La Dimension Histioric De La Politique Djib Le Cercle et de la Spirale!
#61
Posté 25 juin 2003 - 05:36
La contestation du régime
Lorsqu'on interroge les djiboutiens sur la contestation du régime Gouled tous s'accordent pour citer la rébellion afare mais à part les observateurs attentifs bien peu décèlent les marques d'ébranlement de l'ordre Goulédien dans la capitale elle même. Il est vrai que la Corne de l'Afrique, opposition est souvent synonmique de gangstérisme armé et que la mémoire orale des nos pasteurs nomades fonctionnent selon les mêms règles du journalisme: le poids des mots et le choc des images. Bref des cadavres sanglants passeront mieux à la postérité que les vérités statistiques!
Dire que les djiboutiens n'ont pas attendu Kilfleh pour reconnaître l'ampleur de l'infâmie du régime Gouled, c'est restitué une vérité historique. Dans toutes les sociétés civilisées, les poètes et les dramaturges sont les observateurs naturelles de l'Avant Garde. Et il a fallu 2 ans à Ibrahim Gadhley pour dénoncer chez Gouled, la logique du forceps façon dictature tropicale. Qorayareh mis lui 3 ans mais l'auteur du désavoeu le plus rétentissant de la politique Goulédienne fût Ali Gab. Dans une chanson qui passe encore sur les ondes de la RTD, il interroge
" War baryo dhaxal maleedahay? maya, maya!
Afar reer oo gedio dhawr qaday ma dheqdaa, maya, maya
Wadiifo sideeba ba lagu dhafaya?
sidee baa dheef lagu gadhaya?
La mendicité a t-elle un avenir? non, non!
Rassassiérait - elle seulement 4 familles nomades,
affamées de longues dates?
Comment sortir de la dépendance?
Comment construire la propérité?"
Ali Gab avait vu juste et il avait fait mouche car tout la politique économique de Gouled se résume en une phrase. " J'écume les marchés de l'aide internationale et je vous nourrit .... consommer et fermez vos guelles!" En dénonçant le carractère insensé d'une politique fondée sous la pérénité de la dépendance, Ali Gab le plus grand des djiboutiens vivant donnait le ton de la critique du régime. A leur manière, les collégiens d'Hambouli dans les manifestations annuelles durement reprimés par
" les vaches de Yassin Yabeh" témoignèrent à leur façon de ce sentiment diffus de non sens politique. La jeunesse disait Gouled est notre seule richesse, lui et ses associés du RPP avaient décidé la maintenir dans l'analphabétisme, elle se révoltait contre ce traitement de Galo hadheen!
Si les régimes pouvait contrer les élèves par la dissuasion et les ménaces de renvoi, c'était pas le cas de ceux nombreux qui n'avaient rien à perdre victime d'un apartheid sociale. En effet là où Gouled bat tous les records de médiocrités c'est dans sa gestion de la politique de l'emploi. Djibouti est devenu un refuge par des nomades dont la démographie est dopée par la péninsiline et chassé de leur foyer par la désertification, Gouled accepta de les accueillir ce qui est une bonne chose ...mais tordu comme il était l'homme de Guérissa se refusa de leur créer en nombre suffusant des emplois non-qualifiés où ils pouvaient gagné dignement leur vie ...voire enrichir la Nation. La politique d'investissement du régime a privilégié la dotation en infrastructures coûteuses (totalement disproportioné aux besoin de notre économie d'alors) et les emplois industriels au détriments des investissements dans le bâtiment, l'agriculture et la pêche. La gouvernance économique est un catalogue de contradiction!
Alors ces honnêtes citoyens vivotent, vivant sur le dos de leur parentèle solidaire...mais sons intégration n'est réalisé qu'en apparence puisque leurs enfants n'ont pas accès à l'école et eux non d'emploi. La bombe sociale que GOULED fait faignait d'ignorer lui explosa à la figure un matin de 1987 lorsque les habitants de Balbaba s'opposèrent à la destruction de leur habitat précaire par les buldozers de Salah Omar hildiid. Le problème était simple, les pauvres habitants de Balbala ne pouvaient se payer l'achat d'un terrain viabiliser et le RPP ne reconnaissait le droit universel à l'habitat que dans le jargon politique de Moumin Bahdon.Lorsque les buldozers de la voirie arrivèrent, ils furent pris à parti par les manifestants. Les agents de la voirie démandèrent alors l'aide de la police de Yassin Yabeh, lequel leur expédia un contigent d'abrutis qui tirèrent sur la foule comme dans une partie de chasse au canard. Il a fallut l'intervention du cdt Zakarya et de ses tankistes pour éviter que le carnage qui a fait au bas mot 48 morts ne dégénèrent d'avantage!
Mais au lieu de se remettre en causse dans sa gestion des affaires, Gouled persiste dans sa médiocrité en s'en prenant à ZAKARYA coupable selon lui d'entrave au travail des forces de l'ordres entendez par là les basses besogne du bourreau Yassin Yabeh.
Cette épisode peu connu du régime illustre à l'évidence la véritable face du RPP à la fin des années 1980. C'est une horde mafieuse, déchiré par une lutte pour la succession de Gouled et dont le seul ressort est la survie au pouvoir : "je veux rester ministre ...mais pourquoi faire?" Telle est le crédo autiste d'un régime qui a pris sa propre population en otage.
#63
Posté 26 juin 2003 - 05:26
La nouvelle donne internationale
Dans son projet de construction nationale Hassan Gouled, avait fait de l'accès internationale une donnée structurelle or entre 1987 et il 1991, il découvrit que les pays riches n'avait rien à faire de la misère des pauvres. Nous allons donc retracer, le cheminement du régime vers sa propre faillite bien avant la rébellion du FRUD.
Lorsque Saddam le fou attaqua l'Iran en sept 1980, il espérait chasser les mollahs dans une guerre éclair et annexer la province du Kouzistan qui récèle les 2/3 du pétrole iranien avec pour seules légitimités l'appartenance des habitants de cette région à la Nation arabe. Sa jusfication étant d'autant plus douteuse, que durant les années 70 Saddam le fou dépeuplait l'Iraq de centaines de milliers de Chiîte pourtant arabe vers l'Iran. Au délà de sa propre contradiction le boucher de Bagdad, conclut une alliance objective avec Israêl car en affaiblissant l'Iran, il posait les jalons de la domination sionites du Moyen Orient. Le fait est peu connu mais Saddam dans sa follie recevait l'aide sans compter des Etats Unis, de l'Occident, des pays communistes, des pays arabes et même d'Israêl qui le rétribuait comme on se paye les services d'une prostitué. Telle était la véritable histoire de l'Orphelin du Tikrit qui voulut dépasser dans sa mégalomanie Nemroud roi de Babylone!
