Billet ARA DJIBOUTI :
LA DERNIERE DICTATURE D’Afrique
C’est dans les années soixante que les pays africains ont accédé à la souveraineté.
Les indépendances étant acquises ces pays avaient, dans leur quasi-totalité, choisi des régimes politiques fondés sur des partis uniques.
Ces régimes étaient justifiés, selon les promoteurs, pour faire front aux « divisions de nature tribale ».
En réalité, ce système « anti tribalisme » n’était qu’un prétexte fallacieux : ce n’était qu’une stratégie de l’élite politique de l’époque de garder le pouvoir le plus longtemps possible pour jouir des privilèges du pouvoir notamment le gain matériel : financier, pécuniaire. Les chefs d’Etat et leurs proches collaborateurs ne se gênaient pas de s’offrir de luxueuses voitures, des villas somptueuses, des comptes bancaires bien garnis alors que les peuples africains se débattaient dans la misère. Les peuples n’avaient aucun moyen de dénoncer ces situations car ils n’avaient aucun espace de liberté d’expression et ceux d’entre eux qui s’exprimaient d’une manière ou d’une autre étaient jetés en prison. Il n’y avait ni séparation de pouvoirs ni contre pouvoirs.
Les anciennes puissances coloniales étaient plutôt satisfaites de ces manières de gouverner ; elles fournissaient à ces tyrannies les armes dont elles avaient besoin.
Le seul moyen de mettre fin à ces gangstérismes des dirigeants étaient les coups d’Etat militaires. C’est ainsi que les premières décennies du système de partis uniques étaient jalonnées de pouvoirs militaires.
C’est en juin 1990 que le premier Président socialiste de la France, Monsieur MITERRAND, a décidé de rompre avec le système anti démocratique des pays africains. Celui-ci a eu l’intelligence et la clairvoyance de pousser les pays africains à adopter le pluralisme politique. Son moyen de pression était la conditionnalité de l’aide française dont les tyrans africains avaient tant besoin.
Cela a fait mouche puisque la quasi-totalité des pays africains s’est résolue à adopter le pluralisme politique.
Un pays a résisté durant deux ans : c’est notre pays.
Finalement notre pays a accepté un système pluraliste tronqué puisque seuls quatre partis politiques ont été acceptés. Le Parti National Démocratique (PND) a été un de ces quatre partis.
En 1999, le nouveau président de la République de notre pays a introduit le multipartisme intégral.
Plusieurs autres partis politiques se sont ajoutés aux quatre partis d’origine.
Détrompez-vous : le « multipartisme intégral »du nouveau chef d’Etat, Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH n’était que de la poudre aux yeux. A ses yeux, les partis politiques ne devaient servir que de faire valoir car ils ne devaient jouer aucun des rôles dévolus à de véritables partis politiques. Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH voulait tout simplement « amuser la galerie de la communauté internationale » en faisant semblant de croire au pluralisme politique. Toutes les libertés (médias, droit de manifester, contrôle des élections, réunions, etc..) sont bannies. Fait extraordinaire : lorsqu’un parti politique s’avère très actif, Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH se livre à une méthode inconnue ailleurs : il clone le parti dit récalcitrant. C’est ce qui arrive actuellement au Parti National Démocratique (PND). Contre toute logique et tout bon sens il déclare que ce parti soutient son action. Par ailleurs Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH expulse du territoire toute organisation non gouvernementale étrangère se proposant de contrôler le processus politique du pays : c’est ce qui était arrivé à « Démocracy International », organisation qu’il avait lui-même invitée pour contrôler la dernière élection présidentielle.
L’Assemblée Nationale demeure monocolore : tous les membres appartiennent à son par dénommé « Rassemblement Populaire pour le progrès » ; il n’y a aucun député de l’opposition.
Tous les parlements des pays africains comprennent des députés des partis d’opposition.
Dans une telle situation je n’exagère pas en disant que notre pays est la dernière dictature du continent africain.
Un fait très grave en rapport avec ma personne
Deux personnes se promènent dans les quartiers populaires avec une valise bourrée d’argent.
Ils abordent le soir venu des militants du parti dont je suis le président.
