djibnet.com: La Dimension Histioric De La Politique Djib - djibnet.com

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La Dimension Histioric De La Politique Djib Le Cercle et de la Spirale! Noter : -----

#16 L'utilisateur est hors-ligne   yelius Icône

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Icône du message  Posté 05 juin 2003 - 06:35

Une question à Cala !
Nous allons bientôt fêter le 26ème anniversaire de notre pays. Ma question : pouvez-vous nous dire pourquoi notre hymne national n'est pas chanté en afar ? :(
Merci.
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#17 L'utilisateur est hors-ligne   djib_extremiste Icône

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Icône du message  Posté 05 juin 2003 - 10:01

Monsieur Cala...je suis vraiment ravi de lire l histoire de l independance de djibouti...alors ke je pensait k elle n en avait pas... je voulait te suggerer aussi d écrire un livre sur djibouti...sur toutes les recherches ke tu as faites...on a peu d historien...et peu d histoire...tu voit...ca pourrait aider les djiboutiens a mieux connaitre et a aimer leur pays.

ton frere djiboutien :)
"There's gonna be some stuff u gonna see that's gonna make it hard To smile in the future, but through whatever you see, Through all the rain and all the pain, you gotta keep your sense of humor. you gotta be able to smile through all this bullsh*t"

Tupac Shakur
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#18 L'utilisateur est hors-ligne   mijobasto Icône

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Posté 05 juin 2003 - 10:09

En lisant ces lignes je revis les heures passees a appredre l'histoire dun pays (la france) ki ne me concernait en aucun cas. Je me revois ds cette salle silensieuse devant ma feuille dexamen du BEPC . Le sujet metait tellement familier et passionant que jarrivais a peine a ecrire ! jen avais les larmes aux yeux ... je me rends conte ke javais ingurjite lhistoire dun autre ... :(

tu devrais faire un blog ... enfin un site pour ce genre de choses koi. Si tu as ces documents anciens (le journaux sutout) peut etre djibnet pourrait se charger de les publier sur ce site. Je suppose ke la plupart dentre eux doivent etre libre de droit dauteurs a present.

ah .. joubliais ... merci pour lhistoire. =D>

---
"L'histoire n'est pas une science, c'est un art. On n'y réussit que par l'imagination" un autre (con) francais.
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#19 L'utilisateur est hors-ligne   djib_extremiste Icône

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Icône du message  Posté 05 juin 2003 - 11:26

Tu as raison Mijobasto...c est un vraie "gaspillage de carburant"...tous ces lecons d histoires ingurgités pour rien...from Louis 9 to 18...bonaparte...and so on and so on..
Ce qui explique le lack de loyauté et de commitment de djiboutiens pour la mere patrie...ils se croivent meme des francais...ils faut leur apprendre l histoire de djibouti...bonne comprehension B)
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Tupac Shakur
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#20 L'utilisateur est hors-ligne   CALA Icône

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Posté 05 juin 2003 - 05:52

1977 - 1987 "La décennie Gulaystow, Guleed: Gouled le victorieux" suite

La marche vers la liberté confortée au plan intérieure avec la levée barrage de refoulement de Balbala, la suspension du couvre feu et de l'Etat d'exception qui règnait à Djibouti, Hassan Gouled de faire valoir la légitimité populaire que un suffrage en faveur de l'indépendance à 95 % à cet allié aussi précieux qu'orageux qu'est Mohamed Syad Barre. A cet effet, il envoie une délégation conduite par une personnalité réprésentatives de la base populaire du LPA: Omar Alin.

Omar Alin est le chef traditionel Issa le plus respecté de Djibouti. Il est l'oeil et la voix de l'Ougas Hassan Hersi et ses propos réflètent l'intime conviction de la majorité des Issas à Djibouti, en Somalie ou en Ethiopie. Son engagement d'abord dans le Somali Youth League puis dans le LPA et son opposition à Ali Aref lui ont valu des peines de prison répétées et à sa famille de persécutions de la part des autorités coloniales.

En bon communiste, les Somaliens trainent notre réprésentant d'usine en usine, de barrage en barrage, de cités nouvelle en cités nouvelles, de lycée en universités, de dispensaire en hôpital. Mohamed Syad Barre tient à leur faire savoir l'ampleur de des réalisations de la Somalie depuis qu'il est au pouvoir et il le faut dire son palmarès est des plus impressionant.

Entre 1970 et 1976, la Somalie en dépit de la crise économique mondaile et du renchérissement du prix du pétrole et encore plus de la séchéresse de 1974 qui a détruit les moyens de subsistance d'un somali sur deux et qui a provoqué un exode de réfugiés supérieur à un million d'âmes, a enrégistré le plus fort taux de croissance de toute l'Afrique après le Gabon où l'on a découvert du pétrole.

La croissance économique n'est rien si elle ne s'accompagne pas de progrès sociaux et éduicatifs et sur ce terrain Mohamed Syad Barre bat des records. Depuis son arrivée au pouvoir le nombre d'élèves dans les écoles primaires a été multiplié par 12, le nombre de collégiens par 7 tandis que l'homme de Garbo harrey inaugurait coup sur coup deux universités à Mogadiscio ( UNM ) et à Lafooleh. De même il a arrêté l'avancée des dunes du désert qui ménaçait Mogadiscio en plantant sur 18 000 kilomètres carrés des buissons. Et ce ne sont là qu'un petit aperçu des réalisations de son régime qui a édifié un rafinerie, contruit en cinq ans 200 000 habitations dans des immeubles ( Casa populare), alphabétisé les 2/3 des somaliens, multiplié par 11 le nombre de kilomètres de routes bitumés, qui a édifié les barages de Djuma et mis en chantier le JSP...etc. Bref, la fierté nationale somalienne en 1977 était des plus justifiée...et Syad comptait là dessus pour capter l'attention des djiboutiens.

C'est à deux heures du matin que Mohamed Syad insomniaque qui travaille la nuit et inspecte le fonctionnement des administration le jour convoque son hôte...pour un entretien. L'accueil est courtois et Mohamed Syad semble être au sommet de ses moyens ... alors qu'Omar Alin fatiguée à cette heure avancée et de surcroît ashmatique lui est sur le déclin. Mais conscient de son devoir l'homme de Q6 se fait servir du café à trois reprises du café pour tenir le choc, le reste c'est son courage de militant qui le féra. Et puis Syad s'adresse à lui.

" Avez vous profité de séjour pour visiter le pays?"

La phrase semble procédée de la mise en scène car depuis bientôt deux semaines, on l'a balladé dans toute la Somalie méridionale. Solidement encadré par les sbires de ce régime répressif, on l'a observé de près, noté le changement de ton de sa voix et scruter son regard en permanence. Mais Omar Alin en fin négociateur répond à la question.

"Oui en effet, comme tout patriote se doit de la faire j'ai pris le temps de visiter ce très beau pays et je remercie encore une fois mes hôtes somaliens de ma'vaoir cette chance et j'exprime ma gratitude au peuple somali pour son accueil."

Et Syad de poursuivre " On m'a dit que vous êtes originaires de Zayla, d'ailleurs ça se voit à votre accent, c'est une ville que je connais très pour y avoir commandé la garnison pendant 4 ans. Il semble même que j'ai connu votre cousin Keelad Liqee qui y tenait une épicerie au fait comment va - t- il ? ".

Omar Alin pense que la remarque de Syad est trop précise pour sortir de sa mémoire 30 ans après il se dit que ses services de renseignements ont fait un beau boulot. Il refuse de rentrer dans ce jeu si familier des somaliens

" Certes mon grand père résidait dans cette ville mais vous la connaissez sans doute beaucoup mieux que moi qui n'y a jamais séjourné."

Alors Syad change de tactique, il essaye de lui vendre la crédibilité de ses réalisations.

"En fait Jalle Omar, que pensez vous des projets de développement que vous avez visité?" Et le notable de rétorquer: " Considérable à vrai dire. Néanmoins je me demande pourquoi tous ce que vous avez construit l'a été au Sud, pourquoi le Nord reste t- il si démuni. Seriez en fin de compte le père du Sud et l'oncle du Nord?"

La remarque est saillante, les propos piquant et le bon sens évident et Syad qui a misé sur l'impression de grandeur que dégage son régime, son marketing politique est pris au dépourvu. Alors il lâche avec un brin de dépit:

"Jalle Omar, les hommes du Sud, travaillent pendant que ceux du Nord khattent voilà la raison du développement et de l'arriération du Nord. Mais comme vous l'avez senti nous ne faisons pas de différence entre les Somalis d'où qu'ils viennent." La tentative de reprise de controlle du dialogue est audacieuse mais elle ne produit son
effet alors Syad passe à ces monogues mégalomanes dont il avait l'habitude.