Que Saddam fasse saigner l'Islam, cela importe peu à Djibouti mais bientôt les pétromanarchies arabes se mirent en tête l'idée de brader leur pétrole pour affamer les Iraniens et permettre à saddam le fou de gagner une guerre insensée! Alors le prix du pétrole passa de 42 dollars en 1980 à moins de 8 dollars en 1986 amputant d'autant le revenu des pays arabes. Les arabes appauvris décidèrent à leur tour d'amputer les dépenses inopportune comme l'aide à des pays comme Djibouti devenu structurellelment mendiant! Hassan Gouled le myope ne l'a pas prévu mais ce que Ali Gab lui disait c'est produit: la mendicité n'est pas une solution!
Alors Hassan Gouled entreprit de courtiser l'Occident, il rendit au pape à Rome à la colère de l'éminent imam Kashka du caire et devint le sous traitant de la diplomatie italienne. En fait Hassan Gouled le faiseur de paix dont le journal la Nation nous vantait l'intelligence n'était qu'un vulgaire sous traitant du colonialisme occidental un homme chargé de faire avaler à Syad Barre une potion mortelle pour la Nation somalie à savoir l'abandon de nos provinces occpées d'Ogaden. Alors Hassan Gouled créa l'IGAD un organisme dont on ne sait même pas à quoi il sert et joua l'entremeteur entre un Syad Barre qui avait perdu sa perspicaité légendaire depuis un accident de route qui le rendit sénille en 1986 et un Mengistu rebut de l'humanité dont le pouvoir impériale tombait en lambeaux de toute part. Oui il n'y avait que Hassan Gouled pour se réjouir de la création de l'Igad et de la signature d'un traité somalo-éthiopien qui ne vaut pas plus que le papier sur lequel il est signé!
Mais Hassan Gouled découvrit bientôt que la condition de sous traitant de l'impérialisme occidentale dans sa version renové (CEE) est autrement plus difficile à vivre que celle de favoris de tyrans arabes. En effet on a calculé que sur un montant 100 FF déboursé par l'Union Européenne seulement 12.5 FF allait effectivement aux populations qui en avait besoin. Sur le papier Hassan Gouled remportait donc de grandes mises mais en réalité, ses poches étaient toujours vides. Ainsi nos amis occidentaux prirent l'habitude peu amicale de facturer à Djibouti la réalisation par leurs consultants de dizaines d'études sans but réelles sur tout et n'importe quoi comme le projet PK 20, la géothremie... etc. En fait en dehors du pont de Balbala dont on peut douter par ailleurs de l'utilité car il y aurait mieux valu construire un mini-barrage à la hauteur de Wéa et capter l'eau douce de la pluie au profit de la population qui en a grand besoin, toutes l'aide que Gouled a réçu n'était que des chèques sans incidences sur la vie des djiboutiens!
A ce drame s'ajoute bientôt un autre celui de l'endettement. De 1979 à 1986, le régime n'a céssé d'hypothéquer l'avenir de cette jeunesse dont un père sans enfant s'en fouttait à peu près en accumulant des centaines de millions de dollars de dettes. Les djiboutiens l'ignorent le plus souvent mais notre pays croule sous le poids de son endettement. En 1986 le FMI estimait les dettes de Djibouti à 260 millions de dollars soit exactement 10 fois plus que nos exportations. Normalement qui emprûnte de l'argent compte sur ces exportations pour rembourser. Mais dans ce pays pas comme les autres, l'économiste en chef de Hassan Gouled c'est à dire son directeur de cabinet Ismaêl Guédi n'y avait pensé! Alors le pays acummulait les dettes sans se donner les moyens de les rembourser un jour. En fait Hassan Goueld était persuader de la solidarité internationale et comptait là dessus pour payer ces dettes! Il aura bientôt une surprise de taille.
En effet à la chute du Mur de Berlin amène bientôt une dizaines de pays européens à court de crédit sur le marché de l'aide internationale. Et comme toute charité bien ordonner commence par son voisin, l'Europe (Allemagne en tête) rénonce à entretenir des dictatures africaines et surtout parmi elles celles qui n'ont pas un intérêt économique. Vous comprendrez, on prête qu'au riche qui ont les moyens de rembourser .....mais pas à des mendiants éternelles comme les djiboutiens!
Alors découvre à son malheur ce que la fin de la guerre froide signifie: l'abandon de djibouti qui n'a plus aucune importance stratégique depuis que les soviétiques ruinées sont contonnés chez eux et qu'ils divisent en micro nations à l'image de l'Afrique!
#64
Posté 26 juin 2003 - 05:50
syad barré qui avait perdu sa perspicacité légendaire??????????
laquelle???
donc mengistu le rouge n'est qu'un rebus de l'humanité et syad un enfant de coeur qui est devenu sénile mais qui aurais fait un president hors pair sinon!!!
carton jaune cher maitre:ces deux hommes sont autant criminels que dictateurs donc veillez a ne pas mettre en avant l'un d'entre eux sous pretexte qu'il est un somali et donc un cousin tres proche par rapport a l'amhara honni!!!!
#65
Posté 27 juin 2003 - 03:47
Le dégel régional
A chaque fois qu'une ère sombre s'achève, on se met à rêver de jours meilleurs et il fût ainsi à la fin de la guerre froide. Lorsqu'en 1988, Mengistu conformément aux accors de Djibouti demanda à la poignée de partisans du SNM ( le mouvement comptait alors 628 membres en armes!) qui pétaradait sur les ondes de la BBC de déguerpir. Personne ne s'attendait que cela aboutisse à l'effondrement de l'Etat
somalien. Dans une action suicidaire, les commandants de la branche militaire du SNM contre l'avis des politiques décidèrent d'attaquer frontalement la ville de Hargueisa siège du commandement de deux divisions dont une mécanisée.
