enfant chrétien, ainsi transplanté en terre d'islam, et ravi à l'affection de sa mère, devait devenir un bon musulman, élevé par des nourrices turques ou arabes dans des maisons privées ou dans les palais des Stambouliotes.
Les musulmans faisaient un prélèvement régulier aux dépens des forces vives du monde chrétien (Espagne jusqu'en 1492, Serbie, Grèce, Russie, Bulgarie) en le délestant, chaque année, de plusieurs milliers de ses enfants, auxquels ils offraient la possibilité d'une intégration totale dans les sociétés cosmopolites du Maghreb ou de l'Empire ottoman.
1. En Europe occidentale, les enfants étaient razziés sur terre ou capturés en mer. La mémoire populaire a d'ailleurs gardé la hantise de ces raids-éclair en Corse, en Sicile, aux Baléares, mais aussi sur nos côtes de Provence ou du Roussillon.
Aussitôt embarqués de force sur les bateaux pirates, les petits garçons étaient circoncis afin de prévenir toute action des Consuls de leur pays respectifs, au cas où des familles porteraient plainte.
Violences, coups, tout était fait pour que la jeune victime devienne rapidement un musulman soumis.
Dans leur ouvrage consacré au « Chrétiens d'Allah », Bartolomé et Lucile Bennassar citent également les mères enlevées en même temps que leurs enfants : « Anastasia, une jeune Russe et sa mère, furent achetées par le même maître et partagèrent sept ans de captivité ». 2. En Europe orientale (en Serbie et en Grèce plus particulièrement), les jeunes garçons orthodoxes fournirent jusqu'au milieu du 17ème siècle le corps des janissaires, corps d'élite de l'armée turque.
La Devchirmé (littéralement ramassage) régissait ainsi le recrutement de l'armée. « C'était un plan diabolique et le plus épouvantable tribut de chair humaine qui ait été levé par une religion victorieuse sur une religion vaincue » comme l'écrira un historien du 19ème siècle, Théophile Lavallée.
Comment, en effet, ne pas qualifier de diabolique cette opération qui consistait à rassembler, dans un village chrétien, toute la population mâle et à prélever les plus sains d'entre eux, chassés et prélevés comme on prélève un gibier.
Cruauté suprême, les garçons étaient souvent choisis en nombre plus important que prévu… les fonctionnaires turcs, chargés du ramassage, se faisant ainsi racheter les enfants par les parents.

Les vieux serbes se rappellent encore que les enfants mâles nés les années impaires, étaient de futurs janissaires pendant que ceux qui avaient eu le bonheur de naître les années paires, n'étaient pas soustraits à l'affection de leurs mères.Ils pouvaient ainsi contribuer à payer l'impôt réclamé par Allah.
Quant aux Grecs, ils subirent le même sort… jusqu'en 1807, mais les prélèvements en chair humaine seront moins répétitifs.
Et pendant ce temps là, que faisait la mère de famille, l'épouse, la femme sinon se lamenter et jurer la perte de ces brutes qui pouvaient également enlever les jeunes filles ou même les épouses ?

On cite le cas de cette veuve grecque convoitée par le gouverneur turc de Thessalie, enlevée par ses hommes et qui refusait d'épouser son tortionnaire.
Retrouvée par ses deux fils à Constantinople, elle prit le voile dans un Monastère pendant que ces derniers étaient faits prisonniers…

CONCLUSION

Neuf siècles ont été nécessaires pour effacer la présence musulmane en Espagne et près de quatre siècles sont venus à bout du joug ottoman dans les Balkans, même si aujourd'hui, à cause de la politique imbécile de certains, l'islam refait surface sur ces vieilles terres orthodoxes de Serbie, de Thrace ou de Bulgarie.
Tout au long de ces siècles de domination ottomane ou arabe, vécue comme un vrai calvaire par les populations soumises au bon vouloir des pachas, effendis, agha, caïmacan, dahi, et autres califes, des millions de Chrétiens (hommes, femmes et enfants) ont été assassinés, égorgés, violés, déportés, brûlés vifs, dépecés vivants.
Tous cela au nom d'Allah et des principes coraniques.
Aujourd'hui encore – les récents événements tragiques du Kosovo le prouvent, des massacres sont commis au nom de la « soumission » à Dieu, traduction littérale du mot islam.
A un moment où faire repentance est devenu un passage obligé quand il s'agit du colonialisme, de l'esclavage ou de bien d'autres choses encore, ne serait-il pas temps que les Musulmans fassent aussi repentance en reconnaissant l'étendue de leurs crimes contre l'humanité ?

Ceci n'est juste qu'un peu d'histoire et non pas à but polémique. Je n'attends pas de réponses particulières. C'est juste une information générale.

Meilleures salutations
Bernard
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   agentlo Icône

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Posté 17 septembre 2003 - 06:53

Hey tu craches plein dessus sur notre religion bernard. C se voit ke tu ne fais ke copier coller mon cher ami.
Pour ce ki est des turcs tu doit savoir k'ils vivaient avec vs. Ce ki veut dire k'ils ont garde leur cruaute ke chak homme occidental on a malgre leur religion.
TU ne cite ke les mefaits de certains musulmans mon pauvre. As-tu jamais demande comment les arabes ont pu reste pendant huit siecles sans protestations ni soulevement mon pauvre en espagne? A moins ke les espagnols etaient d'accord avec les gouverneur de cette epok.
Vs etes tjs ingrat peuple d'occident. Ns vs avons offer l'hospitalite vs ns avez reduit en esclavage et vole nos richesses naturelles et bien public. Et aujourd'hui vs ns traitez de pays pauvre. Dis moi ki a traite le peuple de l'amerik du nord a vivrent ds des reserves bernard.
Tu oublie aussi ke la civilisation musulmane vs a fournit la science et le savoir bernard. Combien d'etudiants venu de byzance ou de rome prenaient des cours ds des grandes universites musulmane tel a Bassorah et Bagdad et Al AZhar en egypte.
Tu oublie tt cela a une epok ou l'occident ne vivait ke ds les guerres et la cruaute mon cher bernard. Et ne pouvez pas s'offrir la science et meme pas une universite. Relis l'histoire de l'islam correctement cher monsieur et tu verra bien.
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   helloo Icône

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Posté 17 septembre 2003 - 11:51

hello

Citation

Ceci n'est juste qu'un peu d'histoire et non pas à but polémique. Je n'attends pas de réponses particulières. C'est juste une information

bernard pour ki tu nous prend , tu nous invite a te repondre
mais je veux que tu sache seulement a lire ton expose , je crois que tu as pas une connaissance approffondie de l islam
tu est entraint de cariturer l islam. tu es a cote de la plaque style et il te reste plus maintenant a appeller les musulmans d hypocrites et de fanatiques bientot.
Mais en attendant ca , va te faire soigner contre ton bourrage de cran. Peut etre que tu veras la realite en face.
Enleve toi cette pression europeen ki t aveugle sinon tu iras pas loin avec une coquille vide a ta cervelle.
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   bernard Icône

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Posté 17 septembre 2003 - 12:16

Salut à tous,

Ne perdez pas de temps, je ne voulais au départ pas de réponse quant à ce thème abordé,car nous ne sommes pas là pour juger notre passé mais pour en tirer des leçons

Inutile de me répondre donc pour m'agresser parce que je cite certains faits historiques.

Si le passé ne vous est pas supportable, qu'il vous soit du moins utile pour l'avenir.

Meilleures salutations
Bernard

(Rassurer-vous ceci est mon dernier message sur le site)
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#5 L'utilisateur est hors-ligne   helloo Icône

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Posté 17 septembre 2003 - 12:52

re salut


perdre mon temps n est nullement mon attention et rien ne me choque si tu as des idess, des arguments a debattre.
je ne parle pas le copi-colle que tu mes ds chaque endroit mais d un debat le pour et le contre
le quoi , le comment et pkoi
du genre debat sense
sinon c est toi qui est entraint de perdre le temps a force d aller sur certains sites pour chercher des textes concernant sur l islam des site pr revenir coller dans le djibnet. Si tu veux plus sur le mode de vie de l islam, tu es mal barre pour aborder a moins que tu fais expres et meme temps attirer notre inttention.
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#6 L'utilisateur est hors-ligne   Linda Icône

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Posté 17 septembre 2003 - 01:43

A-salamu aleikoum,

En lisant l'article de Bernard (ou le copy paste) je me suis tout de suite fait la réflection que djibnet était un endroit mal choisi pour ce sujet. Bien que j'accepte le contenu qui est basé sur des faits historiques, je ne voyais pas l'utilité de cet article puisqu'il ne s'agit pas d'un sujet à discuter. Entretemps Bernard s'est excusé d'avoir apporté ce sujet et d'avoir offencé certaines personnes. Acceptez ses excuses.

De l'autre côté je ne comprends pas pourquoi un article qui parle des actions des muslemans ( des hommes et des femmes humains) soit considerée comme une attaque sur l'Islam. Les deux sont séparés. L'histoire c'est le passé par lequel nous apprenons pour l'avenir.

Quand 'Gorgious' parle d'une 'atteinte' je me demande sur quoi ??

Il y a beaucoup de sujets traités ici (je vous rapelle c'est bien le worldwide web, pas seulement pour somalis) qui offencent des gens ailleurs dans le monde. Pourtant les djibnautes, en partie, ne se gênent pas d'insulter tout ce qui leur plaît. C'est une simple question de respect.

