La Dimension Histioric De La Politique Djib Le Cercle et de la Spirale!
#31
Posté 12 juin 2003 - 05:50
Introduction:
Parler de la crise du système RPP, c'est décrire les termes de la conversion du RPP qui passaient au début des années 1980 pour un parti de centre gauche en une alimentura stérile assiégée et décrédibilsée aux yeux de la population dix ans plutard. Comment donc expliqué que l'index sensé symbolisé l'unité nationale soit devenu le symbole du clientélisme et du pillage sans vergogne des ressources de la Nation?
Un de mes critiques, d'après José Olhayé un journaliste de l'agence Tass excusez moi de la Nation, m'a vivement réproché dans les cybers collones de Djibnet en dénonçant la fait que "je personalise l'Histoire". Alors mon ami si tu es encore un lecteur assidu de mon auditoire sache que l'Histoire n'a rien avoir le spiritisme, qu'elle est une suite d'événemments fait par des hommes: quand cela marche comme dans le cas de l'entreprise goulédienne de créer une Nation cela mérite le respect mais quand ils échouent lamemtablement comme c'est le cas avec notre économie en panne cela démontre leur inéfficience. Au délà de cette rectification, l'individualisme méthodologique a une limite celui de la disponibilité de ressources sociétales. Mon analyse se situera donc à l'articulation de l'holisme et de l'individualisme méthodologique et sera par son approche pluridisciplinaire à la manière de l'école des annales dont vous avez certainement notée l'influence sur mes écrits.
Une brève description du panthéon Goulédien:
Nous avons préalablement décrit qui était Hassan Gouled, comment a t-il accéder à la magistrature supprême et comment a t-il réussi à imposer sa vision contre vent et marrées au cour de notre précédent chapitre. Nous allons jété un coup de projecteur sur son entourage dont l'influence et les conflits ne cesseront de grandir au fur et à mesure du déclin de son régime.
Le premier cercle de fidèle:
Hassan cumule les fonctions de Chef d'Etat, Commandant en Chef des forces armées, de Chef de gouvernement et de président du parti unique. Comme cela fait beaucoup de casquette pour un seul homme, il s'est appuyé donc sur des hommes qui ont façonné la destinée de notre pays de manière tout aussi efficae que lui n'en déplaise aux promoteurs du clientélisme clannique qui aurait voulu que la présidence de Hassan Gouled ait correspondu aux règnes de ces prétendus malfrats Mamassans, qui auraient pillé le pays et baillonner tous les honnêtes citoyens qui auraient voulu les empêcher de sévir. C'est là les propos des hordes de nomades fanatisées, n'ayant ni la connaissance de la réalité Djiboutienne ni de son histoire dont le seul attachement à cette terre où ils ont débarqués de fraîche date (sinon ils sauraient l'Histoire de notre pays) se résume à un arbre généalogique! N'en déplaise à tous ces esprits pernicieux, les faits demeureront Hassan Gouled a gouverné Djibouti en s'efforçant d'intégrer toutes les composantes de sa population jusqu'à la caricature en restant fidèle au concept de "Démocratie pastorale" dévoué de son sens!
#32
Posté 12 juin 2003 - 08:27
le courage l'ouverture et la tolerance ne sont point génétique et tu en es la preuve!!
concernant les afars et les somalis:que l'on soit bien clair!!
je me contre fous royalement de celui qui a été le premier sur cette terre.
en est en 2003 donc il fo avancer.
mais certaines choses doivent etre dite meme si elles doivent choquer un panel de lecteurs en majorité somali.
ali couba, que je considere personnellement comme un joyeux luron, a le merite de dire une vérité certaine:les afars ont souffert d'un ostracisme constant depuis 77.
on pourras rappeller les chiffres concernant leurs place au sein de la fonction publique mais ce n'est pas la peine!!!
le fait est que ce sont pour la majorité des citoyens de seconde zone:on prefere les "parquer" dans leurs réserves du nord.
il ne sert a rien de nommer telle ou telle personne a tel poste pour faire taire la grogne.
ce hassan gouled dont vous dite qu'il a fait bcp pour ces ingrats d'afars:qu'a t il fait de si bien!!
est ce que tu as vu les infrastructures des localites du nord???
on a peu ou pas construit dans le nord depuis 77!!curieuse coincidence non!!!
ou peut etre qu'on a construit des choses mais dans ce cas ces afars bellicistes et jouisseurs née ont tout pillées......
en definitive les afars sont tjrs en train de payer pour la politique merdique du sieur aref.
la rebellion armée des années 90 voulait une réelle representativité des afars dans l'échiquier politique économique et social!!!
mais c'en est trop pour la classe dirigeante qui reve d'un leader issa pour djibouti jusqu'a la fin des temps!!!
et une place de premier ministre fantoche a un afar fantoche lui aussi!!!
certe cette rebellion a fait des victimes mais quoique l'on puisse dire sur la guerre et ces conséquences,cette guerre avait un but. secouer la betise ambiante!!!
l'histoire des afars selon notre max gallo national est lilliputienne face a celle somalienne!!!
les afars n'auraient eu aucune histoire avec l'égypte alors que nous savons que le port d'assab est situé en pleine zone afar et qe ce port est millénaire!!!
gouled a tt fait pour eux!!ok et moi je suis le fils de jean paul 2!!
les jeunes afars aiment la guerilla?
n'a tu aucun respect pour les centaines de victimes qui ont succombé pour un idéal!!!
ta memoire ne te rappelle t elle que la mort de cet"héros" de l'and??
la verité historique implique ausi un courage intellectuel:vous nous ressassé vos pseudo vérité sur les peuples et leurs cultures.
faite donc une auto critique de vous meme a moins que vous ne soyez trop érudit pour sauter le pas!!!
une derniere chose pour les fans du doc cala:si ce qu'il vous raconte vous permet de mieux vivre votre appartenance a tel ou tel peuple,lisez le.
sinon prenez vous meme le chemin des bibliotheques!!!
#33
Posté 12 juin 2003 - 11:49
J'attend toujours une réponse de Djibnet.com à qui j'ai écris un mail de protestation concernant les calomnies envers le peuple afar que CALA déverse depuis quelques jours dans ce forum.
D'autre part, où sont les Azraf, Ely...Bref tous ces djibnautes qui étaient prompts à dénoncer chaque écart de language. Il y a un proverbe afar qui dit: le silence est approbation. Est-ce le cas ? Approuvez-vous les écrits - les délires dirai-je - de sieur Cala, remplis de haine et dénués de toute référence, parce qu'il vous a hypnosé en les faisant passer pour une vérité historique(ce qui n'est pas le cas car c'est malheureusement un tas de ramassis de tous les préjugés et stéréotypes sur le peuple afar qui est rassemblé dans ces torchons) ? Effectivement, les références que nous a lancé ce bourricot de Balbala se réfèrent à l'histoire de la Somali et vous n'y trouverez nul part une phrase qui viendra appuyer les propos fallacieux sur les afars.
Ou alors, partagez-vous ces propos indignes ? Auquel cas, il faut nous le dire, vous appartenez à la minorité nostalgique du mythe de la Grande Somalie - mythe ravageur comme dirait notre cher Waberi - bercée

Les afars sont un peuple pieux. Les accuser de polyandrie, de marayté et tous les péchés sur terre est inacceptable !
Sachez qu'il en existe des extrémistes et de tribalistes chez les afars aussi, capables d'écrire des sottises pareilles à celles de CALA. S'ils décidaient de répondre du tac au tac à ce fou où ira-t-on ? On ne pourrait parler de forum de discussion !
Faut-il laisser la place aux rétrogrades, aux extrémistes de deux bords pour rêver un avenir prometteur à notre pays ? Je ne le pense pas.
N'acceptons pas le tribalisme chers amis, il en va de notre dignité.
Patriotiquement votre.
#34
Posté 13 juin 2003 - 01:53
yelius, le jeudi 12 juin 2003, 22:49, dit :
J'attend toujours une réponse de Djibnet.com à qui j'ai écris un mail de protestation concernant les calomnies envers le peuple afar que CALA déverse depuis quelques jours dans ce forum.
Bonjour Yelius,
Désolé pour cette réponse tardive ... mais c'est le temps qu'il a fallu pour relire les messages. Je comprends que certains passages aient pu te choquer en particulier celui-ci:
CALA, le mardi 10 juin 2003, 17:08, dit :
Je m'explique chaque femme afare a le droit de se choisir un amant: un mareyteh et les poèmes composés par les femmes en l'honneur de leur mareyteh constituent tout un genre de la littérature orale afare: le mareyteh marrow. Etant donné que deux hommes partagent légitimement la femme et qu'un homme peut avoir un harem de femme marié ne peut - on parler de d'échangisme? En fait d'un point de vue anthropolgique l'échangisme a constitué une chance pour les afars ....car il les a sauvés d'un extinction prévisible dans le cadre du Abti Sama.
CALA pousse la provocation trop loin en parlant d'échangisme dans le cadre d'une tradition.
Nous avons déjà eu affaire dans ces forums à des messages autrement plus véhéments mettant en cause telle tribu ou telle autre partie de la population. Nous te l'accordons ce n'est pas bien, mais nous pensons que, pour peu que les échanges restent cordiaux sans tomber dans le tribalisme primaire, il revient aux utilisateurs de s'auto-gérer.
