djibnet.com: Camp Lemonnier : L'origine Du Mal(Entendu) Par Cala - djibnet.com

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Camp Lemonnier : L'origine Du Mal(Entendu) Par Cala Noter : -----

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Posté 29 juin 2013 - 04:55

CAMP LEMONNIER : L'ORIGINE DU MAL(ENTENDU)

Dans un discours mémorable daté de Juillet 1977, feu Hassan Gouled prophétisa qu’un jour viendra où la jeune génération née après l’indépendance demandera des comptes à celle issue de la décolonisation. Nous invitons les lecteurs à lire et relire ce discours intitulé: ‘‘ce jour là, qu’as-tu fait?’’!

L’euphorie de la célébration de l’indépendance étant passée, il est temps de passer en revue le constat de la faillite de l’establishment toute tendance numérique confondue et quelque soit le positionnement actuel des uns et des autres sur l’échiquier.

Djibouti compte 70% de sa population active au chômage, 64% de sa population vivant dans une pauvreté extrême et 15% de ses enfants en état de malnutrition soit 3 fois le seuil considéré comme relevant d'une urgence humanitaire par l’OMS. On peut continuer avec l’absence, la rareté ou la mauvaise qualité des services de base : la santé, l’éducation, l’électricité, l’eau courante, les télécommunications, l’habitat, les transports…etc.

Nous sommes fiers d’être djiboutiens mais il n’y a pas de quoi être fière lorsqu’on ouvre le débat sur la gouvernance de ce pays ou la qualité de nos gouvernants. Et la tendance est à la détérioration comme chaque citoyen peut le constater!

Le front de l’emploi

La grève des employés du camp Lemonier s’invita dans la célébration de l’indépendance comme un rappel à la réalité d’une élite politique corrompue occupée à défendre (au delà de la querelle familiale sur les élections) ses prébendes et ses privilèges. Ce fut probablement l’évènement majeur de l’année et la tentative de récupération de la part du régime avec la mobilisation théâtrale de deux ministres (affaires étrangères et emploi) ne doit pas nous faire oublier que le malheur des employés du camp Lemonier et celui des centaines de milliers de sans emplois découlent l’un et l’autre de la politique désastreuse du gouvernement en matière d’emploi.

Pour rester dans le cadre du camp Lemonier, c’est la Loi N°133/AN/05 de 2005 qui constitue le cadre légal de la crise. Cette loi qui promulgue un nouveau code de travail en gestation depuis 6 ans généralise le tâcheronnat que l’on peut assimiler à une forme de servage.

En effet, le code du travail libéralise non seulement le marché du travail et il autorise également l’exercice d’agences privées d’emploi liées pour la plupart au pouvoir et jouissant de ce fait du régime général d’impunité pour les courtisans du régime : les fameux hadhiglés. Ces derniers vont exploiter les lacunes des textes légales et se révéler de véritables négriers des temps modernes.

Le code du travail autorise les hadhiglés à mettre à la disposition des employeurs finaux une main d’œuvre corvéable à merci qui peut être licenciée sur simple décision des donneurs d’ordre ou de leurs intermédiaires sans en référer à une inspection du travail en état de mort clinique.

Plus remarquable encore, les employés recrutés sont toujours considérés comme des tâcherons engagés pour quelques jours quelque soient leur niveau de qualification et la durée de leur emploi. Sous ce chapitre, ils sont exclus des dispositions protectrices du code du travail et notamment les indemnités de fin de service et l’ancienneté.

Ceci étant, les abus des hadhiglés sont réels. Ils portent sur un recrutement contestable (essentiellement basé sur un facteur numérique) et un traitement discriminatoire généralisé. Lorsque l’inspectrice du travail (Koina) enquête fin 2006 sur les 1400 employés œuvrant sur le chantier de construction du Doraleh Container Terminale (DCT), elle s’insurge contre le régime d’exploitation généralisé mais également contre la sous-représentation de nos concitoyens Afars : il n’y avait que 24 sur un effectif aussi grand. Mais les autorités de tutelle fermèrent les yeux. Résultat en 2011, madame Koina ferma les yeux lorsque le repreneur du gardiennage de l’hôpital Peltier substitua un contingent Afar aux employés existants majoritairement somali.