Essayons avec notre meilleur volonté de se comprendre et si cela n'est pas possible alors au moins de discuter des différences (comme a fait Gorgious) au lieu de s'insulter gratuitement.

Linda
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   gorgious Icône

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Posté 17 septembre 2003 - 02:51

Linda,

Bernard, je le rappelle n'a aucunément fait références à des sites, sujets parlant de la barbarie en général de l'être humain sur son frère. Pourtant les exemples ne manquent pas.

Je ne le juge pas lui mais son inconscience à poster des sujets qui relatent peut être des faits historiques, je dis bien peut être, mais ne représentent en rien la réalité de l'Islam, en tant que religion. Pourtant ce n'est pas les références qui manques si c'est pour mieux comprendre une religion.

Le coté répetitive de ses posts qui ne montre pas la misère de l'être humain en général, mais les agissements de certains peuples ( encore je vous rappelles de faire la distinction entre l'homme et la relgion en elle même) dits musulmans démontre que Bernard ne parle pas dans la généralité.

Le web est universel mais je te rappelle que les sites sont heureusement particuliers dans le sens ou le webmaster peut en controler le contenu. Moi je dis qu'il y a maintes façon d'exprimer sa volonté de changer les malheurs de l'être humain.

Pour Bernard,

Je ne souhaiterai pas censurer ton droit à l'exp​ression, je me suis d'ailleurs montrée assez ouverte dans mes réponses ( soit elles ici , ou autre part) mais si c'est pour débattre ce n'est pas de cette façon que j'aurai abordé les choses.

Encore je te rappelle que ce site n'est exclusif à personne, mais que tout simplement, personnellement je demande que tu revois tes méthodes.

Je te souhaites une agréable journée Bernard

Gorgious...
"you want things to much your own way"
" A fool and his money are soon parted"
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#8 L'utilisateur est hors-ligne   Dardaaran Icône

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Posté 24 septembre 2003 - 11:56

Salaan dhamaan

Je ne peux reprimer l’envie de repondre mm si d’autres djibnautes ont deja repondu au recit historique de l’epoque. D’abord Mr Bernard, je te trouve insultant que ton recit ne tient pas debout du fait que tu as censure les informations concernant sur la genocide armenien (S’il existe d’ailleurs jusqu’a maintenant il n’est pas prouvee) et en caricaturant la domination ottoman. Et au mepris de l’injure, tu ajoutes que l’Islam est reponsable de ces exces de barbarisme. J’ai relu bc de tes posts et tous sont bases sur des remarques d’ambiguites, d’equivoques jusqu’a l’execretion sur l’Islam. Mr bernard, veux-tu k’on change notre mode de vie de l Islam? Veux-tu promulguer une nouvelle mode de vie en faveur des occidentaux comme les Etats-unis aimeraient une nouvelle ordre mondiale? Ainsi, tu pourras certainement etre content, d’etre pour une fois balayee de cette racaille inutile, d’integriste, de fanatique, qui lie la societe occidentale, qui vous suce jusqu’a la moelle. Est ce que les cicatrices de l’occupation turcs t’ont ils laissees des traces dans l insconcient ? Ou est ce que cest devenu pour vous, puisque tu n’etais probablement pas la pendant l’ere de l’empire Ottoman, une raison de plus que tu ne parviens pas etre plus objectif dans tes posts sur l Islam ? Et je me demande quel importance peut bien avoir la pauvre vie Amina Lawal quand les pretentieux occidentaux des negociations internationales se reunissent dans des hotels de luxe pour decider du sort du monde en secret et paradent dans les salles de l ONU ou regne une hypocretie ceremoniale? Y a t il une difference de soufrance entre la chaise electrique et le lapidation ? Mr Bernard, mettras-tu la vie d Amina Lawal en balance avec celles des meutres cibles de Sharon ou celles des ces soi-disants dommages collateraux de George Bush Junior aux mepris des lois internationnaux ? Je suis tourjours etonne de ces cercles concentriques sur l‘islam ou vous trouvez une tangente mensongere pour la rendre plus veridique. Je suis etonne d’entendre de RECONNAISSANCE du mal d’une des civilisations glorieuses de l’islam. Mr Bernard, Qu’est il a ce titre de reconnaissance, l’occupation des certains pays et les pressions d’un changement de l’ordre mondiale des europeens en bafouant du meme coup les lois internationales ? Je peux te citer a ce titre de reconnaissance beaucoup de mefaits historiques atroces, barbarismes et de deformartions de la nature humain que les europeens se sont rendus nobles par des ecrits mensongeres. D’ailleurs, certains de mes compatriotes ont deja mentionne certains de vos manquements a l’egart de l’etre humain ds l’histoire.

Pour ce historique mensongere ,je deduis de deux choses differentes.
Dans l’hypothese pour ma premiere remarque, aussi douteuse fut elle, que tu mes en cause l’enseigements de l Islam car ton remarque prend une cannotation pejorative, Laissez-moi te dire que devant Dieu Suubxaan allah Watacaala, toutes personnes sont egaux et le but d’un musulman est de vivre dans la paix et dans la convivialite. L Islam nous donne un droit divin a chaque individu de vivre dans l’harmonie et une loi , la Charia, fondee sur la justice et l’etiquite. Trop de livres parlent sur l Islam et mm que j’ai lu dans beaucoup de posts que certains de mes compatriotes l’ont deja traite remarquablement sur certains principes fondamentales. Donc je te conseillerai d’aller approfondir ta connaissance et ne viens pas remettre en cause les ecrits d’Allah Suubxan allah Watacaalaa. L’Islam n’est pas une religion que vous, Mr Bernard et nul autre, pourrait changer comme dans un article qu on change dans un quelconque parlement parce que la majorite a decide que cette article soit ainsi. L’islam peut s’adapter a chaque epoque.

Laissez moi aussi ajouter certains faits introductives a ce recit mensongere defigure de son vrai visage. Certes, tu as raison de dire que l’empire ottoman a domine une grande partie de l’europe. Mais contrairement a ton recit, les sultans ont donne cette grande partie d’europe leur droit de preserver leur souverainete et leur integrite. En plus, l’empire ottoman a aussi joue un role important dans votre occident sauvage de cette epoque en suscitant un regain de la vie et un esprit de liberte dans certains regions ou regnaient de la misere et des combats des hordes sauvages, Ces peuples europeens converties ( Mais pas IMPOSER car nul musulman n’a pas le droit de forcer le coeur d’un individu dans l Islam) par les ottomans a l'Islam etaient loin de penser a l'influence qu'allait exercer leur profession de foi. En plus d’etre proteges des exactions aussi minimes que soient les exagerations des certains musulmans par les sultans ottomans, les chretiens occupaient une place important et avaient leur influence dans cette domination. l’Islam avait oriente les consciences europeens vers le bien et a appris une nouvelle maniere de penser et d’agir dans l’interet d’un respect sur les consciences individuelles et collectives puisque les europeens pataugeaient dans le noir sauvage a la recherche d’une identite. Cette domination ottoman a donne a ces europeens des aspirations a un ordre social nouveau, fonde sur la justice et l'equite, de tells manieres que ces armeniens et des montagnards hordes ont profite a faire des pillages, meurtres et vols en exigeant plus de reformes et de modernisations qu’ils n’avaient pas avant la domination ottoman.


Ceci dit a ton recit, je veux te brosser un tableau melodramatique que vous n’avez pas envisager sous un autre angle des problemes actuels ds le monde. Qu est il aujourdhui ?
Des chefs hysteriques George Bush et Bersolini qui sont a cote de la realite , dont pour l un la guerre saint et pour l’autre une confrontation des civilisations. Des caids de la drogue tuant et detruisant des generations d enfants sur toute la planete. Des ces marchants d’armes sans conscience, dont leurs profits inimaginables se mesurent en rivieres de sang. Des ces sommes astronomiques blanchis, par certains princes du moyen-orient et chefs du tiers mondialiste, sur des comptes en suisse et en amerique avec la benediction et pr l’interet des occidentaux, Des ces politiciens (Bush, Blair, Sharon), jusqu’aux plus haut echelons de l’etat, qui tournent et transgressent les lois national et internationale. Du Moyen-Orient ou les israiliens et les palestiniens s’entre-tuent toujours en se rejettant la responsabilite mutuellement l’un sur l’autre. De ces pressions soumis par les amricains et les occidentaux sur certains pays du tiers mondialiste afin que ces pays se plient a leur volonte sans tout de fois lui faire certains conscecions. Des ces pauvres gars, prisonniers a Gautanamo (et mm qu’on y trouve des enfants de 13 a 14 ans), prives de leur liberte et detenus sans preuves justifiables qui vont a leurs encontres. De ce fleau, le sida qui affecte le monde et de la malnutrition des enfants qui meurent a chaque annee par milliers sans secours.