"Vous savez Jalle Omar, nous avons avons construit en 7 ans plus qu'en 60 ans d'administration coloniale. Nous avons fait reculer l'analphabétisme, élevé le nievau d'éducation de notre population, vaincu le tribalisme assaini, assaini l'administration, reconstruit l'économie, modernisé les infracstructures du pays, nous sommes à 220 000 ha de terres irriguées maintenant là où il y avaient seulement seulement 7 000 sept ans plutôt, nous sommes en passe de réaliser l'autosuffisance alimentaire même si l'afflux de réfugie de l'Ogadeen a accrû notre population de près d'un quart. Vous avez visité les camps de sédentarisation dnas le Shabelle da hoose? Oui ça réprésente plus que les somalis de Djibouti! Oui, je sais il y a des afars aussi à Djibouti. En réalité ce sont des somalis afarisés, à l'origine nous avions les mêmes ancêtres...puis l'effondrement de notre Sultanat de Awdal mais àa tu dois le connaître? Tu es Zaylac après tout. En fait les afars ne sont pas un problème, le seul problème dans la Corne de l'Afrique c'est la colonisation qui a disséminé notre peuple. Nous avons tout fait pour faire entendre raison aux Ethiopiens mais peine perdu ils ont une attitude réactionnaires, on ne peut pas négocier avec eux! J'ai réarmé la Somalie aujourd'hui nous avons les moyens de libérer nos frères d'Ogadeen après l'indépendance de Djibouti ça sera la plus grande réalisation de la Révolution......etc"

Et Syad parle 4 heures durant. " En fait Jaale Omar, il se fait tard. Il est temps pour vous de vous réposer. Malheureusement, je n'aurai ce plaisir là. Je suis le chef d'Etat d'un pays en guerre! Néanmoins avant de nous quitter j'ai une bonne à annoncer aux Djiboutiens. Je suis au courant vos difficultés économiques aggravées par la
suspension du traffic du chemin de fer. Je ne crois pas que les djiboutiens qui viennent de chasser les colons en veulent à leurs frères d'Ogadeen. Toutefois la Somalie est disposée à autoriser en compensation le ravitaillement des régions Nord depuis Djibouti après tout que les marchandises soient débarquées à Djibouti ou à Berbera c'est la même chose n'est ce pas du moment que ce sont tous des somalis! Cela devrait nous rapporter 12 millions dollars par an. Je sais c'est le minimum
que l'on peut attendre de la Somalie mais nous serons à vos côtés!"

Et Omar Alin de prommettre la mobilisation des Djiboutiens en faveur de l'Ogadeen qui se traduira par la partcipation volontaires de milliers de membres du FLCS et de militants nationalistes de Djibouti à la guerre de 1977.


La refondation économique de Djibouti

On a souvent décrit Hassan Gouled comme quelqu'un d'opportuniste, totalement dépouvu de programme et dont la compréhension des mécanismes économiques étaient élémentaires. En fait Gouled avait dès 1958 un programme de politique économique mais il a omis de le réactualiser. Les buts que Gouled s'est alors fixé était alors la lutte contre la soif et la généralisation de la scolarisation primaire. Revenu au pouvoir Hassan Gouled entendait donc concrétiser ses projets.

Entre 1977 et 1986 son régime apportera la priorité à la soit en construisant exactement 128 dont plus de 110 en pays afar si bien qu'aujourd'hui que sur n'importe quelle point du territoire l'on trouve à moins de 20 kilomètres d'un forage.
Vu la profondeur des nappes phréatiques d'où l'eau est pompée, le coûts moyens de chaque forage réprésente la moitié de l'investissement nécessaires à la construction d'un collège. Quelle fut l'utilité de ces forages? Importante dans la périphérie des agglomérations de Ali Sabieh, Djibouti et Dikhil et à peu près nulle ailleurs.Hassan Gouled lui même devait en faire le constat en déclarant plutard "des milliards ont été dépensé en pure perte". Pourquoi parce que la politique de lutte contre la soif s'inscrit dans le cadre du dévéloppement rural or la population des zones rurales a un carractère non permanent (nomadisme) et son chiffre a été abitrairement grossi par les manipulations démographiques sous Ali Aref. Hassan Gouled a donc financé des dizaines de forages dans des désert quasi absolut!

La deuxième oeuvre de Hassan Gouled a eu un impact plus important sur la société djiboutienne, c'est la généralisation de l'enseignement primaire. Selon les estimaitions en 1986, c'est un enfant en âge d'être scolarisé sur deux qui était suivait effectivement scolarisé. C'est à la modeste et beaucoup. Modeste parce que les revenus par habitant de Djibouti lui permet de prétendre à de meilleurs scores sociaux. Mais c'est aussi beaucoup car sous Ali Aref c'est seulement un enfant sur 10 qui avait cette chance. Mais le plus garve dans cette histoire, c'est que le régime s'est réfusé à poursuivre son investissement dans le secondaire qui a été perçu comme n'étant pas prioritaire. Résultat les enfants sont scolarisés pour six ans seulement avant de se retrouver semi analphabètes à la Rue des Mouches.

Au délà de ces deux créneaux décrits comme prioritaires mais le résultat n'est pas probant, le régime a cependant a enrégistré une assez belle performance qui lui a permis d'enterriner l'existence de notre pays.

D'abord le traffic se maintint en dépit de la guerre d'Ogadeen grâce au coup de pouce de Syad et mieux encore la réouverture du Canal de Suez en 1979. Le traffic qui était tombé à 750 000 tonnes en 1977 atteignit les 2 millions de tonnes à l'aube des années 1980.

De même, la place financière de Djibouti connût une reprise de son activité parallèlement à l'adoption d'un cadre économique libérale et mieux encore à la modernisation des infrastructures en télécommunications de Djibouti.

Enfin l'agriculture et la pêche connurent un modeste essor modéré essentiellement dû à l'action de l'UNFD pour le premier et à la fin du racket de la clique de Ali Aref. Cependant on doit ici noter la myopie du ministère de l'agriculture dont la contre performance n'a pas d'équivalent au niveau national et les milliards de francs dilapidés dans le cadre du projet du PK20.

A l'origine, il s'agissait de créer un projet pilote visant à démontrer la viabilité d'une céréaculture à Djibouti. Le problème c'est qu'il est de notoriété publique que les terres de Djibouti sont pour l'essentiel de l'argile férrugineuse ( Terra Rossa) donc impropre à l'irrigation. Par ailleurs Djibouti manque d'eau ( c'est pourquoi l'on creusait des forages précisement ) alors pour envisager un avenir de producteur céréalier, il fallait être à la fois parfaitement incompétent corrompu jusqu'à la moelle comme l'a été le responsable du projet Monsieur Ismael Guedi Hared d'après un authentique héros issa. Mieux encore d'après certaine information crédible le projet du PK20 a servi de couverture à l'importation de déchets toxiques ( des déchets médicaux radioactives et/ou contenant des métaux lourds) de la Belgique dont l'enfouissement est responsble de la dégradation de la santé des djiboutiens ( apparition de cancers inconnus jusque là ) au début des années 1990.

En terminant avec le survol du goulédisme triomphant des années 1980, j'analyserai la prochaine, la question de la citoyennété djiboutienne et la fallité du monolithisme poltique.
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#21 L'utilisateur est hors-ligne   Cook Icône

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Posté 06 juin 2003 - 04:44

CALA, le mercredi 04 juin 2003, 12:59, dit :

j'ai dépouillé tous les archives disponnibles sur pays jusqu'en 1991, les journaux de Djibouti, les revues éditées par les services de renseignement français comme la fameuse Lettre de l'Océan Indien, les archives sonores de la BBC ( je vous dit pas la qualité des chansons de Mohamed Souleiman  Toubeh conservées à Londres), la presse française de l'époque et les archives de la RFI.  

POur les ouvrages bien peu sont de bonne qualité parmi eux, je citerai l'autobiographie de Omar Osman Rabeh : "le cercle et la spirale".   Le livre de Philipe Oberlé " Djibouti des origines à la république" et celui d'une hsitorienne française dont le nom m'échappe. J'ai lu avec moins d'intérêt les livres de Aden Robleh Awaleh ( difficile à lire et peu brouillon) et pas d'autres que j'ai en tête.

D mieux en mieux!!!
Fidele au poste notre Steve Austin national l'homme ki valait 3 Milliards de ........!!!!(Cala Ingenieur, Historien et je suis sur qu'il nous en epargne et....des meilleurs.)

Sur tes sources:-Archives disponibles sur le pays dis tu,Lesquelles?Quels organismes?Quelles structures?Des references!!
-Les journaux de Djibouti:Lesquels?
-Les revues des services de renseignement francais dis tu!LOI..Ces 1ieres publications remontent à 81 je crois!Ca fait un peu juste no??
-Cote boukins t'en cites 4 (dont une historienne sans prenom!);Pourrais tu avoir la diligence de retrouver et de nous fournir le reste!("pas d'autres que j'ai en tête")!Ta memoire n semble souffrir d'aucunes lacunes kd il s'agit de nous alimenter savamment de tes OGM historik (Observations Genetikement modifiees!)


Je recapitule: Des archives et des journaux non nommes,des revues des RG (dont la mise sur le marche date de 81) et 4 livres ou plutot 3 livres!!
Et voici notre Cala national, loghorreique à souhait, frillant en anecdotes croustillantes, qui nous refait l'Histoire;
Cet imparable dynamiteur de la bonne conscience en personnalisant l'ennemi à outrance et en usant à l'extreme de la rhetorique historique,s'attele à nous depeindre "la dimension historique de la politique à Djibouti".

Il part d'hypothetiques sources (Inconnues jusk la ) et, muni de son intouchable giron de bonne conscience, il se lance dans une imperturbable mastication;Mastication pour laquelle appetence et aphasie se fondent dans une dangeureuse equivalence.La machine desirante et à la limite delirante prend d'etranges tournures, trainant avec elle, dans le mouvement meme de son exaltation, la froide machoire d'une prison que dis je, d'une veritable tyrannie de l'opinion!

Notre Cala super classe enracine dans ces espaces virtuels et l'autisme de ces expertises voit en l'histoire une structure numerisee au fonctionnement binaire:Diviser et Regner,au service de quoi??De velleites un brin fantasques et largement depassees!!
Seul la regle du jeu cynique, endogamique et carrieriste du microcosme semble guider ces [I]VERITES HISTORIQUES!