Et pourtant, ce que Abdirahman Tour et tous les autres responsables politique du SNM n'avait osé imaginé se produit. Plus de la moitié des officiers de l'armée somalienne refusèrent de livrer une guerre de partisan à leur propre population et abandonnèrent le combat invitant MSB à négocier avec ses opposants à l'instar de l'ex chef d'Etat major de l'armée Omar Hadji Massaleh pourtant un Mareehan et de surcroît l'homme le plus décoré du pays! Il faut dire que le SNM à l'origine rassemblait des hommes et des femmes de l'appareil d'Etat ( Silanyo et Abdirahman Tour) et qu'il existait une réelle fraternité d'arme entre des officiers formés à la même école et dont les liens de solidarité se sont renforcé pendant la guerre d'Ogaden.
Devant le refus de ses pilotes de bombarder les quartiers populaires dont les commandots du SNM s'étaient rendu maître, devant le rejet par les artilleurs de Omar Jess d'anéantir toute vie dans le périmètre concerné, MSB sénille depuis deux ans et pris en otage par Kadra Macalin sa furieuse de femme, n'eut d'autre ressource que de recruter des mercenaires Rodesiens pour piloter ses avions et reprendre la ville. Mais désormais les heures du régime étaient désormais comptées. Le coup de force du SNM démontra une fragilité inabituelle du régime, les violations à grandes échelles des droits suscitèrent l'indignation des somalis de la diaspora qui firent tout pour isoler le régime tandis qu'à l'intérieur plus personne ne voulait donner sa vie pour un régime dirrigée par des soulards à l'image de Mohamed Said Hersi "Morgan". Bref contrairement à une image d'épinage, la dictature de MSB n'a pas été renversée de l'extérieur par des Hawiyées pieds nus fraîchement débarqués des collines buisonneuses du Mudug mais elle s'est seulement éffondré à cause de la paralysie de l'Etat consécutif aux démissions en masse et au refus d'obeissance!
Si nous abordons ici la guerre civile somalienne, c'est pour mieux comprendre son
impact sur la vie politique djiboutienne directement ( flux de réfugié estimé à 80 000 âmes dont à peu près 50 000 Issaqs) et indirectement par l'intrumentalisation de cette force démographique par les entrepreneurs politiques locaux. D'abord, il y a eu
un reflexe de solidarité clanique puis l'Ougas des Issas accéda à la démande de notables Issaq et appella les Issas à apporter aide et protection aux guérilléros du SNM dans leur tentative infructeuse d'attaquer la base aéronavale de Berbera la plus grande en Afrique. Tant que les yeux étaient tourné vers la Somalie la principe de solidarité régionaliste fonctionna pleinement. Faut dire que les Issaqs n'avaient manqué le rendez vous de l'histoire en apportant une contribution massive à la lutte des djiboutiens pour leur émancipation. Mais l'annonce de la chute de Mogadiscio des vélléités communautaristes se firent jour chez les Issaqs de Djibouti.
En effet Mahamoud Hayd suivant le principes de notre postulat méthodologique dénonça les discriminations dont les Issaqs séraient l'objet et fonda à Paris un Mouvement National Djiboutien avatar locale du SNM. Plutard ce groupuscule se fondra dans l'Unecas, une palteforme qui regroupe toute l'opposition non afar au régime. Cette histoire peu connu du grand public qui ne connaît de Hayd que ses liens de parenté avec IOG démontre à l'évidence l'exactitude de notre postulat méthodologique à savoir le lien entre immigration/sédentarisation et les crises politiques à Djibouti et son universalité puisque il ne suffit pas d'être Issa ou Afar pour s'autoinsvestir de la défense des intérêts d'une communauté!
Si l'on analyse le fond du problème, il apparait que les Issaqs n'avaient autant accès aux responsabilités administratives que les Issas et que ce sentiment d'exclusion
étaient aggravés à la fin la décennie par une sous-répresentation politique parallèlement à l'immigration de nombreux "somalilandais". Mais dans le cadre de sa politique clientélisme n'avait pas oublié de laisser aux Issaqs et aux Arabes un privilège (utile ou pas) en matière de négoce de produits importés. En effet Djibouti est théoriquement paradis fiscal depuis 1948 et possède toutes les apparences d'une zone franche commerciale. Mais seulement les apparences. Puisque l'administration et son auguste répresentant Said Ali Coubèche avait décidé de réguler l'accès des indigènes aux revenus générés par le flux commerciaux en établissant une système de licence digne de l'ex Union Soviétique. En effet les négociations commerciales telles qu'ils sont pratiqués par la CCID, implique la protection du statut d'importateur par le biais d'une licence d'exclusivité. Etant donné que l'administration coloniale avaient déjà attribué ces rentes à sa clientèle Issaq et Arab, Hassan Gouled se réfusa d'abolir ces fiefs clannique et de libéraliser effectivement l'économie djiboutienne. A côté de la SOGIK quasi monopole Issa, Gouled avait laissé coexisté une autre alimentura commerciale à majorité Arabe et Issaq.
Si le sentiment d'exclusion des Issaqs étaient une réalité à la fin des années 80, il démeure qu'il ne résultait d'une politique ciblée de mise à l'écart ....ne l'oublions pas Gouled est le pétit père des peuples!
#66
Posté 28 juin 2003 - 07:55
Ensuite, veuillez partager avec moi ces quelques remarques.
Citation
Dans sa "potion historique", notre laborantin de CALA n'a pas manqué de nous exposer, certes, avec quelques maladresses d'écolier, la gestion économique catastrophique post-indépendance menée par le vieux de Guérissa et ses acolytes. Cependant, dans sa frilosité injurieuse et son caractère grincheux, notre gringalet n'a pas voulu reconnaitre que cette "alumentura commerciale" a marginalisé les afars qui, en matière économique, tirent de l'arrière. Cette marginalisation économique( Sogik, chambre de commerce...etc) et politique(mise à l'écart des postes importants) des afars sont à l'origine, entre autre, du soulèvement de cette communauté lors de la guerre qui a opposée le Frud, mouvement à très forte majorité afare, et le gouvernement djiboutien dont le pouvoir exécutif était et reste toujours entre les mains des issas, pour ne pas dire les mamassans; il suffit de savoir qui détient la présidence de la république depuis l'indépendance - 28 ans ! -, le poste de chef de gouvernement, les titres des généraux des forces armées, de la police et de la gendarmerie et enfin et surtout, le très sensible poste de chef des services sécrets.