En realite, les occidentaux ainsi que les Etats-unis sont par nature enclins a la violence, meme si les discours de vos leaders indiquent le contraire. Aussi profondement enracinee en vous, vous avez une penchant de voir de complots et d’attentats partout ou la realite se derobe devant vous, ou le presume innocent et le coupable sont mis dans le meme sac. Mr Bernard tu seras pas oblige a me repondre et je tiens pas reponsable a ton credo mais ce que veulent l amerique et les occidentaus ( a toi aussi puisque qu’on t’a inculque de ces convictions incompatibles avec l islam et que a votre tour tu les veux inculquer sur nous). C’est de provoquer de suspicion entre nous et faire des insinuations forges de toutes pieces pour mieux controler a votre guise l’esprit collective des musulmans et les pays en desaccord avec vos politiques et vos convictions… et oui il suffit de taxer de fanatique ou de dictateur a celui ki veut s exprime beaucoup trop bruyamment en le discreditant et l eleminant ( l’histoire le prouve et je t’en citerai certains hommes remarquables: thomas sankara, , Salvador Allende, steve biko….). Mr Bernard pourquoi un bourrage de crane et ne pas dire ce que vous pensez d en bas. Un monde restructure en votre faveur donc j’aimerai pas y etre present.
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#9 L'utilisateur est hors-ligne   Homo-Khatus_ Icône

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Posté 25 septembre 2003 - 02:04

Sujet interessant Bernard mais qui, je crois, a choquer comme moi plus d'un.
Je vais donc essayer, en me gardant de critiquer aucune autre relegion que ce soit, de parler dans un premier temps la Femme et l'Islam, en m'appuyant sur des versets coraniques. Et dans un second temps, j'essayerai de t'exposer les droits des Dhimmis, sans oublier que les histoiriens sont tres departages sur le fait que les droits de ces derniers ont ete baffoues.



La Femme en tant que personne.

L'Islam est venu à une époque où certains reniaient l'humanité de la femme, d'autres en doutaient, et d'autres enfin avouaient son humanité, mais la considéraient comme un être créé pour servir l'homme. Un des bienfaits de l'islam, c'est qu'il a honoré la femme. Il a insisté sur son humanité et sur le fait qu'elle est digne d'être chargée d'une responsabilité et de rentrer au Paradis. Il l'a considérée comme un être humain noble, possédant tous les droits humains de l'homme, car, en réalité, homme et femme sont deux branches d'un même arbre - un frère et une sœur, enfantés par un même père, Adam, et une même mère, Eve.

Ils sont égaux par leur origine, égaux dans leurs caractèristiques humaines générales, égaux dans la responsabilité, égaux face au jugement et dans le sort. A cet égard, le Coran nous enseigne : "Ô êtres humains ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Dieu au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Dieu vous observe parfaitement".

Les êtres humains, tous, hommes et femmes, ont été créés par leur Seigneur à partir d'un seul être. Il a créé à partir de celui-ci son partenaire afin qu'ils se complètent mutuellement, comme l'indique cet autre verset : "C'est Lui qui vous a créés d'un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu'il trouve de la tranquillité auprès d'elle". Il a ensuite propagé à partir de cette même famille de nombreux hommes et femmes, tous des serviteurs d'un même Seigneur, tous fils du même père et de la même mère. Par la fraternité, ils sont tous deux réunis.

C'est pour cela que le verset a appelé les humains à la crainte révérentielle de Dieu, leur Seigneur, et à prendre soin des liens de parenté qui les lient : " Craignez Dieu au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang.". Par cet énoncé coranique, l'homme est le frère de la femme, et la femme est la sœur de l'homme. Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : " les femmes ne sont autres que les sœurs des hommes ". Quant à l'égalité entre l'homme et la femme dans la responsabilité religieuse, l'application de la religion et l'adoration de Dieu, le Coran nous apprend : " Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumònes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent de Dieu et invocatrices : Dieu a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense." [33 : 35]

Le Coran a également établi l'égalité des deux sexes devant les prescriptions religieuses et sociales fondamentales : "Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Dieu et à Son messager. Voilà ceux auxquels Dieu fera miséricorde, car Dieu est Puissant et Sage". [9 : 71]

Dans le récit d'Adam, la prescription divine est adressée aussi bien à Adam qu'à son épouse : "Et Nous dîmes : ‹Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise ; mais n'approchez pas de l'arbre que voici : sinon vous seriez du nombre des injustes› ". [2 : 35] Ce qui est nouveau dans ce récit, c'est que l'énoncé coranique attribue la tentation à Satan et non pas à Eve (contrairement à ce que l'on trouve dans la Thorah) : "Puis, Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient". [2 : 36] Ainsi, Eve n'est pas la seule à avoir mangé de l'arbre, elle n'est pas non plus l'instigatrice. L'erreur est venue des deux, de même que le regret et le repentir a été exprimé par les deux. "Tous deux dirent : ‹Ô notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes. Et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement du nombre des perdants›. " [7 : 23]

Il faut noter que certains versets attribuent l'erreur à Adam en particulier et originellement : "En effet, Nous avions auparavant fait une recommandation à Adam ; mais il oublia " [20 : 115], " Puis le Diable le tenta en disant : ‹Ô Adam, t'indiquerai-je l'arbre de l'éternité et un royaume impérissable ?› " [ 20 : 120] et " Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il s'égara " [20 : 121]. De même, le repentir lui a été attribuée seul dans le verset suivant : "Son Seigneur l'a ensuite élu, agréé son repentir et l'a guidé " [20 : 122], ce qui indique qu'il est à l'origine du péché et que la femme l'a suivi. En tous cas, Eve est la seule à porter la charge de son péché et ses conséquences ; ses filles sont certainement innocentes de son péché, et nul ne portera le fardeau d'autrui. "Voilà une génération bel et bien révolue. A elle ce qu'elle a acquis, et à vous ce que vous avez acquis. On ne vous demandera pas compte de ce qu'ils faisaient ". [2 : 134]

Pour ce qui est de l'égalité entre l'homme et la femme face au jugement et l'entrée au Paradis, Dieu - Exalté Soit-Il - dit : "Leur Seigneur les a alors exaucés (disant) : ‹En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres" [3 : 195]. Ainsi, le Coran a-t-il énoncé clairement que les œuvres ne sont pas perdues auprès de Dieu et ce, qu'elles soient accomplies par un homme ou une femme, car, en réalité, ils sont les uns des autres. Ils proviennent d'une même terre et d'une même nature. Il dit également : "Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne oeuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions" [16 : 97] et "Et quiconque, homme ou femme, fait de bonnes oeuvres, tout en étant croyant... les voilà ceux qui entreront au Paradis ; et on ne leur fera aucune injustice, fût-ce d'un creux de noyau de datte " [41 : 124]

Pour les droits financiers de la femme, l'islam a annulé ce qui se faisait dans de nombreuses nations - arabes ou non-arabes - où la femme était privée du droit de propriété ou d'héritage, ou la restriction de ses droits de gestion de sa propriété, ou encore la tyrannie des maris qui s'emparaient de la fortune de leurs épouses. L'islam a établi pour la femme le droit à la propriété dans tous ses genres et toutes ses catégories, et le droit de gérer et de disposer de leur argent dans toutes ses différentes formes licites. Il a légiféré en faveur de la femme le testament et l'héritage au même titre que l'homme. Il leur a accordé le droit de vendre et d'acheter, le droit de location, de faire une donation, d'accorder un prêt, de donner un leg ou une aumône, le droit de caution, de hawâlah ou d'hypothèquer… ainsi que d'autres contrats et actes. Il en résulte le droit de défendre ses biens - comme elle se défendrait elle-même - en faisant des recours devant la justice et tout autre acte légitime.



Les droits des Dhimmis.

-Le droit a la protection.

La règle première dans le traitement des gens de la dhimmah en "terre d'islam" stipule qu'ils ont autant de droits que les musulmans sauf quelques points exceptionnels précis et autant de devoirs que les musulmans sauf exception. Le premier droit dont ils bénéficient est celui de la protection de l'état islamique et de la société islamique. Cette protection comprend la protection de toute agression extérieure et de toute injustice intérieure afin qu'ils vivent totalement dans la sécurité et la stabilité.


La protection des agressions extérieures

Sur le plan de la protection des agressions extérieures, ils ont des droits identiques aux musulmans. L'Imâm ou le souverain musulman se doit, de par le pouvoir et la force militaire qu'il détient, leur apporter cette protection. On lit dans Matâlib Ulî An-Nuhâ - une référence hanbalite : "L'Imâm se doit de préserver les gens de la dhimmah et empêcher quiconque de leur nuire, de libérer leurs ôtages et de repousser quiconque vise à les nuire tant qu'ils résident chez nous, et même s'ils sont isolés dans un village, et aussi longtemps qu'ils ne résident pas en terre de guerre" (Matâlib Ulî An-Nuhâ, volume 2, pp. 602-603)

L'Imâm Al-Qarâfî le malékite rapporte dans son livre Al-Furûq la parole de l'Imâm dhâhirite Ibn Hazm dans son ouvrage Marâtib Al-Ijmâ` i.e. 'Les Degrés de l'Unanimité' selon laquelle : "Si les ennemis viennent à nos contrées pour se saisir d'un dhimmi, il est de notre devoir de les combattre par tous les moyens logistiques et militaires et de mourir dans ce dessein pour préserver celui qui bénéficie du pacte (dhimmah) d'Allâh et du pacte de Son Messager - que les salutations et les bénédictions d'Allâh soient sur lui - car le livrer à eux sans combat est une négligence du contrat de dhimmah" (Al-Furûq i.e. 'Les Différences', volume 3, pp. 14-15, la 119ème différence) On rapporte l'unanimité de l'ummah à ce sujet. Al-Qarâfî a commenté ce passage disant : "Un contrat qui conduit à dépenser les vies et les fortunes pour l'honorer est certainement d'une immense valeur". (cf. la référence précédente).