La meilleure réponse dans cette situation est, comme l'a fait mendes d'apporter sa part de vérité pour étouffer la calomnie si telle est le cas.
Beaucoup de somalis cotoient leurs frères afars sans rien connaître ni à leur culture ni à leur façon de vivre soit disant différente. Nous pensons que les forums de discussions sont un lieu qui peuvent servir à soulever des questions qu'on n'ose pas aborder habituellement. Par exemple, le mariage d’une Absuma tel qu'abordé sur le site frère arhotaba.
Supprimer ces messages n'avanceraient pas le dialogue et la connaissance des uns et des autres.
On se trompe peut-être mais on compte sur le bon sens des usagers des forums pour équilibrer les discussions.
djibnet.com
#35
Posté 13 juin 2003 - 09:05
Nous n'approuvons et n'appuyons nullement les propos fascistes de ce fou a lier qu'est ce CALA-il serait lache de ma part de l'elever au rang de sieur-qui prone la haine tribale.C'est plutot toi,CALA, et tous ceux qui pensent comme toi que nous boutterons hors du pays parce que vous representez un danger national.Et quand je dis nous,c'est au nom la jeunesse djiboutienne dont je sais oh combien ils ne partagent pas ces idees luffoques.
#36
Posté 13 juin 2003 - 10:05
Telle est la réalité de la politique djiboutienne d'hier et d'aujourd'hui. Que de personnes tel
10/06/03 - Homme de bien et de bons conseils, M Mohamed Djama Elabeh avait prédit à Hassan Gouled cette situation de catastrophe s'il conservait le même cap politique et les mêmes pratiques. Liban Houssein Djibah
7 ans après sa disparition l'Homme d'Union, de Paix et de Progrès qu'était M Mohamed Djama Elabeh manque cruellement à toutes les populations djiboutiennes qui lui ont toujours voué une grande affection et un grand respect.
Il est des hommes qui marquent l'histoire d'un pays car ayant cette faculté naturelle de rassembler autour d'un même projet dans la paix et avec une capacité de compréhension des situations qui les amènent un jour à se hisser, par la volonté populaire, à un haut niveau politique leur permettant d'accéder aux plus hautes instances de l'Etat.
Pour autant que le pouvoir en place accepte de jouer le jeu de l'alternance démocratique, le pays se place alors sur le chemin du Progrès, ce qui ne fut pas le cas avec la "disparition" de notre regretté frère M Mohamed Djama Elabeh, Amin, qu'Allah a accueilli en son paradis.
Après le doute quant aux conditions de cette disparition, qui laisse un grand vide dans les cœurs du peuple djiboutien notamment parmi les plus humbles encore jusqu'à ce jour, vint le besoin de comprendre.
Aujourd'hui nous savons très précisément pourquoi et comment est décédé cet incontestable personnalité politique de premier plan qui aurait placé notre République sur le nécessaire chemin du progrès avec un véritable changement profond et évolutif de la société djiboutienne.
"...........Je ne suis là que pour un temps limité, ce sera aux jeunes générations de construire le pays. De grands autoroutes de l'évolution passent par Djibouti, il s'agira de les prendre avec lucidité et bonne mesure et de sortir le pays de cet enfermement aveugle que l'on nous impose depuis trop longteps .............." confiait-il en janvier 1996.
Ce n'est pas le fait du hasard si le programme que propose le Gouvernement en Exil comporte très majoritairement les grandes lignes pertinentes qu'initiait en son temps notre grand frère, M Mohamed Djama Elabeh.
Par évidence nous y avons ajouté d'autres propositions actualisées et élargies qui complètent notre programme économique, politique et social qui, soumis à nos futurs interlocuteurs étrangers et aux bailleurs de fonds de la République de Djibouti, a reçu leur assentiment par la pertinence de ses intentions qui dénotent avant tout notre volonté affirmée d'avancer dans la paix avec l'instauration de relations privilégiées avec les Etats de la Corne Est de l'Afrique mais aussi avec notre voisin et Etat frère de la République du Yémen.
Ce faisant nous sommes aux antipodes des visées hégémoniques et des ingérences permanentes dont n'a cessé de faire preuve le despote Ismaël Omar Guelleh qui en est réduit aujourd'hui à supporter le contre coup de toutes les actions qu'il a tentées de lancer contre les gouvernants de ces pays sans résultat probant mais en créant et en entretenant artificiellement de fausses oppositions qu'il a financées et dirigées des années durant contre eux.
Aujourd'hui Ismaël Omar Ghelleh est seul avec ses turpitudes et ses échecs !.
Les Etats étrangers évitent de le recevoir de manière officielle.
Il est devenu "infréquentable" en quelques mois et ne doit sa survie qu'aux cautions financièrement intéressées qui se font plus discrètes et s'éloignent de lui, une à une.
Par ailleurs, dans ses grandes lignes du projet " pour un Autre Djibouti " le GED se refuse d'accéder aux sempiternelles palabres stériles et sans lendemain de " funambules politicards " qui ne voient en cela qu'un moyen de tromper le peuple pour hisser leurs propres ambitions au plus sommet de l'Etat.
Ils font, sans conteste, abstraction de l'intérêt national et de la nécessaire union des opposants politiques au régime despotique d'Ismaël Omar Guelleh.
Lorsque l'on se prétend opposant politique dénonçant un système despotique et toutes ses malversations il convient de condamner publiquement " l'ordonnateur " et de ne pas taire son nom, en l'occurrence Ismaël Omar Guelleh, et de ne pas se conforter dans un jugement par trop facile de l'Etat actuel dans son ensemble, en ne se limitant qu'à cela.
Si notre pays est en situation de catastrophe politique, économique et sociale c'est le fait et la responsabilité première d'un homme qui en a usurpé tous les pouvoirs.
Ayons le courage politique de dénoncer clairement toutes ses turpitudes !.
En ne composant nullement, en aucun moment ou de quelque manière que ce soit, avec Ismaël Omar Guelleh (et ses envoyés particuliers ...) qui n'a comme seule préoccupation que de laminer financièrement le pays et ses institutions en tirant profit de tout, nous n'exprimons que la volonté des populations de notre pays, sans distinction d'aucune sorte, pour un "autre demain" dans lequel chacun et chacune aura sa place au sein d'un Etat de Droit et des Libertés publiques retrouvées.
Nous favoriserons toutes les coopérations
au profit de l'intérêt national, des populations
et de l'indispensable bonne entente entre les peuples
mais ne serons les "mendiants" de personne !
Si l'on ne prend comme exemple que celui de la protection Santé dont bénéficiaient en un temps les populations de notre pays, notamment à l'époque où M Mohamed Djama Elabeh fut Ministre de la Santé publique, force est de constater par comparaison que là encore nous sommes aujourd'hui au fond d'un gouffre qui est la conséquence des inconsistances, incohérences et des incompétences chroniques dans ce domaine et pour lequel l'Administration d'Ismaël Omar n'a jamais trouvé de réponse.
L'Etat dirigé par Ismaël Omar Guelleh ne peut survivre momentanément qu'en situation de crise et en affamant les populations.
Globalement, tous les taux de référence en matière de mortalité sont en forte augmentation dans notre pays.
Les évaluations ont atteint un tel niveau de préoccupation que l'Administration locale compétente n'ose pas produire officiellement de chiffres qui affoleraient l'opinion publique, les Instances nationales et internationales.
Une fois encore et malgré les détournements permanents des Aides internationales dont il est doté au profit de l'amélioration des conditions de Santé publique dans le pays, l'Etat actuel n'hésite pas à tendre la main pour que soient versées d'autres aides
tout en prenant les populations de notre pays en otage, là encore et dans ce domaine de la Santé.
Honte à vous messieurs les soit disants gouvernants, le peuple vous juge par la pensée sur vos actes et vous traduira bientôt devant ses propres Tribunaux !
Nos supposés gouvernants en sont réduits, de par l'application d'une stratégie bien adaptée, à ne lancer que des intentions dans leurs discours faussement rassurants pour l'avenir tout en sollicitant parallélement et sans cesse des aides financières extérieures.
L'article paru récemment dans le journal la Nation confirme la situation de catastrophe dans laquelle survivent les populations, ne serait ce que celles de la capitale, sur le plan de la Santé.
" La mission principale des Forces de la coalition anti-terroriste " Task Force " basée à Djibouti consiste à la lutte contre le terrorisme dans cette partie de la région. Parallèlement ces forces se fixent pour mission de mener des actions humanitaires en faveur de la population civile. C'est dans ce contexte qu'une journée médicale s'est déroulée samedi dernier au centre de soins communautaire de Hayabley, à l'issue de laquelle plus de 200 patients de ce quartier populaire ont pu bénéficier des soins et des médicaments.
Samedi dernier, des centaines d'habitants de Hayabley se sont rendus au centre de soins communautaire de ce quartier où des éléments des forces américaines et allemandes ont procédés à des opérations de consultations et de soins à plusieurs centaines de malades dont certains souffraient des maladies chroniques ……………………… ".