Je vous dévoilerai bientôt une liste de tous les directeurs djiboutiens de la fonction publique de la décennie 80, nommés par decrêt présidentiel et sur le conseil du très réputé Ismael Guédi dont la main mise sur notre administration a déjà été détaillée par notre laborantin. Dans cette liste de 30 personnes, vous verrez très peu d'afars, d'arabes, de gadaboursi ou issacks.
Cala a préféré - par pure provocation ? ignorance ? haine ? - inventer une prétendue tare congénitale à cette ethnie majoritaire, pour taire une réalité politique ségrégationniste. Cependant, ce n'est pas parce qu'on s'est fait "xoghoga"* le cul dans sa tendre enfance que péter plus haut que celui-ci va étouffer le bruit du tonnerre !
Une certaine honnêteté intellectuelle, c'est tout le mal que je souhaite à Cala et à tous ceux qui voudrons écrire sur l'Histoire de notre patrie. Si chacun commençait à ériger ici, en vérité historique, "l'entrevue des militants(???) et les versions partisanes et/ou tribales des "heros anonymes"[sic], on ne sortira jamais du maghaaxi(auberge en somali).
Djibouti encore et toujours !
*Le xoghis consiste à introduire un bâtonnet dans le derrière des enfants pour les déconstiper. Souvent, le sang coule du rectum ainsi mal mené. On retrouve surtout cette pratique paënne chez les issas. Il faudra bien la bannir un jour !
#67
Posté 30 juin 2003 - 04:30
A chaque fois je réouvre ce dossier, il est devenu une quasi tradition de tomber sur un esprit Mirqan endormi des années et furieux d'être subitment reveillé par la lumière du jour.
Je reprendrai donc le file de la critiqure injurieuse de notre Yvelius afin non pas de polémiquer avec lui ... mais de lui ouvrir sur l'esprit sur les termes du débat qu'il a manqué d'apprendre son Mabraze clanique.
Lorsque tu tiens les propos ci dessous, tu fais preuve d'une ignorance remarquable ou d'une mauvaise foi qui l'un comme l'autre non pas leur place dans ce forum fréquenté par des hommes et des femmes éclairés.
" Notre gringalet n'a pas voulu reconnaitre que cette "alumentura commerciale" a marginalisé les afars qui, en matière économique, tirent de l'arrière. Cette marginalisation économique( Sogik, chambre de commerce...etc) et politique (mise à l'écart des postes importants) des afars sont à l'origine, entre autre, du soulèvement de cette communauté lors de la guerre qui a opposée le Frud."
En effet tu sembles ignorer le lien intime qui existe entre sédentaraisation et émergence d'élites socio-économique. Historiquement les afars sont une population nomade, démeurée figée à l'âge du nomadisme qui n'a de tout construit aucune ville et par conséquent qui n'a jamais commercé autre chose que les maigres subsides de la steppe dans une perspective de subsistence à très court terme. Lorsque dans le milieu des années 60 Ali Aref décide de sédentariser les afars, les seuls volontaires qu'ils trouvent ce sont les dockers de Assab auxquels ils offrent un toît, un emploi, l'eau et l'électricté gratuite ou plus exactement payé par le port de Djibouti!
Au moment où les afars commencent Ibrahim Kahin dit Ibrahim Dheere construisiait déjà sa tour, Al Hamoudi dépensait des milliards pour acheter mètre par mètre carré le cimétière d'Hambouli tandis que Moulac de Hargeysa à Aden, de Berbera à Addis Abeba écoulait des quantités sidérantes de bière et de vin de table les afars chargeaient et déchargeaient la caravane de sel. Si toutefois, nous avons traité les commerçant de la Sogik et ceux le place d'Alimentura c'est pour une autre raison. Dans le premier cas, sous les couverts d'un socialisme claniques des entrepreneurs djiboutiens (patriotes depuis toujours) qui ont durement gangné leur place les Cagooleh ont été évincé pour faire de la place à une poignée de millionaires immigrés venus de Dirré Dawa! Mais cela n'a pas suffit à éradiquer l'influence commenciale des Cagooleh qui se trouvèrent un nouveau terrain d'activité en l'occurence le textile. Qu'est ce qui a empêché les afars de faire de même? Un manque de fond propre pour se lancer et une véritable culture commerciale. Dans le second cas, Hassan Gouled n'a voulu démantéler un système de monopôle commerciale qui interdit à de nouveaux compétiteurs de rentrer dans le jeu et crée de cette façon des abus de situation dominante. Par exemple les commerçants maintenu dans leur privilège peuvent rélever les prix indéfiniment sur le dos des consommateurs sans recours possible devant la loi!
Quant à ta prétendu mise à l'écart volontaire des afars, c'est là aussi un mythe ronflant. Les afars dans les années 1990, ne constituaient ppas plus de 15% de la population nationale soit juste deux de plus que les issaqs (13%) alors dans la chambre des députés ils forment 46% de la répresentation. Tu ne vas pas encore nous raconter que les afars sont exclus ....ce seerait ridicule. Parlons des "postes importants". D'abord pour ta gouvernance, le SDS n'a jamais été à Djibouti un rouage essentiel à la sécurité du régime. Et pour cause. Ces effectifs sont notoirement insuffusants même pour un Etat démocratique, ces éléments issus des mileux les plus défavorisés de notre société sont presque tous des analphabètes et des incompétents quant à son directeur il n'a jamais de signature budgétaire. C'est à dire il ne peut embaucher des gens sans accord de la Finance, ni dépenser un francs sans à avoir à rendre compte. En fait si malgré cet handicap, IOG s'est constitué un réseaux clientéliste très large c'est qu'il a puisé dans les caisses de sa propre fortune personnelle et non celle de l'Etat! D'autre part au moment de la décolonisation Gouled a bien fait attention à la juste répresentation des afars qui formaient alors un plus du quart de la population djiboutienne. Il a nommé trois sur huit parmi les commandants d'unité tous à l'exceotion du valeureux Haissama
du RCI notoirement incompétents. Il confié le commandement de la gendarmerie, c'est à dire un des trois corps de sécurité à un afar, qui a préféré démissionner par solidarité tribale avec Ahmed Dini en 1978. Que voulais tu que Gouled fasse? Qu'il attende le retour de la caravane de sel de l'Aoussa pour en nommer son guide à la gendarmerie! Soyons il faut respecter les institutions un minimum.
