La Dimension Histioric De La Politique Djib Le Cercle et de la Spirale!
#76
Posté 03 juillet 2003 - 02:09
La récomposition du RPP
Les guerres sont par définition des moments de rupture où les tensions accumulées lors des périodes paix souvent masquées et par conséquent sous estimées apparaissent au grand jour. Par leur durée et leur intensité émotionnelle ce sont des moments propices à la réflexion et à la récomposition des paysages politiques. La guerre civile que Djibouti a traversé entre 1991 et 1994, ne déroge pas à cette règle.
Lorsque la guerre débute avec les évènements du printemps afar, Hassan Gouled a eu le tort d'avoir surestimé l'efficience de son armée, la cohésion de son appareil poltique monolithique et abrutissant depuis 10 ans. Il a également ingoré l'évolution de l'environnement international et les dangers qu'ils faisaient péser sur sa survie au pouvoir. En maréchal confiant il présuppose d'une part que Djibouti sortira indeme de l'effondrement deux pays voisins avec leurs centaines de milliers de soldats en déroute et un arsenal fantastique abandonné dans la nature et d'autre part il fait confiance à l'excatitude de la comptabilité du général MAYDAL qui depuis 14 ans lui affirme lors de la parade annule du 06 Juin que notre armée en guénille est contre toute vraissemblance une arme puissante d'une efficacité absolu. Alors Gouled multiplie les crédits d'armements dans ce gouffre sans fin en espérant entendre le même discour élogieux l'année prochaine....et il charge Ismaêl Guédi de suivre l'exécution de ses intructions sans jamais contrôler le contrôleur! Au plan politique, Gouled apprécie particulièrement les "votre excellence prsidentielle " abondamment proféré par les Nacamleh de la cour de Moumin Bahdon qui lui aussi en rajoute sur le bonheur parfait de ce peuple qui se réjouit dans le silence, ce pays qui se dévéloppe au point de dépasser "Singapour dans 10 ans" selon les mots de Barkhat Gourat. Bref tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et Hassan Gouled n'a aucune raison de s'inquiéter et par excès de confiance il commet le pire des péchés pour un homme d'Etat : l'imprévoyance. Le proverbe Somali dit "Abar talo xumo kadaran" et ajoute "Taliyey aan lo tusmayne ba taloxun" et les seuls bons conseils que GOULED attendaient de ses courtisans de sa court c'étaient des marques d'exaltataion envers sa personne.
Alors lorsque le FRUD frappe à Gagadé ( à l'époque le mouvment ne comptte pas encore des Erytréens dans ses rangs et compte environ 800 personnes), GOULED envoie son général d'opérette acquérir une expérience dans la conduite des opérations. Ali Maydal arraché au confort de sa vie de marcéhal fainéant met le paquet et pour impressionner les afars il utilise tous les munitions des orgues de Staline ( que l'Egypte nous a offert en 1986). C'est à dire qu'il emploie des lances roquettes multiples de grandes cadences conçus pour prendre des bases fortifiées contre une guérilla dont la présence sur le terrain est extrémement extensive. Les conseillers militaires français poliment et envoient une note à Paris: l'AND ne tiendra un assaut militaire même de faible ampleur. Et comme on ne parie sur des perdants les réseaux français mettent au parfum leur clientèle à Djibouti entrièrement médusée (Med Djama Elabeh et Ismaêl Guédi en tête) que le règne de Gouled tire vers sa fin. Personne ne démissione car tout le monde (y compris Med Djama Elabeh
écarté de la succession de Gouled par une coallition "pro-arabe" dirrigée par MBF et qui comprend IOG et rélégué au rang de ministre de la santé après avoir trôné aux finances et à l'économie) est persuadé que la véritable échéance du régime c'est la fin du mandat du "Vieux" alors tout le monde comme si il n'avait rieen entendu!
Pendant ce temps " les Ourrous" mettent à profit leurs morts pour forger le mythe naissant des martyrs afars morts pour "la démocratie", lèvent des fonds auprès des travailleurs et récrutent des combattants de la cause auprès de la millice de Assab tombé en désuétude depuis la chute de Mengistu. Moins d'un an parès ça sera l'irrestible avancée du FRUD qui submerge tout son passage face à une AND qui n'est plus que l'ombre d'elle même.
Alors Gouled démande des comptes et on lui donne les vrais chiffres. L'AND compte officiellement sur la papier 2800 hommes en réalite 500 de ces membres sont des
"forces" non combattantes: des morts et des retraités! Sur les 2300 restants 700 sont afars et à l'exception d'une poignée de militaire de carrière fidèle à leur corps de métier, le reste est considéré comme suspect. Face au FRUD qui comprend maintenat le tiers de la millice de Assab Hassan Gouled ne dispose que 1600 hommes moyennement formé, mal entraîné et surtout très mal équipés en dépit de la solidarité des baassistes irakiens qui ont cédé à Djibouti une partie de leur surplus de la guerre contre l'Iran. Alors démande l'application des accords de défense conclu avec la France et Paris qui ne s'est pas géné pour envoyer ses légionnaires à la rescousses de Léon Mba renversé par ses propres troupes ou à Houphouet Boigny confronté à une simple mutinerie annonce à Gouled qu'elle n'interviendra nullement et lui conseille de préparer ses bagages! Hassan Gouled l'orphelin de Guérissa qui n'avait pas appris que les traités internationaux n'engagent que ceux qui ont la faiblesse de les solliciter, le politicien formé durant la guerre froide n'a pas vue que "son monde" s'est effondré avec le Mur de Berlin découvre l'ampleur du désastre de son directeur de cabinet. Med Djama Elabeh estime que le moment est venu de quitter le bateau à la diffrence des esprits
" irrationels" MBF et IOG qui ont un sursaut d'orgueil inhabituel de leur part.
Cerains ont vu dans la démission de Med Elabeh un geste visionaire en fait c'était tout simplement ce qu'il fallait faire si on voulait éviter d'être pendu .... comme Ali Coubba le prommettait à ses adversaires. Bref dans cette épreuve MDE qui avait râté tous les occasions historiques pour prétendre à la gloire a manqué à la solidarité de classe que même les prostituées manifestent!
Alors Gouled lance un appel à ce peuple de "jad cun" qui méprisait tant. Il demande à sa jeuneusse qu'il avait laissé dans l'analphabétisme et le chômage accourir pour défendre. D'abord tous le monde se regarde: " ce régime vaut il la peine? non mais les Ourrous c'est dix fois pire" Certains parmi les Gadaboursis que Ismaêl Guédi à travers son organisation de l'Ouji diabolisaient affirment que " cette une histoire entre Afar et Issa" et les plus anciens répondent " que cette une histoire de liberté ou de soumission à une bande armée qui a décidé de confisquer unilatéralement et par les armes le pouvoir". HAYD ému par le discours des combattants de la liberté du Frud et qui lui même ignore à peu près tout de l'histoire de cette mouvance particulièrement de la société afare affirme que "le coupable c'est Hassan Gouled et qu'il doit partir" et Ibrahim Gadhley l'auguste poète combattant de la liberté, l'honneur de Djibouti tout entier rappelle " Inaga ka dorbiday dibigii la iqalay, dubiga shan lagu canay". Ce jour là Gouled le traître, le fossoyeur de nos vertus nationales a eu la chance d'avance un peuple de sans grade et dilléttrés mille fois plus nobles que l'armée de courtisan dont il s'est entouré! L'unité réaffirmé c'est bien mais de l'argent pour s'équiper c'est mieux et des armes pour faire valoir ces droits c'est indispensables! Alors Hassan Gouled en appelle à la solidarité arabe, les saoudiens sont moins génréux que d'habitidue mais ils sont là, les émirs ruinés par le bellicsime sans borne de Saddam le fou ne comprennent pas vraiment comment Djibouti est démeuré sans armé mais ils compatissent, les Egyptiens hésitent encore et encore. Nos frères yéménites eux n'ont pas complexe de ce genre ils accourent ravitailler pour ravitailler la citadelle assiégée rappellons à la face de l'Histoire que lorsque Ahmed Guray entreprenait l'écrasement de l'Abyssinie valet de l'empire portuguais, les guérriers Mahra étaient aux côtés des Somalis!Les Issas d'Ethiopie qui sur les injonctions de l'Ougas s'étaient tenu à l'écart des péripéties de la politique djiboutienne eux aussi sont là: ils pillent les casernes bien garnies des armées de Mengistu et envoyent des convois digne d'un
Etat ....sans parler des volontaires parmi eux et ceux venus du Somaliland venus renforcés les rangs de l'l'AND. Ce jour là Hassan Gouled a eu beaucoup de chance!