Ils leur proposent des sommes d’argent allant de 3 à 4 millions en leur proposant en échange de signer des déclarations me condamnant affreusement. Ils demandent à certains d’entre eux de me passer à tabac.
Jusqu’à présent 7 militants se sont ouverts à moi sur cette affaire. Selon les militants les deux personnes qui les contactent n’appartiennent pas à la population de souche, ils seraient des immigrés ayant acquis la nationalité djiboutienne.
Ces personnes se disent être couvertes par M. ISMAÏL OMAR GUELLEH et son épouse. L’une d’elles serait un « conseiller de la présidence ». La pensée du PND au sujet de la distinction entre population immigrée et population de souche désarçonne la population immigrée à laquelle appartient l’épouse de Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH !
Je suis en danger. C’est une affaire criminelle. C’est très grave : j’en appelle au peuple de Djibouti et à la communauté internationale.
ARA
ACTUALITES NATIONALES
L’Etat djiboutien instrumentalisé
Les peuple djiboutien ébahi en constatant l’affrêtement d’avions militaires pour acheminer 170 personnes au Somaliland. Ces personnes dont plusieurs ministres, directeurs et gouverneur de la banque centrale pour assister , tenez-vous bien, à l’inauguration d’une usine de Coca-cola.
La grand majorité de ces personnes sont originaires du somaliland ayant acquis la nationalité djiboutienne. Ces gens préfèrent investir l’argent qu’ils ont gagné à Djibouti chez eux. Cet argent aurait pu être investi dans l’usine de lait en arrêt à Djibouti. Les autochtones de Djibouti doivent enfin comprendre le sens de ma position politique à propos des immigrés.
Cette usine a coûté 17 millions de dollars.
7O % de ce financement sont déboursés par la République de Djibouti.
Il semble que la majorité des parts de cette usine appartient à l’épouse de Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH et son beau frère, gouverneur de la banque centrale de notre pays.
Un cas d’arbitraire
Un receveur de l’établissement public « la poste » est jetté en prison.
Le directeur général de cet établissement public accuse l’agent en question d’avoir subtilisé la somme de 412 000 francs djibouti, somme d’ailleurs dérisoire.
L’agent en question nie totalement ce dont on l’accuse.
Personne ne tient compte de la déclaration de cet homme qui totalise dans ce service 23 ans de service.
Il semble selon des collègues de cet agent que le directeur général de la poste nourrit un projet diabolique : il voudrait tout simplement mettre à la place de cet agent quelqu’un qui lui est proche au plan tribal. C’est dans ce but que le directeur général charge cet agent de tous les maux pour uniquement le licencier. ; Le directeur général aurait allé jusqu’à payer des magistrats pour que l’agent en question soit maintenu en prison le plus longtemps possible
Le journal la république prend fait et cause pour ce malheureux agent qui doit non seulement être libéré mais également retrouver son poste. Si la modique somme de 412000 a disparu il aurait fallu lui demander le remboursement comme cela se fait pour tout agent qui gère de l’argent.
Nombreux sont les djiboutiens qui condamnent l’attitude du directeur général de la poste qu’ils considèrent habituellement comme un « tyranneau de village » qui harcèle et rend difficile la vie de tous les agents sous ses ordres. Certains djiboutients le disent même fou.
--------------------------------
Arbitraire à l’hôpital Peltier
L’agence de sécurité Djibclean perd son contrat avec le ministère de finance djiboutien. Cette agence avait 60 agents sous ses ordres.
L’agence est remplacée par une autre. Celle-ci voulant remplacer ces 60 agents par d’autres s’est heurtée à l’opposition du ministre de la santé et du ministère des finances. Situation non résolue jusqu’à présent.
La république pense qu’il serait inhumain de mettre dans la rue ces agents. Une solution intermédiaire devrait être trouvée.
--------------------------------------
Manifestation devant la banque centrale
Plusieurs dizaines d’employés de l’administration ont vigoureusement montré leur colère.
Ils sont mécontents de n’avoir pas touché leurs salaires du mois de mai.
s caisses de l’Etat sont-elles vides ? Allons-nous revenir au temps où les salaires n’étaient pas payés durant des mois ?
