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Le gigolo de gendre du dictateur Guelleh invité au pillage du pays
Le dernier arrivé de la famille dictatoriale, le gigolo de gendre d’Ismaël Omar Guelleh et de Kadra Mahamoud Haïd, un certain Tomy, dont le seul mérite est d’avoir séduit et épousé leur fille aînée Fatouma-Awo, qui s’est jetée dans les bras de ce personnage peu recommandable après que sa mère a éconduit tous ses prétendants respectables, ce Tomy donc qui hante les lieux de débauche de Paris, est vivement invité par le couple à venir se servir à Djibouti. Au détriment des centaines de milliers de Djiboutiens qui souffrent. Il a été décrété entrepreneur et se voit attribuer des marchés juteux. C’est ainsi qu’il a déjà sévi à travers la sinistre Independent Construction Company (ICC) gérée par sa future épouse et un certain Wissam Abdallah Kassim, aujourd’hui en fuite à l’étranger. Avec ICC et Wissam, le gigolo et la fille du dictateur ont pillé le secteur public comme le secteur privé avant de repartir pour Paris avec la caisse estimée à plusieurs millions de dollars.
Afin de faire disparaître l’arme du crime qu’est ICC, le couple dictatorial a ordonné à la justice djiboutienne aux ordres de mettre ses restes aux enchères au profit de l’un de ses protégés, le fonctionnaire et entrepreneur Saïd Mahamoud Del, ce qu’elle a fait par un jugement de juin 2012. Moyennant quoi le gigolo Tomy est revenu à Djibouti pour de nouveaux millions de dollars, après avoir probablement gaspillé avec sa femme la caisse d’ICC. Et il n’est pas revenu seul puisqu’il s’est fait accompagner d’autres petits gigolos qu’il invite à son tour au pillage de Djibouti. Et il est flanqué d’un garde de corps membre de la Garde dite républicaine et donc payé par l’Etat de Djibouti. Et il a déjà reçu au moins deux marchés, l’un en association avec le député et entrepreneur Youssouf Moussa Dawaleh, proche du couple et frère du ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, qui fait aussi parler de lui en matière de marchés douteux (lire notre édition de dimanche prochain), et l'autre marché directement. Avec Youssouf Moussa Dawaleh, le gigolo a obtenu un marché immobilier colossal dans la capitale, tandis que son marché direct porte sur l’installation de nouveaux lampadaires dans la banlieue populaire djiboutoise de Balbala.
Certains observateurs de la famille dictatoriale murmurent que le couple essaie de retenir le gigolo Tomy auprès de sa fille Fatouma-Awo (à qui il a fait un enfant) à coups de millions de dollars. Aux dépens des Djiboutiens !
On le voit, il n’y aucune limite au pillage de l’Etat et du pays par le dictateur Ismaël Omar Guelleh, sa femme rapace, leurs enfants et leurs proches. Aucune limite. Tandis que nous mourrons, oui nous mourrons de faim, de soif, de maladie et de détresse, alors que nous nous enfonçons dans la pauvreté et la misère à plus de 80% de nos 800 000 habitants, comme s'en fait l'écho chaque semaine La Voix de Djibouti, les ressources de notre pays sont pillées par un couple de sexagénaires et leurs quelques proches. C’est plus que scandaleux.
Jusqu’à quand tolérerons-nous cette situation ?
Ce message a été modifié par watson - 10 octobre 2012 - 10:31 .