Pour la Fathia Dr en sc po!!!Sauf ton respect,j'ai comme l'impression que toi et certains autres posts sur ce forum ne sont que l'exp​ression d la shizophrenie de la meme et unique personne!!!

Un peu decu par l'ami Ely pour lequel j'ai beaucoup de respect (Si c'est bien l'Ely des debut d Djibnet);On ne peut,cher ami,souscrire aux propos d'une personne "raciste" !!

Je crois que les propos de Cala ont un merite,je vais user de mes vacances d'ete pour m'abreuver de boukins et surtout avoir l'intelligence et l'honnetete intellectuelle de rendre à Cesar ce qui lui appartient:Nos "Anciens" (Dans des cultures ou l'oralite est le mode de transmission des "heritages").Ainsi passer du temps avec les grands parents, les grands parents de mes amis les "vieux" du quartier et la leur demander à eux leur VERITE historique!!

A bon entendeur!!
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#22 L'utilisateur est hors-ligne   CALA Icône

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Posté 06 juin 2003 - 04:49

1977-1987 " La décénnie Gulaysto Guleed: Gouled le victorieux"

La stabilité introuvable du régime

Dans notre essai méthologique, nous avons mis en lumière la relation qu'il y existait entre entre la sédentarisation des nomades et les crises poltiques à Djibouti. Nous avons aussi exploré comment Hassan Gouled s'était imposé comme le libérateur de Djibouti après réalisé une quasi unanimité chez les Somalis et rallié d'abord les arabes puis les afars.

Nous avons également montré les motifs de la rupture avec Ahmed Dini qui aboutiront à la démission de l'homme d'Obock. Muni de la connaissance du passé, nous allons tenté de comprendre pourquoi Hassan Gouled s'est muré dans la sénélité poltique qu'on lui a connu à la fin des années 1980 et mettre en scène les contraintes qui sont à l'origine de l'adoption du clientélisme comme unique ressource de gouvernance.

La stabilisation de la situation politique en 1977, supposait le maintien d'un équilibre politique et démographique entre Afar et Issa mais aussi entre clans Somalis
( confère la sourde opposition du club Arrey à Hassan Gouled). Or cet équilibre vole en éclat dès le mois de Juin 1977 lorsque la guerre d'Ogadeen provoque un exode sans précédent des Somalis d'Ethiopie: Issas, Gadaboursi, Darod du plateau du Harrar, Sheikh Ash. Le nombre de réfugié pris en charge par les organisations internationales dépasséra bientôt 55 000 personnes soit plus du sixième de la population de Djibouti. A court terme, cet exode ne provoque selon la loi que nous avons déjà annoncé aucun rejet manifeste. Bien au contraire les habitants de Djibouti et les habitants des districts de l'intérieur rivalise de générosité pour venir en aide à leurs frères éprouvés par le fléau de la guerre.

Mais comme, je l'ai déjà dit l'histoire de Djibouti est perpétuelle recommencement et bientôt des entrepreneurs surgissent et etnte d'intrusmentaliser la misère et le désaroi de ces populations afin d'en tirer un bénéfice politique. Dès l'afflux Idriss Omar Guelleh manifesta une générosité intéréssée en proposant à Hassan Gouled d'établir les camps de réfugiés là il yavait de l'eau c'est à dire au Nord du pays. Ce que Idriss Omar entrevoyait c'était la nécéssité de maîtriser cette rebellion en ébullition permanente depuis que Ali Aref, le pétit, y a mis le feu, en implantant une armée en guénille de réfugiés, une clientèle potentiellement fidèle à sa cause politique. Prudent Hassan Gouled repoussa l'offre de son député. Mais déjà dans le sérail de l'équipe dirrigeante la bataille faisait rage pour capter cette ressource stratégique et dans jeu de duppes Idriss Omar n'était pas le mieux placé. En effet comme les Adhi Jabeen le gros du contingent de 1977 était constitué de Issa Dallol (Fourlaba et Wallaldoon), de Odaxgob (Reer Kuul et Reer Geedi) et de Saad Moussa.

Cette particlarité n'a pas échappé à Idriss Farax Habaneh animateur du Club Arrey apôtre de l'interprétation Issa de la doctrine Club Issa et Danakil et à Moumin Bahdon Farah qui comprit très tôt la chance qui s'offrait à lui. En effet Moumin Bahadon en fin politique tenta de saucissonner la clientèle: le gros des troupes des nomades Issas ne l'intérêsse pas par contre rien n'est trop beau pour capter l'allégeance des commerçants Issas de Diré Dawa. Et témoigne la redistribution des cartes du commerce du Khat et la fondation de cette société de monopôle qu'est la SOGIK.

A l'origine le commerce du Khat était tenu et défendu bec et ongle par des importateurs de Djibouti ville majoritairement Mamassan allié le plus souvent à exportateurs majoritairement Fourlabas de la région de Diré Dawa. Depuis la constution de leur guilde marchande en 1947 les Cagooleh avaient fonctionné de la sorte. Or en 1976 Mengistu nationalise l'exportation du Khat et crée une société d'Etat pour en assurer le négoce. Les Cagooleh de Diré Dawa et pami eux les Boureyeh et les Dawaaleh sont ruinés. Puis c'est autour de ceux de Djibouti de connaître le même sort car Hassan Gouled qui sait mieux que quiconque les ravages du Khat sur la société Djiboutienne interdit l'importation du Khat. Ca semble désormais fini de ce commerce de stupéfiant mais c'était sans compter avec le nationalisme ombrageux de Mengistu lequel décide de suspendre les exportations éthiopiennes de fruits et légumes vers Djibouti. Le bluf ne donne rien car Hassan Gouled sait que Djibouti absorde bon an mal an 30% des exportations éthiopiennes et qu'elle contribue à faire vivre au moins 15 % de la population éthiopienne. Gouled ne récule pas en dépit de la contrebande de khat qui se développe au Nord et au Sud et les mauvaises pistes dont la plus sinistre Bandara déciment les afars. Alors Mengistu décide d'intimider Hassan Gouled en annoçant la création d'un commandement militaire. Or à ce moment là l'homme de Guérissa qui s'efforce de faire partager sa vision d'une Nation Djiboutienne n'a nul envie de guérilla afare dans le Nord. Alors Hassan Gouled s'incline et autorise de nouveau l'importation du Khat quant à Mengistu il savoure sa victoire par une visite à Diré Dawa ville où il a été en garnison huit années durant.

Mais au lieu de laisser en bon libéral les commerçants s'organiser, cette fois Moumin Bahdon ( appliquant peut être une consigne de Hassan Gouled) décide de créer une société de monopôle la SOGIK dont les traits principaux sont le petit nombre d'actionnaire qui se partageront le pactole du traffic et l'éviction d'un grand nombre d'importateur des Cagooleh de Djibouti. Cette mesure à la fois une récation corporatiste mais aussi clanique puisque les Mamassans reprocheront à Hassan Gouled d'avoir évincé leur commerçants au profit " des éthiopiens" et bouderont par la suite le régime goulédien jusqu'en 1986. Plutard bon nombre de ces Cagooleh se reconvertiront dans le commerce des articles textiles des Bas Côtés qui restent toujours florissant.

L'Ougas Hassan Hersi et le désavoeu de l'hégémonisme Issa.

Au délà des problèmes rencontrés avec les afars sur lesquels nous reviendront, le lourd défi à Hassan Gouled a été posé par Idriss Farah Habaneh au nom du séparatisme Issa. A la différence de Hassan Gouled qui s'est positioné au centre et de Mahamoud Harbi qui a fait peau neuf en rejettant le clanismes qu'il avait défendu et avait rallié le nationalisme somali, Idriss Farah Habaneh est resté fidèle à lui même. Il construire à Djibouti une Nation Afare et Issa dont le principe de citoyennété est le droit du sang et dont les membres des autres clans somalis en seraient exclu. Sa mouvance politique est presque inexistante à Djibouti, elle a été dominante dans la région de Ali Sabieh jusqu'à la fin des années soixante et mais elle est depuis en voie de déclin, Idriss Farah Habaneh n'a ayant pas réussi à capter l'adhésion des Adhi Jabeen.

Il voit donc en cette manne inespérée de nomades déplacés l'occasion de grossir le rang de ses troupes et d'asseoir sur Djibouti son pouvoir. Dans cette ambition Idriss Farah Habaneh ne manque pas de ressources: il est Fourlaba comme bon nombre de ces réfugiés et son appel au favoritisme clannique séduit décidement des nomades désorientés. Idriss Farah Habaneh se décide dès la fin de l'année 1977
à une confrontation frontale avec Hassan Gouled. L'homme de Guérissa exquive puis réagit en nommant Idriss Farah Habaneh à la tête d'un superministère de l'intérieure, des potes et des télécommunications. L
au ministère de l'intérieure
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Posté 06 juin 2003 - 05:48

Idriss Farah Habaneh se décide dès la fin de l'année 1977 à une confrontation frontale avec Hassan Gouled. L'homme de Guérissa exquive puis réagit en nommant Idriss Farah Habaneh à la tête d'un superministère de l'intérieure, des potes et des télécommunications. Le but du jeu est d'en faire un contrepoids utile à Ahmed Dini et à ses amis déjà nostalgiques de l'ère Ali Aref et dans ces années troubles où le Nord du pays de Hor Angar à Balho et en passant par Randa et Assagueila se révèle un dangereux coupe-gorge pour les hommes de l'AND de lui permettre d'asseoir son leadership.