Si l'on se doit de remercier chaleureusement les services de Santé des forces militaires des USA et allemandes pour toutes les actions humanitaires qu'elles déploient au profit du peuple djiboutien on observe avec regrets tout de même qu'après 25 ans d'indépendance l'Etat actuel n'ait quasiment rien fait pour se prendre en charge et créer les structures médicales d'accueil dont nous avions et avons nécessairement le besoin.
Les locaux à vocation médicale qui sont construits et équipés, grâce aux aides extérieures au pays, sont laissés à l'abandon quelques mois plus tard.
Déresponsabilisation, absence d'une gestion cohérente et rationnelle des hommes placés à leur tête, détournements des budgets de fonctionnement ; c'est en favorisant toutes les démissions que l'Etat actuel, qui y trouve son intérêt, ira de nouveau mendier demain des aides internationales après avoir pillé et laissé piller les locaux !.
Conscient de toutes ces difficultés, les initiatives évolutives, appropriées aux situations que prit en son temps M Mohamed Djamal Elabeh dont le but était alors et indubitablement d'améliorer les conditions de Vie et de Santé du peuple furent mises à mal par une "Diaspora locale" qui ne voyait en lui qu'une personnalité politique à écarter dans la succession au Président Hassan Gouled Aptidon.
Le simple nom de Mohamed Djamah Elabeh devint un symbole d'espoir pour toutes les populations sans disctinction d'appartenance ethnique ou tribale.
On sait ce qu'il en advint de la méthode utilisée pour l'écarter .... définitivement.
Messieurs, les supposés gouvernants de l'Etat actuel, cette méthode ou d'autres nous les connaissons mais vous ne pourrez pas faire taire les membres du Gouvernement en Exil, la véritable opposition politique comme le peuple qui sont à vos portes, avec le balai ... à la main !.
Comme nous l'avons clairement énoncé à diverses reprises, lesmembres du GED sont attachés au principe de la présence d'une Coopération étrangère dans notre pays.
Cette coopération a un rôle à jouer dans l'évolution politique, économique et sociale, intégrant entre autres des améliorations notables de compétences locales en matière d'Education, de Formation et de Santé publique mais nous condamnons l'attitude de l'Etat djiboutien actuel consistant à favoriser le développement d'une irresponsabilité chronique au plus haut niveau, à la tête de ses ministères et de ses services.
La mascarade étatisée se perpétue, ce sont les populations djiboutiennes qui en font les frais ainsi que les contribuables des pays étrangers qui interviennent financièrement dans notre pays.
La volonté d'Ismaël Omar Guelleh dans tous les domaines est évidente.
Détourner les aides internationales, amplifier les misères et prendre les populations djiboutiennes en otage en laissant assumer aux pays étrangers bailleurs de fonds la responsabilité pleine et entière de ses propres incohérences et de ses démissions entretenues face aux difficultés.
Dans notre République actuelle il y a ceux qui peuvent se faire soigner à l'étranger, quitte à utiliser des subterfuges et ceux qui n'ont qu'un Droit, celui de se taire sans possibilité de se soigner !.
La mutation prochaine de M Djamma Heïd, frére de Kadra Odette Heïd et actuel gouverneur de la Banque centrale djiboutienne, comme Ambassadeur de Djibouti à Bruxelles n'a rien de diplomatique.
Elle est la conséquence d'une grave maladie incurable qui ne peut être soignée à Djibouti.
Va-t-il faire usage de la même méthode que mit en pratique en 2001, lors de la visite d'IOG, le Commandant Mohamed Djamma de la garde présidentielle qui n'hésita pas à falsifier des documents et utilisa l'identité d'un " Faux Réfugié politique " en Belgique pour faire soigner son épouse ?.
Loin de nous l'idée de considérer que l'un, l'une ou l'autre ne devrait pas avoir accès aux soins médicaux.
Ce que nous contestons de la manière la plus formelle ce sont toutes les malversations des hommes du pouvoir et l'inégalité de traitement des Djiboutiens et des Djiboutiennes entre autres face à la maladie et aux soins médicaux entre ceux qui ont usurpé tous les pouvoirs de l'Etat, leurs serviteurs, leurs obligés et les populations de notre pays.
Notre pays et ses populations se meurent de la malnutrition, des carences, avec la réapparition de maladies graves !
Il est grand temps de remettre de l'ordre au sein de l'Etat djiboutien en redonnant au peuple ses Droits et les moyens de Vivre, non de survivre dans la misère !
Pour changer l'Etat, changeons les hommes !.
Ils sont cupides, ont usurpé tous les pouvoirs et n'ont aucun respect pour le peuple et ses misères !
M Liban Houssein Djibah
Membre du Gouvernement en Exil de Djibouti
#37
Posté 13 juin 2003 - 10:52

Citation
7 ans après sa disparition l'Homme d'Union, de Paix et de Progrès qu'était M Mohamed Djama Elabeh manque cruellement à toutes les populations djiboutiennes qui lui ont toujours voué une grande affection et un grand respect.
Il est des hommes qui marquent l'histoire d'un pays car ayant cette faculté naturelle de rassembler autour d'un même projet dans la paix et avec une capacité de compréhension des situations qui les amènent un jour à se hisser, par la volonté populaire, à un haut niveau politique leur permettant d'accéder aux plus hautes instances de l'Etat.
Pour autant que le pouvoir en place accepte de jouer le jeu de l'alternance démocratique, le pays se place alors sur le chemin du Progrès, ce qui ne fut pas le cas avec la "disparition" de notre regretté frère M Mohamed Djama Elabeh, Amin, qu'Allah a accueilli en son paradis.
Après le doute quant aux conditions de cette disparition, qui laisse un grand vide dans les cœurs du peuple djiboutien notamment parmi les plus humbles encore jusqu'à ce jour, vint le besoin de comprendre.
Aujourd'hui nous savons très précisément pourquoi et comment est décédé cet incontestable personnalité politique de premier plan qui aurait placé notre République sur le nécessaire chemin du progrès avec un véritable changement profond et évolutif de la société djiboutienne.
"...........Je ne suis là que pour un temps limité, ce sera aux jeunes générations de construire le pays. De grands autoroutes de l'évolution passent par Djibouti, il s'agira de les prendre avec lucidité et bonne mesure et de sortir le pays de cet enfermement aveugle que l'on nous impose depuis trop longteps .............." confiait-il en janvier 1996.
Ce n'est pas le fait du hasard si le programme que propose le Gouvernement en Exil comporte très majoritairement les grandes lignes pertinentes qu'initiait en son temps notre grand frère, M Mohamed Djama Elabeh.
Par évidence nous y avons ajouté d'autres propositions actualisées et élargies qui complètent notre programme économique, politique et social qui, soumis à nos futurs interlocuteurs étrangers et aux bailleurs de fonds de la République de Djibouti, a reçu leur assentiment par la pertinence de ses intentions qui dénotent avant tout notre volonté affirmée d'avancer dans la paix avec l'instauration de relations privilégiées avec les Etats de la Corne Est de l'Afrique mais aussi avec notre voisin et Etat frère de la République du Yémen.
Ce faisant nous sommes aux antipodes des visées hégémoniques et des ingérences permanentes dont n'a cessé de faire preuve le despote Ismaël Omar Guelleh qui en est réduit aujourd'hui à supporter le contre coup de toutes les actions qu'il a tentées de lancer contre les gouvernants de ces pays sans résultat probant mais en créant et en entretenant artificiellement de fausses oppositions qu'il a financées et dirigées des années durant contre eux.
Aujourd'hui Ismaël Omar Ghelleh est seul avec ses turpitudes et ses échecs !.
Les Etats étrangers évitent de le recevoir de manière officielle.
Il est devenu "infréquentable" en quelques mois et ne doit sa survie qu'aux cautions financièrement intéressées qui se font plus discrètes et s'éloignent de lui, une à une.
Par ailleurs, dans ses grandes lignes du projet " pour un Autre Djibouti " le GED se refuse d'accéder aux sempiternelles palabres stériles et sans lendemain de " funambules politicards " qui ne voient en cela qu'un moyen de tromper le peuple pour hisser leurs propres ambitions au plus sommet de l'Etat.
Ils font, sans conteste, abstraction de l'intérêt national et de la nécessaire union des opposants politiques au régime despotique d'Ismaël Omar Guelleh.
Lorsque l'on se prétend opposant politique dénonçant un système despotique et toutes ses malversations il convient de condamner publiquement " l'ordonnateur " et de ne pas taire son nom, en l'occurrence Ismaël Omar Guelleh, et de ne pas se conforter dans un jugement par trop facile de l'Etat actuel dans son ensemble, en ne se limitant qu'à cela.
Si notre pays est en situation de catastrophe politique, économique et sociale c'est le fait et la responsabilité première d'un homme qui en a usurpé tous les pouvoirs.
Ayons le courage politique de dénoncer clairement toutes ses turpitudes !.
En ne composant nullement, en aucun moment ou de quelque manière que ce soit, avec Ismaël Omar Guelleh (et ses envoyés particuliers ...) qui n'a comme seule préoccupation que de laminer financièrement le pays et ses institutions en tirant profit de tout, nous n'exprimons que la volonté des populations de notre pays, sans distinction d'aucune sorte, pour un "autre demain" dans lequel chacun et chacune aura sa place au sein d'un Etat de Droit et des Libertés publiques retrouvées.