L'un des cas d'application concrète de ce principe islamique est celui du Sheikh de l'Islam Ibn Taymiyah lorsque les Tatars ont envahi le Shâm (i.e. la Grande Syrie). Le sheikh s'est entretenu avec Qatlûshâh afin qu'il libère les ôtages. Le chef Tatar a consenti à libérer les ôtages musulmans et a refusé de libérer les dhimmis et le Sheikh de l'Islam de dire : Nous n'acceptons rien de moins que la libération de tous les ôtages juifs et chrétiens car ce sont les gens de notre dhimmah et nous n'abandonnerons aucun ôtage, ni dhimmi, ni étranger à la foi. Face à son insistance et sa détermination, il les lui a libérés.


La protection de l'injustice intérieure

La protection de l'injustice intérieure est une chose décrêtée par l'islam et sur laquelle il a insisté. Les musulmans sont mis en garde contre toute nuisance physique ou verbale et contre toute agression envers les gens de la dhimmah. En effet, Allâh - Exalté soit-Il - n'aime pas les injustes et ne les guide point. Au contraire, Il les saisit de Son châtiment dans ce bas-monde ou reporte Son châtiment démultiplié dans l'au-delà.

Les versets et les hadiths interdisant l'injustice, la répprouvant et montrant ses conséquences funestes ici-bas et dans l'au-delà sont multiples. Il ya également des hadiths mettant spécifiquement en garde contre l'injustice envers les non-musulmans parmi les gens bénéficiant d'un pacte et les gens de la dhimmah. Ainsi, le Messager - que les salutations et les bénédictions d'Allâh soient sur lui - a-t-il dit : "Quiconque opprime un mu`âhid (le bénéficiaire du pacte) ou le spolie d'un droit ou le charge de ce qui dépasse sa capacité ou lui prend une chose sans son consentement, je serai son adversaire le jour de la résurrection" (rapporté par Abû Dâwûd et Al-Bayhaqî. cf. As-Sunan Al-Kubrâ, volume 5, p. 205) On rapporte également de sa part : "Quiconque nuit à un dhimmi, je suis son adversaire, et quiconque est mon adversaire, je triompherai de lui le jour de la résurrection" (rapporté par Al-Khatîb avec une chaîne de garants jugée hasan i.e. "bonne"). On rapporte aussi de sa part : "Quiconque nuit à un dhimmi me nuit et quiconque me nuit nuit à Allâh". (rapporté par At-Tabarânî dans Al-Awsat avec une chaîne de garants jugée hasan) Par ailleurs, le pacte du Prophète - paix et bénédiction d'Allâh sur lui - aux gens de Najrân garantit que : "Nul homme parmi eux ne sera saisi pour une inéquité commise par un autre." (rapporté par Abû Yûsuf dans Al-Kharâj p. 72-73)

C'est pourquoi les musulmans ont été extrêmement attentifs et ce, dès le temps des califes bien guidés, à lever toute injustice dont les gens de la dhimmah seraient l'objet, à faire cesser toute nuisance qu'ils subiraient et à faire la lumière sur toute plainte émanant d'eux. Par exemple, `Umar Ibn Al-Khattâb - qu'Allâh l'agrée - avait pour habitude d'interroger ses visiteurs provenant des provinces sur la condition des gens de la dhimmah de peur qu'un musulman ne les atteigne par un mal. Ils répondaient : "Nous n'avons ouïe que de fidélité " (At-Târîkh i.e. Les Chroniques d'At-Tabarî, volume 4, p. 218), c'est-à-dire fidélité au pacte au contrat passé entre eux et les musulmans et ceci implique que chaque partie ait honoré son engagement. De même, `Alî Ibn Abî Tâlib - qu'Allâh l'agrée - a dit : "Ils s'acquittent de la jizyah afin que leurs biens soient comme les nôtres et leur sang soit comme le nôtre". (Al-Mughnî, volume 8 p. 445 - Al-Badâ'i`, volume 7, p. 111, d'après Ahkâm Adh-Dhimmiyyîn wal-Musta'manîn p. 89)

Les juristes musulmans de toutes les écoles juridiques ont déclaré et affirmé que les musulmans doivent lever l'injustice subie par les gens de la dhimmah et les en préserver car en établissant ce pacte les musulmans se sont engagés à les protéger de l'injustice et, de leur côté, les gens de la dhimmah font partie de la terre d'islam. Certains juristes ont même déclaré que l'injustice à l'encontre d'un dhimmi est plus répréhensible que celle à l'encontre d'un musulman. Ceci a été mentionné par Ibn `Âbidîn dans sa Hâshiyah, opinion basée sur l'idée qu'en terre d'islam le dhimmi est habituellement sans appui et que l'injustice du fort contre le faible est un péché plus grand.


La protection de leur sang et de leurs corps

Le droit à la protection établi en faveur des gens de la dhimmah comprend la protection de leur sang, de leur personnes et de leurs corps, tout comme il couvre la protection de leurs biens et de leur honneur. Donc, leur sang et leurs personnes sont préservés selon l'unanimité des musulmans et leur assassinat est illicite à l'unanimité. Le Messager - paix et bénédiction d'Allâh sur lui - dit : "Quiconque assassine un mu`âhid (une personne du pacte) ne sentira pas le parfum du Paradis, lequel se sent à quarante ans de marche" (rapporté par Ahmad, Al-Bukhârî dans Al-Jizyah, An-Nasâ'î et Ibn Mâjah dans Ad-Diyât selon le hadîth de `Abdullâh Ibn `Amr. Le mu`âhid d'après Ibn Al-Athîr désigne le plus souvent les gens de la dhimmah et peut être étendu aux autres mécréants si l'on s'accorde avec eux sur l'abandon de la guerre - Fayd Al-Qadîr, volume 6, p. 153)

C'est pourquoi les juristes musulmans considèrent unanimement que le meurtre d'un dhimmi est une kabîrah (i.e. un péché capital ou majeur) en vertu de la menace énoncée dans ce hadîth mais ils ont divergé sur la question du talion : un musulman peut-il être tué contre le dhimmi qu'il a lui-même tué. Le jumhûr (la majorité) des juristes dont Ash-Shâfi`î et Ahmad est d'avis qu'un musulman ne peut être tué contre un dhimmi se basant sur le hadîth authentique : "Un musulman ne peut être tué contre un mécréant" (rapporté par Ahmad, Al-Bukhârî, An-Nasâ'î, Abû Dâwûd et At-Tirmidhî du hadîth de `Alî, et dans Al-Muntaqâ et son commentaire. cf. Nayl Al-Awtâr, volume 7, p.15, édition Dâr Al-Jîl) et sur un autre hadîth : "Qu'un musulman ne soit pas tué contre un mécréant, ni qu'un mu`âhid couvert par son pacte (ne le soit non plus)" (rapporté par Ahmad, An-Nasâ'î et Abû Dâwûd du hadîth de `Alî également, ainsi qu'Al-Hâkim qui l'a jugé authentique dans Al-Muntaqâ et son commentaire. cf. la référence précédente.)

Mâlik et Al-Layth ont dit : si le musulman assassine le dhimmi délibérément, le talion est appliqué, sinon non. (Nayl Al-Awtâr, volume 7, p. 154) et c'est ce qu'Abbân Ibn `Uthmân a appliqué lorsqu'il était l'émir de Médine. Il a exécuté un musulman pour l'homicide volontaire d'un copte. Or, Abbân est considéré parmi les juristes de Médine. (cf. Al-Jawhar An-Naqî ma`a As-Sunan Al-Kubrâ)

D'autre part, Ash-Sha`bî, An-Nakh`î, Ibn Abî Laylâ, `Uthmân Al-Bittî ainsi qu'Abû Hanîfah et ses disciples sont d'avis que le talion s'applique au musulman pour l'homicide d'un dhimmi du fait de la portée générale des textes du Coran et de la sunnah imposant le talion, pour l'accord de ces textes quant à la sacralité intemporelle du sang et aussi d'après le récit relatant que le Prophète - que les salutations et les bénédictions d'Allâh soient sur lui - a exécuté un musulman pour le meurtre d'un mu`âhid disant : "Je suis le plus noble parmi ceux qui tiennent leur engagement" (rapporté par `Abd Ar-Razzâq et Al-Bayhaqî. Ce dernier a jugé ce récit faible selon As-Sunan, volume 8, p. 30. cf. le commentaire d'Ibn At-Turkumânî dans Al-Jawhar An-Naqî en marge d'As-Sunan Al-Kubrâ et Al-Musannaf, volume 10, p. 101)

De même, on relate que `Alî a fait venir un musulman ayant assassiné un homme de la dhimmah et dont la culpabilité a été établie et a ordonné qu'il soit exécuté. Mais, le frère de la victime est intervenu disant : Pour ma part, je lui ai pardonné. `Alî lui a demandé : Ils t'ont peut-être menacé ou effrayé ? Il a dit : Non, mais son exécution ne me ramènera pas mon frère, ils m'ont payé une réparation et j'ai accepté. `Ali a conclu : Tu es mieux placé pour en juger. Le sang des gens envers qui nous nous sommes engagés est comme notre sang et leurs biens sont comme nos biens. (rapporté par At-Tabarânî et Al-Bayhaqî ; As-Sunan Al-Kubrâ volume 8, p. 34). Et selon une autre narration : "ils ont payé la jizyah pour que leur sang soit comme notre sang et leurs biens comme les nôtres".