Beaucoup d’encre sur l’usine d’embouteillage de HARGEISA mais loin de la vérité
Vous en avez tous entendu parler de cette usine tout au long de cette semaine : TV, Journaux…Mais quel est donc la vraie histoire de cette usine ? Cette usine de Hargeisa a été financée par une banque de la place de Djibouti et appartient à un homme d’affaire également djiboutien . Ce que l’on sait moins c’est que cette usine a été financé avec la garantie prise par la Banque Centrale djiboutienne auprès de cette même banque commerciale et que cette usine appartient en réalité au gouverneur de la banque centrale et à la 1ère dame d’où l’intérêt et le zèle déployé par les innombrables invités qu’ont été les membres de notre gouvernement (voir revue de presse).
Pour cette inauguration d’ordre privée, car il s’agit bien là d’affaires personnelles et non gouvernementales l’ensemble du Gouvernement a été instrumentalisée, le conseil des ministres a été reporté et c’est un avion militaire de la République que l’on a affrété pour l’occasion et qui a fait l’aller retour entre Djibouti et Hargeisa, gaspillant au passage le carburant des équipements de l’Etat djiboutien. Pour marquer le coup et cela rappelle les sauteries habituelles où sont également gaspillées l’argent du contribuable djiboutien un traiteur bien connu de la place a également fait le déplacement ce jour là.
Certes ce projet si il avait été mené comme n’importe quel projet de développement et de coopération en Somaliland et destiné à avoir des retombés économiques à Djibouti également n’aurait choqué personne mais là où le bât blesse c’est l’instrumentalisation de tout un gouvernement en utilisant à des fins privées l’Etat djiboutien et ses représentants, de l’utilisation des institutions étatiques et que dire d’un gouvernement qui encourage à investir ailleurs des fonds monumentales qui pourrait financer en priorité l’entreprenariat local djiboutien ? Est-ce indiqué que le drapeau djiboutien soit aussi affiché lors de cette inauguration ? De qui se moque t on donc ?
La démission de tout ce gouvernement pour forfaiture est une réclamation légitime que peut faire tout citoyen djiboutien aujourd’hui car dans cette histoire encore une fois nous voyons comment fonctionne ce pays et ceux qui le dirigent, confondant bien privées, deniers publiques et appareil étatique !
Une diplomatie sans boussole et à géométrie variable
Le 18 mai dernier date de la scission de la Somalie avait lieu au Sheraton hôtel une cérémonie commémorative à laquelle assistait l’ancien ministre ALI ABDI FARAH , quelques jours plus tard IOG recevait le président Cheick Sharif déplorant la situation qui prévaut en somalie. Quel est donc la position de ce régime sur la situation somalienne, c’est la question que l’on est en droit de se poser. Peut on fêter la scission d’un pays d’un coté et déplorer de l’autre la situation de ce même pays ? Encore une fois preuve est faite de la schizophrénie de ce régime.
ADEN ROBLEH AWALEH
président du PartiNationalDémocratique(PND)
sOURCE: http://adlettre.blog...rique-13841112/
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Djibouti, La Derniere Dictature D'afrique
#2
Posté 11 juin 2012 - 09:24
mousse, le 11 juin 2012 - 03:01 , dit :
Billet ARA DJIBOUTI :
LA DERNIERE DICTATURE D’Afrique
C’est dans les années soixante que les pays africains ont accédé à la souveraineté.
Les indépendances étant acquises ces pays avaient, dans leur quasi-totalité, choisi des régimes politiques fondés sur des partis uniques.
Ces régimes étaient justifiés, selon les promoteurs, pour faire front aux « divisions de nature tribale ».
En réalité, ce système « anti tribalisme » n’était qu’un prétexte fallacieux : ce n’était qu’une stratégie de l’élite politique de l’époque de garder le pouvoir le plus longtemps possible pour jouir des privilèges du pouvoir notamment le gain matériel : financier, pécuniaire. Les chefs d’Etat et leurs proches collaborateurs ne se gênaient pas de s’offrir de luxueuses voitures, des villas somptueuses, des comptes bancaires bien garnis alors que les peuples africains se débattaient dans la misère. Les peuples n’avaient aucun moyen de dénoncer ces situations car ils n’avaient aucun espace de liberté d’expression et ceux d’entre eux qui s’exprimaient d’une manière ou d’une autre étaient jetés en prison. Il n’y avait ni séparation de pouvoirs ni contre pouvoirs.