Dans le camp Lemonier s’y ajoute un système de corruption généralisée (il faut payer les placeurs) et harcèlements sexuels à grande échelle sur lequel les autorités militaires américaines ferment les yeux depuis le départ du très respecté Colonel la Paix. Les récits des anciennes employées dénonçant le droit de cuissage exercé par des rapatriés djibouto-canadiens (les caporaux de G4S) lors du recrutement et le harcèlement sexuel des responsables des contractants nord américains sont légions. Mais les recours sont inexistants et l’arbitraire est la règle : Said Omar est le président du patronat djiboutien et son confident s’appelle Ismail Tani!

Il est à noter que la fragilisation de l’emploi est non seulement préjudiciable aux employés mais également à l’Etat en matière de recette fiscale. Ceci n’empêche pourtant pas les autorités gouvernementales de se plaindre très régulièrement aux américains et aux autres organismes multilatérales des salaires élevés qui drainent les djiboutiens les mieux formés en dehors de l’administration. L’inflation causée sur le marché du travail et le risque potentiel de délitement de l’administration sont des prétextes commodes car d’une part les offres d’emploi disponibles à ce jour ne sont peu nombreux et d’autre part les fonctionnaires recrutés pour la plupart moisissaient dans des placards.

Les prédations des hadhiglés sont un épiphénomène comparé à la politique systématique de substitution de travailleurs étrangers aux travailleurs djiboutiens engagés depuis 2006 par les contractants étrangers du camp Lemonnier avec la totale bénédiction du régime. Elle participe d’une répression anti-démocratique par laquelle lerégime entend perdurer en soumettant les citoyens par la paupérisation : nous mangeons et vous applaudissez!

A suivre..

Un 2è article traitera sur l'hégémonie des firmes américaines au Camp Lemonnier et leur racisme économique vis à vis des entrepreneurs nationaux au vu et au su de tous.
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   Spotlight Icône

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Posté 29 juin 2013 - 08:25

Dans le camp Lemonier s’y ajoute un système de corruption généralisée (il faut payer les placeurs) et harcèlements sexuels à grande échelle sur lequel les autorités militaires américaines ferment les yeux depuis le départ du très respecté Colonel la Paix. Les récits des anciennes employées dénonçant le droit de cuissage exercé par des rapatriés djibouto-canadiens (les caporaux de G4S) lors du recrutement et le harcèlement sexuel des responsables des contractants nord américains sont légions. Mais les recours sont inexistants et l’arbitraire est la règle : Said Omar est le président du patronat djiboutien et son confident s’appelle Ismail Tani!



Droit de cuissage:


https://fr.wikipedia...oit_de_cuissage
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   trainer Icône

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Posté 30 juin 2013 - 01:46

CAMP LEMONIER : L’éviction des djiboutiens du Camp Lemonier

Le débarquement des forces américaines à Djibouti fut une aubaine éphémère pour l’économie et la société djiboutienne. A son arrivée, l’armée américaine déploya les grands moyens pour établir une base anti-terroriste rapidement opérationnelle. Les lobbyistes du complexe militaro-industriel américain ne situant pas encore Djibouti sur la carte du monde, peu d’entreprises américaines daignèrent répondre aux sollicitations des autorités militaires et les djiboutiens tant bien que mal occupèrent le terrain.

Dans une geste inouïe, l’armée américaine prendra directement en charge la formation de centaines de jeunes fraîchement émoulus des établissements d’enseignement technique ou formés à l’école de la vie pour combler le manque de compétence. Les djiboutiens profitèrent de cette manne inattendue sans savoir qui bénir : l’Oncle Sam qui paye ou ses ennemis jihadistes qui l’ont amené à Djibouti?