Par ailleurs, on rapporte de manière authentique que `Umar Ibn `Abd Al-`Azîz a écrit à l'un de ses princes au sujet d'un musulman ayant assassiné un dhimi lui ordonnant de le soumettre au walî (le parent direct) de la victime, s'il le souhaite, il l'exécute et s'il le souhaite, il lui pardonne. Le prince a donc remis le meurtrier au walî de la victime qui l'a exécuté. (Al-Musannaf de `Abd Ar-Razzâq, volume 10, pp. 101-102)

Ils (Ash-Sha`bî, An-Nakh`î, Ibn Abî Laylâ, `Uthmân Al-Bittî et Abû Hanîfah ?) disent : c'est pour cette raison que le musulman est amputé pour le vol des biens du dhimmi alors que les affaires d'argent sont moins graves que le retrait de la vie. Quant à la parole du Prophète - que les salutations et les bénédictions d'Allâh soient sur lui : "Un musulman ne peut être tué contre un mécréant", cela désigne les mécréant des terres de la guerre et de cette façon les textes sont conciliés. (cf. les écrits de l'Imâm Al-Jassâs dans son livre "Ahkâm Al-Qur'ân" i.e. "Les Lois du Coran", volume 1, chapitre "tuer un musulman contre un mécréant", pp. 140-144, édition Istanboul, édition illustrée à Beyrouth) Telle a été la position adoptée par le caliphat ottoman et appliquée dans ses provinces pendant de nombreux siècles jusqu'à sa destruction au siècle présent par les ennemis de l'islam.

Tout comme l'islam a protégé leur vie, il a protégé leur corps des coups et de la torture si bien qu'il n'est pas permis de porter atteinte à leurs corps même s'ils sont en retard ou s'ils s'abstiennent du paiement de leurs obligations financières telles que la jizyah et le kharâj et ce, malgré la strictesse de l'islam vis-à-vis des musulmans qui ne s'acquittent pas de la zakât. Les juristes n'ont guère autorisé plus que l'emprisonnement en guise de punition pour les dhimmis qui ne s'acquittent pas de leurs obligations, sans que cet emprisonnement ne s'accompagne de torture ou de travaux forcés. A cet effet, Abû Yûsuf écrit que : "Hakîm Ibn Hishâm, l'un des Compagnons - qu'Allâh l'agrée - a vu un homme (du côté de Hims) exposer des nabathéens à la chaleur du soleil faute de paiement de la jizyah. Il l'a interpelé disant : Que fais-tu ? J'ai entendu le Messager d'Allâh - que la paix et les bénédictions d'Allâh soient sur lui - dire : 'Allâh - Exalté et Glorifié soit-Il - torturera ceux qui torturent les gens dans ce bas-monde' rapporté par Muslim dans son Sahîh". (Al-Kharâj, d'Abû Yûsuf, p. 125 et cf. As-Sunan Al-Kubrâ d'Al-Bayhaqî, volume 9, p. 205)

De même, `Alî - qu'Allâh l'agrée - a écrit à l'un de ses percepteurs de kharâj : "Lorsque tu prélèves le dû, ne vends aucun vêtement, d'été comme d'hiver, ni une nourriture dont ils mangent, ni une bête de somme. Ne frappe personne du moindre coup de fouet pour un dirham impayé, et ne le maltraite pas pour le paiement d'un dirham ( ?). Ne vends aucun bien pour percevoir le kharâj car on ne nous a ordonné que de prélever sur leur excédent. Si tu enfreins mes ordres, qu'Allâh t'en tienne rigueur et ne m'en tienne pas et si j'apprends que tu as fait un écart, je te démettrai (de tes fonctions). Le percepteur lui a répondu : Dans ce cas, je reviendrai chez toi comme je suis parti ! (signifiant que les gens ne payent jamais sauf par la force) Il lui a répondu : Dusses-tu revenir comme tu es parti." (Al-Kharâj, d'Abû Yûsuf, pp. 15-16 et cf. As-Sunan Al-Kubrâ aussi, volume 9, p. 205)


La protection de leurs biens

De même que pour leurs âmes et leurs corps, leurs biens sont protégés. Cela fait l'unanimité des musulmans à quelque école juridique, pays ou époque qu'ils appartiennent. Abû Yûsuf a rapporté dans Al-Kharâj ce qui a été établi du temps du Prophète - paix et bénédiction de Dieu sur lui - pour les gens de Najrân : "Najrân et ses alentours ont la protection de Dieu, le pacte de Muhammad, le Prophète, le Messager de Dieu - paix et bénédiction de Dieu sur lui - pour leurs biens, leur confession et leurs temples, et tout ce qu'ils possèdent, peu ou prou..." (Al-Kharâj p. 72)

Sous son Califat, `Omar a envoyé à Abû `Obayd Ibn Al-Jarrâh lui dire : "Défends aux musulmans d'être injustes envers eux, de leur nuire ou de prendre leurs biens sauf par les moyens licites" [1]. Et nous avons vu plus haut la parole de `Alî - que Dieu l'agrée : "Ils ont payé la jizyah pour que leur sang soit comme notre sang et leurs biens comme les nôtres" [2]. C'est cela que les musulmans ont adopté depuis toujours.

Ainsi, quiconque vole l'argent d'un dhimmî aura la main coupée. Celui qui le prend de force recevra une peine discrétionnaire [3], et l'argent sera retourné à son propriètaire. Quiconque emprunte de l'argent à un dhimmî est tenu de rembourser l'emprunt. S'il ne le fait pas alors qu'il en a les moyens, le gouverneur l'emprisonne jusqu'à ce qu'il retourne l'argent, et en ceci il n'y a aucune différence avec un créditeur musulman.

La Protection de l'Islam pour la sacralité de leurs biens et propriétés a été telle que ce qu'ils considèrent comme un bien dans leur religion est respecté, même s'il n'est pas considéré comme tel aux yeux des musulmans. Ainsi, le vin et le porc ne sont pas considérés comme un bien pour les musulmans et si l'on cause un dégât à du vin ou du porc possédé par un musulman, cela n'appelle aucune amende ni correction. Au contraire, cela est considéré comme une bonne oeuvre méritant rétribution, car on a corrigé une chose blâmable dans la religion qu'il est obligatoire ou, du moins, recommandé de changer, selon la capacité de l'individu. Il n'est guère permis à un musulman de posséder du vin ou du porc pour son usage propre ni pour les vendre à autrui.

Par contre, si le vin et le porc sont possédés par un non-musulman, ils sont considérés comme un bien pour lui, voire parmi les biens les plus précieux - comme l'ont signifié les juristes hanafites. Quiconque cause un dégât à un dhimmi dans ces deux choses est tenu de lui verser une réparation égale à leur valeur. (Il y a une divergence entre les juristes à ce sujet. C'est l'opinion de l'école hanafite qui est citée ici).


La protection de leur honneur

L'islam protège l'honneur et la dignité du dhimmî comme il protège ceux du musulman. Nul n'a le droit de l'insulter, de l'accuser faussement, de le calomnier, de médire à son sujet, ou de dire de lui, ou de sa lignée, ou de son physique, ou de son éthique, ce qu'il déteste.

Le juriste malékite, le spécialiste des fondements, Shihâbuddîn Al-Qarâfî écrit dans son ouvrage Al-Furûq : "Le fait de conclure le pacte (dhimmah) avec eux leur donne des droits que nous devons honorer, car ils vivent dans notre voisinnage, sous notre protection, avec notre pacte (dhimmah), le pacte de Dieu - Exalté Soit-Il, le pacte du Messager de Dieu - paix et bénédiction de Dieu sur lui- et de l'islam. Quiconque les agresse, ne serait-ce que par un mot déplacé ou une médisance, viole le pacte de Dieu, le pacte du Messager de Dieu - paix et bénédiction de Dieu sur lui - et le pacte de l'islam". (Al-Furûq, volume 3, p. 14, la 119ème différence).

Dans Ad-Durr Al-Mukhtâr ("Les Perles Choisies"), un ouvrage de référence hanafite, on lit : "On doit protéger le dhimmi de tout mal. Il est interdit de médire à son sujet, au même titre qu'un musulman". L'érudit Ibn `Âbidîn a commenté cela disant : "Par l'établissement du pacte (dhimmah), on leur doit ce qui est dû pour nous-mêmes. Puisque la médisance est interdite à l'encontre d'un musulman, elle est interdite à l'égard d'un dhimmi. On dit même que l'injustice envers le dhimmi est encore pire". (Ad-Durr Al-Mukhtâr et son commentaire Hâshiyat Ibn `Âbidîn, volume 3, p. 244-246).


L'assistance sociale en cas d'invalidité, de vieillesse et de pauvreté

En outre, l'islam garantit pour les non-musulmans vivant au sein de son état un niveau de vie convenable pour eux et pour les gens dont ils ont la charge carilssontdesressortissantsdel'étatmusulman,lequel est responsable de tous ces ressortissants. Le Messager d'Allâh - que les salutations et les bénédictions d'Allâh soient sur lui - dit : "Chacun de vous est pasteur et chaque pasteur est responsable de ses ouailles" (hadîth d'Ibn `Umar faisant l'unanimité) [4] Telle a été la voie des Caliphes Bien Guidés [5] et de leurs successeurs.