Nous favoriserons toutes les coopérations
au profit de l'intérêt national, des populations
et de l'indispensable bonne entente entre les peuples
mais ne serons les "mendiants" de personne !
Si l'on ne prend comme exemple que celui de la protection Santé dont bénéficiaient en un temps les populations de notre pays, notamment à l'époque où M Mohamed Djama Elabeh fut Ministre de la Santé publique, force est de constater par comparaison que là encore nous sommes aujourd'hui au fond d'un gouffre qui est la conséquence des inconsistances, incohérences et des incompétences chroniques dans ce domaine et pour lequel l'Administration d'Ismaël Omar n'a jamais trouvé de réponse.
L'Etat dirigé par Ismaël Omar Guelleh ne peut survivre momentanément qu'en situation de crise et en affamant les populations.
Globalement, tous les taux de référence en matière de mortalité sont en forte augmentation dans notre pays.
Les évaluations ont atteint un tel niveau de préoccupation que l'Administration locale compétente n'ose pas produire officiellement de chiffres qui affoleraient l'opinion publique, les Instances nationales et internationales.
Une fois encore et malgré les détournements permanents des Aides internationales dont il est doté au profit de l'amélioration des conditions de Santé publique dans le pays, l'Etat actuel n'hésite pas à tendre la main pour que soient versées d'autres aides
tout en prenant les populations de notre pays en otage, là encore et dans ce domaine de la Santé.
Honte à vous messieurs les soit disants gouvernants, le peuple vous juge par la pensée sur vos actes et vous traduira bientôt devant ses propres Tribunaux !
Nos supposés gouvernants en sont réduits, de par l'application d'une stratégie bien adaptée, à ne lancer que des intentions dans leurs discours faussement rassurants pour l'avenir tout en sollicitant parallélement et sans cesse des aides financières extérieures.
L'article paru récemment dans le journal la Nation confirme la situation de catastrophe dans laquelle survivent les populations, ne serait ce que celles de la capitale, sur le plan de la Santé.
" La mission principale des Forces de la coalition anti-terroriste " Task Force " basée à Djibouti consiste à la lutte contre le terrorisme dans cette partie de la région. Parallèlement ces forces se fixent pour mission de mener des actions humanitaires en faveur de la population civile. C'est dans ce contexte qu'une journée médicale s'est déroulée samedi dernier au centre de soins communautaire de Hayabley, à l'issue de laquelle plus de 200 patients de ce quartier populaire ont pu bénéficier des soins et des médicaments.
Samedi dernier, des centaines d'habitants de Hayabley se sont rendus au centre de soins communautaire de ce quartier où des éléments des forces américaines et allemandes ont procédés à des opérations de consultations et de soins à plusieurs centaines de malades dont certains souffraient des maladies chroniques ……………………… ".
Si l'on se doit de remercier chaleureusement les services de Santé des forces militaires des USA et allemandes pour toutes les actions humanitaires qu'elles déploient au profit du peuple djiboutien on observe avec regrets tout de même qu'après 25 ans d'indépendance l'Etat actuel n'ait quasiment rien fait pour se prendre en charge et créer les structures médicales d'accueil dont nous avions et avons nécessairement le besoin.
Les locaux à vocation médicale qui sont construits et équipés, grâce aux aides extérieures au pays, sont laissés à l'abandon quelques mois plus tard.
Déresponsabilisation, absence d'une gestion cohérente et rationnelle des hommes placés à leur tête, détournements des budgets de fonctionnement ; c'est en favorisant toutes les démissions que l'Etat actuel, qui y trouve son intérêt, ira de nouveau mendier demain des aides internationales après avoir pillé et laissé piller les locaux !.
Conscient de toutes ces difficultés, les initiatives évolutives, appropriées aux situations que prit en son temps M Mohamed Djamal Elabeh dont le but était alors et indubitablement d'améliorer les conditions de Vie et de Santé du peuple furent mises à mal par une "Diaspora locale" qui ne voyait en lui qu'une personnalité politique à écarter dans la succession au Président Hassan Gouled Aptidon.
Le simple nom de Mohamed Djamah Elabeh devint un symbole d'espoir pour toutes les populations sans disctinction d'appartenance ethnique ou tribale.
On sait ce qu'il en advint de la méthode utilisée pour l'écarter .... définitivement.
Messieurs, les supposés gouvernants de l'Etat actuel, cette méthode ou d'autres nous les connaissons mais vous ne pourrez pas faire taire les membres du Gouvernement en Exil, la véritable opposition politique comme le peuple qui sont à vos portes, avec le balai ... à la main !.
Comme nous l'avons clairement énoncé à diverses reprises, lesmembres du GED sont attachés au principe de la présence d'une Coopération étrangère dans notre pays.
Cette coopération a un rôle à jouer dans l'évolution politique, économique et sociale, intégrant entre autres des améliorations notables de compétences locales en matière d'Education, de Formation et de Santé publique mais nous condamnons l'attitude de l'Etat djiboutien actuel consistant à favoriser le développement d'une irresponsabilité chronique au plus haut niveau, à la tête de ses ministères et de ses services.
La mascarade étatisée se perpétue, ce sont les populations djiboutiennes qui en font les frais ainsi que les contribuables des pays étrangers qui interviennent financièrement dans notre pays.
La volonté d'Ismaël Omar Guelleh dans tous les domaines est évidente.
Détourner les aides internationales, amplifier les misères et prendre les populations djiboutiennes en otage en laissant assumer aux pays étrangers bailleurs de fonds la responsabilité pleine et entière de ses propres incohérences et de ses démissions entretenues face aux difficultés.
Dans notre République actuelle il y a ceux qui peuvent se faire soigner à l'étranger, quitte à utiliser des subterfuges et ceux qui n'ont qu'un Droit, celui de se taire sans possibilité de se soigner !.
La mutation prochaine de M Djamma Heïd, frére de Kadra Odette Heïd et actuel gouverneur de la Banque centrale djiboutienne, comme Ambassadeur de Djibouti à Bruxelles n'a rien de diplomatique.
Elle est la conséquence d'une grave maladie incurable qui ne peut être soignée à Djibouti.
Va-t-il faire usage de la même méthode que mit en pratique en 2001, lors de la visite d'IOG, le Commandant Mohamed Djamma de la garde présidentielle qui n'hésita pas à falsifier des documents et utilisa l'identité d'un " Faux Réfugié politique " en Belgique pour faire soigner son épouse ?.
Loin de nous l'idée de considérer que l'un, l'une ou l'autre ne devrait pas avoir accès aux soins médicaux.
Ce que nous contestons de la manière la plus formelle ce sont toutes les malversations des hommes du pouvoir et l'inégalité de traitement des Djiboutiens et des Djiboutiennes entre autres face à la maladie et aux soins médicaux entre ceux qui ont usurpé tous les pouvoirs de l'Etat, leurs serviteurs, leurs obligés et les populations de notre pays.
Notre pays et ses populations se meurent de la malnutrition, des carences, avec la réapparition de maladies graves !
Il est grand temps de remettre de l'ordre au sein de l'Etat djiboutien en redonnant au peuple ses Droits et les moyens de Vivre, non de survivre dans la misère !
Pour changer l'Etat, changeons les hommes !.
Ils sont cupides, ont usurpé tous les pouvoirs et n'ont aucun respect pour le peuple et ses misères !
M Liban Houssein Djibah
Membre du Gouvernement en Exil de Djibouti
Telle est la réalité de la politique djiboutienne d'hier et d'aujourd'hui. Que de personnes tels que CALA essaie de nous détourner de la réalité en pondant une politique de Gribouille afin de redorer le blason du RPP d'hier et d'aujourd'hui est vraiment mesquin. Ce n'est pas en nous raccolant des grioles au "Père de la Nation" et autre bandit d'eau douce que nous allons penser notre avenir. Ce n'est nullement pas non plus en s'acharnant sur un peuple frère et djiboutien de plein droit que l'on rédessinera la carte de la république. Ce peuple, comme tout djiboutien au fait de la réalité politique des dernières décennies doit le savoir, a été victime sous Gouled et particulièrement d'une classe politique "nationaliste issa" qui tiennent le vrai pouvoir à Djibouti, de ségrationnisme. Hormis quelques ministères fantoches, a-t-on vu un général afar ? A-t-on compté le nombre de directeurs "mamassanes" - une dizaines -dans les années 80 comparés aux 3 afars, 1 gada, 1 issack et 1 arabe ?
Le règne de Aref n'a rien apporté aux afars. Qu'on se le dise une fois pour toute. C'est ainsi qu'il a été combattu par les jeunes du MPL étiquetés de marxistes-leninistes par le colonisateur, guerre froide oblige ! Et puis Gouled a longtemps été un de ces ministres. Pourquoi n'a-t-il pas dénoncé la politique anti-somali, dictée par les français, comme l'a fait courageusement Ahmed Dini. Tout ça est disponible au publique contrairement aux dénigrement de ce CACA, que dis-je ? Ce CALA !
D'autre part, qui détenait le pouvoir oppresseur ? Ce n'est pas le valet Aref mais la France pardi !