Et dans cette tâche Idriss Habaneh excèle au délà de toute attente. Homme à poigne, il rétablit l'autorité de l'Etat au Nord du pays et barre la route au MLP, puis il organise l'intégration de ces réfugiés au fur et à mesure que les moyens du nouvel Etat en pleine expansion le permette. Mais bientôt son approche unilatéraliste suscite un sentiment de rejet chez beaucoup de Djiboutien. En Juin 1981 lorsque Hassan Gouled évoque dans un discours au stade une Nation Djiboutienne ouverte et dont la vertu et le principe de l'intégration républicaine, Idriss Farah Habaneh corrige et rappelle que " Dhulka wa loo dhasha ee laguma dhashoo : Djibouti n'est pas une terre d'immigration et que pour être djiboutien, il est faut en être originaire" et il précise sa vision en ajoutant " qu'après Dieu, la terre appartient aux Afars et aus Issas". On était bien loin de la réthorique Goulédienne et le conflit politique semblait inévitable!

C'est dans ce contexte troublé et après un été où Hassan Gouled et son ministre se sont régulièrement affrontés au conseil des ministres sur des détails tel l'opportunité d'inviter le directeur ( Ismael Guédi) et le chef ( IOG ) du Cabinet que débarqua à la rescousse l'Ougas Hassan Hersi pour éteindre l'incendie qui couvait.

18 ème Ougas des Issas, héritiers d'une lignée royale - les Ashraf du Sultanat de l'Awdal de 36 membres, l'homme porte sur ces frêles épaules le poids de 1000 ans de civilisation islamique Somalie! Lui même est une figure incomprable au plan de l'histoire régionale. Elu en 1934, il fît le choix du nationalisme africain en soutenant contre toute attente les Ahmaras en déroute contre les hordes fascistes. Il commenta qu'entre deux impis vaut mieux celui qui ressemble. Haîlé Selassié lui en sera reconnaissant et le décorera de la plus haute médaille de résitance. Puis l'Ougas paracheva la reconquête de la vallée de Hawas où les Afars Assayamaras s'engoufrèrent après avoir évincé les gallas qui en chassèrent les Somalis quelque temps plutôt. Point de violence gratuite chez cet homme dont le visage rayonne de piété: l'Ougas a constamment exhorté les Issas le pactole de coexistance qui depuis plus d'un siècle les lient aux afars Adoyamarras.

L'Ougas victorieux a également présidé à la réouverture du Pass de Kardh Mardha squattés par des Gottis ou plus exactement des résidus de populations Borannes chassés de Borama au 17 ème. Il a été le ciment indispensable à la cohésion des Issas de Djiboutis jusqu'à la libération. Enfin, l'Ougas a enfin désenclavé les Harlas de Hawas dangeureusement assiégés par des des Afars hostiles et des Oromos Karrayou. Dès lors la continuité de peuplement du Nord de la péninsule Somalie est désormais rétablie et les Issas peuvent communiquer avec librement avec les Ogadeen et les Hawiyés. Autant dire que la majesté de Diré Dawa domine de la tête au pied cette armmée de nain qui se bat pour la maîtrise de la scène politique locale.

Pour son séjour à Djibouti, il est accompagné de son conseil de 44 sages ( 24 réprésentants des lignages Issas et 20 experts désignés pour leur mérite), tandis que sa réputaion de "Robleh faiseur de pluie" le précède d'avance. A peine arrivé à Djibouti, la ville est innondée tandis que le gouvernement lance un appel à al solidarité internationale pour reloger les sans abris vers l'actuel cité Dar El Hanan, les djiboutiens demandent qu'il s'en retourne avec sa dose de pluie.... à Diré Dawa! Mais sa majesté est là, pour remonter la bretelle à ces entrepreneurs politiques. On expose les faits, les deux partis sont entendu séparemement puis le Conseil Royal tranche. Il souligne l'universalité du Xeer pour toute communauté vivant en pays Issas et rejettent tout acte de discrimination à leur encontre. Ouf l'honneur est sauvé, sa majesté l'Ougas a dit que les liens de voisinages devaient l'emporter sur les liens de sang dans le cadre de la construction nationale djiboutienne. Si le jugement est tranché, la bénédiction elle est généreuse l'Ougas en appelle à l'ethique pour oublier cette querrelle familiale et invite tous les djiboutiens à aller de l'avant.
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#24 L'utilisateur est hors-ligne   Arli Awdal Icône

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Icône du message  Posté 07 juin 2003 - 09:35

Bonjour tous;
J'ai lu cala et josé Olhayé. J,ai aimé l'analyse de CALa qui a mis beaucoup d,effoert pour expliquer l'histoire du pays. José a passé à côté de la chose et des faits réels. J,aime qu'on parle de cette histoire djiboutienne que personne n'a étudié à l'école. À l'école moi je suis la génération qui récitait: 'Nos ancentres les gaulois..."( bOnne indice pour déviner mon âge!)
ceci dit, Cala a parlé de Zayla'i comme les premiers citadins de la capitale. Il n'y pas de doute. Et je reviendrai plus loin. mais avant tout je crois que le Djama God dont parle CALA n'est autre que Djama Ali dit Djama zayla'i qui fut le premier representant de djibouti auprès du Palais Bourbon à Paris. Il a été contraint a mis chemin de son deuxieme mandat en 1949 suite à une guerre civile entre gadaboursi et issa, guerre orchestrée par les dirigeants militaires français stationnées à djibouti. Pourquoi? Parce que Djama zayla'i était un progressiste qui s'est lors de ses deux mandats en france aux partis de la gauche française qui ne voulait point le retour du géneral De Gaule sur la scène politique. ainsi les militaires en poste dans les colonies françaises oeuvraient de leur côté à faire élire de députés pro-gaulistes. c,est ainsi que les futurs géneraux Magendis, Vatinelle et Muller ont dressé les Issas contre les gadaboursis. C'était l'année ou Gouled et harbi ont été propulsé dans l'arène politique. Si Djama Zayla'i, un Gadaboursi était le Députré National de la CFS qui était le Sénateur de la CFS? c'était un certain Said Ali Coubèche( Mr Coca de djibouti!). Un gadabourci et un arabe yemenite. Une autre précision lors du deuxieme mandat de Djama Zayla'i les militaires français avait un candidat Issa dans leur jeu en la personne d'un certain Mahamoud ...( de la fraction de Reer Galaan, originaire de Zayla). Malgré les votes des militaires fraçais le candidat Issa a été battu aux urnes. Comment ça? Tout simplement parce que la majorité des habitants votants du territoire étaient des gadabourcis et des Yémenites. C'est à partir de cette année charnière que les choses changent wen faveur de la volonté coloniale qui a commencé a favorisé les Issas venus d,Éthiopie par convois trains et les afars à qui on leur apprend à se familiariser avec la vie citadine...
Les Issak pour accéder dans le CFS devaient se faire passer pour des gadabourcis. ET CE SONT LES hABAR-aWALS DE LA REGION DE GABILEY ET DE hARGAYSA qui usaient de cette technique sinon les français les repossaient. C'était avant l'établissement des pièces d,identités obligatoires. Les habar-Yonis , habar-Jello et les dhubahante, eux avaient un statut particulier parce que ils étaient sous la protection de l'église chatolique française. savez-vous que avant de s'établir à djibouti l,église catholique française était à un endroit qui s,apppelle Shimbiralle et qui est situé non loin de la localité de Berbera. Lors de la révolter du Sayed Mohamed abdille hassan contre les anglais la petite communauté somalis christianisée et leur église ont menacées par les Darawishs de celui que les anglais appelaient the MAD MOLLAH. C'est ainsi que la petite église de Shimbiralle et ses adeptes comme le père de TOUSSAINt( L'ex-infirmier) ont marché à pied jusqu,à Djibouti. Un des religieux français a rendu âme à Damerjog.

Pouqoiu les premiers habitants de la capitale sont des zayla'i?
C'est simple. Les Français se sont installés avant les Anglais à Zeyla. Les Anglais possèdais les ïles moucha et mascali. En arrivant à Zayla'i en 1865, les Fraçais ont entré en contact avec les autorités locales dont l'ougas des gadaboursis( Ougas Nour Ougas Robleh) et les notables issas des zeyla'i. Le 25 Mai La France signe un traité avec l'ougas des Gadaboursis qui avait aussi le titre des protecteurs des Habar-Awals d,après le document officiel du traité) et le 26 c'était le tour des trois notables Issas de parapher un traité similaire avec les represntants de la France. Londres qui a par la suite pris possession du reste de la somaliland n'a pas apprécié que les français s'aventure jusqu'à Zeila qui était le principal port de la région et qui controlait le commerce avec l'Éthiopie. Comme c'était la loi du plus fort qui avai court, Paris a été sommé de quitter la region de Zeila et d'aller établir la frontière à Loyada. La France qui n'avait d'autre choix que d'obtemperer, négocia le retrait et demanda quelque chose en retour pour sauver la face. londres, en gentle girl, lui céda Mouha et Mascali pour consoler paris.
Mais que vont devenir les populations qui ont signé des traités avec la France?. Eh bien ils vont déchanter en Somaliland et ce sont les Issacks qui font en profiter en devenant les yeux et les oreilles des Anglais. ( Les Moussa Arro_ Habar Yonis_ vont se vanter comme une tribu élue par Dieu puisqu'ils sont les seuls qui ont la confiance de l'Homme Blanc).
Mais Les répresentants de laFrance vont quand amener avec eux les principaux dignitaires qui leur ont donné leur parole. C'est ainsi qu'une centaine des digataires Zayla'i ont quitté Zeyla en même temps que la France. Parmi eux on note le grand Haji Dideh, Guelleh Batal( Beaucoup moins jeune que le premier), le père de Djama AliZayla'i et un certain Bourhan Bey, grand père d'ali Aref Bourhan. d,ailleurs C'est Haji Dideh qui offrira à Bourhan une de ses cousines( une belle fille de zayla) celle là qui lui donnera Aref . Le mariage a eu lieu la veille du jour ou Le répresentant de la France devait rencontrer haji Dideh BOurhan Guelleh Batal et Ali Coubèche pour donner un nom au territoire. apres la prière matinale, Haji Dideh envoya Guelle Batal pour reveiller Bourhan. Ce dernier, ayant fouetter d'autres chats tout au long de la sourée, dit à Guelleh Batal: remets ma canne à Haji Dideh, je ne peux aller avec vous. Faites comme si je suis là.
Le tour était joué. À la réunion, le gouverneur remarqua l'absence de Bourhan mais Haji Dideh lui déclara il est là Bourhan. C'est moi qui le répresente. en voici sa canne.Le gouverneur accepta et passa à l'ordre du jour. Quel est le nom que vous choisi? sans hésiter haji Dideh déclara: nous savons choisi le nom naturel à savoir CÖTE FRANÇAIS DES SOMALIS. Les deux autres hochèrent la tête. Guelleh était dans la sauce, l'arabe n'avait pas d'autre choix. Surtout qu'il avait devant lui un intraitable appelé Haji Dideh. Ces personnes issues de la civilisations millaainaires de Zeila ont donné naissance à la ville de Djibouti.( À suivre)
Je suis Tanné comme disent les québecois. À la prochaine chers compatriotes.
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#25 L'utilisateur est hors-ligne   CALA Icône