Ainsi, le pacte de dhimmah envoyé par Khâlid Ibn Al-Walîd aux habitants d'Al-Hîrah en Iraq - chrétiens de leur état - comprenait : "Je me suis engagé envers eux à ce que tout homme âgé n'ayant plus la force de travailler, ou ayant été atteint d'une maladie quelconque, ou ayant perdu sa fortune et tombé dans le besoin au point que ses correligionnaires lui fassent l'aumône, ceux-là seront exemptés de jizyah et vivront à la charge du Trésor Public des musulmans [i], eux et les individus à leur charge." (rapporté par Abû Yûsuf dans Al-Kharâj, p. 144). Ceci a eu lieu pendant le caliphat d'Abû Bakr As-Siddîq et en présence d'un grand nombre de Compagnons. Khâlid Ibn Al-Walîd a écrit à Abû Bakr à cet effet et personne n'y a objecté, attitude comptée comme un ijmâ`. [6]

Un jour `Umar a aperçu un vieux juif faisant la quête. Il lui en a demandé la raison et a appris que la vieillesse et la pauvreté l'y obligeaient. Alors `Umar l'a emmené au responsable du Trésor Public des musulmans et lui a ordonné de lui verser ainsi qu'aux gens de condition similaire une allocation du Trésor Public leur permettant de pourvoir à leur besoin et de vivre convenablement. Il a dit à ce sujet : "Nous ne serions pas justes envers lui si nous prélèvions la jizyah sur son revenu pendant sa jeunesse et que nous le délaissions lors de sa vieillesse !" (référence précédente p. 126) De même, en allant à Al-Jâbiyah près de Damas, il a croisé des lépreux de confession chrétienne. Il a alors ordonné que leur soit alloué une part de l'argent de l'aumône et qu'ils soient couvert par al-qût, (Al-Balâdhurî dans Futûh Al-Buldân ("Les Conquêtes"), p. 177, édition Beyrouth) - c'est-à-dire que l'état se charge de les nourrir et de pourvoir pour eux de manière régulière.

Ainsi est établie la sécurité sociale en islam en tant que principe général qui couvre l'ensemble des enfants de la société, musulmans et non-musulmans. Il n'est pas admissible qu'il reste dans la société musulmane un individu privé de nourriture ou de vêtement ou d'abri ou de soins médicaux ; le soulager de tout mal est une obligation religieux, musulman soit-il ou dhimmi.

L'Imâm An-Nawawî dit dans Al-Minhâj ("La Voie") que parmi les obligations de suffisance [i] on compte le soulagement des maux des musulmans tel que vêtir le dénudé ou nourrir l'affamé si de tels maux ne sont pas levés par la zakât ni par le Trésor Public. Le savantissime Shamsuddîn Ar-Ramlî, le chaféite, précise dans "Nihâyat Al-Muhtâj ilâ Sharh Al-Minhâj" (un commentaire d'Al-Minhâj) que, sur ce plan, les dhimmis ont les mêmes droits que les musulmans et que le soulagement de leurs maux est une obligation (wâjib). Ensuite, Sheikh Ar-Ramlî - qu'Allâh lui fasse miséricorde - s'est penché sur la portée de "daf` ad-darar" (lever le mal). Cela correspond-il à un minimum permettant de survivre ou bien est-ce un seuil allant jusqu'à la suffisance ? La seconde opinion est la plus juste car, en terme de vêtements, il faut que tout le corps soit couvert et que cela soit adapté à la saison hiver comme été. On assimile à la nourriture et aux vêtements tout ce qui s'y apparente comme les honoraires d'un médecin, le prix des médicaments et un assistant à plein temps... Et ceci va de soi." Puis, il a dit : "Fait partie du soulagement des maux des musulmans et des dhimmis la libération de leurs ôtages". (Nihâyat Al-Muhtâj ilâ Sharh Al-Minhâjd'Ar-Ramlî, volume 8, p. 46, Kitâb "As-Siyar")


-La liberte de confession.

Parmi les droits des dhimmis protégés par l'islam, il y a nombre de libertés au premier rang desquelles la liberté de conviction et de culte. La religion de chaque individu et sa pensée le concernent avant tout et il ne peut être contraint à en changer ni subir des pressions pour embrasser l'islam. Ce droit se fonde sur la parole du Très Haut : "Nulle contrainte en religion, la voie droite se distingue clairement de l'égarement" (verset 2:256) et Sa parole - Exalté soit-Il : "Contraindrais-tu les gens à devenir croyants ?" (verset 10:99)

Ibn Kathîr dit dans l'exégèse du premier verset : c'est-à-dire ne contraingnez personne à embrasser la religion islamique car elle est explicite et claire, ses arguments et ses preuves sont limpides, et n'a pas besoin de recourir à la contrainte pour qu'on l'embrasse. La raison de révélation de ce verset mentionnée par les exégètes montre l'une des facettes de l'inimitabilité de cette religion. On rapporte qu'Ibn `Abbâs dit : "Il était de coutume qu'une femme ayant une faible progéniture fasse voeu, si son enfant survit, de le convertir au judaïsme. (Certaines femmes des Ansâr [1] pratiquaient cette coutume pendant la jâhiliyyah. [2]) Lorsque les Banû An-Nadîr [3] furent bannis, il y avait parmi eux des enfants des Ansâr. Leurs parents dirent : Nous ne laisserons pas nos enfants (c'est-à-dire : nous ne les laisserons pas embrasser le judaïsme). Alors Allâh - Exalté et Glorifié soit-Il - révéla le verset "Nulle contrainte en religion" (Ibn Kathîr l'attribua à Ibn Jarîr qui dit : "Cette narration fut rapportée par Abû Dâwûd, An-Nasâ'î, Ibn Abî Hâtim, Ibn Hayyân dans son Sahîh. De même, Mujâhid, Sa`îd Ibn Jubayr, Ash-Sha`bî, Al-Hasan Al-Basrî et d'autres rapportèrent que ce verset fut révélé à cette occasion..." Tafsîr Ibn Kathîr, volume 1, p. 310)

Bien que les tentatives de contraintes venaient de parents désireux de protéger leurs enfants de la subordination à leurs ennemis qui leurs faisaient la guerre et qui diffèraient par leur appartenance religieuse et nationale, en dépit des conditions particulières qui avaient occasionné l'adhésion de leurs enfants à la religion judaïque pendant leur enfance et malgré la prédominance dans le monde, et à cette époque, des vagues de persécution et de répression envers les gens qui divergeaient par la pensée et encore plus par la religion comme dans l'empire romain dont les ressortissants eurent à choisir entre la conversion au christianisme et la mort, puis quand l'empire romain eut adopté le courant melchite, il fit un bain de sang des chrétiens jacobites et autres ; malgré tout cela, le Coran a refusé la contrainte préférant que se convertisse de son propre chef et en connaissance de cause celui dont Allâh a élargi la poitrine et éclairé le jugement. Celui qu'Allâh a rendu aveugle et a scellé son ouïe et sa vue ne profitera pas d'une conversion contrainte et forcée - comme le souligne Ibn Kathîr. En effet, la foi chez les musulmans n'est pas un simple mot prononcé par la langue ni des rites accomplis corporellement. Au contraire, elle est fondée sur l'acquiessement du coeur, sa sujétion et son entière adhésion. C'est pourquoi l'histoire n'a pas connu un seul peuple musulman ayant tenté de contraindre les gens de la dhimmah à embrasser l'islam et cela est reconnu par les historiens occidentaux eux-mêmes.

Par ailleurs, l'islam a préservé les temples des non-musulmans et a été attentif à la sacralité de leurs rituels. Plus encore, le Coran a fait de la protection de la liberté de culte une raison légitimant la lutte armée et ce dans la parole du Très Haut : "Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) - parce que vraiment ils sont lésés ; et Allah est certes Capable de les secourir - § ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, - contre toute justice, simplement parce qu'ils disaient : ‹Allah est notre Seigneur›. - Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué." (verset 22:39-40)

Nous avons vu que le pacte du Prophète - paix et bénédiction d'Allâh sur lui - avec les habitants de Najrân leur accordait la protection d'Allâh et la dhimmah de Son Messager quant à leur biens, leur religion et leurs lieux de culte. De même, le pacte de `Umar Ibn Al-Khattâb avec les habitants de Jérusalem consigne leur liberté de culte et la sacralité de leurs temples et rituels : "Ceci est ce que le serviteur d'Allâh, `Umar, le Prince des Croyants accorde aux habitants de Jérusalem comme sécurité : Il leur accorde la sécurité pour leurs vies, leurs biens, leurs églises, leurs croix et l'ensemble de leur religion. Leurs églises ne peuvent être habitées, ni démolies, ni entamées qu'il s'agisse de leur espace, de leurs croix, ou de leurs biens. Ils ne seront pas contraints à abandonner leur religion, personne parmi eux ne sera inquiété et aucun juif n'habitera avec eux dans Jérusalem..." conformément au récit d'At-Tabarî. (Târîkh At-Tabarî, "Les Chroniques de Tabarî", édition Dâr Al-Ma`ârif, Egypte, volume 3, p. 609) Et, dans le pacte de Khâlid Ibn Al-Walîd avec les habitants de `Ânât : "Il leur est permis de faire retentir leurs trompettes à toute heure de la nuit ou du jour sauf aux heures des prières (musulmanes) et de sortir leurs croix pendant leurs jours de fêtes." (Al-Kharâj d'Abû Yûsuf p. 146)