Nous avons gagné notre indépendance grâce à l'unité nationale et non parce que certains comme le FLCS ou le MPL roulaient, le premier pour Siad Barré, et le 2è pour Menguistu. Non, nous avons gagné notre indépendance pour enfin construire notre pays et tourner la page de cette politique inique de "diviser pour mieux règner" qu'a toujours concocté le pouvoir colonial français dans toute l'Afrique. Ce n'est pas pour que des irresponsables, incultes et tribalistes jusqu'aux os, s'en prennent par revanche à une communauté donnée, les afars, que la lutte a été menée. Pourquoi ça a foiré à votre avis. Ne soyons pas victime d'une cécité politique. Ouvrons les yeux chers compatriotes. L'on nous parle de Tour-Tour, soit. C'est un démocrate de premières heures. Cependant, l'honnêté et l'objectivité de l'histoire doit aussi dire que de jeunes intellectuels afars ont été à l'origine des premiers soubresauts démocratiques, ainsi que le très regretté Cheiko; il n'y a qu'à saluer le geste de Ali Coubba qui, pour avoir exigé un État de Droit dès les années 87, a été torturé à la sinistre Villa Christophe ! Tour-Tour ne l'a, heureusement pour lui, pas été. Pourquoi ce deux poids deux mésures à votre avis ?
Le peuple afar n'est souffre d'aucune tare génétique. Il a été tout simplement muselé tout comme est muselé le peuple djiboutien tout entier par un régime policier qui érige la répression comme programme politique. Normal que le Chef provienne de cette même police sécrète. Il a été aux commandes pendant plus de 20 ans. Redorer le blason de Gouled ou d'Iog comme le fait notre historien charlatan c'est jouer à la politique de l'Autriche en ne voulant pas regarder la réalité économique, on ne peut plus, crispante, de notre pays.
L'honnêteté intellectuelle et une certaine piété nous dicte de dire les choses telles quelles. C'est à ce prix qu'est la démocratie et l'espoir pour une justice pour tous à Djibouti. Pourquoi essayer de détourner le pauvre quidam de cette réalité et de l'emprisionnement de DAF ?
Si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.
Albert Camus. Ecrivain français (Nobel de littérature 1957)
#38
Posté 13 juin 2003 - 05:22
j'ai crus trop vite que le "professeur cala" avait marabouter la salle avec ses incantations pour une grande somalie et sa verité trés personnelle sur les us et coutumes afars sans parler de son entreprise voué a l'échec de redorer le blason de gouled et sa clique!!!
djibnet a sans doute raison de laisser les messages de ce hitler "le petit"!! car seul le lecteur critique pourra se faire sa propre analyse du cas cala!!!
je remercie yalow pour ses précisions et son sens de la mesure:tu n'es pas tombé dans le piege de l'attaque facile.
bravos a yelius pour son sens du devoir et ses rappels a l'ordre fréquent.
malheureusement,nous sommes une minorité!!!ou sont donc les autres?ou est donc la majorité silencieuse?
je refuse de croire qu'elle est complice des dires psychotiques du PROFESSEUR!!!
#39
Posté 13 juin 2003 - 07:18
Mes propos dans ce forum ont suscité beaucoup de critiques, d'émotions et de diatribes verbales. Si la critique constructive est toujours la bienvenue, les GOL HAD barndits à mon encontre par certains et les bouffées de haines qui se dégagent du discours de militants de base inculte et enrégimentés témoignent à l'évidence de la lourde bésogne qui attend les responsables de ma génération afin que Djibouti retrouve le sillage de Awdal la grande.
Je persisterai donc dans mon monologue critique partargé avec milles cybernautes djiboutiens dont certains applaudissent déjà la qualité des analyses avancées. Avant de poursuivre, je remercierai Yalow pour les informations communiquées qui témoignent d'un effort de recherche de sa part mais je reviendrai en temps voulu sur la critique de celles ci.
Brève description du panthéon Goulédien:
Le bras droit du Seigneur.
En tant que Chef d'Etat Hassan Gouled était assisté par son directeur de Cabinet Ismaêl Guédi qui en l'absence de fonction de vice président conserve la haute main sur l'appareil administratif et juridicaire du pays.
Non messieurs les Af Mishar de l'UAD, Ismaêl Guédi n'était en rien le simple exécutant de la politique de Hassan Gouled mais a joué le rôle d'architecte de celle ci. La question en suspend est donc de savoir qu'a t-il fait de ce pouvoir?
Ismaêl Guédi a d'abord utilisé sa fonction pour asseoir son pouvoir sur le pays. IL s'est opposé à ce que les services de planification du dévéloppement rélève du ministère de l'économie et les a placé sous sa tutelle au sein d'une direction fantomatique. Aucune logique si ce n'est l'avidité du pouvoir ne pouvait expliquer une
telle organisation mais a t-il au moins préservé l'efficience du service aussi vital à un pays que les yeux à une être humain. Non pas du tout! Ismaêl Guédi Hared a été la cheville ouvrière de l'élimination de Mohamed Moussa Ali Tur Tur, jeune homme passioné qui avait défaut de croire à la sincérité du discours de l'alimentura dont Hassan Gouled s'était entouré.
L'absence de génie de Ismaêl Guédi en matière économique sera dévoilé à la face du monde lorsque le FMI avec lequel Djibouti a signé un PAS demande où sont vos
statistiques économiques et que le proconsul de Gouled au scandale de ce dernier répond que la DINAS n'est qu'une coquille vide qui jamais rien produit!
L'absence de planification est toujours synonyme d'une inefficience économique à long terme donc nous n'épiloguerons sur la myopie de Ismaêl Guédi et par conséquent son incapacité criminelle à construire l'avenir de notre génération. Ismaêl Guédi a raté l'essentiel c'est à dire doté Djibouti d'une capacité en recherche appliqué seule vecteur de progrès à long terme. Certes Il y a bien eu un ersatz à savoir l'Iserst mais comme le savez tous le bilan de cet organisme en déhors du pôle hydrologie est synonyme de trois rien! Des milliards dépensés à nourrir une alimentura "intellectuelle" qui symbolise a elle seule la panne de la pensée africaine et la difficulté de nos sociétés à se saisir des bienfaits de la science pour avancer!
Dans le système Goulédien, Ismaêl Guédi est aussi le ministre du budget. A chaque entrée, le trésor envoie une notification au directeur du cabinet qui décide de son affectation. Ismaêl Guédi, le héros de l'UAD, peut être également jugé le bilan de la politique économique du régime dont il a été le promoteur. Et là aussi, c'est la faillite!
Isamêl Guédi est le premier responsable de la crise de paiment du trésor en 1986 qui a motivé la nomination de Mohamed Djama Elabeh au ministère de l'économie. Comment Ismaêl Guédi a t-il ruiné la Nation? En poussant le clientélisme et la bureaucratisation à des limites que notre maigre économie ne peut nullement supporter. Et pourtant ces défenseurs diront que l'homme n'a rien fait pour faire participer les Jahmagrato du destin de la honte. C'est une demi vérité car Ismaêl Guédi est un entrepreneur astucieux. Conscient du faible poids des Saad Moussa dans la scène politique, il décide d'acheter une clientéle auprès des lignages Issas numériquement plus important.
Ismaêl Guédi courtise ainsi les Mamassans, ils en nomme bon nombre responsables...mais il s'agit là des individus les moins siginificatifs et les plus incomptétents ( en dehors de Zekou Touri neveu de Gouled, directeur du PAID et administrateur djiboutien irréprochable).
Quand il s'agit d'un Mamassan compétent, ambitieux et intègre, Ismaêl Guédi organise aussitôt une orgie pour l'éliminer si il est déjà aux affaires (comme Mohamed Moussa Ali Tur Tur) ou il s'arrange pour les garder dans des fonctions subalternes d'où il ne risque pas d'émerger. Ce qui est vrai pour les Mamassans l'est aussi pour les Issaks, les Arabes, et les Gadaboursis et dans un emoindre mesure pour les Fourlabas. Pourquoi? Parce que, les quatre premières communautés qui consituent le noyau hsitorique de peuplement de la ville de Djibouti commençait déjà à produire des élites compétentes en grand nombre.
La question du refus de l'intégration de ces cadres à haut potentiel a telle qu'elle a suscité une vive critique de la part du ministère français de la coopération en 1986.
Mais au lieu de percevoir la réalité comme elle se présentait c'est à dire une tentative de vérouillage de la fonction publique, les diplômés djiboutiens dans leur médiocrités nomades se chamaillèrent dans la recherche de sens. Ils firent le vide devant Moussa Ali Tur Tur qui fût le seul après le duo Omar Absieyeh et Omar Rabeh à défier l'alimentura. Les gadaboursis, les Issaks et les Arabes dénoncèrent le tribalisme et résignèrent au statut de citoyen de second rang ou prirent le chemin de l'émigration. Ce qui dans un cas comme dans un autre équivaut à une collaboration objective avec Ismaêl Guédi!