Très tôt la gestion de cette main d’œuvre se révéla un capharnaüm avant qu’un dénommé Yassin Awled dit Yasa Djibclean (un rapatrié djibouto-canadien) n’y établisse un semblant d’ordre. Suite à son intervention, le nombre de conflit de travail diminua dramatiquement au grand soulagement des officiels américains du camp. Cependant ni Yasa ni ceux qui copièrent son modèle d’affaire n’améliorèrent leurs organisations pour répondre aux besoins d’une machine de guerre largement dépendante de ses sous-traitants.

Parallèlement les sous traitants du complexe militaro-industriel portèrent un intérêt croissant à cette base aux confins du monde connu, qui année après année engloutissait un budget énorme.

Lorsque les premiers consultants en mission d’étude débarquèrent à Djibouti en 2005, elles rencontrèrent la mafia d’affaires locale et son chef de file l’incontournable Boreh. Ils lui posèrent d’abord des questions simples sur les us et les coutumes de cette contrée puis lui demandèrent franchement s’ils pouvaient ramener leurs asiatiques pour combler le soit disant problème de compétence de la main d’œuvre djiboutienne. Et Boreh appâté répondit par son emblématique : ‘‘Donnez moi le contrat et je vous règle le problème.’’

Boreh régla effectivement le problème avec la complicité du régime. Il recruta pour le compte de ses donneurs d’ordres des contingents toujours plus grand de travailleurs asiatiques qui occupèrent progressivement toutes les opportunités de travail dans le camp exception faites des quatre fonctions réservées aux djiboutiens/djiboutiennes : gardien, femme de ménage, boy …. et prostitué.

Les larmes de crocodile des potentats du régime et le charivari récent de deux ministres ne doivent pas nous faire oublier que la responsabilité des autorités publiques défaillante est la cause prépondérante de cette marginalisation de la main d’œuvre djiboutienne.

- Les travailleurs asiatiques ont été admis sur le territoire par une police des frontières dont les responsables étaient complices du trafic. Ils arrivent sans visa par charter entier et aussitôt à leur arrivée le colonel Abdillahi Abdi ou un de ses lieutenants donne l’ordre de les admettre sur le territoire.

- Les autorités djiboutiennes renoncèrent ensuite à exercer leur prérogative de réglementation de l’emploi, de la sécurité et de l’hygiène du travail faisant du camp Lemonier une zone de non droit. Jamais un inspecteur du travail n’a effectué le moindre contrôle réglementaire en son sein en 11 ans d’existence.

- Les autorités djiboutiennes offrirent aux sous-traitants du camp comme aux travailleurs étrangers de Lootah, des quartiers résidentiels sécurisés par une police nationale payée par les contribuables djiboutiens. C’est bien le colonel de la Police qui mâtent personnellement les employés djiboutiens à chaque fois qu’il y a une dispute sur les salaires chez Lootah au PK12 (la police est installé dans 3 containers dont 1 container sert de geôle). C’est également, le colonel de la police qui veille au bien être de ses hôtes philippins à 200 mètres de NAGAD dans le quartier général de la police qui porte le nom d’un des symboles du nationalisme djiboutien, feu Idriss Farah Abaneh.

Et ce n’est pas tout.

Alors que les djiboutiens dont les enfants sont décimés par la malnutrition observaient les affaires criminelles de leur élite fleurir et restaient terrés chez eux de peur de représailles, les chômeurs kenyans décidèrent d’exiger leur part du gâteau.

En 2009, ils organisèrent une série de manifestation devant une ambassade américaine médusée et demandèrent à ce que les candidatures des citoyens kenyans soient considérées comme prioritaire par rapport aux asiatiques : ‘‘because, we are africans and Djibouti is in Africa’’ pouvait on lire sur leurs banderoles.

Les kenyans obtinrent gain de cause et occupèrent progressivement un certain nombre de poste de technicien et d’ingénieur…tandis que les chômeurs djiboutiens diplômés crient toujours famine!