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Posté 10 juin 2003 - 06:08

Je remercie le camarade Arli Awdali pour les multiples compléments historiques apportés. J'approuve l'essentiel de ce qui a écrit mais je me permettrai toutefois d'élucider les circonstances particulières qui ont conduit l'Ougas des Gadaboursis à accorder sa protection aux nombreux Habars Awal vivant à Zayla.

Les Habars Awal et les Issas se sont affrontés vers 1825 ( pour la date exacte consulter Burton dans une effroyable guerre civile pour le contrôle du très prometteur port de Bulhar situé en pays Issa mais convoité par les Issaqs qui en sont les principaux utilisateurs.

Après avoir pris le pétit port, les cavaliers Issaqs ont voulu poussé leur avantage jusqu'à Zayla à l'époque résidence de l'Ougas des Issas et réussirent à s'emparer de la ville en l'espace de 3 semaines. Mais au bout du compte cet impérialisme souda les Issas dans une résistance victorieuse qui aboutit à la déroute des Habars Awals et à la capture par Abdi Ali Fajajar du célèbre troupeaux de Ban Casseyeh ( plus de mille dromadaires et des dizaines de milliers de caprins et de bovins ) en l'honneur duquel il composa le poème " Hadhow bay Dhurantaayow, Madhex joogin tidha" repris par Ali Gab dans une chanson très en vogue dans les années 1980.

La paix fut conclu entre les deux parties sous le patronnage de l'Ougas des Gadaboursis qui se porta garant du respect des intérêts de la communauté Habar Awal de Zayla. A cette époque Zayla était dirrigée par une autorité neutre à savoir un notable Gadaboursi. Selon les principes, d'une démocratie millénaire lui succéda un Issa mais les Habar Awal craignant la mise en cause des accords passés démandèrent leur maintient en tutelle et le nouveau gouverneur invita l'Ougas des Gadagoursis à venir s'établir à Zaylac comme son homologue Issa.

Pour les détails de cette histoire, il se suffit de se reporter à l'historiographie somalienne.

"Gulaystow Guled: Gouled le victorieux" 1977-1987 suite et fin

Introduction à l'idéologie afare.

Les afars sont la seule communauté djiboutienne dont le mécontement et la rébellion a aboutit à une guerre civile meurtrière. Parler d'idéologie afare c'est analyser les fondements de ce sentiment d'exclusion et voir la mannière dont il a été exploité par les prometteurs de la violence armée. Pour se faire nous allons reprendre la présentation de la cause afare par l'un de ces plus virulents défenseur Ali Coubba. Ce dernier affirme en vrac trois éléments:

- Les afars sont la communauté qui peuplait historiquement le territoire de Djibouti avant d'être réfoulé par les Issas. Très sérieux dans ces propos, il trace les frontières actuelles de l'aire de peuplement afare qui couvre dit-il 80% du territoire de Djibouti et englobe le foyer Gahma garato de Arta et Wéa.

- Les Afars sont une communauté égale en importance aux Somalis, il est donc contre nature qu'elle soit placée sur un pied d'égalité avec un simple clan comme les Issas. Ces derniers s'étant sédentarisé massivement à Djibouti depuis 1977, il faut selon Ali Coubba les refoulés vers leurs terres d'origine ou à défaut naturaliser tous les afars de la Corne de l'Afrique ayant peuplé

- Les afars ont été systématiquement exclu et celà à tous les niveaux de la vie sociale et politique locale et leurs seules réprésentats au panthéon goulédien sont de vulgaires traîtres. Il exige donc une favoritisme sélective pour les afars et la nomination de leur élites à des postes de responsabilités.


Analysons donc le discours de l'déologie afare tel qu'il est énoncé par Ali Coubba.

"Les afars sont la communauté qui peuplait historiquement le territoire de Djibouti avant d'être réfoulé par les Issas. Très sérieux dans ces propos, il trace les frontières actuelles de l'aire de peuplement afare qui couvre dit-il 80% du territoire de Djibouti et englobe le foyer Gahma garato de Arta et Wéa."

Les afars sont-ils les aborigènes de Djibouti refoulés par des méchants Issas assoifés de conquêtes? Rien n'est moins sûr et pour cause. Les afars eux mêmes font remontés leur Histoire ( fiction) à l'ancienne Egypte. Si il est exclu que Nafertiti ait été afare, il est établi en revanche que les afars peuplaient le littoral Soudanais au moment où les Somalis achevait leur conquête de la Corne de l'Afrique sur des peuplements Bushman dont les Gabro, Wa goosha, Wa niyika de la vallée du Jubba en sont les reliques.

Mieux encore les afars n'ont commencé leur migration vers le Sud qu'à partir du IX ème en pillant au passage absolument sur les terres et les côtes de l'Erythrée et de la péninsule arabique. Les afars sont à ce sujet responsables de l'effondrement du Royaume d'Axoum (les Tigrés ne leur ont jamais pardonné cet épisode) et l'établissement par les Omeyades d'une garnison permanente à Dahlak qui deviendra plutard un comptoir prospère. Des afars dans la Corne de l'Afrique on n'en connaît pas et cela jqus'au XVI à cette époque ils sont établis dans le Menz c'est le contrefort des Amharas où ils sont régulièrement massacrés par les négus auxquels ils barrent l'accès à la mer.

C'est alors que l'Imam Osman Ladeh gouverneur de Zaylac le principale centre urbain du Royaume de Awdal vient les sauvés de l'extinction et impose au Négus le respect de cette population désormais protégés par les armées somalies. Mais les afars ne connaissent point ce que le terme d'alliance à peine les hordes Gallas ont elles envahit le Royaume d'Awdal qu'ils se ruent comme un seul homme sur les
dépouilles de ce dernier. De la XVII ème à la XXIIIème, nos chroniques royales relatent à l'excès tous les méfaits des afars, leurs violences barbares contre des populations affaiblies par la guerre, décimés par la faim et les épidemies. Sur les décombres de notre empire les afars se tailleront une Triangle de peuplement homogène qui a vocation à intégrer la Grande Somalie.

Ali Coubba parle des Afars comme la population qui habitaient Zaylac. Là, il a mal lu
les historiens arabes Maqrizi, Al Omari, Shihab Eddine et même l'auguste Ibn Battuta sinon il saurait que la popualtion de Zaylac était homogène et ne comptait que des somalis. Par contre il y a un fond de vérité dans la prétention légendaire des afars sur Zaylac. Comme les afars ont conquis et afarisés des adalis d'origine somalis, ces derniers leurs transmis le souvenir de l'époque où il habitaient Zaylac et qu'ils régnaient sur toute la Corne de l'Afrique....et Ali Coubba en intellectuel de province, en mal d'histoire s'est convaincu que la Somalie appartenait aux afars. A ce sujet l'auteur fait preuve d'une inculture proprément insultante.

En effet les afars sont une population aussi ancienne que les Béjas, plus veille que les Abyssins et les Somalis or l'Histoire de nos ancêtres afars n'a jamais dépassé le stade des rezzous et des razzias c'est à dire du vol organisé d'hommes et de bétails! Comment expliquer cette impasse dans l'évolution sinon par les trdaitions afares:

La société afare impose à tous les niveaux des règles de vie qui favaorise à l'excès la stabilité. Les lignages possèdent chacun un lopin de terre où ils sont tenu d'y rester alors que la société somalie est une société de conquête et d'émulation où l'on peut avoir et tout perdre! Les somalis qui perdent quelque sont obligés de se trouver de nouvelle activités en envoironnement ce qui explique que la civilisation urabine dans la Corne l'Afrique ait été le seul fait des Somalis, les diasporas les plus anciennes de l'Afrique Orientale sont aussi Somalies à la différence des afars qui sont par essence "casanier".

