Depuis cinq mandats successifs, obtenus par la répression et le tripatouillage électoral, Ismaïl Omar Guelleh et son clan dirigent le pays d'une main de fer. C'est qu'ils ont su se rendre indispensables à de précieux soutiens internationaux.
Djibouti, qui abrite des bases militaires françaises, étatsuniennes, japonaises, italiennes et chinoises, perçoit pour cela, chaque année, près de 170 millions de dollars de loyers. Ces bases militaires ont pour mission, entre autres, de protéger le détroit de Bab al-Mandab par lequel passent 40 % du pétrole produit dans le monde et 10 % du commerce mondial.
Mais, dans le même temps, la population djiboutienne vit dans un état de pauvreté d'une extrême gravité. Le pays occupe le 166e rang sur 189 de l'indice de développement humain (IDH) de l'ONU ; 45 % des Djiboutiens vivent en moyenne avec moins de 3 dollars par jour et 50 % n'ont pas accès à l'eau potable ni à l'électricité.
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