Le flot frudiste stoppé, la puissance de feu de notre armée massivement renforcée...les américains consentirent à faire un effort pour récompenser Djibouti de son soutient dans la guerre contre l'Irak. Ils offrirent à Djibouti un lot substantiel de voitures de commandement ( Hammer ) et de véhicules de transport terrestres qui permirent à la FAR de vaincre les montagnes et les déserts.
Le danger d'une somalisation écartée, Hassan Gouled se vit obligé malgré lui d'ouvrir la scène politique et de mettre fin au monolithisme qui régnait à DJibouti mais ça ...c'est la prochaine page d'hsitoire!
#77
Posté 03 juillet 2003 - 09:24
Sur cette présente intervention j'aimerais répondre à Mendes, au nom de beaucoup de siliencieux quant aux propos de Cala. Rassures toi frere, le silence n'est pas forcément signe d'approbation, ne dit-on pas que la meilleure réponse à un imbécile est le silence?Je fais cette citation qu'a titre d'exemple; loin de moi l'idée de traité qui que ce soit en ces termes.
Cala a fait une démarche que j'apprécie beaucoup, à savoir attirer notre attention sur l'histoire des notres, et sur la création de notre terre mère à tous à savoir Djibouti.De plus il a aussi cherché après des informations non écrites (d'apres lui) ce qui demande deux fois plus de travail, mais implique aussi la difficulté de vérifier mais peu importe .Cependant une chose est sure, Cala ne respecte pas le principe premier d'un travail scientifique qui est la "neutralité axiologique".Les termes qu'il utilise comme "adhi jabeen" et autres consorts ont comme j ai vu révoltés plus d'un de part leur connotations négatives et donc axiologiquement marquées. Je ne compte pas m'éterniser sur le sujet pcq cela n'en vaut pas la peine, dans le sens ou le récit de cala est tout à fait respectable dans la mesure ou il précise que c'est sa version et que pour l'amour de Dieu il ne nous la serve pas comme "l'Histoire" ou comme vérité absolue pcq là encore elle ne résisterait pas à une critique historique, ce que je ne veux nullement faire ici. Alors Mendes j'espere que tu es un tout petit peu plus rassuré.
Bien à vous.
Louis Aragon.
Ce qui est le plus beau chez une Femme c'est sa dignité, et non seulement son corps. Mais il faut être digne pour pouvoir s'en rendre compte!
Unknown
Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta
peau.
Senghor
#78
Posté 04 juillet 2003 - 02:11
Avant de poursuivre sur mon récit, j'aimérai revenir sur les appréciations discordantes de la critique quant à l'emploi de certains termes tel "Adhi jabeen" qui ont fait ici comme à côté fait couler beaucoup d'encre.
Au nom de "la neutralité axialogique" la Dona del fuego entre autre s'est ému de l'emploi de cet terme incompatible d'après elle à une critique objective. J'aimerai ici la rassurer car la neutralité axiologique au non de la laquelle tu soulève le débat n'a jamais concerné les dénominations historiques c'est à dire les qualificatifs donnés par les contemporains pour mieux séquencer les événements historiques. Si ta théorie de la neutralité axiologique avait une universalité d'emploi (ne serait parce qu'elle est indissociable d'un travail scientifique), on aurait retiré des encyclopédies et des livres d'histoire la moitié des epxressions signifiantes comme " les sans culotes, les têtes rondes, les Wigs, les sarrazins"....etc.
En effet si au nom de la critique axiologique on avait épuré l'histoire on ne parlerait de collabos et de partisans car connoté l'un négativement et l'autre positivement, de même on renoncerai à des qualificatifs comme Extrême gauche-droite, anarchiste qui sont pourtant tous des appelations dont tu peux nullément contesté le carractère historiquement circoncris!
Au délà de la polémique deux faits doivent être établis. D'abord ce n'est pas moi contrairement à ce que Shaa affirmait qui a forgé le terme de Adhi jabeen mais les contemporains. Tu peux valider toi même ce concept en testant le contenu sémantique. D'autre part, la fameuse ( et d'après moi fumeuse) critique axiologique n'est en réalité qu'un postulat méthodologique développé par un courant historiographique américain dont les membres issu de l'école de Francfort ont voulu dégagé une lecture consensuelle de l'histoire. Cette méthologie qui veut que l'on plaça la violence légitime du gardien de la paix qui veille sur ses prochains et celle de bandits armés auto-investits n'est nullement d'actualité aux Etats Unis et en angleterre depuis les années 1980, en Allemagne elle n'a jamais eu cours tandis qu'elle a prospéré en France sous la houlette de certains professeurs d'obédience socialistes sur le terrain des sciences sociales.
Cette théorie dont tu réclamme n'a jamais été accepté dans les cercles de formations des élites de science po aux écoles d'ingénieur en passant par les écoles de commerce. Dans cet autre univers du pouvoir et des responsabilités, c'est la théorie de l'agence qui prévaux. Elle stipule un parti pris objectivement favorable à la stabilité sociale dans la cité et un engagement en faveur du réel social c'est de l'amélioration quantifiable du bien être collectif. C'est donc une approche qui réconcilie à la fois les tenants du libéralisme méthologique qui ne juge que par l'efficacité des ressources et les tenants du collectivisme méthologique ( francs maçons et communiste) qui aborde le facteur de la durée dans le raisonnement intellectuel.
Je crois donc en toute honnêté que mon approche est à la fois moins connoté que la neutralité axiologique et infiniment plus pertinente qu'une l'histoire événementielle de djibouti que vous appris dans les mabrazes.
#79
Posté 04 juillet 2003 - 04:21
Ta réaction est à la hauteur de la pertinence de la critique,sinon pourquoi t'arreter dessus et éprouver le besoin de te justifier.Encore une fois tu cherches à ns jetter de la poudre aux yeux, en affirmant des vérités absolues, comme dire que la neutralité axiologique n'a jamais été acceptée par les cercles d'élites ...à d'autres.Tes élites j'aimerais bien en voir la couleur.Pcq apparemment nous avons pas les meme références , alors quelles sont les tiennes?
