Peur des représailles après la défaite en Algérie
« Je n’ai pas voulu remonter dans l’avion, car j’avais peur des représailles en rentrant au pays (à la suite du lourd revers subi en Algérie) » , explique le milieu de terrain Abubaker Elmi, adjudant dans la Garde républicaine et joueur de l’équipe éponyme, qui évolue en Division 1 locale. « Il est déjà arrivé qu’à cause d’une défaite avec la sélection ou avec mon club, je subisse, comme d’autres joueurs de la Garde républicaine FC, des insultes, mais aussi des mauvais traitements : des coups, des périodes d’enfermement avec le minimum de nourriture, des marches nocturnes avec de lourds équipements sur le dos, juste après une défaite » , énumère le joueur de 29 ans. Car, si Djibouti est classé parmi les démocraties depuis son indépendance en 1977, les choses sont un peu plus compliquées, comme tente de l'expliquer ce chercheur de l'Institut français de géopolitique : « Officiellement, Djibouti est une démocratie, mais en réalité, c'est très curieux, je ne saurais vous le qualifier de manière précise. À Djibouti, on ne torture pas à tous les coins de rue, mais c'est un régime dans lequel tout le monde est surveillé de manière très pesante. » L'adjudant Elmi confirme : « En tant que membre de la Garde républicaine, on doit arrêter des gens en pleine nuit, parce que sur les réseaux sociaux, ils ont juste écrit qu’ils ne voulaient plus du président de la République actuel
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