Pour acheter les Fourlabas dont le poids n'a cessé de croître depuis 1963, Ismaêl Guédi ferme les yeux sur la politique de recrutement abjecte de Yassin Yabeh qui littéralement tranforme la police en une millice privée! Il accepte aussi que les Fourlabas s'arroge un fief au ministère des postes et des télécommunications où un individu aussi irresponsable que Djowhar mène la dance! En fait, les Odaxgob sont les seuls oubliés de cette histoire de franchise.
Au fur et à mesure que le pouvoir de Hassan Gouled décline, Ismaêl Guédi fulmine contre l'ingratitude des Issas et s'illustre dans un activisme tribal sans vergognes. L'occasion de pourrir encore davantage lui est offerte par la décomposition du régime de Mengistu et la guerre civile que se livre d'un côté les Hawiyés Gurgura et les Issas et d'autre part les Oromos. A l'origine l'affaire est une cause somalie puisque Diré Dawa est la plus grande ville somalie en Ogaden et qu'elle a vocation à démeurer la capitale de la cinquième région. Tel est la vision de l'Ougas Hassan Hersi et d'une grande partie des Issas Ethiopiens ...mais Ismaêl Guédi ne l'entend pas de cette oreille. Il veut imposer à ces Issas le leadership d'un individu controversé, à savoir le fils de Mahamoud Langadheh dont la connaissance même du pays est visiblement annecdotique.
Mais pour l'imposer Ismaêl Guédi a un plan. Il veut faire passer pour cet avatar sans charisme pour l'homme mandaté par les Issas de Djibouti. La première étape de son plan, il utilise la vive émotion qui sécoue la communauté Issa après l'annonce de massacres d'Issas par les Oromos pour litérallement quadriller Djibouti d'antenne d'une organisation tantaculaire dénommée l'OUJI ( organisation de l'unité de la jeunesse Issa) dont la vocation évidente dépasse le seul objectif de soutenir nos cousins de l'Ogaden.
Mais en instrumentalisation la convergence d'intérêt entre des lignages Gadaboursis en lutte avec le lignage Reer Guedi pour une obscure histoire de partage de pâturage dans la région de Gogti à des fins de politique, Ismaêl Guédi- le pétit, accroît la schizophrénie des Gadaboursis de Djibouti et ne récolte qu'une vague conscience d'unité Issa qui n'est aujourd'hui plus d'actualité.
Mais en Ethiopie, les choses sont pire. Les Issas en dépit de la volonté de conciliation de l'Ougas perdent tour à tour le soutient de leurs frères Gadaboursis et Issaks puis des Hawiyés Gurguras avant de se s'affronter eux même. Un peuple divisé et bientôt marginaliser car en s'opposant au pouvoir central, ce dernier arbitre le différent avec les Oromos en leur faveur et les Issas se trouvent désormais confiner à un mouchoir de poche ....qui ne répresente même pas 20% de leur pays! Des hommes comme Ismaêl Guédi ont détruit en l'espace de 10 ans ce que les Ougas et les héros Issas tel Ali Kalageyeh ont construit en 400 ans! Tel est le triste
bilan du myope le plus dangereux de la République.
#40
Posté 13 juin 2003 - 07:59
Isamêl Guédi le bras droit du Seigneur:
Après avoir conduit les Issas d'éthiopie à la plus grande catastrophe politique de leur hsitoire, Ismaêl Guédi poursuit son oeuvre de destrcution à Djibouti.
Il se tourne d'abord vers les Fourlabas, découvrent les vertus de conteur de farce de Gabayo et comme il se doit décide de convoler à 60 ans avec une jeune fille de 40 ans sa cadette. Ismaêl Guédi dont on n'a jamais expliqué le célibat prolongé veut se construire une stature de père de famille responsable et de présidentiable. Pour cela il compte sur la reconnaissance des ventres bien remplies aussi bien chez les Mamassans certes mais surtout les Fourlabas. Son beau père n'est il pas un de ces créatures débarqués de la Sogik que le RPP a chargé d'amnesthésier les esprits à coup de Jad waa weyn et de bottes de Hawaday. Au délà de l'alliance entre une clique bureaucratique corrompue et des marchands de stupéfiants qu'il faut à l'évidence anéantir, ce mariage a valeur de symbole. Il démontre comment la société Djiboutienne dont Ismaêl Guédi est par ailleurs un authentique réprésentant a réussi à intégrer les élites issues des refugiés Issas de 1977.
Elargir le réseau de sa clientèle est une chose et s'en construire est une autre. Sur ce terrain Ismaêl Guédi l'aprrend à son dépend, il a oublié ARTA et WEA et les jahmagarato l'ont également oublié! Alors Ismaêl Guédi qui a un très sens de la stratégie décide de favoriser son lignage. Les Saad Moussa n'ont pas encore
d'élites compétentes. Isamêl Guédi les sait mais peu importe il va forcer la main de Gouled. En utilisant l'activisme de la nièce du président qui voudrait son nain de mari, Ahmed Wabéri joué dans la cour des grands. Bien qu'il soit un semi analphabète notoire, un incompétent avéré, Ismaêl Guédi le propulse à la tête du ministère de l'éducation avec pour seules arguments que sa présence dans ce fautueil vaut le soutient des Reer Goulaneh sedentarisé dans la capitale depuis 1977.
Le poste ministérielle c'est une bonne chose, la bourse c'est mieux. Alors Ismaêl Guédi mandate un légionnaire Birasse pour piller les caisses de l'Etat au profit de sa cleintèle.
#41
Posté 13 juin 2003 - 11:13
Je m'associe à Mendes quand il se projette definitivement et resolument vers l'avant et entrevoit l'avenir de Djibouti dans les mains de sa jeunesse!
A Yelius pour sa retenue!
A Homo-khatus pour sa diligence!Eh ben dis donc le poete,ca t'arrives de t'enerver! Ca doit faire chaud au posterieur quand on te pique au vif

"Selon que vous serez fou ou sage, vous composerez les rêves de votre vieillesse des regrets de votre jeunesse ou des espérances de l'éternité!" V.Hugo
Bien des choses à tous et à toutes!!
#42
Posté 13 juin 2003 - 11:15
Dans cette discussion hors du commun, il est important de faire la part des choses. Il est essentiel de differencier les faits historiques, leur interpretation et la perception que chacun de nous en fait.
A cet titre, CALA fait un excellent travail d'analyse dans la mesure ou il relate les faits et qu'il s'incrit un observateur neutre. Par contre, il est moins objectif lorsqu'il se lance dans l' interpretation et qu'il decrit sa perception qui n'engagent que lui.
Son observation de la culture est exacte mais la connotation prejorative qu'il lui donne et l'assimilation des anecdotes populaires a des faits pratiques sont erronees. A cet enseigne, toutes les cultures, y compris celle somalie que je partage avec lui, ont des avantages et des inconvenients qui sont mieux servi a rester tabou. Comparer l'une a l'autre est dangereux, destructive et, je vous les reconnais, fasciste.
Ceci dit, CALA releve des arguments qui meritent la reflexion et la discussion de bonne foi; Lorsqu'il s'attaque aux intellectuelles Afars, je suis d'accord avec lui et j'ajoute ou sont-ils? Est-ce Ali Couba? Est-ce Mohamed Aden? ou? Lorsque je dis Ou?, je veux dire quel role jouent-ils dans le cheminement comptemporain de la societe djiboutienne. Pourquoi les avants gardistes qui voiciferent sont presque tous des somalis (Issa et autres)?
Pour repondre a ces questions, il faudra peut-etre revoir notre histoire analyser le traumatisme indelebile que le seul et unique passage des Afars au pouvoir a laisse a leur compatriotes Somalis.
Ali Aref, que le RPP l'a resorti dernierement de sa retraite d'oree, a ete un avant gardiste dans l'elimination organisee des peuples. Avant la Bosnie et le Rwanda, il y avait Ali Aref. Jamais dans les contres des rives de la mer rouge, un gouvernement n'a essaye d'eliminer d'une maniere organisee et methodique toute une communaute comme Ali Aref l'a fait avec la complicite de la France. En fait, a cet sujet, comme Mohamed Aden fait allusion dans son livre sur Ali Aref, il n'est pas exclu que ce meme Aref, dans son elan d'etre plus royaliste que le roi, plus Gauliste que Degaule, de s'etre identifie a l'aile de la droite fasciste et l'OAS pour importer leurs idees pour les appliquer a djibouti. Aref a lese les Afars comme les Somalis. Les premiers, ils les a marginalise en leur creant des Ghetos (Arhiba, Einguela) et en les rendants complices malgres eux de sa folie basee sur la suprematie ethnique. Les seconds, dabord en les martirisants physiquement ensuite, en les stigmatisants mentalement. Aref est presque a lui tout seul responsable de tous les maux de notre pays. Il a seme les fruits de la discorde et de la suspicion qui a cree le fosse qui separe aujourd'hui nos ethnies de meme, qu'il a jete les Issas et les autres somalis dans le bra du LPAI-RPP qui son tour et par heritage, nous ont delivre Gouled et IOG.