Quant au fait de clamer que ce principe n'est pas applicable à l'histoire en se basant sur des termes tels que les sans culotes dont le caractère historique ne peut etre nier, je prends ca pour de la fumée qui cacherait un rocher.Un historien se doit d etre neutre, or les manoeuvres que vous éffectuez en dénigrant les uns, en se fesant passer pour un des autres, je vois là que de la pure manipulation.Alors parlons histoire, la nécessité du doute n'est telle pas de mise chez les historiens? "Toute certitute qui n'est pas démontration mathématique n'est qu'une extreme probabilité.Il n'y a pas d'autre certitude historique."(Voltaire, dictionnaire philosophique). Paradoxalement, notre historien cala ne s'emcombre nullement du doute, tu prétends nous instruire, nous servir l'histoire véritable, what s next? Que tu es le fils de Dieu? Soyons raisonnables.
Cher Cala , j 'aimerais encore rectifier deux choses, la premiere est que ce n'est pas la véracité des faits que je critique, mais votre vision de l histoire que l'emploi de termes ne manquant pas de subjectivité dévoilent au grand jour, la deuxieme chose est qu'à mon humble avis, l'école de Francfort etait allemande, naquit avec la fondation de l' "Institute für Sozialforschung", à Francfort-sur-le-Main, en 1923 , par décision du Ministère de l'Education et était nullement américaine.Je serais curieuse de savoir pourquoi l'associez vous aux américains.Quand on donne des références elles se doivent d etre correctes, par respect aux djibnautes.
Mais peu importe,"Je crois donc en toute honnêté que mon approche est à la fois moins connoté que la neutralité axiologique et infiniment plus pertinente qu'une l'histoire événementielle de djibouti que vous appris dans les mabrazes" disais tu.J'ai plus qu'une chose à dire, deja la "une neutralité axiologique connotée" jamais entendu parlé, no sense, et quant à ta fixation sur les mabrazes ainsi que leur généralisation, cela prouve une chose que ta vision de l'histoire de djibouti est née d'une fixation, que tu nous sert à la sauce généralisation abusive . J'appelle ca une tentative désespérée d'attirer l'attention, de faire couler de l'encre et bruler de la matiere grise djiboutienne qui en ce moment devrait se consacrer à d'autres taches plus importantes. Alors si vous un est djiboutien, rendez vous réellement utile et arretons la comédie.
Sincères salutations,
Louis Aragon.
Ce qui est le plus beau chez une Femme c'est sa dignité, et non seulement son corps. Mais il faut être digne pour pouvoir s'en rendre compte!
Unknown
Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta
peau.
Senghor
#80
Posté 04 juillet 2003 - 05:26
Le fiasco de la démocratisation
Tous les changements suscitent des illusions qui structurent l'évolution historique et l'adhésion à contre coeur de Hassan Gouled à la nouvelle mode politique du pluralisme politique sur les injonctions de Mitterand à la conférence de la Baule n'a pas manqué de rémuer la façade du paysage politique locale. En effet pour en croire en la démocratie à Djibouti dans les conditions qui sont les nôtres il faut être légèrement illuminés. Une population jeune ( les 2/3 des djib ont moins de 25 ans)
prête à toutes les aventures par manque de récul et de maturité, une population analphabète à 55% et de surcroît abruti par la consommations effrénée du Khat, une population pauvre accablée par le chômage qui touche les 2/3 de djiboutiens enfin une population récemment sédentarisé qui n'a pas rompu avec les pésanteurs de son environnement nomade et de surcroît d'une bonne partie de ses fractions les plus modernes par l'émigration et le SIDA. Bref démocratiser Djibouti dans ces conditions procédaient du sens historique et Hassan Gouled en entrepreneur politique rusé décida d'utiliser cette ultime ressource .....pour rester au pouvoir à l'instar de tous les chefs d'Etat d'Afrique francophone. Il s'opposa à l'organisation d'une conférence nationale qui aurait mis à mal les légendes de sa politique et révéler l'ampleur des dysfonctionnement de l'Etat ( Mais qui aurait également paralyser l'Etat et les institutions en l'absence de rélève politique et mis en danger le pays) et concéda à un pluralisme limité quatre partis. Jusque là rien de vraiment novateur .... sauf que Hassan Gouled avec la complicité de Aden Robleh et Mohamed Djama Elabeh trouve dans le pluralisme le moyen de multiplier les façades politico-clanique du RPP!
Parmi les prétendants au titre de l'alternance, Aden Robleh Awaleh figure en bonne place. Après avoir été écarté du pouvoir le duo Ismaêl Guédi et Moumin Bahdon, l'homme a d'abord vécu un exil doré aux Seychelles puis au Maroc. Mais Aden Robleh est un militant corriace qui a été au coeur de l'Histoire de Djibouti sans pourtant en avoir jamais été le pillier centrale. Il tenta tout d'abord de renouer avec son passé en exaltant vainenement le nationalisme somali par un flot de dénonciation quant à l'inféodation de Gouled à Mengistu et l'Ethiopianisation croissante de Djibouti. Cette tentative reste infructueuse car personne a djibouti n'a oublié que Aden est l'homme qui a vendu le FLCS au LPAI et qui a ouvert ainsi la Boite de Pandorre. D'autre critique de l'hsitoire de Djibouti en particulier dans la mouvance nationaliste soulève qu'il fût compromis dans l'assassinat du héros de la libération Janaleh éliminé au crépuscule du régime coloniale à Loyada ....en prsence de Aden Robleh.
Alors Aden Robleh s'impatiente. Signe d'un Machiavélisme politique absolue, il tenta ( comme le FRUD) la fortune des armes en instrumentalisant les rancoeurs d'un soldat perdu du FLCS puis capitaine de l'AND en l'occurrence Amir Adaweh démis de ces fonctions pour avoir non seulement désobeit aux ordres de son supérieur qui en plus dans un action digne d'un film de Cow Boy le pris en chasse avec un pistolet à la main...etc Mais bon nous connaissons tous l'ampleur du ridicule de la vie publique à Djibouti! Ici le but de Aden Robleh est de gagner en visibilité en s'attaquant à la présence militaire française à Djibouti et de décrédibiliser le régime. Dans la suite d'atentats meurtriers qui lui est reproché mais dont il n'a pas révendiqué la paternité, il semble que les soldats de Aden Robleh Awaleh aient bénéficié de complicité au sein des forces de sécurité djiboutiennes .... sinon qu'ils se soient fait manipulés par le pouvoir!
Dans cette tentative de subversion Aden Robleh se heurta à un adversaire tout aussi corriace et déterminé IOG. Le SDS qui était une structure miniscule et malfamé se découvrit dans ce terrain une voie royale qui allait ouvrir à son chef le firmament du pouvoir. Le SDS suit Aden et ses acolytes à la trace de Paris à Diré Dawa et
en déjoue les complots jusque dans le bush du Galbeed...et IOG vend à Gouled ses résultats "spéctaculaires". Bref sans l'amateurisme de Aden Robleh IOG n'aurai pas existé.
Alors au moment où Hassan se conforme aux dicktats du colonisateur par impuissance et dépendance, Aden Robleh décide de saisir la balle au bon et renonce à la rebellion armée. Son parti est institutionalisé mais son contenu et ses projets se résume à une biographie biaisée et élogieuse de son chef. Et nous les jeunes
qui croyons que Djibouti en avait terminé avec l'adoration de minus de cette espèce découvront que nous devons tout ...à l'Oncle Aden! (lol).
