mahad1, le 28 novembre 2013 - 10:37 , dit :
Espérons le.
Il est vrai q'un sondage reste avant tout un sondage.
Oui mais France 3 n'aurait pas hésité une minute si ledit sondage avait été défavorable au port du voile au travail.
Au regard de
la vidéo , c'est justement ce que s’apprêtait a faire l'animateur de FR3 Louis Laforge.
Le résultat n’étant pas celui escompté, ce dernier commence soudainement a être pris de panique. Panique traduit par un timbre de voix de plus en plus cassé et des regards furtifs vers la camera.
On retrouve le même état de stress avec l'animatrice qui clos le journal!

http://leplus.nouvel...-expliquer.html
Des sondages sans valeur scientifique
En vérité, tout le monde le sait, ces sondages express n'ont aucune valeur scientifique. Effectués n'importe comment, auprès de n'importe qui, portant sur n'importe quoi, ils ne sont que des artefacts informatifs,
destinés à générer du trafic sur les sites internet liés à des médias audiovisuels et prétexte à nourrir des polémiques sur une base artificielle.
En vérité, tout le monde sait que ces sondages express sont souvent le résultat de ce que des militants ou sympathisants d'une cause savent se mobiliser pour aboutir à un résultat conforme à leurs vœux. D'ordinaire, tout le monde s'en fiche, et l'on a vu à la télévision, depuis quelques années, bien des débats alimentés par ces sondages qu'il faut bien qualifier de bidon.
Mais ce 27 novembre, les responsables de l'information de France 3 ont pris un boomerang en pleine figure.
Sachant que tous ces sondages sont le fruit d'une activité "anormale" puisque effectués en dehors de tout cadre scientifique et déontologique, de quel droit a-t-il été décidé que celui-ci, sur ce sujet précis, avec cette réponse précise, était plus "anormal" que les autres ? Et au nom de quels éléments le présentateur a-t-il pu décréter, de son plateau, que le site de France TV info avait été la victime d'un "piratage".
Disons les choses comme elles se présentent : si les responsables du Grand soir 3 avaient voulu accréditer l'idée que ce sondage avait été tout bonnement censuré parce que ces résultats dérangent, en invoquant en catastrophe une activité "anormale", voire un "piratage", ils ne s'y seraient pas pris autrement.
Il faut des explications claires
De cette affaire, on retiendra deux leçons.
La première, c'est qu'il faut d'urgence se pencher sur l'existence de ces enquêtes, questions et sondages express réalisés en dépit de toute rigueur sur internet et alimentant les débats des médias audiovisuels.
La seconde, c'est qu'il faut bien constater que c'est sur un sujet sensible, portant sur la question de la laïcité, sur le rapport entre liberté de conscience et vie publique et sociale, sur le sort fait parfois aux musulmans de France, qu'une chaîne de télévision, prise à son propre piège, a décidé de ne pas diffuser les résultat de ce qu'elle avait elle même demandé à ses téléspectateurs, tous ses téléspectateurs...
Oui, on aimerait bien connaître l'opinion et les explications, à ce sujet, de Yannick Letranchant, le patron effectif de l'info de France Télévisions depuis que Thierry Thuillier cumule les fonctions de directeur général de l'information et directeur des programmes de France 2.
Oui, il serait aussi utile de connaitre la position du CSA sur cette question. Doit-on continuer à procéder à ces sondages express ? Et que s'est-il passé en l'espèce avec celui portant sur l'affaire Baby Loup ?
Oui, il serait utile et éclairant d'avoir des explications claires sur cette affaire, parce que pour le moment, il est tentant de conclure que les réponses bidons ordinaires aux questions bidons ordinaires ne dérangent pas dans les journaux de France 3, sauf quand elles sont favorables aux musulmans... Et l'on aimerait, en tant que téléspectateur et citoyen, à ne pas avoir à succomber à cette tentation.
Ce message a été modifié par thorgal - 29 novembre 2013 - 01:31 .
"Le boeuf est lent..
Mais la terre est patiente"