Enfin, les elites Afars ont remis leur destin a des gens qui preferent les jeter dans la guere pour finir a s'executer en danse du ventre pour l'oligarchie qui gouverne Djibouti. Un jour, j'ai eu la chance d'assiter a une conference organisee pour Ali Couba. Ayant devore son premier livre, je venais avec une liste de question analyse que je voulais confronte avec l'auteur. Mon estime etait grande pour lui car je me disais qu'enfin la nouvelle generation d''Intellectuel et d'opposant Afar est arrivee. Que ma deception a ete grande; Je m'attendais a un jeune lion pres a en decoudre avec la bande a Gouled et ses bouffons marionettes comme Barkad Gourad et Ali Hamadeh. Je suis reparti avec l'image d'un personnage confus, trop conciliateur et qui me donnait l'amere impression d'etre un autre danseur du ventre. Pour ce qui concerne Mohamed Aden, grand Banquier de son Etat, me laisse aussi perplexe dans la lecture de ses livres. Lui, il est vraiment coince et si j'etais CALA, je dirait qu'il est en retard de 26 ans. Lui, il est carrement reste fige a l'epoque du TFAI. Cependant, quoique un peu narcique, il est dans la meme optique que Ali Couba, les dirigeants du FRUD (Arme, noon-armee, RPP, opposant, combatant etc...) vous voyez la confusion.
Par ailleur, Je reste attriste par cette ambivalence presque sans faille qu'ont les elites Afars envers l'oligarchie au commande de djibouti. Ils donnent immancablement l'impression qu'ils sont des opposants mais, qu'ils se gardent toujour une ouverture dans la possibilite ou le pouvoir leur fasse un appel du pied. Pas de constance et pas d'abnegation. Jeune djiboutien, j'avais l'habitude de debatre avec certain groupe de mes compatriotes en disant que le jour ou les Afars prendront les Armes, ca va chauffer pour notre petite republique. Aujourd'hui, ces memes compatriotes me rethorquent: les Afars ont pris les armes et apres....rien n'a changer, du moins pas dans le fond.
Pour terminer, je dispute a CALA, l'idee que les Afars n'ont pas souffert de la politique du Duo Gouled-IOG. C'es un non sens et c'est une absurdite. Neanmoins, je n'accepte pas cette tendance qu'ils ont de mettre tout sur le dos des Issas et par extension les somalis. Ils ont une grande part de responsabilite et, a titre d'exemple, ils devront peut-etre se pencher sur la methode de Daher Ahmed farah ( aucun lien) qui par son obstination (desinteresee ou pas) focalise autour de lui l'energie et l'espoir d'une aternative au pouvoir en place.
Ely
MAHATMA GANDHI (1869 - 1948)
"C'est une grande misère que de n'avoir pas assez d'esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire."
JEAN DE LA BRUYÈRE (1645 - 1696)
"La religion est l'opium du peuple"
Karl Marx (1818-1883)
#43
Posté 13 juin 2003 - 11:44
Integre, volontaire et pertinant!
Je partage ton analyse dans son integralite (A qq points pres, je reviendrai dessus plus tard si tu le permets).
Pour le reste les propositions des gens de bonne volonte ne peuvent etre que les bienvenues.
On ne peut qu'avancer et resserrer nos divergences dans une atmosphere de respect mutuel et de serenite!
En definitive et au final,on est en famille!
A bientot!
#44
Posté 14 juin 2003 - 02:25
bonjour CALA !
Vous etes salué pour vos analyses remarquables à la hauteur de vos connaissances et de votre esprit. (il n'y a aucune ironie dans ce qui precede ni ds ce qu i suit). Que vos propos soient entachés de subjectivisme, il n'y a pas de doute. Cependant, Je ne vous reproche absolument pas de reveler certaines réalités douloureuses ( meme si,en generale, il est plus sage d'admettre que toute réalité n'est pas bonne à montrer), car il faut jouer le jeu, c'est un des intérets majeurs de ce forum. Dire que l'IDH de la communauté afare est egale à X et est alors inférieur à celui des autres communautés ou autrement dit (certes plus subjectif) " la communauté afare est la moins avancée ( au plan de l'IDH) du territoire " n'a rien de mechant. Encore faut il que vous nous donniez les sources de ces données. Que les Afars aient un retard en matiere de politique est un point de vue qui n'est point condamnable en soi. D'autant plus que vous avez avancer des arguments pour vous expliquer.
"Je n'ai jamais dit que les afars était inférieurs aux somalis ( Dieu me garde de telle absurdités) mais que leur classe politique avait toujours 10 ans de retard sur l'histoire des mouvements de la société djiboutienne. Voici pourquoi:
Vers 1946 les somalis se mobilisèrent pour exiger des progrès sociaux à Djibouti. Il a fallu attendre 1958 pour que la jeunesse afare aborda la problématique. En 1958 les Somalis se se soulevèrent pour l'émancipation de leur pays, il a fallu attendre 1972 pour que la jeunesse afare franchissa ce Cap. A partir de 1986, les somalis contestèrent la malgestion de leur pays et les mouvements contestateurs se multiplièrent alors que les afars frudistes se battaient pour quelque postes gouvernementales dans un régime condamné et reportèrent d'autant sa chute.
En fait ce décalage est persistent mais il n'est pas lier à une nature éthnique mais à des facteurs sociaux comme le taux d'alphabétisation, le niveau d'encadrement intellectuel, le taux d'enrôlement dans des mouvances syndicales ou encore le taux d'urbanisation globale de la population. Autant de facteur qui handicapent les afars mais aussi les Issas de l'intérieur du pays.
Alors qu'en 1994, certains afars nous acusaient d'être des traîtres pour avoir fêté le 27 Juin jour de la liberté conquise au prix de tant sacrifices, savez vous ce que ces mêmes individus sont devenus dix ans plus tard? Evidemment non - des publicités ambulantes pour IOG".
le debat est ouvert et tt un chacun qui a les connaissances et le recule necessaires peut defendre sa position sans tomber dans la bassesse des propos irreverencieux.
Je ne vous reproche pas non plus de discuter de l'ideologie afare ou (si cela est fait sans excès) certains aspects des traditions locales en particulier de la tradition afare . C'est d'ailleurs l'endroit ideal pour ce genres de choses. . Parler de l'ideologie afare, c'est tenter de comprendre,comme vous le dites si bien CALA, ce sentiment d'exclusion indéniable qu'ont beaucoup d'afars et surtout le mecontentement de ces derniers. Mecontentemment qui a conduit comme vs le savez à la guerre civile. Il est absurde de passer sous silence un tel episode de notre histoire. Je ne pense pas que les Afars se targuent d'un Ali Couba extremiste dangereux ou de Me Aref (du moins depuis quelque temps) ni de de ces hommes ("larves humaines "? ) sans principe,ces "brosses à reluire" qui ont monnayé leur conscience. Et à quel prix ! Penser aux proches de Barkat G massacrés par L'AND. . Que les hommes de l'AND combattent la rebellion afare et defendent le pays, c'est normale c'est leur raison d'etre. Mais CALA pourquoi avez vous avez tu les bavures de nos heros ? Cela vous parait il un simple oubli , une simple subjectivité ou un parti pris legitimant les exactions des "tigres" ?
Par ailleurs, comme beaucoup d'entre ns le savent les "absuma" et "marayté" ne sont pas des concepts inventés par CALA. Le absuma, comme toute union consanguine augmente les risques de maladies genetiques. CALA ne fait que nous rappeler l'importance indubitable de la variabilité genetique dans une population. Mais prendre la Trisomie 21 comme exemple et affirmer quelques lignes plus bas qu'un tel afar soit disant intellctuel n'etait en realité qu'un "mongol", que "la conrtibution des afars dans la construction de Djib est nulle" car la jeunesse afar prise dans l' étau des coutumes archaiques et "incapable de penser à des moyens d'action alternatifs" ne semble "apprecier [que] la guerilla", tout cela presenté au milieu d'une épopée pansomaliste, je pense que c'est une grande provocation. Tout Afar doit donc repondre et -prouver que les jeunes afars peuvent reflechir bien. C'est aussi un appel à tous les somalis, arabes... qui connaissent leurs compatriotes afars et pour reprendre les termes de CALA- "l'ideologie afare". Il me semble infructueux de le prendre pour une offense arbitraire.
Par contre je ne sais pas ce qui vous a pousseé à affirmer que Les afars ont "l'amour de la vie facile". Si à la place de l'adjectif possessif vous aviez utilisé un article comme dans "l'immobilisme" ça aurait pris un autre sens ! De plus, Vous vous n'etes pas expliquez sur cette partie de la citation quand Cook et Saqiid l'ont reprise.