Un système discriminatoire envers la main d’œuvre locale est préjudiciable aux intérêts nationaux

- Les travailleurs étrangers employés dans le camp ou en dehors ne sont pas déclarés à la CNSS. Par conséquent, ils ne cotisent pas à la caisse et ne payent pas d’impôts sur les traitement et salaire. Cet avantage rend leur engagement moins cher que celui des djiboutiens pour les postes de technicien et d’encadrement. Vous comprenez maintenant pourquoi on a tant de jeunes diplômés chômeurs chez nous!

S’il y a une palme à offrir à ce gouvernement ça serait celle de la médiocrité car il est le seul au monde à discriminer sa propre main d’œuvre au profit d’une main d’œuvre étrangère qu’il ne taxe pas! Du moins officiellement…etc.

Il suffit de soumettre les 2730 travailleurs étrangers du camp à la réglementation en vigueur pour générer un revenu supplémentaire d’environ 14 millions dollars par an pour la CNSS et le trésor. Pas mal non!

Si on remplaçait le contingent de travailleurs illégaux par des nationaux, cela injecterait 70 millions dollars par an dans l’économie du pays, créerait environ 4300 emplois. Cette décision réduirait le chômage d’environ 10 points: de 70% à 60%. C’est possible, ça a été démontré et les autorités le savent!

Mais la vérité est que le chômage et la pauvreté des djiboutiens sont des outils de soumission de la population et des instruments commodes entre les mains du régime.

A suivre

L’El Dorado du Camp Lemonier et l’absence des entreprises djiboutiennes
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   trainer Icône

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Posté 30 juin 2013 - 01:49

merci encore a Cala
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#5 L'utilisateur est hors-ligne   gabayo Icône

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Posté 02 juillet 2013 - 11:35

Voir le messagetrainer, le 29 June 2013 - 01:55 AM, dit :

CAMP LEMONNIER : L'ORIGINE DU MAL(ENTENDU)

Dans un discours mémorable daté de Juillet 1977, feu Hassan Gouled prophétisa qu’un jour viendra où la jeune génération née après l’indépendance demandera des comptes à celle issue de la décolonisation. Nous invitons les lecteurs à lire et relire ce discours intitulé: ‘‘ce jour là, qu’as-tu fait?’’!

L’euphorie de la célébration de l’indépendance étant passée, il est temps de passer en revue le constat de la faillite de l’establishment toute tendance numérique confondue et quelque soit le positionnement actuel des uns et des autres sur l’échiquier.

Djibouti compte 70% de sa population active au chômage, 64% de sa population vivant dans une pauvreté extrême et 15% de ses enfants en état de malnutrition soit 3 fois le seuil considéré comme relevant d'une urgence humanitaire par l’OMS. On peut continuer avec l’absence, la rareté ou la mauvaise qualité des services de base : la santé, l’éducation, l’électricité, l’eau courante, les télécommunications, l’habitat, les transports…etc.

Nous sommes fiers d’être djiboutiens mais il n’y a pas de quoi être fière lorsqu’on ouvre le débat sur la gouvernance de ce pays ou la qualité de nos gouvernants. Et la tendance est à la détérioration comme chaque citoyen peut le constater!

Le front de l’emploi

La grève des employés du camp Lemonier s’invita dans la célébration de l’indépendance comme un rappel à la réalité d’une élite politique corrompue occupée à défendre (au delà de la querelle familiale sur les élections) ses prébendes et ses privilèges. Ce fut probablement l’évènement majeur de l’année et la tentative de récupération de la part du régime avec la mobilisation théâtrale de deux ministres (affaires étrangères et emploi) ne doit pas nous faire oublier que le malheur des employés du camp Lemonier et celui des centaines de milliers de sans emplois découlent l’un et l’autre de la politique désastreuse du gouvernement en matière d’emploi.

Pour rester dans le cadre du camp Lemonier, c’est la Loi N°133/AN/05 de 2005 qui constitue le cadre légal de la crise. Cette loi qui promulgue un nouveau code de travail en gestation depuis 6 ans généralise le tâcheronnat que l’on peut assimiler à une forme de servage.