Pour les postes administrafifs, les choses sont beaucoup plus simple à expliquer. Les afars nomades dans leur majorité ne produisent suffisamment de diplômés au bac puis à l'université pour espérer concurrencer les citadins de djibouti. mieux encore lors de la période coloniale, les afars subbissaient de plein pied la politique anti éducative de la France tandis que les somalis et les arabes contournaient allègrement cettte discrimination en envoyant leurs enfants étudiés respectivement au Yémen du Sud et en Somali. Par contre pour la période postcolonial le scort des afars est tout à fait comparable à ceux des autres habitants des districts de l'intérieur. Tu peux donc comparer ce qui est comparable c'est à dire le nombre de directeur originiares des trois principaux districts Ali Sabieh, Dikhil et Tadjourah! Et la politique libérale d'IOG ne fera que renforcer cette tendance à une moindre mobilité sociale.
Quant aux origines de la rébellion du FRUD, laissez te l'expliquer en détail juste après!
#68
Posté 30 juin 2003 - 05:51
La rébellion afare
La rébellion du FRUD se situe au croisement de l'hsitoire de Djibouti et des boulversements régionaux. Elle démontre encore le lien entre Djibouti et son environnement que Hassan Gouled toute sa vie politique durant n'a céssé de nier!
Le FRUD s'est reconstitué sur les racines du mouvement "Ourrous" autrement dit le mouvement populaire de libération. Contrairement à son appelation, le MPL n'a rien d'une organisation de masse (type de structure d'ailleurs à laquelle les sociétés nomades ne prête guère) mais un groupuscule minoritaire avant gardiste répresentatif de l'obédience communiste au sein de la jeunesse afare. Le MPL comme le SWP (le parti des tarvailleurs somalien) élément constitutif du FLCS, est un sous produit de l'espérance marxiste et internationaliste. A l'opposé du nationalisme somali qui s'inscrit dans une perspective de rupture civilisationelle avec l'Occident, le MPL adhère à une philosophie politique eurocentriste qui en affairmant l'universalité des idéaux issus du siècle des Lumières et de la révolution française en fait le clivage obligé de la pensée politique contemporaine. Cette articulation obligée, le nationalisme somali ne l'admet pas car le Xeer est une synthèse dynamique entre liberté individuelle et sécurité collective, entre libéralisme et solidarité, entre justice et équité .... tandis que le principe de séparation de la réligion et de la politique est une propriété du xeer remarquable par son antériorité: " Ebahay hugin bu iga aburay, Ababahyna xeer bu idhigay - Dieu me créa à partir d'une sémonce et père me laissa en héritage le xeer".
Donc de part sa doctrine, le MPL n'est pas un mouvement nationaliste mais un mouvement révolutionnaire prônant la rupture sociétale. Pourtant et c'est le paradoxe les djiboutiens somalis et arabe l'ont perçu dans leur majorité comme l'expression la plus exacerbée et la plus agressive du tribalisme afare. En fait, il n'y a pas d'incompatibilité entre les éléments. Le MLP en tant qu'organisation inspiré par le messianisme marxiste-léniniste et la légitime la violence révolutionaire afin d'arriver à son but la gouvernace politique. Pour y parvenir le mouvement qui ne comptait à son heure gloire en 1976 pas de 700 membres adopta une stratégie de mobilisation qui allait le méner à sa perte. En effet au sein des afars, le MLP se pose comme le défenseur d'une négritude afare pétrifiée dans ses traditions atemporelles. Le MLP exclut l'Islam symbole d'une aliénation culturelle arabe et célèbre ouvertement les pratiques les moins orthodoxes de la société afare comme la consommation du vin de palme le domo. Mais au délà de ce folklore du révolutionnaire tropicale, les " ourrous " sont de véritables modernistes favorables à l'émancipation des femmes, au dévéloppement de l'éducation et aux progrès sociétales. De ce fait l'influence du MPL dans la société afare restera donc cantonné au statut de mouvement d'Avant Garde minoritaire car trop éloigné de la norme nomade et de sa référence islamique....mais surtout tribale.
Pour émerger donc sur la scène politique, les "Ourrous" par une opportunisme digne de Machiaviél s'attaque à l'aile gauche du LPAI les mouvances Halgan et Horseed. L'enjeu est simple, le MPL décide de sous traiter le salle boulot de l'administration coloniale et espère émerger comme le bras armé de la communauté afare dans le jeu politique. La contradiction entre les références idéologiques proféssés et la pratique quotidienne de la politique est une évindence. C'est aussi l'expression d'une tradition marxiste qui préfère faire le jeu de la droite en espérant .... ainsi la révolution communiste. En allemagne ce pétit jeu du chat et de la souris avait conduit à l'avènement du régime Nazie .... à Djibouti il fera successivement le jeu de Ali Aref puis de Hassan Gouled.
La base politique du Mouvement Populaire de libération se réduit au quartier d'Arhiba le rôle centrale joué par ce mouvement dans la chute de Ali Aref est une légende comme que le régime actuel a laissé prospéré afin de reconnaître aux afars une histoire dans la lutte contre le colonialisme dont ils furent les absents à une exception près. Au moment de l'indépendance alors que Hassan Gouled en chef autoritaire et parternaliste essaye de concilier la sur- représentation politique (en dépit de leur arriération socio-économique) et les intérêts de la majorité laborieuse des djiboutiens, le MLP décide d'entrer en rébellion avec pour objectif de récupérer unilatéralemnt le vote de la population afare. Or Gouled comme nous l'avons montré n'entendais garder une parti politique pour assseoir sa gouvernance. Ils récupérera tous ceux le parti de Ali Aref comptait de collabos leutr octroya les mêmes dignités que les organisations de résistance voire plus et se lança dans l'érradiction du MPL.
On estime que la première répression des "Ourrous" entre 1978 et 1983 fit environ 60 morts parmi les rebelles et se conclut par la déroute des promoteurs de la résistance armée. En témoigne la session du mouvement suite à la contestation de la stratégie désatreuse de Med Adoyta Youssouf plombier de son état qui se rêva en 1977 d'un destin de Che Guevara. La défaite du MPL permit à Gouled de gagner dix ans d'espérance de vie politique. Quant au mouvement, il se scinda en deux branches rivales dont l'une AROD constituera l'ossature du FRUD.