La plus grande faiblesse de la société afare se situe dans ce qu'elle a de plus authentique les règles de formations du foyer conjuguale. Chaque fille afare doit épouser son cousin c'est le Abti Sama. Or le risque d'avoir un enfant trisomaique en épousant son cousin est de 1 pour mille et il augmente de 30% à cahque génération. Je laisse les amateurs de suite calculé combien de temps pour ce mode de production suicidaire finit par éliminer tous les afars: c'est au bout de 25 génération! Les afars se savaient condamné par leurs organisations tribales alors ils ont décidé de jouer avec les règles de l'Islam en légitimant l'échangisme. Non, je ne plaisante pas, les afars ont invité l'échangisme avant les occidentaux!

Je m'explique chaque femme afare a le droit de se choisir un amant: un mareyteh et les poèmes composés par les femmes en l'honneur de leur mareyteh constituent tout un genre de la littérature orale afare: le mareyteh marrow. Etant donné que deux hommes partagent légitimement la femme et qu'un homme peut avoir un harem de femme marié ne peut - on parler de d'échangisme? En fait d'un point de vue anthropolgique l'échangisme a constitué une chance pour les afars ....car il les a sauvés d'un extinction prévisible dans le cadre du Abti Sama.

Autre question en suspens: les Issas ont ils pris des terres aux afars Adoyamaras de Djibouti? Ali Coubba le dit d'où sa fumeuse carte....mais au délà de celle ci on n'en pas la trace! Les Issas ont conclu avec les Adoyamarras un pacte de non-aggression et d'assistance mutuelle avec les Adoyamaras représentés par les Debnés de la région de Cokar. Il existe un tribunal spécial composé pour moitié d'Afars et pour moitié d'Issas, qui est présidé par un Harlas qui jugent les différents entre les deux partis selon le Xeer. La violence attaviques dont les Issas font la preuve et leur inimitié naturelle envers les afars est un mythe aréfien que Ali Coubba colporte mais aucunement une réalité hsitorique.


"Les Afars sont une communauté égale en importance aux Somalis, il est donc contre nature qu'elle soit placée sur un pied d'égalité avec un simple clan comme les Issas. Ces derniers s'étant sédentarisé massivement à Djibouti depuis 1977, il faut selon Ali Coubba les refoulés vers leurs terres d'origine ou à défaut naturaliser tous les afars de la Corne de l'Afrique ayant peuplé ".

Qu'un afar soit égal en dignité à un somali cela va de soit. En tant que peuple, ce n'est pas vrai. L'Histoire que mon adversiare Mendès résumait en épopée chevalresque anoblit les populations! Et l'Histoire de la Somalie n'a rien de comparable à l'Histoire des afars. Comment le seul peuple que les Mings de Chine considéraient comme civilisés au point d'établir avec eux des relations diplomatiques se sentiraient au niveau des afars populations dont l'histoire se résume à une affaire de sécheresse et de boucherie ancestrale. Comment les Muqry qui firent de Mogadiscio la grande ville de l'Océan Indien se sentirait au niveau de ces afars dont la plus grande bourgade est un hameau ...de quelques dizaines d'haibitants?

En fait les afars ont peur de payer le prix de la grandeur à moins un Barkhat Gourat ivre mord au point de raconter qu'il allait transformer Djibouti en Suisse en l'espace de 10 ans ( on voit le résultat), on peut oublier que la grandeur d'une Nation et d'une civilisation en mobilisant des ressources démographiques collossales. Je ne crois pas en Djibouti TFAI mais je crois en en la CFS qui a vocation à englober touts les populations musulmanes de la Corne de L'Afrique. Etant donné qu'il nous faut des hommes et des femmes, des millions de bras et de cerveaux nous allons ouvrir les frontières au fur et à mesure que nos capacités économiques le permettront! Que les afars soient naturaliser Djiboutien est une bonne chose en soit mais que tous le Triangle Afare intègre le giron de notre Nation Somalie c'est encore mieux!

"Les afars ont été systématiquement exclu et celà à tous les niveaux de la vie sociale et politique locale et leurs seules réprésentats au panthéon goulédien sont de vulgaires traîtres. Il exige donc une favoritisme sélective pour les afars et la nomination de leur élites à des postes de responsabilités. "

Les afars victimes du racisme des somalis tel semble l'ultime crédo des afars et pour compenser celui un affirnative action en leur faveur. Rien n'est plus faux que ces propos! En effet nous avons relatés comment Ahmed Dini a tiré sa révérence en 1977, nous allons donc examiné la suite des événements et les circonstances de l'éviction de son successeur Abdallah Kamil.

Nommé par Hassan Gouled au poste de premier ministre, l'afar le plus diplômé du territoire cumule les fonctions de ministres du port, des affaires étrangères et de premier ministre. Abdellah Kamil est un pure produit de la politique de Ali Aref diplômé du lycée, il été choyé par la franc maçonnerie de droite bordelaise ( pour en savoir plus lire les mémoires du haut commissaire d'Ornano) et après avoir bien ingurgité tous les postulats de l'idéologie impériale française a été propulsé sur le devant la scène.

Abdellah Kamil a été formé à l'administration politique, il est compétent mais il est avant tout le pion de la France dans le jeu Djiboutien. Il professe des idés de gauches mais il a une conception raciale de l'Histoire de Djibouti qui ne dépasse pas le stade du clivage Afar et Issa. Sa vision primitive en fait un individu manipulable, "de bon ton" comme il est convenu de dire et en somme le contraire de cet esprit rebelle qu'est Omar Osman Rabeh.

Lorsque Gouled le désigne, il attend de lui la mise en oeuvre de ces directives en matières de politiques étrangères et un esprit d'équipe pour travailler dans un gouvernement d'union nationale. En somme de l'obeïssance et de la clair voyance. En fait Abdallah Kamil se révelra un pétard mouillé, un homme sans carrure politique et traître à la patrie!

Reprenons les faits. Pour son premier voyage à l'étranger, il participe à un sommet de la ligue arabe Caire consacré à l'impact internationale des soubressauts de l'Iran et à la possible contagion communiste dans le monde Islamique. Les despotes arabes - saoudiens en tête- tremblent et ils se sentent prêt à acheter quelqu'en soit le prix le soutient des pays amis alors que les dictateurs - Kadhafi en Boumédienne- en tête fulminent leur passion révolutionnaire. Selon Kadhafi son livre vaut une révision du Coran à l'aune des bouversements intervenus dans le monde et il en distribuent un exemplaire à chaque membre de la déléguation. Le Roi Khaled repousse cette "oeuvre produite par un esprit malade" tandis que Boumedienne et Assad s'embarquent dans de longues litanies pseudo révolutionnaires visant à démontrer l'utilité historique de l'URSS. Que fera Abdellah Kamil dans cette fournaise?

Hassan Gouled aurait aimé qu'il marchanda la voix de Djibouti qui toute façon est acquise à l'Arabie soeure et à son Roi. Lui même entre dans le jeu inspiré par la forte de Nargileh qui règne dans la salle et décide de donner un cour de politologie à ces monsieurs, les souverrains arabes! Kadhafi sourient, Boumedienne apprécie la ferve révolutionnaire du jeune homme....tandis que les pétromonarchies commencent à s'intérroger si elles n'ont commis en acceptant l'adhésion de Djibouti dans le club. Omar Arteh Ghaaleb tente de freiner le débit du jeune homme, il l'interrompt à plusieurs par des questions de bon sens " Comment peut on être musulman et communiste? Comment peut être prolétaires et internationalistes et dirriger la seconde puissance du monde?" Boutros Boutros Ghali lui fait des signes répétées pour une diplomatie plus accomadantes mais Abdallah Kamil n'en démord pas: Djibouti est une "Nation progréssiste" opposée aux régimes féodales, valets de l'impérialisme américains!" Abedallah Kamil a visiblement confondu réunion du parti communiste français et sommet de la league arabe!

Dans ce contexte, le Roi d'Arabie garde son chèque, les autres pétrodollars le suivent mais Houari Boumedienne décide de l'inviter à Alger. Abdellah Kamil rentre au bercail, Gouled demande où sont les chèques et le jeune homme lui souligne toute la portée de sa vision exprimmée au Caire. Dès ce jour Abdallah Kamil, un mongol qui n'a rien compris ni à la science ni aux relations internationales était condamné par son incompétence...mais Hassan Gouled le conserve dans son poste de peur de susciter des mauvaises pensées chez nos concitoyens afars en dépit de la grogne légitime du LPA .

Pour son deuxième voyage Abdallah Kamil se rend à Alger. Hassan Gouled espère au moins que son discours pseudo révolutionnaire pourra lui donner accès aux pétrodollars Algériens à défaut de la manne Saoudienne. Abdallaha Kamil arrive à Alger les bras chargés du dossier de jeunes afars pour lesquels il demande des formations supérieures civile et militaire. Boumedienne accepte mais en déhors des paroles de courtoisis il conserve son chèque et pas un dollars pour de Djibouti! Hassan Gouled s'est senti humilié par ce voyage et toute sa vie durant à l'idée de l'ouverture d'une ambassade de Djibouti à Alger même si l'Algerie est l'Etat arabe le plus important du Maghreb. L'entourage du premier ministre entre tous en rébellion ouverte contre lui et ses heures semblent comptées.

Ultime faux pas de Abdellah Kamil: son voyage en Ethiopie. Là il commet le crime de le plus élévé de la hiérarcharchie des crimes politiques celui de haute trahison! Les faits sont les suivants Abadellah Kamil en visite officielle dans un pays étranger fausse compagnie à ses collaborateurs, s'absente pendant trois jours. Deviner ce que fait notre premier ministre? Il a quitté Addis Abeba pour Asmara où le commadant de la flotte soviétique dans l'Océan le Maréchal Gorchkov lui a fixé rendez vous et les photos que MR TANI s'est fait parvenir par un mystérieux canal de l'agence d'information éthiopienne en attestent. Pourquoi Abdellah Kamil a t-il commis l'irréparable?