En effet, le code du travail libéralise non seulement le marché du travail et il autorise également l’exercice d’agences privées d’emploi liées pour la plupart au pouvoir et jouissant de ce fait du régime général d’impunité pour les courtisans du régime : les fameux hadhiglés. Ces derniers vont exploiter les lacunes des textes légales et se révéler de véritables négriers des temps modernes.

Le code du travail autorise les hadhiglés à mettre à la disposition des employeurs finaux une main d’œuvre corvéable à merci qui peut être licenciée sur simple décision des donneurs d’ordre ou de leurs intermédiaires sans en référer à une inspection du travail en état de mort clinique.

Plus remarquable encore, les employés recrutés sont toujours considérés comme des tâcherons engagés pour quelques jours quelque soient leur niveau de qualification et la durée de leur emploi. Sous ce chapitre, ils sont exclus des dispositions protectrices du code du travail et notamment les indemnités de fin de service et l’ancienneté.

Ceci étant, les abus des hadhiglés sont réels. Ils portent sur un recrutement contestable (essentiellement basé sur un facteur numérique) et un traitement discriminatoire généralisé. Lorsque l’inspectrice du travail (Koina) enquête fin 2006 sur les 1400 employés œuvrant sur le chantier de construction du Doraleh Container Terminale (DCT), elle s’insurge contre le régime d’exploitation généralisé mais également contre la sous-représentation de nos concitoyens Afars : il n’y avait que 24 sur un effectif aussi grand. Mais les autorités de tutelle fermèrent les yeux. Résultat en 2011, madame Koina ferma les yeux lorsque le repreneur du gardiennage de l’hôpital Peltier substitua un contingent Afar aux employés existants majoritairement somali.

Dans le camp Lemonier s’y ajoute un système de corruption généralisée (il faut payer les placeurs) et harcèlements sexuels à grande échelle sur lequel les autorités militaires américaines ferment les yeux depuis le départ du très respecté Colonel la Paix. Les récits des anciennes employées dénonçant le droit de cuissage exercé par des rapatriés djibouto-canadiens (les caporaux de G4S) lors du recrutement et le harcèlement sexuel des responsables des contractants nord américains sont légions. Mais les recours sont inexistants et l’arbitraire est la règle : Said Omar est le président du patronat djiboutien et son confident s’appelle Ismail Tani!

Il est à noter que la fragilisation de l’emploi est non seulement préjudiciable aux employés mais également à l’Etat en matière de recette fiscale. Ceci n’empêche pourtant pas les autorités gouvernementales de se plaindre très régulièrement aux américains et aux autres organismes multilatérales des salaires élevés qui drainent les djiboutiens les mieux formés en dehors de l’administration. L’inflation causée sur le marché du travail et le risque potentiel de délitement de l’administration sont des prétextes commodes car d’une part les offres d’emploi disponibles à ce jour ne sont peu nombreux et d’autre part les fonctionnaires recrutés pour la plupart moisissaient dans des placards.

Les prédations des hadhiglés sont un épiphénomène comparé à la politique systématique de substitution de travailleurs étrangers aux travailleurs djiboutiens engagés depuis 2006 par les contractants étrangers du camp Lemonnier avec la totale bénédiction du régime. Elle participe d’une répression anti-démocratique par laquelle lerégime entend perdurer en soumettant les citoyens par la paupérisation : nous mangeons et vous applaudissez!

A suivre..

Un 2è article traitera sur l'hégémonie des firmes américaines au Camp Lemonnier et leur racisme économique vis à vis des entrepreneurs nationaux au vu et au su de tous.


comment peut on etre aussi erudit et fin connaisseur des domaines aussi divers que l histoire, les strategies militaires de combat, l alyse economique..... franchement tu m epates....
continuez 0 nous gaver de ces bonnes lectures sur ce site infestee de MEDIOCRITEEE........

un grand merci pour tous tes articles publiees sous cala et qui m a appris tant de chose que j ignorais.

bravo bravo.....

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