#69
Posté 01 juillet 2003 - 02:38
Certains de tes propos brutes de décoffrages frisent la haine, je n'y reviendrai pas là dessus. Par contre ce qui m'a le plus touché dans tes propos et bien que CALA par dandisme ou mépris zaylaci ait préféré omettre de te faire la remarque, c'est le passage suivant.
"Dans sa "potion historique", notre laborantin de CALA n'a pas manqué de nous exposer, certes, avec quelques maladresses d'écolier, la gestion économique catastrophique post-indépendance menée par le vieux de Guérissa et ses acolytes"
Connais tu seulement qui est l'homme dont le surnom est CALA et qui pour nous les travers de l'hsitoire de djibouti n'a pas pris comme un masque anonyme tel "Yvelius".
Tu dis que CALA commet des maladresses d'écolier: soyaons sérieux tu as à faire là au djiboutien sans doute le plus brillant de sa génération et sans le plus diplômé du pays. peut prétendre égaler ce palmarès: une maîtrise obtenue avec la mention très bien à Bordeaux en histoire, prolongée par une licence d'anglais à Oxford H. College et courroné par un diplômé d'ingénieur en gestion obtenu dans une école de management dont aucun autre djiboutien ( au moins en France) n'a fracnchi le seuil. Vas tu comparer CALA qui parle allemand, anglais et italien avec les médiocres intellectuels boubacaristes de la tranche de Ali Coubba et autres.
Soyons sérieux les mecs. On expose ici des idées et l'on confronte des visions du monde ....alors ne tombant pas dans le piège éternel du triabalisme primaire et du déni de la personne. Car pour accuser CALA d'être un écolier, il faut soit même un prix nobel .....ce que tu es loin d'être notre cher Yvelius.
Une mai juge toi même ce palmarès en ! EST exposer
#70
Posté 01 juillet 2003 - 05:08
J'ai la surprise de tomber sur ma biographie intellectuelle presque complète ... en fait seule la mention de mon renvoi de l'école coranique pour démotivation à 3 ans n'y figure. Bien que je sois des plus réservé quant à la mention d'informations personnelles ou d'éléments autobigraphique, que cette initiative notre ami Matan puisse inspirer les djiboutiens dans leur quête de l'excellence car la médiocrité est pire que la mort!
La crise du régime 1987 - 1997
La rébellion afare (suite et fin)
A la lueur de la fin de la guerre froide, l'on croyait l'âge des rixtes tribales définitivement révolus. Les djiboutiens ont vécu l'éclatement de la Nation Somalie et le désastre de la guerre civile autant dans leur âme musulmane que leur chair africaine pour se détourner à jamais d'une aventure aussi destructirice que la rébellion armée. Mais dans les grottes des Monts Goda et Mabala, l'éléments Ourrous qui n'avait pas vécu cette évolution sociétale et dont l'histoire était figé dans la phraséologie révolutionnaire des années préparaient sa revanche dans un environnement international autrement plus favorable.
Nous avons décrit, les Ourrous comme les tenant d'une idéologie à la fois belliciste et comunautariste. La transition politique dans la Corne de l'Afrique suite à la fin de la guerre leur procurera, les ressources qui leur ont manqué en 1978 c'est à dire : une base arrière pour mener des opérations de guérilla, des armes en grandes quantité pour ébranler la modeste armée djiboutienne ( sur le dos de laquelle M. Maydal et une poigné d'homme politique, de gradés et de commcerçant se sont enrichis) et enfin une main d'oeuvre militaire prête à mourrir dans une aventure guerrière.
En effet lorque le régime de Mengistu s'éffondre, Djibouti devient comme Omar Osman Rabeh l'avait prévu en 1980 l'enjeu d'une rivalité entre l'Ethiopie et l'Erythrée. Pour l'Ethiopie, Djibouti est une roue de sécours. A Défaut de l'Erytrée dont le littoral récèle des hydrocarbures et la côte très riche en poisson, Djibouti est une porte sur l'extérieur bien plus facile à contrôller que les montagnes d'Erythrée tandis que sa population modeste et de toute façon divisée et divisable ne possède les mêmes ressources démographiques que son ex-colonie. Le seul problème pour l'Ethiopie c'est que les djiboutiens qui ont un niveau de niveau dix plus élévés que les Ethiopiens n'accepeteront pas dans des conditions normales une quelconque hégémonie de la part de leur voisin misérable. Pour l'Erythrée, Djibouti est pure et simplment un rival à éliminer dans la perspective d'une conservation du transit éthiopien qui ne génère pas suffisamment de récettes mais nourri une main d'oeuvre nombreuse. Dans cette automne 1991, les djiboutiens l'ignorent encore mais leur sort est désormais scéllé: les Tigray poilus veullent régler leurs comptes à Gouled qui ravitaillait Mengistu, les Erytréens louche sur le disctrict d'Obock tandis qu'à Paris une poignée de porte plume du lobby juif d'obédience gauchistes ménace de "mettre Djibouti à niveau " entendez par là les couper les vivres avant de les livrer à l'Ethiopie allié d'Israêl. Mais voilà, Djibouti en dépit de l'incurie de son gouvernement et de la médiocrité indéfinissable de son opposition démeure une Nation héritière d'une civilisation millénaire et qui est soudé par le culte de la liberté!
L'histoire de la rébellion afare, c'ets d'abord l'histoire des armes et des munitions légués aux afars par les soldats en déroute de la III ème armée d'Ethiopie stationnée en Erythrée. Puis les péripéties des fuyards de la millice afare de Assab forte de 40 000 hommes à laquelle Med Adoyta et Ougourreh Kiffleh ont promis un Far East à conquérir. Au début du conflit le FRUD comptait environ 12 800 dont les 4/5 étaient des membres de la millice afare de Assab en Erytrée, les djiboutiens qui n'avaient reçus de formation militaire étaient alors cantonnés au rôle de chauffeur livreure et de pisteur. Rien ne serait plus faux que prétendre que le FRUD est un produit de la politique djiboutienne comme Yvelius l'a sous entendu!