Il est possible que Abdellah Kamil a voulu capitaliser sa réputation de pro-soviétique en vendant Djibouti contre l'avis de ces autorités légitimes. Sachant sa position inténable, il aurait dans cette perspective voulu nouer une alliance stratégique avec le représentant de l'empire du mal.

Il est également possible que les soviétiques ait voulu tester la détermination du jeune homme et s'informer de la nature des accords conclus avec la France qui protégeait Djibouti contre un coup de force communiste.

En fait dès son retour Abdellah Kamil est désavoué par Gouled, qui rejette tous les accords concluent sans consentement....mais l'homme de Guérissa s'oppose à l'inculpation de son premier ministre rebelle! Geste de sagesse ou faiblesse coupable d'un homme politique qui cultive l'impunité?

Pour lui succéder Hassan Gouled prend une vieille connaissance, Barkhat Gourat un entrepreneur politique sans stature, un homme sans pricinpe, un passioné de course de cheveaux et symbole ridicule des élites afares!

Ali Coubba affirme sont victime d'un processus d'exclusion systématique. C'est quelque chose de constestable. Après l'éviction de Ahmed Dini et la trahison de Abadellah Kamil à partir Ali Aref que l'Histoire a condamné et dont le retour pour les somalis auraient été un scandale, il n'y avait plus leader afar fédérateur. Les jeunes afars, produits d'une archaïque et incapable de penser de moyens d'action alternatifs se lancèrent dans un exercice stupide qu'il semble énorménement apprécié la guérilla!

Il y a eu d'abord les bombes du MLD qui coûtèrent à Ahmed Dini son poste de premier ministre. Puis les assauts des soudards du PLM, énivrés à ce vin de plam (Domo) que les afars affectionnent tant contre les répresentants légitimes de l'ordre public dans le Nord du pays. Il y a eu Khor Angar où fut sacrifié un héros de l'AND Cirrow et nombre de ces soldats et puis la conduite de l'armée confrontée à un Etat de rebellion inattendue de la part de populations pour lesquels Hassan Gouled a tout fait ou presque se radicalisa. Les bavures et il y a en eu appellant les mobilisations c'est toute une branche de la jeunesse afare et de surcroît la plus moderne qui se retrouva dans la clandestinité.

Dire que les afars ont été exclu, c'est faire preuve de jugement biaisé et colporter ce fameux préjugé sur l'incapacité des afars à se prendre en charge et à produire une dynamique constructive (car la contribution des afars à la construction de l'Etat djiboutien est nulle).


Je ne conste pas pour ma part le retard accumulé par les afars en matière politique que Ali Coubba cite. Je l'évalu à 10 ans ( je ne suis pas d'accord avec Fathia car à force de favoritisme les afars avaient en 1977 une réelle prépondérance dans la vie politique ....mais pas intellectuelle et économique) mais je crois en la capacité de la jeunesse afare à se remettre en cause.
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#26 L'utilisateur est hors-ligne   yelius Icône

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Posté 10 juin 2003 - 11:51

Citation

Les afars se savaient condamné par leurs organisations tribales alors ils ont décidé de jouer avec les règles de l'Islam en légitimant l'échangisme. Non, je ne plaisante pas, les afars ont invité l'échangisme avant les occidentaux!
[...] En fait d'un point de vue anthropolgique l'échangisme a constitué une chance pour les afars ....car il les a sauvés d'un extinction prévisible dans le cadre du Abti Sama


Que notre ami Cala ne réponde pas au question qu'on lui pose et continue à patauger dans son monologue sans queue ni tête afin de réinventer l'histoire dans son mabraze du jeudi, ça va. Mais il y a des limites ! Sachez que votre ignorance de l'Histoire ne vous donne pas le droit de calomnier le peuple afar ! Vos propos sont intolérables et frisent le racisme.
Je demande à mes compatriotes afars de ne pas tomber dans son piège en répondant à ce brouillon. Il ne cherche qu'à diviser les djiboutiens en inventant des salades tout droit sorti de son jardin au cannabis.
À tous les djiboutiens et djiboutiennes, je demande de dénoncer les derniers propos de Cala.
Je demande enfin à Djibnet.com de ne pas tolérer ces genres de ragots et de les retirer !
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#27 L'utilisateur est hors-ligne   Cook Icône

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Posté 11 juin 2003 - 02:45

CALA, le mardi 10 juin 2003, 16:08, dit :

1-Pour se faire nous allons reprendre la présentation de la cause afare par l'un de ces plus virulents défenseur Ali Coubba.
Ce dernier affirme en vrac trois éléments:
- Les afars sont la communauté qui peuplait historiquement le territoire de Djibouti avant d'être réfoulé par les Issas.
- Les Afars sont une communauté égale en importance aux Somalis, il est donc contre nature qu'elle soit placée sur un pied d'égalité avec un simple clan comme les Issas.
- Les afars ont été systématiquement exclu et celà à tous les niveaux de la vie sociale et politique locale et leurs seules réprésentats au panthéon goulédien sont de vulgaires traîtres. Il exige donc une favoritisme sélective pour les afars et la nomination de leur élites à des postes de responsabilités.  


2-Les afars eux mêmes font remontés leur Histoire ( fiction) à l'ancienne Egypte.

3-Mais les afars ne connaissent point ce que le terme d'alliance (....);(.....) nos chroniques royales relatent à l'excès tous les . Sur les décombres de notre empire (.....).


4-Ali Coubba en intellectuel de province, en mal d'histoire s'est convaincu que la Somalie appartenait aux afars. A ce sujet l'auteur fait preuve d'une inculture proprément insultante.

5-Comment expliquer cette impasse dans l'évolution sinon par les trdaitions afares:
La plus grande faiblesse de la société afare se situe dans ce qu'elle a de plus authentique les règles de formations du foyer conjuguale. Chaque fille afare doit épouser son cousin c'est le Abti Sama.
Or le risque d'avoir un enfant trisomaique en épousant son cousin est de 1 pour mille et il augmente de 30% à cahque génération. (....)
Dès ce jour Abdallah Kamil, un mongol qui n'a rien compris ni à la science ni aux relations internationales était condamné par son incompétence.


6-Qu'un afar soit égal en dignité à un somali cela va de soit. En tant que peuple, ce n'est pas vrai.
L'Histoire que """mon adversiare""" Mendès résumait en épopée chevalresque anoblit les populations!
Et l'Histoire de la Somalie n'a rien de comparable à l'Histoire des afars (...) une affaire de sécheresse et de boucherie ancestrale.

7-Les jeunes afars, produits d'une archaïque et incapable de penser de moyens d'action alternatifs se lancèrent dans un exercice stupide qu'il semble énorménement apprécié la guérilla!(.....).Il y a eu Khor Angar où fut sacrifié un héros de l'AND Cirrow et nombre de ces soldats et puis la conduite de l'armée confrontée à un Etat de rebellion inattendue de la part de populations pour lesquels Hassan Gouled a tout fait ou presque se radicalisa.


8-Dire que les afars ont été exclu, c'est faire preuve de jugement biaisé et colporter ce fameux préjugé sur l'incapacité des afars à se prendre en charge et à produire une dynamique constructive (car la contribution des afars à la construction de l'Etat djiboutien est nulle).  


9-Je ne conste pas pour ma part le retard accumulé par les afars en matière politique que Ali Coubba cite. Je l'évalu à 10 ans ( je ne suis pas d'accord avec Fathia car à force de favoritisme les afars avaient en 1977 une réelle prépondérance dans la vie politique ....mais pas intellectuelle et économique) mais je crois en  la capacité de la jeunesse afare à se remettre en cause

C'est à proprement dit ahurissant!!
Les deux brebis galeuses "Mendes" et "Cook" sont rappelees à l'ordre par son Eminence Cala.
Vous vous permettez de prendre les "djibnautes" à temoins!Banco!
J vais en faire de meme;Et m'atteler succintement à faire ressortir les differents elements autour desquels s'articulent votre facon de presenter un peuple dans son integralite.

Pour memoire je me permets de rappeler qqes uns des mots qui furent les votres à l'endroit d'un peuple:
"Rien d'étonnant à celà les Afars enfermés dnas leur mentalité provinciale, leur univers de pesanteurs coutumières qui favorisent l'immobilisme et leur amour de la vie facile ont toujours en matière politique une décennie de retard sur les Somalis. En simplifiant, on dira que les Afars demandait à HASSAN GOULED de revenir au temps de ALI AREF alors même que l'homme de Guerissa se mordait les doigts devant ses erreurs d'appréciation!"


1ier point:Vos references svp!!Ou cette comprehension est le fait, une nouvelle fois, de votre "intellect" debride,pernicieux et malsain?!A la solde d'un revisionnisme abracadabrantesque,cornaqué par des fantasmes,des ambages et des artifices verbaux pour le moins pestilantiels!!!!
Ali Coubba dites vous, je me permets de vous rappeler que ce Monsieur n'est point le depositaire des aspirations du peuple afar;Il s'agit, d'un historien,afar, qui a lui l'honnetete intellectuelle et le courage de se presenter à la face du public!Rien de virtuel!

2ieme point:La ce n'est plus Ali Coubba qui est sur la sellette mais les Afars!
"HISTOIRE FICTION":Humm votre point de vue serait donc le seul à faire valoir et à mettre en avant la verite c'est cela?!
Je faisais reference dans mon precedent post à une veritable tyrannie de l'opinion, elle se confirme!Vous vous debattez dans des certitudes historio-anecdotiques pour le moins hypothetiques dont la consomption intellectuelle est inversement proportionnelle à l'authenticite!