C'est dommage ! Car Vos longues analyses qui sondent Djibouti et son gouvernement, vos references historiques sont interessantes. C'est utile de nous rappeler l'histoire de notre pays. Et bien entendu cette histoire est indissociable de celle des communautés qui y vivent. Je suis d'accord avec votre citation "un peuple sans histoire est un arbre sans racine " ou "un monde sans ame " comme dit le realisateur d'Archives d'Afrique sur rfi. C'est en ayant un oeil critique sur le passé, sur l'evolution des relations interethniq ou interclaniques, sur les ambivalences et leur antagonismes, les points sensibles... qu'on peut reflechir pour l'avenir du pays et poser des bases solides. L'Histoire c'est la radicule de cette graine qu'est notre nation. Graine qui attend de ses hommes et ses femmes la levée de la dormance pour aller s'epanouir en surface. c'est aussi les racines de la Corne de l'Afrique. Vous avez accepté les hypotheses de HS LEWIS. Je ne l'ai pas encore lu en entier (exist il une traduction ?) mais C'est tout à fait raisonnable d'autant plus que cet anthropologue a utilisé la linguistique historique (plus scientifique) pour étayer sa these. L'idée principale de HS Lewis est que Les Afars,Somalis,Gallas ... sont apparentés, qu'ils se sont differencier et ont migré par vagues successifs à partir d'un foyer originel au sud de l'ethiopie vers le Nord et l'est. Les Afars se sont inventé des ancetres fictifs. Rien d'étonnant à cela, car beaucoup (si ce n'est tous) des tribus somalis ont eux aussi chercher à se ratacher aux nobles tribus arabes. Vous semblez ignorer les "shimbero ceel ku jira jiriq jiriq ", cette perte de memoire collective qui mene les Issas au fond du puits! Ils ne se sont meme pas proccupés d'ailleurs des autres somalis (sauf les Issaq , leurs cousins!) Se pencher sur l'Histoire des Afars ou celle des Somalis, rien de mal à cela en depit du parti pris.
Mais à l'aune des expressions comme "leur amour de la vie facile " et la maniere subtile dont vous faites ressortir le contraste frappant entrre les afars et les somalis, on a l'impression que vous voulez nous transmettre, volontairement, une vision biaisée de l'histoire de la corne de l'Afrique. De fait, cela ne remet pas completement en cause la profondeur de votre reflexion ni la rigueur de votre demonstration mais plutot le mobile de ce travail,certes, harassant. Ne seraient ils en fin de compte que des propagandes pansomalistes ? S'il vous plait si vous voulez qu'on continue à vous lire soyez fidele à l'esprit scientifique et à vos principes !
Cela dit, celle ou celui qui pretend que le territoire est à lui au seul titre d'heritier ou qu'il veut s'imposer ds la scene politique en ayant pour seul argument le passé glorieux de ses ancetres est un parvenu tribaliste ou ethnocentriste et en tout cas retrograde et dangereux. Et celui qui pâtit parce qu'il n' y a pas de heros dans son lignage, parce qu'à ses yeux il n'a pas d'Histoire est un homme ou une femme de "mauvaise foi", qui se condamne à vivre ridiculement dans ses complexes. L'Histoire est ce qu'elle est. Elle se fait au present et est figée dans le passé.
Jeunes gens , chers freres et soeurs à nous de promouvoir l'essor de notre region à nous de faire à notre breve echelle de temps L'Histoire de La Corne de l'Afrique !
DENA
"On est submergé d’admiration face à une telle expression de démocratie au Mali et cet amour d’ATT pour sa patrie. (…) Ceci prouve à suffisance que les vrais démocrates ne sont pas ceux qui s’accrochent comme des chauves-souris au pouvoir en défigurant dangereusement leur constitution. Les vrais démocrates,sont ceux qui permettent à leur pays de mieux fonctionner, lorsque eux, ils ne seront plus aux affaires." Liberté,journal togolais.
#45
Posté 14 juin 2003 - 08:25
avant de répondre a cette phrase,je voudrait préciser une chose importante a mes yeux qui me lavera de tout soupçon de subjectivité et de chauvinisme a l'égard des afars:je n'ai ,de près ou de loin, aucun lien de sang avec une quelconque tribu afar.
c'est triste de se justifié pour passer un message sans se faire taxer de tribaliste ou autres!!!!
je voudrais dire a ely que se demander ou peuvent bien se cacher les intellectuels afars,c'est vraiment prendre ces gens pour des débiles encore une fois!!!
donc ali couba et mohamed aden ont écrit des livres donc ce sont des intellectuels.
d'abord je voudrait bien que les gens me trouvent les chiffres du nombres de boursiers de l'état djiboutien depuis 77.puis le nombre de djiboutien afars,arabe issack et autres somalis 'allogenes'(comme il disait a l'époque!!) qui ont bénéficié de cette aide.
c'est drole partout ou je suis passé ou d'apres ce que m'ont dit d'autres djiboutiens,il y a des villes en france ou on ne voit pas 1 seul arabe ou afar parmis les boursier(ceux d'y a quelques années parce que now la bourse a quasi disparu!!).
ces fameux avant gardiste somalis qui vocifere j'en voit pas bcp qui vocifere au pays!!!
c'est bien beau de crier sur internet et autres couloirs feutrés de je ne sais quelle capitale d'europe!!
ça ne fais pas avançer les choses au pays!!
ces fameux avant gardistes somalis,pourquoi ne rentrent ils pas au pays pour ce sacrifié pour une cause qu'il estime juste?
de kel élite afar tu parle?? reveille toi,il n'y a pas d'élite afar a djibouti!!ils sont partis comme les élites issa arabe issack......
ceux qui sont resté avec leurs bagages universitaires sont des collabos, des laches ou des pauvres(ils ne faut minimiser l'action d'un billet de 5000 fd sur le mental d'un cadre moyen!!).
faites donc un tour sur les sites de discussion:certains des intervenants sont proprement stupéfiant d'intelligence et d'analyse.mais ils sont a errer dans des pays étranger a quemander un salaire de misere(pour une majorité d'entre eux!!) et a se lacher sur la toile pour nous faire partager leurs idées de changement........
tu parle du traumatisme indélebile qu'ont laissés les afars quant ils etaient aux affaires!!!
foutaises nous savons trés bien que le principal responsable était aref.
si je suis ton raisonnement,dans 20 ans je dirais a mes gosses que les mamassans ont foutus le pays en l'air!!!
"Par ailleur, Je reste attriste par cette ambivalence presque sans faille qu'ont les elites Afars envers l'oligarchie au commande de djibouti. Ils donnent immancablement l'impression qu'ils sont des opposants mais, qu'ils se gardent toujour une ouverture dans la possibilite ou le pouvoir leur fasse un appel du pied. Pas de constance et pas d'abnegation. Jeune djiboutien, j'avais l'habitude de debatre avec certain groupe de mes compatriotes en disant que le jour ou les Afars prendront les Armes, ca va chauffer pour notre petite republique. Aujourd'hui, ces memes compatriotes me rethorquent: les Afars ont pris les armes et apres....rien n'a changer, du moins pas dans le fond."
de kel ambivalence tu parle?tu parle de deux ou trois toto qui retourne aux bercails quand ils ont cho aux fesses!!
mais merde alors je connais des afars qui sont opposant depuis 77 et certains n'ont meme pas vus leurs pays depuis cette épok et toi tu généralise.tous les afars sont des danseurs du ventres émérites. c'est dit et c'est tres clair!! j'organise une soirée couscous jeudi prochain,pourrait tu en inviter quelques un pour moi?? merci
oui les afars ont pris les armes et oui ils ont faillis:ils ont faillis parce qu'on les a divisés et que certains ont répondus a l'appel des sirenes du pouvoir et de l'argent!!
tu reve d'un che guevara afar?eh bien pour l'instant c'est le désert..... a part KADAMY ke la majorité d'entre nous sous estimons ou meconnaissons mais c'est un politique et non un militaire.....
quand a te demander pourkoi les afars a l'instar de DAF ne font pas plus de bruit que ça.
parce que DINI est encore vivant et qu'il empeche tt alternative afar importante!!
cite moi un autre afar a part DINI qui jouit d'un certain prestige autant apres des somalis que des afars.
demande toi la raison de l'age avancé des pseudo opposant a part DAF:parce que eux seul dispose de l'assise tribal,financiere,sociale necessaire pour mener a bien une campagne et surtout resister devant le buldozer étatique.
DAF est 'grillé'il ne peut plus revenir en arriere!! il est chanceux en plus:il dispose encore du capital extraordinaire de son tuteur feu M.DJAMA ELABEH.ce qui fait que les afars le tolere encore et a peine.
maintenant je vous propose quelques chose:on est tous là a se dechirer pour savoir le peuple originel de djibouti,le @!#$d qui a le plus entuber djibouti,la descente en enfers de la jeunesse,le tribalisme ambiant,les moeurs des afars,et bientot la copulation chez les indiens d'ameriques!!
nous oublions peut etre un truc;nous sommes tous tributaire des cette terre et il faut faire quelques choses.
y en marre de voir les analyses macro économique de la croissance djiboutienne,de l'inflation, des prix prohibitifs des couts de productions.....etc
n'importe quel économiste de bas étage pourrais proposer une alternative économique au pouvoir en place.
c'est drole,c'est comme si certains aimaient se faire congratuler pour leurs sens de l'analyse économique(suivez mon regard!!)
il nous faut une alternative politique claire et precise:daf ne tiendras pas longtemps au rythme de ses va et viens incessant a gabode.il faut qu'il y ai des jeunes qui puisse l'épauler ou en tout cas s'engager fermement contre la dictature.
ceux qui veulent continuer a se lamenter sur le net ou a proposer une nouvelle économie,une nouvelle vision de l'histoire du pays,qu'ils continuent sur leurs lancées!!
c'est vrai que cette position a le merite de se proteger des coups durs..........
ps:je suis malheureusement dans cette position.....pour l'instant en tout cas!!!!
pax