L'histoire militaire du mouvement est celle d'un mouvement de guérilla handicapé par l'absence stratégique de ces hauts responsables. En effet au début du conflit le FRUD était à la fois en nombre et en arme supérieur à l'AND pourtant le mouvement n'enregistra aucun résultat significatif. D'abord les chefs FRUD lancèrent leurs pauvres Ourrous dans une stratégie d'affrontement frontale avec l'AND et à terrain découvert à Hanlé puis à Gobcad. Dans ce genre de choc l'avantage appartient toujours à la force mécanisée ... et la doctrine de l'AND se révella parfaitement adapté à ce type de guerre de guerre. En l'espace d'une semaine, les Ourrous perdirent 700 hommes ce qui par extrapolation donne un chiffre de blessé de l'ordre 2800 hommes. Med Adoyta notre plombier de l'ONED avait promis à ces mercenaires Erytréens, une victoire rapide et encore une fois il avait perdu!
Mis en lambeau par le magnifique stratège Soubagleh, le FRUD défait tenta de mettre à feu et à sang suivant les préceptes maoistes de l'escalade de la guerre révolutionnaire. Alors Med Adoyta lança ses troupes désormais sur Obock puis à Ribta. Sur ce terrain, l'armée djiboutienne est handicapée par son sous effectif chronique, par le manque d'appui aérien, d'artillerie de saturation ....et par sa stratégie qui privilégie l'assaut à la défense. Cet handicap Soubagleh le transformera en avantage dans un paradoxe startégique digne des écoles de guerre. D'abord, il laisse les Frudistes avancés, s'emparer de la ville et se disperser puis au moment où il commence à pendre position il lance une assaut victorieux. Les afars n'ont pas compris combien Djibouti peut produire des esprit des esprits brillants y compris dans la gouvernance des armes. Le reste de la victoire est dû à la résolution d'un peuple soudé dans son orgueil national insulté et qui refuse de se laisser prendre en otage par une bande de fumeur de hachich démeuré à l'âge de la pierre! Le frud par la voix de l'actuel ministre de la justice et les journalistes sympathisant sionistes en France qui les manipulaient ont prétendu que l'intervention française a permis à l'armée de l'emporter. Rien n'est plus faux au moment où le cessez est décrété le Djibouti utile c'ets à dire le triangle Dikhil, Ali Sabieh et Djibouti n'était en rien ménacé. Le frud signe de sa victoire, affirme avoir pris le controlle de la moitié du pays. C'est vrai sauf que le désert d'Obock et les Montagnes de Tadjourah l'un et l'autre impropre au peuplement donc vide d'homme n'intéresse personne!Par contre le cessez le feu permis à Gouled de planifier sereinement la reconquête du territoire en accroissant sensibmlement la puissance de feu et l mobilité de nos armées victorieuses. La force d'action rapide commandé par l'ex major instructeur Omar Bouh un maitre en matière de discipline et de rigueur militaire, l'emporta sans grande résistance sur un FRUD tombé en lambeau suite aux désertions massives des milliciens erytréens!
Dans ce forum, on m'a souvent reprocher de ne pas verser de larme pour la mémoire des jeunes afars tombés pour "la émocratie". C'est un fait je ne tiens aps les frudistes ( tombés ou vivant) pour des martyrs mais pour des traîtres à la Nation qui ont délibérement mis en péril la survie de ce pays ....juste pour accaparer le pourvoir au profit des afars. En effet, la démocratie ne décrète mais elle se construit. C'est à dire que les forces qui sont porteurs d'idéaux démocratiques sont la classe moyenne djiboutienne pétite en nombre mais grande par son mérite composé d'enseignant, de pétits commerçants et de serviteurs de l'Etat! L'extrême gauche afare du MPL au FRUD en passant par l'AROD a pour base populaire tous les marginaux de la société afare: des gens qui n'envoie leurs fils à l'école mais préfère le faire garder le troupeau, des chômeurs qui ne payent pas d'impôts et des assistés qui voudraient piller les caisses comme les barons du régime le faisaient. LE FRUD force démocratique c'est une plaisanterie vaseuse sorti d'un esprit enfumé à la marijuana et inondé par le Domo! Une prise de pouvoir par le FRUD aurait signifier la fin de cette Nation car les habitants ville n'auraient jamais accepté une prise en otage par une armée de vas nu pieds et d'analphabètes!
Toutefois si le RPP a gagné la bataille militaire et qu'en blockant l'avancé du FRUD, il a mis un terme à l'escalade sur laquelle Kiffleh et Adoyta comptaient pour renverser le régime, ce dernier a perdu la guerre. En effet la guerre civile imposée au peuple djiboutien tout entier par une poignée d'illuminée enfermées dans des cavernes depuis 12 ans, démontre à l'évidence la portée du néocolonialisme dans un contexte de globalisation unilatérale. Si la société afare est prompte à suivre des individus qui rompuent avec la raison de longue date c'est parce qu'elle n'a jamais cessé d'être fondamentalement une société tribale dépourvu de leaders visionnaires. En effet, à la différence des somalis où un Hadrawi, un Yam Yam, un San Gub poètes de leur état pouvaient tous s'engager dans une lutte à mort contre la dictature de Med Syad Barre et pourtant réjetter le séparatismes SNM ou Pounlandais honorant ainsi l'intelligence de cette nation, les afars sont une société qui a pour tout vecteur civilisationelle des militants plus radicaux encore que la populace dont ils prennent le défense. Les écrivains de Wiliam Syad et Nuridin Farax, Med Said Samantar à Abdirasaq Hadji Houssein, en passant nos Omar Osman Rabeh et Ali Mousse Iyeh nationaux n'y ont point quant à déroger à cette tradition de l'intellectuel apolitique.
Mendès, le rêveur, a démandé un jour où étaient les intellectuels afars lors du désastre du FRUD? La réponse est simple les "pseudo-intellectuels" afars sont à la fois un sous produit médiocre de l'université française et d'autre totalement alignés sur l'extrémisme de la populace dont ils prennent la défense. En effet, si la plus part des djiboutiens titulaires de gardes universitaires ne doivent rien à une quelconque solidarité tribale, les Ourrous passés l'université du parti communiste français à Paris ou dans la ville ouvrière d'Amiens étaient nourris et blanchis en majorité par la solidarité des dockers afars du port de Djibouti. Comment dans ces conditions un intellectuel peut ils se désolidariser de la base populaire la plus extrême du peuple....il passera forcément pour rénégat. Alors les "pseudo-intellectuel" afar qui au passage n'ont produit aucune oeuvre digne d'intérêt ne se génèrent pour mésurer leur émotion avec celle de cette furie qu'est Aicha Dabaleh. Pour s'en convaincre, il suffit de lire notre éminent critique politique Ali Coubba.