3ieme point:
"Nos chroniques Royales"!Lesquelles?!C'est donc cela vos sources?!(Au fait j'attends tjs que vous repondiez à mon precedent post!!)
"méfaits des afars (...) leurs violences barbares contre des populations affaiblies par la guerre, décimés par la faim et les épidemies".
Apres la capacite "intellectuelle" d'un peuple mise en balance (Mouais surement un cerveau de moindre poids!!Oh Australopitheque Afarensis!!) par la "Jaimie" de service, qu'au passage tu ne desaprouves pas,c'est maintenant des hordes de barbares, assoifees de sang!!!
Rhetorique de subversion et de devisionnisme dans sa splendeur la plus malefique!

4ieme point:
Je vous prie de cesser de nous thesauriser avec vos imprecations de bas etages!Ali Coubba n'etant point present pour vous repondre, je me permets de vous demander de ne pas nous inonder de votre avanie puerile et condescendante et relevant à mon sens de la pathologie psychiatrique!Si vous desirez debattre avec ce Monsieur, je me ferais un plaisir de chercher son adresse postale!!

5ieme point:
[B]Voici le plus interessant!!Notre Darwin national, apres nous avoir depeint le peuple afar comme une bande de psychastheniques irresponsables,cacochymes averes et veritables ostrogoths en puissance,nous en explique le pourquoi!!Ce n'est plus de l'histoire,des faits mais de la Genetique!,de caracteres "organiques"!
Les coutumes des afars en sont l'etiologie principale!Ces us, favorisants la consanguinite,est à l'origine de ce peuple de trisomiques!Et Badaboummm!
Ca me rappele etrangement quelque chose!!!No Pas vous?!C'est de l'ordre du delire antisemite de Hitler!
Voici donc comment ce "Cala" ou plutot ce "Kadab", apres maintes circonvolutions intellectuelles et artifices verbaux explique le pourquoi du comment!!!
Poursuivez sa lecture Abdallah Kamil (dont je ne defends nullement le bilan), qu'il reconnait "competent" est qualifie plus loin :"Abdallah Kamil, un mongol qui n'a rien compris ni à la science ni aux relations internationales était condamné par son incompétence": Qualifie de Mongol,quoi de plus normal pour ce trisomique 21!Je me permettrais de vous rappeler que ce terme de "Mongol", impropre d'ailleurs,a ete institue part Sir Down,darwinien convaincu (Mais bon entre collegues, je ne vais pas faire les presentations,Non??! )


6ieme point:
Afar egal dignite à un somali.Je ne dois pas lire vos propos avec le meme prisme ou le meme alphabet dis donc!!!
"Mendes" parce qu'il a contredit ce Monsieur est son "adversaire"!!Je vous laisse entrevoir ce q'un mot anodin comm celui ci a de terrifiant à la lecture des invectives de ce Monsieur!

7ieme point:
Bien sur la genetique ne ment pas!!Cette horde de barbare a tres vite fait reparler leur instinct animal!!!
La vie de votre Heros de l'AND est à l'evidence plus chere que celle des centaines des jeunes afars qui se sont sacrifies!
Je me retiens la d dire des inepties à l'image des votres!!
Mais pour vous cela est dans l'odre des choses,La genetique et votre sens indemontable de l'aberration!!N'est ce point?
Exercice stupide dites vous?!Je pouffe de rire!Vous devriez poser les questions aux "valeureux" militaires de l'AND!(De l'AND j dis bien!!!!)
Les Mings vous dites?!!Des references svp,peut etre dans le microcosme alambiquee ou vous faites figure d'aristocrate de la pensee unique??!!!

8ieme point:
Vous vous foutez de la gueule de qui la??Oh pardon que sa seigneurie m'excuse!Le bagage intellectuel me manque!N'est ce point!En dehors de vos
flagorneurs atitres (resultats pour beaucoup à mon humble avis de la schizophrenie de la meme personne), les autres n'ont pas la stature, la dexterite et la dimension intellectuelle pour vous suivre dans vos propos!!"Intellectuellement abordable" c'est que vous dites non??!
[I]la contribution des afars à la construction de l'Etat djiboutien est nulle":Je laisse les djibnautes seuls jugent de ce genre d'affirmations!

9ieme point:
Vous ne constatez rien Cher Monsieur!!
Vous n'etes qu'un Eugeniste nevropathe praphrenique (desole pour les pleonasmes) en mal d'audience!

Je prends maintenant les djiboutiens à temoins!!A eux de juger!!

Et une nouvelle fois et devant temoins je vous demande de repondre aux questions que je vous ais pose dans mon precedent post date du 6 juin,en faisant reference à vos sources!!(mystiques??)

A bon entendeur!!!
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#28 L'utilisateur est hors-ligne   Sadiiq Icône

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Posté 11 juin 2003 - 03:38

on aurais jamais crut que c etait possible de revoir quelqu un being so nearow minded apres hitler et ceci IN THE BEGINNING OF THE SECOND MILLENIUM!!!!!!!
critiquer un peuple pour ses coutumes a la limites oui ( nous le faisons tous c humain) mais de la a conclure qu ils nous sont genetiquement inferieure
c est en effet raciste comme le dit Cook ..
je crois que Cala a oublier le motto de l homme blanc "diviser pour mieux conquerir"
Cala a su surmonter le tribalisme mais a succomber au racisme(ethnisisme?) et oui que nous le voulons ou non nous sommes tous (afars ,somalis, oromos etc..)d une meme famille originaire du lake Tana. Sans oubliers que nous sommes tous des freres musulmans .....et du meme pays monssieurs!!! a moin que Cala ne soit pris par cette fievre ethnique qui traverse l afrique ces dernieres annees(rwanda., zaire...)qui veut redefinir les frontieres tracees par les colons sans ce soucier des diff ethnies........
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#29 L'utilisateur est hors-ligne   mendes Icône

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Posté 11 juin 2003 - 06:35

alors là notre docteur es conneries,vous etes trop fort!!! je laisse mon compatriote cook vous répondre pour aujourd'hui mais je ne vous oublie pas!!!
je vous répondrai demain a tete reposé parce que là je risque de ne pas contenir mes mots et de me faire censurer par djibnet!!!
dire que vous avez surement été boursier de l'état djiboutien!!!tant de milliers de francs français pour enfanter d'une souris intellectuelle......... :angry:
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#30 L'utilisateur est hors-ligne   CALA Icône

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Posté 12 juin 2003 - 05:06

Chers compatriotes,

Avant de continuer mon dialogue virtuel, je voudrais répondre brièvement à mon Saqiid et ses détracteurs Mendès et Cook dont les commentaires sur mes propos semblent inspirés par la bonne foi de l'agence Chine Nouvelle à l'époque de la révolution culturelle. Rien d'étonnant à cela, ils ont été exposé trop longtemps aux divagations communisantes façon MLD et la phraséologie révolutionnaire grotesque du MLP.

Saqiid me reproche quelque chose que je n'ai absolument pas dit à savoir que les afars sont "genetiquement inferieure"! Nul part dans mon récit vous n'avez croisé de telles propos M. Saqiid et pour vous rassurer davantage je ne le pense pas du tout qu'il soit ainsi!

Mais, j'affirme que l'endogamie que les afars semblent apprécier au point d'en faire le fondement de leur code matrimoniale est une pratique suicidaire. J'ai ensuite affirmé que par bon sens pour déjouer le triste sort que la génétique ( dont tu connais si bien les règles) réserve à une population enfermée dans ce système, les afars ont innover en généralisant la pratique la polyandrie autrement dit le Mareyteh.

Enfin, je ne pense pas que nous soyons dans le cadre Rwandais où les Hutus (85 %
de la population) étaient en lutte avec des Tutsis (12%) dont ils craignaient la domination. Afar et Somali ne sont pas en compétition pour s'assurer la maîtrise de la même terre. Les Afars ont leur réserve où ils s'opposent à ce que tout étranger s'installe sans l'autorisation du Sultant.

Alors que nous dans le Sud comme vous le savez nous leur offrons la jouissance sans limites des maigres potentialités de notre terroir et si vous me croyez allez du côté d'Arta pour vous en rendre compte vous même. C'est là la marque d'un peuple dont la grandeur est étayée par mille ans de civilisations et qui n'épprouve nul schizophrénie quant à son Histoitre. Nous sommes les continuateurs de l'oeuvre de nos ancêtres et les bâtisseurs d'une destinée historique. Nous avons donc la sagesse d'accepter que l'on puisse dessus comme une mère accepte de son enfant qu'elle allaite la douleur de la morsure!

Quant à la question des frontières, je reviendrai dessus au moment opportun par contre, il ne faudrait pas que nos amis afars tant de fois manipulés par les promoteurs de la colonisation se trompent de cible en s'enfermant dans le culte de sénille tradition comme ceux que nous avons évoqués.

Cook demande des sources sur les propos historiques rélatés dans notre texte. C'est bien, il se refera pour l'Histoire aux travaux académiques de HS Lewis et Francis Anfray sur respectivement le peuplement de la Corne de l'Afrique et l'achéologie dans le Nord Ehtiopien. Pour l'histoire médiévale se référ à l'hsitorien somalien Abdirazak Hadji Hussein " The arab factor in Somali history" publié en 1975 par l'université de Stanford. Mais aussi à tous les travaux de l'école anthrpologique coloniale de Halévy à Joseph Cuoq en passant par le lobbyiste pro-éthiopien Jacques Doresse. Je crois que ça devrait guérir l'autisme bibliophile de notre ami Cook.
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