La légalisation du PRD de Mohamed Djama Elabeh est mieux que celle du PND puisqu'elle lui est supérieur d'un dégré dans l'échelle du ridicule! MDE l'inamovible ministre, le myope en stratégie qui avait ignoré le carnage de la Poudrière, le mal voyant qui s'est cmplait dans la malgestion, la corruption et la malgouvernance du régime Gouled ( dont il a été faut pas l'oublier un membre du panthéon), le sourd qui n'avait pas entendu les enfants de Balbala massacré par les vaches de Yassin Yabeh et enfin le perreux qui a rendu les armes devant le coup de force des "Ourrous" ....se découvre une stature d'homme d'Etat. Il vari que l'homme est encouragée par une poignée d'obscur notable de province qui au sein du cercle Foccart ont gardé le souvenir de son passé ....de Hakis. A Djibouti Elabeh cumule le soutient d'une fraction de notable Issa démeuré figé à l'époque du Club Arrey et que le dynamisme de notre Nation généreuse, ouverte à toutes les migrations dans la mesure de nos moyens a rangé au musée des déviances africaines. Mais le plus
émouvant dans l'histoire du PRD c'est la conjonction entre cette mouvance de la politique djibouti et une poignée de " jeunes diplômés" pour l'essentiel issus de modeste universités de campagne, incultes et schizophrene qui communient dans une adoration quasis réligieuse de Med Djama Elabeh le moderniste comme si il suffisait singer l'Occident pour être moderne! Et dire que certains parmi les
cybernautes djiboutiens se sont au pris au piège!
En fait si Med Elabeh n'a pas de prétention à un passé honorable et que le moindre militant du LPAI vaut en dignité plus que lui, l'homme a t-il au moins un projet de société valable? Rien n'est sûr. Car pour élaborer un projet de société il faut saisir l'évolution historique nationale et régionale, embrassé du regard la donne stratégique internationale et enfin mettre tous ces projets en perspectives un ensemble cohérent de projets avant tout technologique, sécuritaire et économique qu'il faut vendre à la population. Or le discours de MDE tenait d'avantage du journalisme sensationel "Ils ont volé...etc ( Et toi où étais tu alors?), Ils ont détruits...etc ( Mais pourquoi tu t'as laissé faire?)" et un flot invraissembable de promesse " je ferais ça et ça je le jure!" C'était le style Elabeh de la démaogogie pure et simple et rien que celà!
Grâce à l'ingorance des djiboutiens et leur quête naive de héros historique, MDE a gagné les galons qu'il n'a pas mérité en politique celui de père fondateur du PRD, le promoteur de la démocratie ...et autre qualificatif dont le Renouveau nous abruti ( lol DAF)!
En faisant le choix du multipartisme limité, Gouled a réussi un coup de maître. D'une part il a crée un écran de fumer pour brouiller les cartes et dispersés le vote de la jeunesse en mal de changement. Et d'autre part, il a réussi à rester au centre du jeu politique en multipliant les alternatives qui n'en sont pas une. L'écran de fumer lui est nécessaire pour masquer la fermeture de la scène politique à la véritable opposition historique à son régime (FRUD, Pansomalistes, Tour Tour) qui tous ont été maintenu dans l'ombre de la légalité.
Alors ce peuple ignorant et abruti peut se complaire dans sa médioccrité en se faisant chacun courtiser par un notable de sa tribu. Rassurez Vous Djibouti, elle est
enfermé dans une spirale! Les opposants au régime, l'Alimentura prétendante de notre nommenclature, a longtemps dénoncé l'honnêteté des scrutins électoraux pour expliquer ses défaites succéssives. Qu'en est-il? On dira que par éphémisme un régime qui a légitimé la corruption au rang de ressource de gouvernement ne peut s'en empêcher de mettre la main dans la poche ...ne serait ce que par reflexe habituel. Mais la réalité du problème n'est pas là. C'est qu'il n'y avait à l'époque à
Djibouti aucun de homme de la stature de Gouled pour le battre, aucune personne aussi fourbe pour saisir la portée tactique de son jeu ...alors la messe est dite.
Hassan Gouled avait déjà gagner en ne légalisant que le PRD et le PND. Qui de Aden Robleh ou de Med Djama Elabeh pouvait espérer le battre. Pour toute clientèle ces entrepreneurs politiques préssés de gagner n'ont qu'une armée de cousin attirer par leur phéromone de cofraternité tel dans le règne animal et qui en créant un tel attroupement et mieux en s'appropriant le candidat lui enlève toute chance de gagner. Hassan Gouled était imbattable dans le coeur de l'électeur moyen c'est à dire la ménagère de 40 ans, alphabètes, au chômage et pour qui pour elle le choix se résume entre "le rouge du sang et le blanc de la paix" selon les termes que
Gabayo a prononcé. Alors en guise de tout programme on donne à son mari du khat et à elle on lui promet le Dirrac du Jeudi! Voilà la réalité de la société djiboutienne, un peuple affamé et corrompu dans la moelle.
Les djiboutiens font fausses routes en pensant que la démocratie est pour démain à Djibouti! Et que la prospérité attend au coin de la rue...et que pour l'atteindre il faut voter pour son cousin! Alors en espérant que le moment où nous vaincrons nos superstitions viendra, le RPP a de beau jour devant lui....trucages ou pas.
#81
Posté 04 juillet 2003 - 11:22
J'aimerai revenir sur les vifs échanges entre mon ami CALA et La Dona del fuego. D'abord je trouve autant CALA dandi et subtile que la Dona directe, perspicace voire aggresif sur les bords.
Concernant le lien entre la conception américaine des études sociales et l'école de Francfort que CALA a souligné sans en développé les termes ( peut être pensait-il que c'est une évidence pour ceux éduqués dans le monde anglosaxon mais également en France) je vais perndre la plume et vous éclaircir là dessus .
C'est vrai " l'école de Francfort etait allemande, naquit avec la fondation de l' "Institute für Sozialforschung", à Francfort-sur-le-Main, en 1923 , par décision du Ministère de l'Education" mais à l'arrivée des Nazis au pouvoir la plupart des sommités de cette institution notamment ceux de confession juif émigrèrent aux Etats Unis et se regroupèrent dans des centres clônes comme celui de Palo Alto pour ce qui concerne la communication, l'Université de Harvard pour ce qui est de la critique historique.
Un élément qui a échappé à la boulimie intellectuelle de CALA, c'est que l'antériorité de l'antériorité de la critique axiologique reviens à la philosophie et non aux études en sciences sociales.
Enfin, je tiens à remercier CALA pour cette oeuvre monumentale, généreuse et autant que possible objective vu le biais lié à l'exploration difficile de notre passé. C'est peut être trop démandé mais je suis tout aussi impatient quel projet nourrit pour ce pays dont l'amour transpire à travers sa prose.
#82
Posté 07 juillet 2003 - 01:54
Quand je dis que le concept de neutralité axiologique est connotée cela signifie qu'il appartient à l'ère désormais révolue du scientisme triomphant.
Tu affirme toi même que "Toute certitute qui n'est pas démontration mathématique n'est qu'une extreme probabilité.Il n'y a pas d'autre certitude historique."(Voltaire, dictionnaire philosophique).
Suivant ce même postulat les maîtres et élèves de l'école de Francfort ont voulu rationaliser la connaissance de l'être humain et ses échanges avec l'environnement suivant un modèle relationnel intercationiste inspirée par la cybernétique.