En l'absence de modérateur sociétal, le FRUD fort du soutien des internationale comuniste et sioniste a gagné ce qu'il a perdu sur le terrain c'est à dire une visibilité médiatique en elle même une arme plus important qu'une victoire militaire. Et IOG et Moumin Bahdon les principaux artisans de l'écrasement se verront bientôt obliger de les rappeler au festin sur le dos du peuple djiboutien tout entier !
#71
Posté 01 juillet 2003 - 09:55
je vous ai pose la meme question hier et je crois que j'ai clique sur la fausse case
je vous les repose mes questions, parlez nous du passe politique de l'actuel premier ministre comment a t'il atterrit dans ce poste,qu'est il arrive aux autres intello afars, penser vous qu'il est plus utile que barkat ? /
#72
Posté 02 juillet 2003 - 05:48
Je suis désolé de te décevoir mais notre actuel premier ministre, n'a pas de carrière politique derrière lui. Ce fût plutôt un personnage suffisamment passe partout dont le seul carractère émergent est d'être issu d'issu chefferie afare. A la différence des somalis, les chefs traditionnels ont un pouvoir foncier qui leur a permis de maintenir une hiérachie sociale plus rigide que les somalis.
Après des sécondaires non achévés ( il n'a pas le bac), il s'oriente vers la fonction publique et au terme de quelques années d'expérience il est successivement promu consul puis amabassadeur de Djibouti en Ethiopie. C'est un poste qui ne signifie pas grand chose car nos intérêts en Ethiopie vu le carractère ombrageux de Mengistu étaient gérées par Hassan Gouled en personne.
Monsieur le premier ministre rentre dans la scène politique en persuadant les ultras du FRUD battu à plate couture mais revanchard qu'il étaient de leur intérêt de collaborer avec le prétandant IOG qui contrairement au vieux militant qu'est Moumin Bahdon était prêt à avaler toutes les couleuvres possible pour accéder à la magistrature supprême. Il excélla dans ce rôle de parain et même Med Adoyta et Ougoureh Kiffleh qui quelques années auparavant le traita volontier de féodale prirent la mort dans l'âme le chemin de la négociation. Cette remarque mérite une explication.
Si toute guerre doit être soldée un moment ou un autre, la stratégie révolutionnaire du FRUD n'incluait pas de négocier avec le RPP mais visait à le renverser et juger ses membres comme Ali Coubba le promettait. C'est donc au prix d'une entorse à son idéologie que les Frudistes vaincus décidèrent de participer au partage du pouvoir et de collabrorer.
En achetant le vote frudistes, IOG a réalisé un coup de maître pour enterrer en douceur le mouvement. Car les médiocres ministres frudistes échoueront à coup sûr dans ce projet gouvernementale. Alors nos cousins afars, se découvriront les fesses dans la poussière et se rendront combien ils se sont fait floué. Quant à l'idélologie "Ourrous" et le FRUD en tant que mouvance politique, il y perdra toute légitimité politique à moyen terme et sera définitivement rangé dans le placard des illusions de la politique africaine.
Et c'est tant mieux ainsi car le FRUD a fait de la réprsentation politique un enjeu fondamental alors qu'elle n'en n'est pas. Ce qui compte pour une Nation, ce n'est pas combien de voleurs on compte parmi tel ou tel clan mais combien d'élèves vont à l'école, combien de personne peuvent gagner normalement leur pain, combien ont accès à la santé primaire et sécondaire, combien peuvent se loger décemment. Ce qui compte c'est que chaque ministre soit capable de concevoir et réaliser du mieux être pour ce pays .....ce n'est pas son appartenance clanique dont personnellement je m'en branle.
QU'est ce qui arrive aux intellos afars? C'est une bonne question mais les afars ont ils eu une élite intellectuelle? A dire "les intellos" afars c'est une camarilla de 10 personnes tous diplômés en lettres donc incompétents en gestion, sans une expérience gouvernementale et qui ont passé le plus clair de leur vie dans les cafés parisien à refaire l'Histoire de djibouti. Est ce que le premier ministre actuel féra mieux que Barkhat, personnellement j'en doute...mais ça ce n'est qu'un avis personnel.
#73
Posté 02 juillet 2003 - 08:10
ps:vous avez dis que vous etiez eleve au ces d'hambouli au debut des annees 80
mon grand frere etait aussi de cette generation,ces camarades d'ecole etaient l'actuel procureur de la republique (grande oreilles ) et bien d'autres enfin ma derniere question n'etes-vous decus qu un gars de votre generation comme grands oreilles mets ses connaissances de juriste au service du tyran et saccage lui aussi ce qui reste de nos institutions judiciaires.?
#74
Posté 03 juillet 2003 - 02:52
Mar haddaan ka gabyay oon go'aygiina ka qaatay
Maxaa iiga gidhiisha
#75
Posté 03 juillet 2003 - 12:24
Avant de poursuivre une pétite parenthèse à l'attention de Djib puis Mijobasto. D'abord j'ai terminé ma 3 ème en 1988 et par conséquent je ne suis pas la génération de ton frère. D'autre part je compte explorer en long et en large les rémèdes à apporter à la crise djiboutienne mais pas avant d'avoir terminé le récit historique. C'est un répère important pour déterminer de quoi l'on parle. Je n'ai pas parlé de DAF est un nouveau venu sur la scène politique et par conséquent sa contribution à l'histoire de djibouti jusqu'en 1997 a été pratiquement marginale. Quant à Mijobasto, je te répondrai en disans que nos cousins ont réussi le tour de force d'abord se fourvoyer tous comme un seul homme dans l'aventure guerrière des
"Ourrous" et puis par un processus de culpabilisation qu'ils ont convaincu les autres composantes de la communauté nationale qu'ils étaient victime d'un traitement spéciale. Ce qui dans un cas comme dans un cas était très mal avisée et dans l'autre cas totalement erroné. Quant à mon parti pris supposé, je laisse les cybernautes juger une fois qu'ils auront lu l'oeuvre complète jusqu'au bout. De toute façon, je suis sérein face à la critique car je mets mes détracteurs d'apporter des éléments de base discordants autre que les insultes liluputiennes!
A bon entendeur salut,