Tout ce que l'islam demande aux non-musulmans, c'est le respect des sentiments des musulmans et la sacralité de leur religion. Ainsi s'abstiendraient-ils d'exhiber leurs rituels et leurs croix dans les contrées islamiques et de construire des églises dans une ville islamique qui n'en contenait pas auparavant pour ce que cela comporte comme ostentation et comme innovation de nature à choquer la sensibilité islamique et à provoquer des troubles. Néanmoins, certains juristes musulmans ont autorisé les dhimmis à construire des églises, des temples et autres lieux de culte dans les pays islamiques et dans les pays conquis par les musulmans manu militari, c'est-à-dire les pays dont les habitants ont combattu les musulmans et ne se sont soumis à eux que par l'épée, si l'Imâm des musulmans [4] les y autorise, pour servir l'intérêt général, étant donné que l'islam reconnaît leurs croyances. Telle était l'opinion des zaydites et de l'Imâm Ibn Al-Qâsim parmi les compagnons de Mâlik (cf. Ahkâm Adh-Dhimmiyyîn wal-Musta'manîn pp. 96-99)

Il semblerait que ceci fut mis en oeuvre tout au long de l'histoire des musulmans et dès le caliphat d'Abû Bakr. En effet, plusieurs églises ont été construites en Egypte au cours du premier siècle de l'hégire dont l'église de "Mâr Murqus" à Alexandrie entre les années 39 et 56 après l'hégire. De même, la première église fut construite à Al-Fustât [5] dans le quartier des romains pendant le gouvernorat de Maslamah Ibn Mukhallad sur l'Egypte entre les années 47 et 68 après l'hégire. De plus, lorsque `Abd Al-`Azîz Ibn Marwân jeta les fondations de la ville de Hulwân, il y autorisa la construction d'une église tout comme il autorisa certains prêtres à construire deux monastères. De tels exemples sont légions. L'historien Al-Maqrîdhî cite dans son livre Al-Khutat de nombreux exemples puis conclut son propos disant : "Toutes les églises sus-mentionnées du Caire datent de l'ère islamique sans aucune contestation" (cf. Al-Islâm wa Ahl Adh-Dhimmah, i.e. "L'Islam et les dhimmis" de Dr. `Alî Husnî Al-Kharbutlî p. 139 et aussi Ad-Da`wah ilâ Al-Islâm, i.e. "L'Appel à l'Islam", de Thomas W. Arnold, pp. 84-86, 3ème édition, traduction arabe de Dr. Hasan Ibrâhim et al.).

En revanche, dans les villages et lieux ne faisant pas partie des contrées des musulmans, il n'est pas interdit aux non-musulmans d'exhiber leurs rituels religieux, de rénover leurs vieilles églises et de construire les bâtiments dont ils ont besoin du fait de leur croissance démographique. Cette tolérance avec les gens de religion différente de la part d'hommes dont la vie est entièrement axée sur la religion, et qui ont obtenu la victoire et la suprématie grâce à elle, est une chose extraordinaire dans l'histoire des religions comme en témoignent les occidentaux eux-mêmes.

Le savant français Gustave Lebon dit : "Nous avons vu dans les versets coraniques mentionnés précédemment que la tolérance de Mohammad envers les juifs et les chrétiens était extrêmement grande. Les fondateurs des religions précédentes et notamment le judaïsme et le chritianisme ne prêchèrent rien de comparable. Nous verrons comment ses successeurs suivirent fidèlement son exemple." Certains savants européens suspicieux, tout comme les quelques croyants parmi eux, reconnurent ce fait après avoir étudié de près l'histoire des Arabes. Les propos suivants que nous avons recueilli dans les écrits d'un grand nombre d'entre eux prouvent que nous ne sommes pas seul à soutenir notre opinion sur ce sujet. Robertson dit dans son livre Biography of Charlequin i.e. "Biographie de Charlequin" : "Les musulmans sont les seuls à avoir réuni la protection jalouse de leur religion et la tolérance envers les adeptes des autres religions. Bien qu'ils aient dégainé le glaive pour répandre leur religion, ils ont laissé ceux qui ne voulaient l'embrasser libres de pratiquer leur religion". (en marge de la page 128 du livre La Civilisation des Arabes de Gustave Lebon)



-La liberte de travailler

Les non-musulmans jouissent de la liberté de travailler et de gagner leur vie qu'ils soient employés ou travaillant à leur propre compte. Ils peuvent exercer les professions libérales et s'engager dans toutes sortes d'activités économiques au même titre que les musulmans. En effet, les juristes ont statué que les dhimmis sont comme les musulmans en ce qui concerne les transactions commerciales, tous types de contrat et toutes transactions financières. Ils firent exception des contrats usuriers qui leur furent interdits au même titre que les musulmans. On relate que le Prophète - que les salutations et les bénédictions d'Allâh soient sur lui - aux Majous (magéens) de Hajr : "Soit vous abandonnez l'usure, soit vous vous exposez à une guerre d'Allâh et de Son Messager".

De même, on interdit aux gens de la dhimmah de vendre les vins et les porcs dans les pays musulmans et d'ouvrir les bars où l'on boit le vin et où sa manipulation est facilitée. On leur interdit également l'importation du vin de manière ostentatoire et même s'il est destiné à leur consommation personnelle de manière à boucher les brêches de la corruption et de fermer les portes de la tentation.

Hormis ces exceptions limitées, les dhimmis jouissent entièrement de leur liberté d'exercer tout commerce, artisanat et métiers divers. Ceci fut toujours appliqué et l'histoire des musulmans en témoigne à toutes les époques. Certains métiers faillirent même être monopolisés par les dhimmis comme le secteur bancaire, la pharmacie et d'autres. Ceci dura jusqu'à très récemment dans les pays musulmans. Ils ammassèrent ainsi des fortunes énormes exemptées de zakât et de tout impôt sauf la jizyah qui est un impôt perçu de la part des individus capables de prendre les armes - comme nous le verrons ultérieurement - et dont la valeur est minime.

Adam Metz dit : "Rien dans la législation islamique ne fermait devant les dhimmis les portes du travail. Ils étaient fermement établis dans les métiers qui rapportaient beaucoup. Ainsi étaient-ils banquiers, commerçants, grands rentiers et médecins. Ils s'organisèrent si bien que la plupart des banquiers doués en Syrie étaient juifs alors que la plupart des médecins et scribes étaient chrétiens. Le doyen des chrétiens à Baghdâd était le médecin du Caliphe et les chefs et grandes personnalités juives faisaient partie de sa cour." (La Civilisation Islamique au Quatrième Siècle de l'Hégire du professeur Adam Metz, professeur de langues orientales à l'Université de Bâle en Suisse, traduction en arabe de M. Mohammad `Abd Al-Hâdî Abû Rîdah, 4ème édition, section "Les juifs et les chrétiens", volume 1, p. 86)



-L'exercice des fonctions publiques.

Les dhimmis ont le droit d'exercer les fonctions publiques au même titre que les musulmans à l'exception des postes dominés par l'emprunte religieuse tels que l'imâmat, la présidence de l'état, le commandement de l'armée, rendre justice entre les musulmans et la gérance des donations etc. En effet, l'imâmat et le caliphat sont des fonctions couvrant à la fois le religieux et le profane. Il s'agit de la succession du Prophète - que les salutations d'Allâh et Ses bénédictions soient sur lui - et seul un musulman peut devenir le successeur du Prophète. De même, il est inconcevable que les prescriptions islamiques soient mises en oeuvre et gardées par autre qu'un musulman. Le commandement des armées n'est pas purement une fonction civile non plus, il s'agit d'une oeuvre de culte en islam puisque le jihâd est au sommet des oeuvres cultuelles islamiques. La magistrature n'est autre que le jugement selon les prescriptions de la loi islamique. Aussi ne demande-t-on pas à un non-musulman de juger selon une loi à laquelle il ne croit pas. Il en est de même pour la gérance des aumônes et donations et toutes les fonctions religieuses similaires.

Hormis ces exceptions, les fonctions de l'état peuvent être confiées aux dhimmis s'ils remplissent les conditions requises en termes de compétence, de probité et de loyauté envers l'état. Sont exclus ceux qui nourrissent une haine manifeste envers les musulmans comme ceux qu'Allâh décrit dans le verset : "Ô les croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes : ils ne failliront pas à vous bouleverser. Ils souhaiteraient que vous soyez en difficulté. La haine certes s'est manifestée dans leurs bouches, mais ce que leurs poitrines cachent est encore plus énorme. Voilà que Nous vous exposons les signes. Si vous pouviez raisonner !" [verset 3:118]

La tolérance des musulmans était telle que certains grands juristes, comme Al-Mâwardî dans Al-Ahkâm As-Sultâniyyah (Les statuts gouvernementaux), déclarèrent qu'il était possible de confier le ministère de l'exécutif (wizârat at-tanfîdh) sachant que le ministre de l'exécutif a pour mission de transmettre les ordres de l'imâm et de les exécuter et de mettre en vigueur les prescriptions émanant de lui. Ce ministère diffère du ministère de la délégation (wizârat at-tafwîd) où l'imâm délègue au ministre la gérance des affaires politiques, administratives et économiques.

Des chrétiens furent ministres à plusieurs reprises à l'époque abbasside dont Nasr Ibn Hârûn en 369 A.H. et `Îsâ Ibn Nestorus en 380 A.H. Avant cela, Mu`âwiyah Ibn Abî Sufyân avait un scribe chrétien prénommé Sarjûn. La tolérance des musulmans à cet égard atteignait parfois la limite de l'injustice envers les musulmans au point que les musulmans à certaines époques se plaignirent de la main mise des juifs et des chrétiens sur eux sans droit.