Dans cet approche athéisante, on niait tout siplement le principe de la sacralité divine de l'être et on le réduisait à l'Etat de vulgaire machine comme l'ordinaire. Mais les marchands d'idéologie même si ils ont du mal à s'en remettre ont vue leur certitude scientifique et leur doute probabiliste s'effondrer parallèment au dévoloppement de la Physique quantique. Désormais selon la fameuse citation de Max Planck " un chat peut être mort et vivant ... à la fois". Le royaume des certitudes scienfique s'en est trouvé à jamais ébranler.
Donc, en résumant de mannière sommaire l'Histoire de Djibouti, j'admets déjà les réserves liées au jugement que je porte. D'abord pour agir efficacement, un netrepreneur doit être assuré de l'intégrité de l'information réquise pour prendre les bonnes décisions (dans nombre de cas cette condition n'est pas vérifié à Djibouti), ensuite il doit être à même de disposer des compétences optimale pour pouvoir s'orienter ( condition qui est encore plus hypothétique à Djibouti) et l'Ouput doit être établi dans des conditions observables et sans biais méthodologique or comme tu sais à Djibouti la règle depuis toujours ça a été la désinformation et la propagande.
Mais malgré toutes ces réserves déontologiques, la critique historiographique
non partisane ne manquera de saluer le sérieux de cet analyse et encore plus la validité de mes concepts.
#83
Posté 07 juillet 2003 - 04:41
Lorsque IOG fut coopté au bureau politique en 1986 personne ne le voyait comme un compétiteur sérieux dans la course à la succession de Hassan Gouled et probablement même pas ce dernier!
En effet le choix de IOG ne faisait que témoigner d'un durcissement du régime lié à l'exacerbation des tensions au sein du parti unique et à la nouvelle ampleur de la contestation du régime nourris déjà par les difficultés écononomiques. Son choix était donc la sanction d'un bilan désastreux mais en aucun l'annonce d'une succession dynastique. IOG alors bien que membre important de l'establishment n'est que au plan politique un homme sans responsablité clairement défini. Certes, il dirrige depuis 9 ans le SDS mais ce service n'est au bout du compte que l'une trois centrales de renseignement du pays. De surcroît par la qualité de son personnel, il n'égale point le bureau central de recherche de la gendarmerie et par son effectif il est notoirement moins important que le renseignements militaires. En fait si IOG a émergé c'est qu'il s'a positionné son service comme la police politique du régime, rôle dont ni Yonis Hoche ni Bassoma qui possède en plus de la centrale de renseignement des forces d'interventions n'ont pas voulu s'octroyer. Quant à Yassin Yabeh qui préférait la parade à l'efficacité technocratique, il n'a pas jugé utile de dôter de la police d'un service d'intelligence laissant ainsi libre court à aux ambitions de IOG son associé.
IOG voit son rôle conforté par les prétentions de Aden Robleh à la lutte armée ...mais la rebellion du FRUD le prend de court comme tous les autres responsables de services de renseignements. En effet, IOG ne percevait pas les Ourrous comme une ménace susceptible de résurgence ( d'ailleurs au niveau du chiffage l'armée et la gendarmerie avaient des bases de données autremenent plus étoffé que la SDS). Mais l'inéfficience de IOG et sans manque de résultat séra bientôt voilé par la découverte au grand jour de l'ampleur de la mal gestion par laquelle Ismaêl Guédi a asphysxier l'appareil administratif. Bref à défaut d'être bon, IOG s'en sort en laissant à d'autres pontes du régime et de surcroît prétendants à la présidence occupé le rôle de bouc émissaire. Et il en tire un bénéfice remarquable car Hassan Gouled lui confie des responsabilités digne de la NSA à savoir la coordination de l'ensemble des forces de sécurité et des moyens de défense du pays. C'est un paradoxe logique mais IOG est autant l'enfant de Gouled que le produit du FRUD et de Ismaêl Guédi.
Dans sa nouvelle mission IOG est consciencieux, il se méfie de Zakaraya qui n'en fait qu'à son mysticisme Zaylaci et se repose sur les épaules d'officiers de carrière plus compétent et moins orthodoxe de Outeh à Omar Bouh en passant par Mahdi cheikh, Doualeh et Haîssama. Si bien qu'au terme de la guerre civile, il passe pour un des principaux promoteur de la défaite du FRUD. Mais IOG n'est pas encore le seul maître à bord. Moumin Bahdon a lui aussi fait du bon boulot. Gagnons au régime le soutien populaire indispensable à une telle aventure mais aussi écumant les pétromonarchies à la recherche de crédits pour financer l'effort de guerre! Bref Moumin Bahdon est lui aussi dans la course.
IOG prend un aventage stratégique sur son concurrent lorsque les négociations avec le FRUD. Et les deux hommes s'affronte dans l'un des rares débats d'idée que le RPP ait connu. Pour Moumin Bahdon, le FRUD c'est les Ourrous du MLP une mouvance ultra minoritaire de la société afare qui a tenté de s'imposer au terme d'une guerre révolutionaire (et par conséquent qui porte la responsabilité de la guerre) et qui a échoué dans son coup de force. Moumin Bahdon ne craint les effets négatifs de la médiatisation de la guerre civile par des lobbies intéressés à Paris encore moins l'impact des ménaces de réduction du personnel militaire français dans notre pays. Moumin y a toujours crû si les français partent, les américains le remplaceront. Quant à la poursuite de la guerre civile Moumin Bahdon sait que la rebellion du FRUD a un seuil qui sera bientôt et qu'elle tombera très prochainement dans un stade de conflits de faibles intensités. Bien peu de gens mais Moumin Bahdon s'il ne comprend pas grand chose à l'économie est un homme passioné de stratégie militaire et dans cette persperpective, il est probablement le seul djiboutien à avoir lu les oeuvres intégrales de l'école américaine de strategie. Etant donné que la population afare de Djibouti compte environ 130 000 âmes et que la moitié de cette population a moins 15 ans, le potentiel de mobilisation maximum du FRUD ne dépasse pas 15 000 combattants c'est à dire un adulte âgé de moins de 50 ans sur deux. Etant donné que le FRUD avaient déjà subit des pertes de l'ordre de 2500 membres et par extrapolation 10 000 bléssés la limite de résistance du FRUD évait été atteinte de longue date....et le FRUD n'a dû sa survie qu'à l'aide inaugurale de la millice afare de Assab pour supporter le choc de la défaite.
IOG quant à lui évalue le FRUD à l'aune de ce qu'il et devenu c'ets à dire la seule force démocratique suceptible de féderer les afars. Certes le FRUD est vaincu au plan militaire mais cependant il peut compter sur une mobilisation constante de 1800 combattants par an ...si les afars ont le sentiment d'être humiliés. Par vu le contexte régional et la convergence entre les intérêts Erythréens, Ethiopiens et de l'internationale sioniste, le FRUD bénéficiéra à la fois d'une plate forme de propagande médiatique mais également au plan international mais aussi soumettra à la portée des ambitions expansionistes des Etats voisins. Or Djibouti esseulée par l'effondrement de la Somalie ne peut se permettre de courir ce risque. Conclusion il faut réhabiliter les Ourrous, légaliser le FRUD et les associés au pouvoir comme les réprésentants de la communauté.
Comme vous le voyez le débat était de haute voltige et les arguments des deux partis étaient l'un et l'autre recevable. Mais bientôt la maladie prolongé de Hassan Gouled, laissera le pouvoir vaccant ...et Moumin Bahdon tentera de mettre à profit cet intermède pour conforter sa légitimité auprès de la base populaire de son parti. IOG en adversaire politique repliquéra en jouant la carte de la fidélité à Hassan Gouled jusqu'au bout et tentera d'avancer ses pions en fustigeant "le complot de Moumin Bahdon et de son ami Gabayo". Hassan Gouled affaibli par la maladie s'est il pour la première manoeuvré? Probablement. Mais IOG a su utiliser la capacité son pouvoir de police pour perpétuer le fonctionnement de l'appareil administratif ménacé d'effondrement à causes des difficliles économiques aggrévés par la réelle incurie du système Ismaêl Guédi. Bref si Moumin Bahdon pouvait compter sur sa légitimité historique de militant indépendantiste pour appuyer ses prétentions en dépit de leur carractère dépressié, IOG lui est désormais détenteur du pouvoir réelle c'est à dire la capacité à orienter l'histoire par la contrainte et la dissuasion. Bref en attendant la démocratie, il reste un proconsul romain...et c'est mieux que l'anarchie.
Mais la rupture entre les deux comptétiteurs n'est consommés que lorsque l'Erytrée s'empare de Badmé mettant fin à sa convergence d'intérêt avec l'Ethiopie. Désormais, les Ethiopiens assiégés trouvent en Djibouti une roue de sécours inespérés pour désenclaver leur pays ménacés d'asphyxie. Moumin Bahdon perçaoit dans l'occasion la fin de la crainte du régime d'un enlisement de la guerre civile et refuse de légitimer le retour en grâce du FRUD ...et encore moins de comprommettre la mémoire des victimes de cette guerre au nom d'une prétendue "incompréhension" intercommunautaire. Bref Moumin Bahdon retrouve son passé de militant de l'aide gauche du LPA désigné comme adversaire mortel par le MPL.
La suite de cette confrontation vous la connaissez tous. Moumin Bahdon appuyer par la vielle garde du parti décide d'entraver l'ascension en utilisant des moyens politiques parfaitement légale. Et IOG lui répond par un coup d'Etat institutionnel en lui opposant la rigueur d'un appareil judiciaire réduit à la docilité. Mais la question que l'on peut se poser est de savoir dans quelle mesure le RPP d'lOG incarne la légimité populaire du parti dont la base est resté fidèle à Moumin Bahdon. Dans quelle mesure le RPP d'IOG est-il encore l'avatar du système goulédien, clientéliste et hégémonique.
#84
Posté 08 juillet 2003 - 11:00
Hassan Gouled n'a été un bourreau sanguinaire tel un Mengistu ni un hédoniste avide de jouissance et de richesse tel un Mobutu. Il fût un homme d'une intégrité remarquable, l'un des rares chef d'Etat à s'être appauvri au cours de sa présidence. Musulman pieux, Hassan Gouled est resté insensibles aux illusions du matérialisme si bien que personne de sérieux ne l'accuser de détournement de fonds encore moins d'enrichissement personnel. L'homme de Guérissa qui tira sa révérence après avoir dominé la vie politique djiboutienne pendant un demi siècle était bien conscient de l'héritage qu'il laissait à la postérité.
Si les qualités humaines de l'homme pour son époque font à l'évidence l'unanimité, son bilan politique demeure quant à lui un sujet polémique.A l'actif on notera que Hassan Gouled réussit pleinement son pari audacieux de créer un Etat libre à Djibouti et de maintenir contre vents et marées son existence. Il fait le choix du clientélisme pour résoudre ses difficultés et la repression des mouvances politiques MPL/AROD/FRUD lui ont été imposé par le carractère révolutionaire et violent de ces organisations. Gouled réussit également à sortir dans une certaine mesure la société djiboutienne de l'archaisme coloniale. Il fit le champion de la démocratisation de l'accès des services de bases. Il fût l'homme grâce auquel les citadins djiboutiens eurent accès à l'eau courante et à l'électricité tandis que les ruraux voyaient leur peine allégée grâce aux forages de centaines de puits artésiens. Au niveau des services publics si Djibouti apparaît comme un pays bien dôté c'est grâce à sa politique sociale efficiente.
Il a aussi crée des infrastructures modernes comme la STID et dévéloppé celles qui existaient comme le port. Hassan Gouled contre l'avis de tous les économites de l'utilité d'accroître la capacitité de traitement de du PAID et l'histoire lui donna raison. En effet Djibouti peut se targuer aujourd'hui de posséder le plus grand et le modernes des ports de l'Afrique Orientale de Suez au Cap et ça s'est grâce aux investissements visonnaires de Hassan Gouled décriés à l'époque personne n'entrevoyait l'enclavement de l'Ethiopiel
Dans une moindre mesure Hassan Gouled fût le promoteur de la généralisation de l'enseignement. Lorqu'il quitta ses fonctions, 23.6% des 12-17 ans étaient effectivement scolarisés contre 5% en 1977. Contrairement à une légende colportée par des individus peut intentionner, Hassan Gouled accorda aussi une certaine attention à la santé publique. Durant les 22 ans de son mandat, l'espérance de vie des djiboutiens s'accrût de 10 ans atteignant 56 grâce une meilleur maîtrise des pandémies et de meilleur conditions d'hygiène.
POur ce qui est du passif, Hassan Gouled le libérateur se révéla incapable de défendre les libertés individuelles et politiques de ses compatriotes. A l'agitation incessante de la démocratie, il préféra la quiétude ruineuse du parti unique aggravé par son extrême mansuétude. En fait Hassan Gouled en mauvais politique a fait de l'impunité un thème de propagande, en dénonçant les insuffisances de ces collaborateurs au cours des grandes messes politiques du Stade sans les sanctioner Hassan Gouled entrenait une confusion permanente et une cacophonie dont Djibouti se serait bien passé!
Au plan économique l'administration Hassan Gouled, c'est 11 années de croissance satisfaisante (4% par an en moyenne entre 1978-1988) et 10 ans de récession
( -1.6% par an entre 1989-1999). Bref si le revenu de Djibouti ne s'est amélioré que 33% en 21 ans ce qui est notoirement insuffisants pour maintenir le niveau de vie des habitants et encore moins faire réculer la pauvrété. La cause de cet échec c'est Hassan Gouled car c'est et personne qui a arbitrer le débat entre un Moussa Tur Tur qui voulait rationalsier la gestion des ressources nationales et les défenseurs de la prodigalité régroupés dérrières Ismaêl Guédi et Moumin Bahdon. Conséquence l'administration s'attrophia au point d'absorber l'essentiel des ressources du pays empêchant de ce fait tout développement à Djibouti. Conséquence de la politique de Gouled l'investissement s'effondra, la consommation (notamment de khat de gadget hifi et de voiture de luxe) s'envola .....et l'investissement s'effondra. Bref la politique de Hassan Gouled enrichit les commercants de la place et les importateurs de khat et elle appauvrit le pays.
La récession économique et le chômage massif qui accable la jeunesse du pays sont la conséquence de l'avbsence d'investissement dans le système éducatif. Hassan Gouled l'autodidacte qui s'est forgé sa carrure tout seul n'a vue que son monde avait évolué. Au plan économique Hassan Gouled a été le contrairement d'un visionnaire un parfait myope! Le plus grand repproche que l'on peut faire à l'ex président c'est de n'avoir pas miser sur les ressources propres du pays (naturelles et humaines) et d'avoir privilégier un modèle de développement non intégré et par conséquent ......spéculatif
Bref chacun trouvera dans Hassan Gouled un modèle d'éthique personnelle. Son dévouement pour son pays fut réel mais l'homme politique fut entravé par le niveau de ses connaissances, l'incurie de son entourage, l'incompétence de ses collaborateurs ....et l'usure du pouvoir.