L'historien occidental Adam Metz dit dans son livre La civilisation islamique au quatrième siècle de l'hégire (volume 1, p. 105) : "L'une des choses qui nous étonne le plus c'est le grand nombre de grands fonctionnaires non-musulmans dans l'état islamique. C'était à croire que les chrétiens étaient ceux qui gouvernaient les musulmans dans les terres d'islam. D'ailleurs, la doléance au sujet du pouvoir des dhimmis sur les populations musulmanes est une doléance ancienne".

Un poète égyptien (Al-Hasan Ibn Khâqân, d'après Husn Al-Muhâdarah d'As-Suyûtî, volume 2, p. 117 et La civilisation Islamique d'Adam Metz, volume 1, p. 118) dit au sujet des juifs de son temps et leur main-mise sur ses grandes fonctions :


Les juifs de ce temps atteignirent leurs rêves les plus extrêmes
La gloire leur appartient ainsi que la fortune et parmi eux on compte conseiller et roi
Ô gens d'Egypte, je vous conseille sincèrement de vous judaïser, l'univers s'est lui-même judaïsé !

Un autre dit deux vers de poésie, repris par le fameux juriste hanafite Ibn `Âbidîn, réagissant à la préférence accordée aux non-musulmans par rapport aux musulmans au point de manipuler les juristes et les savants et d'autres (Hâshiyat Ibn `Âbidîn, volume 3, p. 379) :


Bien-aimés, les calamités du temps sont nombreuses et plus amère encore est l'élévation des indigents
Quand est-ce que le temps se réveillera de son ivresse afin que je voie les juifs aussi humiliés que les juristes

Ceci n'est que la conséquence de l'ignorance, de la déviance et de la perturbation dont fut frappé la société islamique dans les ères de décadence au point que les juifs deviennent puissants et les juristes humiliés. Le dernier exemple de ce phénomène enregistré par l'histoire n'est autre que la politique suivie par l'état ottoman dans ses derniers moments si bien que de nombreuses grandes fonctions et beaucoup de postes sensibles étaient assignés à des ressortissants non-musulmans parmi ceux qui lui souhaitaient le mal et la plupart de ses ambassadeurs et représentants dans les pays étrangers étaient nommés parmi les chrétiens.






Le Coran specifie clairement les droits et les devoirs de chacun d'entre nous (homme, femme, dhimmi et non-dhimmi), revient alors a l' Homme de les respecter ou de les transgresser.



Jetez un oeil sur www.islamophile.org.
Tsssssssss...s
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#10 L'utilisateur est hors-ligne   Desaxee Icône

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Posté 25 septembre 2003 - 03:28

A Bernard
Fais pas du copier-coller dis ce que tu penses de cet article .
Premierement cet article est ridicule car rigolo , au dela des faits historiques (lequels?) y'a que des "temoignages" dont la veracite est a verifier bien sur .
Deuxiement , l'auteur n'est pas objectif , il est raciste (

Citation

La « Renégate » était souvent mise en quarantaine, parce que plus belle que les favorites musulmanes qui voyaient d'un mauvais œil l'arrivée de belles Circassiennes, semblables à la chère Aziyadé de Pierre Loti
argument nourri des prejuges racials (beaute= couleur de peau , des yeux ??).

Ensuite

Citation

même si aujourd'hui, à cause de la politique imbécile de certains, l'islam refait surface sur ces vieilles terres orthodoxes de Serbie, de Thrace ou de Bulgarie.
.......Quelle manque de conscience professionelle si l'Islam refait surface c'est parceque les concernes le veulent bien ils ont le droit de choisir leur religion quand meme :( .
Et puis vue l'Histoire des Balkans recement c'est plutot les victimes les muslmans non?

Et enfin pour finir

Citation

A un moment où faire repentance est devenu un passage obligé quand il s'agit du colonialisme, de l'esclavage ou de bien d'autres choses encore, ne serait-il pas temps que les Musulmans fassent aussi repentance en reconnaissant l'étendue de leurs crimes contre l'humanité ?


Deja faut arreter avec le mot musulman , ca veut rien dire d'englober les actions de certains sous ce nom plus general sinon de toutes les religions je crois que les chertiens sont ceux qui ont les plus de mal a l'Humanite ( Les indiens d'amerique , les Incas , Azteques,Les Noirs d'ameriques ) .

Denoncer un crime contre l'Humanite c'est bien mais ce qui les coupables : Turcs , Maures? Quelle annees quelle circonstance car cet article couvre le moyen-age jusqu'au massacre des armeniens (vers 1915 ).?

Donc Cher Bernard , n'insultez pas l'Inteligence des djibnautes, cet article est risible.
et est juste fait pour attiser la haine entre les communautes car un "chretien" un peu debile et inculte le lit ca va l'enflammer n'est-ce pas ?
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#11 L'utilisateur est hors-ligne   bernard Icône

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Posté 25 septembre 2003 - 04:35

Salut,

Tu as bien analysé le texte. C'est bien. Mais ce n'étais pas cela qu'il fallait faire.
L'idée n'est pas de condamner les mulsulmans pour leur actes passés. J'aurais pu prendre un texte sur les chrétiens qui ont fait les croisades ou l'inquisition.
Mais ceci n'aurait pas eu le même impact.

Le but, malheureuement non compris, est de démontrer tout simplement que les systèmes de pensée quel qu'il soient et leur application par les hommes sont souvent au dépend des femmes et des enfants qui en paient un lourd tribu.

Comme j'ai traité de thèmes relatifs aux droits des femmes, j'ai voulu démontrer que si le passé ne peut être changer, il faut voir l'avenir sous un angle différent.

Que l'on soit de n'importe quelle religion, pourvu que l'on ait la liberté de vivre en paix et en harmonie.

Meilleures salutations
Bernard

ps j'ai apprécié ton texte et ta façon de voir les choses, sans agressivité. Merci
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#12 L'utilisateur est hors-ligne   Anjali Icône

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Posté 25 septembre 2003 - 11:41

Salam

Pardonnez moi si la question sera un peu trop direct.
Bernard est un athée?
W/A
Anjali
Le croyant n'atteindra pas la plénitude de la foi tant qu'il n'aimera pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même"
(Boukhâri et Mouslim)

"Ayez l'air fou mais soyez sage" (Anonyme)

"la voix du mensonge n'augmente que si celle de la vérité baisse"(moi-mm)

« Croyant ! Ne vous moquez pas les uns des autres, car il se peut que ceux qui sont tournés en dérision vaillent mieux que les railleurs…Ne vous calomniez point et ne vous donnez pas de sobriquets les uns aux autres… Abstenez-vous de vous livrer aux conjectures sur autrui car il est des suppositions qui sont des péchés. N’espionnez point et ne médisez pas les uns des autres (Sourate Al Hujurat49. versets 11 et 12).
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#13 L'utilisateur est hors-ligne   bernard Icône

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Posté 26 septembre 2003 - 11:03

Salut Anjali,

Permet-moi de te répondre personnellement :

je suis ARELIGIEUX
areligieux

areligieux adjectif

féminin areligieuse
Qui n'appartient à aucune religion, refuse toute religion.

Le Petit Larousse illustré 1999. © Larousse, 1998.

En effet je suis sans religion et n'en veut pas. Tous les religions sont des mouvements de pensée afin de justifier ce que l'on ne comprend pas et par conséquent il faut qu'un 'prophète' ait eu la parole définie. Ce qui empêche toutes discussions ou remises en question.

Par contre :

Il est difficile de nier ce qui existe et que nous ne comprenons pas, dès lors si l'on considère l'univers comme une création, forcément il existe ou a existé une force créatrice que l'on nommer DIEU par exemple.

C'est pour cela que je ne me considère pas comme un athée.

athée

athée adjectif et nom
(du gr. theos , dieu)
Qui nie l'existence de Dieu, de toute divinité.

Le Petit Larousse illustré 1999. © Larousse, 1998.

Tu as bien fait de poser la question car en effet certains membres du forum me considérait comme athée.


Meilleures salutations
Bernard
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#14 L'utilisateur est hors-ligne   Anjali Icône

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Posté 26 septembre 2003 - 09:24

Salam Bernard

Tout d'abord, merci d'avoir pris la peine de répondre.
J'ai eu comme camarade de classe des Athées, et désolé si la remarque te déplaira mais je constate que tu as le même discours qu'un Athée pur et dur whatsoever.

Quoi qu'il en soit, je t'invite à bras ouvert à connaitre et apprendre sur l'Islam, ses fondements, ses règles, ses moeurs, sa doctrine et sa science.Peut-être, auras -tu la réponse à toutes tes questions!?:).

W/A
Anjali
Le croyant n'atteindra pas la plénitude de la foi tant qu'il n'aimera pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même"
(Boukhâri et Mouslim)

"Ayez l'air fou mais soyez sage" (Anonyme)

"la voix du mensonge n'augmente que si celle de la vérité baisse"(moi-mm)

« Croyant ! Ne vous moquez pas les uns des autres, car il se peut que ceux qui sont tournés en dérision vaillent mieux que les railleurs…Ne vous calomniez point et ne vous donnez pas de sobriquets les uns aux autres… Abstenez-vous de vous livrer aux conjectures sur autrui car il est des suppositions qui sont des péchés. N’espionnez point et ne médisez pas les uns des autres (Sourate Al Hujurat49. versets 11 et 12).
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