#85
Posté 13 juillet 2003 - 09:28
avant d'aller plus loin,je voudrais dire a cala que notre foi islamique et nos traditions nous empechent de dire des "vérités"(?) sur des personnes publics qui ne sont plus parmis nous.
je pense que l'on peut dire qu'untel a été mauvais gestionnaire,un autre n'avais aucune vision politique......etc
mais on ne peut traité quelqu'un de fetard,d'autre de voleur ,d'incompétent,de traitre........et parfois des quatres!!!!
c'est indécent a moins que ton sens aiguisé de l'histoire t'empeche d'y voir clair?
je suis outré par la chasse aux sorcieres dont est victime élabeh:
contrairement a l'histoire retouché dans les studios cala,il ne fut pas le peureux qui rendit les armes devant les combattants de la liberté(la nuance est de taille!!) mais l'homme courageux qui démissionna en pleine repression pour montrer son ecoeurement du systeme.
a t il démissionné parce qu'il se savait sur la touche et qu'il quitterai très bientot le gouvernement?
a t il fait usage de son art machiavélique de contourner les situations délicates?
l'histoire (la vrai!!)nous le diras.
d'apres cala,elabeh n'est rien ,n'a rien fait!!
comment expliqué qu'un homme parmis les plus érudits,les plus moderne de sa génération quitta le navire rpp alors qu'il aurais pu profité encore et encore du systeme!!
je défie notre professeur de prouver que elabeh a été a l'origine de détournement de fonds.je lui rappelle qu'il fut le grand argentier pendant plusieurs années!!
cet homme fut ministre plus de 20 ans(en comptant l'avant 77!) et du jour au lendemain il démissionne avec fracas en laissant de cotés les avantages de sa fonction.
il choisit de dénoncer la repression dont est victime le peuple afar et ce, en pleine periode xénophobe ou on souffle le feu sur les communautés somali issa et celle afar.
cala nous dit:"Mais la réalité du problème n'est pas là. C'est qu'il n'y avait à l'époque à
Djibouti aucun de homme de la stature de Gouled pour le battre, aucune personne aussi fourbe pour saisir la portée tactique de son jeu ...alors la messe est dite."
tu nous dépeint gouled comme le dernier samourai:je te rassure élabeh representait une alternative valable et plus que souhaitable a cotés de l'apprenti dictateur.
en mettant de cotés la réalité des scrutins éléctoraux,tu occulte un pan entier de la comprehension de cette période!!
l'électeur moyen pour cala est une femme de 40 ans alphabète et au chomage:sur quoi se base t il?sur les chiffres de listes éléctorales?et comment sachant que ces données ne sont pas preciser sur ces dernieres!!
a t il eu accès aux fiches du ministere de l'interieur?la encore je lui rappelle que c'est un délit puni par la loi!!
il nous dit que le programme politique de gouled était clair:le khat pour l'homme et le diric pour la femme!!
il oublie de nous dire que ce programme était plus un torche postérieur qu'un véritable programme.
et puis de toute maniere,le scrutin était voué a l'échec!!
je voudrai maintenant rire un bon coup sur ton hagiographie sur gouled et son bilan!!
je m'estime assez serieux et pourtant je conteste le fait que gouled s'est appauvrit durant son régne:dire qu'il n'a rien voler et a été simple spectateur de la corruption ambiante,s'est prendre les djibnautes pour des imbéciles......
comment savoir si il s'est appauvris vu qu'il n'a pas fait de déclaration de biens au début et a la fin de son règne!!!??!!
un homme intègre et un musulman pieux:pour le musulman pieux,c'est l'histoire du juge supreme mais pour l'homme integre,c'est une contre vérité;un homme integre ne ferme pas les yeux sur toutes les atrocités ambiantes et sur la pauvreté croissante!!
pourquoi ne pas le canoniser pendant qu'on y es?????
son bilan politique est sujet a polémique,c'est un euphémisme cher maitre:son bilan est sombre et je ne vois aucune oeuvre digne de passer a la postérité.
l'économie djiboutienne est assistée depuis l'indépendance,le système de la santé est moribon,l'éducation est encore embryonnaire(le comble apres 26 ans!!),les libertés publiques sont inexistantes,la repression poursuit son bonhomme de chemin.
hassan gouled est le seul responsable de la situation actuelle:ce n'est pas la peine de rejeter la faute sur ces principaux collaborateurs.il n'a rien fait pour influer sur l'histoire.
dire qu'il fut berné par ses acolytes est encore une contre vérité car l'homme était un dictateur en public et en privé:il refusait tout avis contraire et prenait seul ces décisions.
ce ne fut pas un enfant de coeur,tout les hommes politique de l'époque avaient peur de lui sauf dans une moindre mesure idriss farah habaneh et osman omar rabeh.
je ne trouve aucun modèle d'ethique personnel en gouled alors cessez de parler pour les autres et dites que c'est votre modèle politique a vous!!
toutes les nominations,les mesures économiques,politiques,les mesures de repressions,les credits accordés aux differents services....etc sont l'oeuvre d'un seul homme qui gérait djibouti comme sa propriété personnelle!! ce n'est pas guedi,ni moumin ni barkat,ni meme le soufifre du bureau n°5 de la section finances mais bien notre pseudo liberateur gouled qui gouverna le pays par oukases!!
dire le contraire maitre serait préjudiciable pour votre serieux et votre crédit déjà fortement entaché par vos divagations......
oupss désolé pour l'insulte lilliputienne

#86
Posté 15 juillet 2003 - 05:58
Encore une fois Mendès dans son hagiographie de Elabeh râte l'occasion de ses retenir du ridicule. Mais comme il est masochiste et qu'il semble apprécier le fouet ... j'irai sans me retenir.
"Elabeh héros par là, Elabeh grand homme" par ici Triste monde où les parasites collabo d'un régime coloniale et répressif passe pour "des héros" et ceux qui les induits dans ce manifeste imbroglio pour des "grands hommes".
Et que faîtes de la mémoire de nos martyrs de Abdirahman Candoleh dont le corps a été criblé de 111 balles, de Gabode, de Gashamaleh, de Gashanleh, de Talis....etc. Que faîtes vous de la souffrance de nos résistants de Ibrahim Gadhleh à Marko Robleh qui tous seule ou presque vainquirent le diable et ses valets. Où sont nos chanteurs de Said Hamarqoodh à Bow Bow en passant Moumin Bileh qui composa 8 ans avant l'indépendance la chanson qui aurait du être...l'hymne nationale de Djibouti.
Pour trouver des vertus à Elabeh, il faut avoir l'esprit biaisé....c'est à dire soit être le fils d'un de ces minables courtisans de Ali Aref ou être un djiboutien de fraîche date en l'occurence un réfugié Fourlaba débarqué à Djibouti après 77 et qui par tribalisme chercherai un cousin à adorer. Mais CALA que tu mets en cause a connu
dans la chaire de sa famille les crimes inavouées de l'administration coloniale. Par décence tu ne peux lui demander de magnifier la cheville ouvrière d'un scélérat criminel, un vendu et un traître à la patrie.
Elabeh serait il devenu un grand homme après que Gouled dans sa mansuétude ait décidé de ne pas le bannir pour ces crimes....à défaut de le pendre haut et court
comme les algériens le firent pour les Harkis? Là le soupçon n'est pas permis car l'innamovible de ministre de l'éducation n'a produit bilan digne d'intérêt qui mérité le débat. Nous savons à quoi ressembler le système éducatif djiboutien avant la reforme de IOG alors ne jouons pas à l'Autriche.
Quand tu décris les "Ourrous" marxiste léniniste d'obédience maoîste comme des démocrates, tu ne leur pas justice. ..cer eux même se décrivaient avant la refonte de leur idéologie comme une mouvance révolutionnaire.
Alors bonhomme ne cherche pas Midi à 14 H, quand tu trouve la démocratie chez les soviets de Arhiba ...alors écrit mois j'y adherai sans tarder.
#87
Posté 16 juillet 2003 - 04:56
brave cala qui a,enfin grace a internet,acquis le don d'ubiquité!!
a ta place j'aurais changé de vocabulaire pour mieux cacher l'imposture!!
que faire sinon rire de tes procédés du niveau d'un gosse de 6eme!!
je m'etonne que parmis tout tes diplomes il n'y es pas celui du mossad pour l'art de dejouer les pieges et se faire de fausse identités.....ah j'oubliais c'est la modeste sds qui t'a enseigner ce dernier cours!!!!!

ciao l'artiste

#88
Posté 16 juillet 2003 - 01:31
Je vois qu'en mon absence le débat s'est emballé autour de mos propos, ce que j'ai écrit (que j'assume) et ceux de mon ami Matan qu'on m'attribue à tort. En fait sur le fond, je ne tiens pas à polémiquer sur des sujets vides ... et par conséquent je n'étalerai pas là dessus.
Trois remarques cependant à l'encontre de votre gouvernance. Elabeh ne peut pas être un héros de notre Histoire nationale car il n'a même pas crû en la possibilité de créer un Etat souverain à Djibouti. Il n'était pas le seul d'autre l'ont dans la voix de la collaboration ....mais il fût parmi les somalis et de loin le plus impliqué.
Elabeh ne peut pas non plus prétendre à un destin d'exception dans la construction de Djibouti car comme Matan c'est un homme sans bilan. Si vous vous pensez que j'ai omis ne serait ce qu'une partie de ces réalisations alors prenez la plume ert vous faites nous le savoir...je n'attends que ça.
Elabeh ne peut pas être un héros de la démocrati[FONT=Arial][SIZE=7][CODE]sation à Djibouti car il a mal apprécié la situation et en a tiré les mauvaises conclusions. A ce niveau arrêtez de nous rabachez les oreilles avec l'Histoire du FRUD rebaptisé "combattant de la liberté". En commettant de tel contre sens non seulement vous salissez malgré vous la mémoire ceux qui sont morts pour votre liberté actuelle et d'autre part vous dénaturez l'Histoire.
Le mouvement "Ourrous" n'a eu au cours de son Histoire que deux objectifs politiques. Le premier à l'aube de l'indépendance renversé Gouled et crée à Djibouti une démocratie populaire ( le mouvement s'appelle alors MPL) en nationalisant les moyens de productions et en créant des Sovkhozes. Pour parvenir à son but le MPL choisit à tort la voie de la lutte armée et de la suberversion. Je considère que cette option comme une stratégie débile, hasardeuse et de surcroît dangereuse. Débile parce que les dirrigeants du MPL de Med Adoyta à Lakisso n'ont pas compris que la violence n'engendre que violence et misère. Hasardeuse car cette prétention donna à Gouled l'occassion pour poser les jalons d'un régime autoritaire et policier. Enfin elle est dangereuse car en militarisant la lutte dans le cadre de nos sociétés tribales on prend nécessaire le risque d'une guerre civile et d'abominables conflit inter-clanniques. Mais c'est le pire cette confrontation entre Afar et le reste de la société était recherché par une partie de l'Etat major du MPL ( la bande à Med Adoyta et de Kiffleh et une autre partie était contre le groupe de Tadjourah de Lakisso). De même pour des raisons le MLD de Moussa Chehem rejoignit la ligne dure du MPL jusqu'au sabordage du mouvement.
Le second objectifs de la mouvance "Ourrous" dans les années 1990 est encore plus critiquable. Il vise à restaurer l'hégémonie politique de la minorité afare par des moyens militaires: c'est pour ça que le mouvement s'appelle Front pour la restauration de l'unité et de la démocratie. Dans la poursuite de second objectif, le FRUD réalisa autour de lui une large unité parmi les afars d'où ses premiers succès ...le temps la population somalie et arabe se mobilise à son tour. Les conditions du retour à la démocratie selon le FRUD ( pour Mendès des combattans de la liberté) étaient de refouler tous les djiboutiens naturaliser depuis 1977 c'est à dire les réfugiés de la guerre de l'Ogaden(50 000 personnes), les déplacés de la guerre civile somalienne (80 000 âmes) et les déplacés des deux guerres civiles du Yémen ( 15 000 personnes). A mon avis rien ne peux justifier une telle regression c'est l'amputation de la population djiboutienne d'un tiers de ses habitants et de leur enfants.
Ma vision de notre pays qui réjoint celle de Hassan Gouled est de faire de notre pays un refuge prospère pour les accidentés de la vie que la Corne de l'Afrique produit si souvent ....dans la limite de la limite de la préservation de notre identité islamique et le respect de toutes les autres confessions. Afar, Arabe, Oromos, Somalis, nous sommes des frères et l'aventure Ourrous ne nous a apportés que la misère et des morts unitiles. Faut il remercier ces bandits de nous avoir entrainer dans un tel désastre....moi je ne le férais pas.
Par contre il faut apprendre les léçons de notre Histore. Le plus important pour notre pays, ce n'est pas le nombre de ministre-voleur et de députés corrompus et de directeurs crapules qu'un clan a ou n'a pas. Le plus important c'est combien de Djiboutien passe le bac cette année, combien ils seront demain, le nombre de médécins d'aujpourd'hui et celui de démain, le nombre d'emploi crée aujourd'hui et ceux toujours plus nombreux que l'ont peut créer démain.
Pour terminer, je m'incline devant la mémoire de personnalités d'exception que je n'ai cité dans mon récit: Aicha Bogoreh et Mako Robleh que Matan n'a pas omis de mentioner. Merci Bro.
A bientôt.
#89
Posté 11 juillet 2008 - 10:32
Ely, le Wednesday 28 May 2003, 20:52, dit :
Je suis tres impressionne par tes references historiques aux personnages et lieus mentiones dans ton texte. Je vais peut-etre te surprendre, mais une des personnes cites a un lien de parente avec moi. Le clou, comme on dit, est dans mon pseudo.
J'ai un projet de livre la dessus, si tu veux on peut discuter en prive, donne moi ton e-mail.
Ely
Salut Ely ca fait maintenant 5 ans depuis cette discussion, alors je voudrais savoir t'en es ou a propos de ton livre sur l'historigraphie de djibouti et sur le sujet de ce texte.
Ca m'interessait bien que tu nous fait partagé tes connaissances experiences.
Merci
#90
Posté 13 juillet 2008 - 09:02
Hildid, le Friday 11 July 2008, 8:32, dit :
Ca m'interessait bien que tu nous fait partagé tes connaissances experiences.
Merci
merci HILDID, graçe à toi...
tu m as permis de lire ces textes aussi intéressante que contradictoires....et historiques.
je n était pas sur ce forum en 2003. merci encore...