Les anciennes puissances coloniales étaient plutôt satisfaites de ces manières de gouverner ; elles fournissaient à ces tyrannies les armes dont elles avaient besoin.
Le seul moyen de mettre fin à ces gangstérismes des dirigeants étaient les coups d’Etat militaires. C’est ainsi que les premières décennies du système de partis uniques étaient jalonnées de pouvoirs militaires.
C’est en juin 1990 que le premier Président socialiste de la France, Monsieur MITERRAND, a décidé de rompre avec le système anti démocratique des pays africains. Celui-ci a eu l’intelligence et la clairvoyance de pousser les pays africains à adopter le pluralisme politique. Son moyen de pression était la conditionnalité de l’aide française dont les tyrans africains avaient tant besoin.
Cela a fait mouche puisque la quasi-totalité des pays africains s’est résolue à adopter le pluralisme politique.
Un pays a résisté durant deux ans : c’est notre pays.
Finalement notre pays a accepté un système pluraliste tronqué puisque seuls quatre partis politiques ont été acceptés. Le Parti National Démocratique (PND) a été un de ces quatre partis.
En 1999, le nouveau président de la République de notre pays a introduit le multipartisme intégral.
Plusieurs autres partis politiques se sont ajoutés aux quatre partis d’origine.
Détrompez-vous : le « multipartisme intégral »du nouveau chef d’Etat, Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH n’était que de la poudre aux yeux. A ses yeux, les partis politiques ne devaient servir que de faire valoir car ils ne devaient jouer aucun des rôles dévolus à de véritables partis politiques. Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH voulait tout simplement « amuser la galerie de la communauté internationale » en faisant semblant de croire au pluralisme politique. Toutes les libertés (médias, droit de manifester, contrôle des élections, réunions, etc..) sont bannies. Fait extraordinaire : lorsqu’un parti politique s’avère très actif, Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH se livre à une méthode inconnue ailleurs : il clone le parti dit récalcitrant. C’est ce qui arrive actuellement au Parti National Démocratique (PND). Contre toute logique et tout bon sens il déclare que ce parti soutient son action. Par ailleurs Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH expulse du territoire toute organisation non gouvernementale étrangère se proposant de contrôler le processus politique du pays : c’est ce qui était arrivé à « Démocracy International », organisation qu’il avait lui-même invitée pour contrôler la dernière élection présidentielle.
L’Assemblée Nationale demeure monocolore : tous les membres appartiennent à son par dénommé « Rassemblement Populaire pour le progrès » ; il n’y a aucun député de l’opposition.
Tous les parlements des pays africains comprennent des députés des partis d’opposition.
Dans une telle situation je n’exagère pas en disant que notre pays est la dernière dictature du continent africain.
Un fait très grave en rapport avec ma personne
Deux personnes se promènent dans les quartiers populaires avec une valise bourrée d’argent.
Ils abordent le soir venu des militants du parti dont je suis le président.
Ils leur proposent des sommes d’argent allant de 3 à 4 millions en leur proposant en échange de signer des déclarations me condamnant affreusement. Ils demandent à certains d’entre eux de me passer à tabac.
Jusqu’à présent 7 militants se sont ouverts à moi sur cette affaire. Selon les militants les deux personnes qui les contactent n’appartiennent pas à la population de souche, ils seraient des immigrés ayant acquis la nationalité djiboutienne.
Ces personnes se disent être couvertes par M. ISMAÏL OMAR GUELLEH et son épouse. L’une d’elles serait un « conseiller de la présidence ». La pensée du PND au sujet de la distinction entre population immigrée et population de souche désarçonne la population immigrée à laquelle appartient l’épouse de Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH !
Je suis en danger. C’est une affaire criminelle. C’est très grave : j’en appelle au peuple de Djibouti et à la communauté internationale.
ARA
ACTUALITES NATIONALES
L’Etat djiboutien instrumentalisé
Les peuple djiboutien ébahi en constatant l’affrêtement d’avions militaires pour acheminer 170 personnes au Somaliland. Ces personnes dont plusieurs ministres, directeurs et gouverneur de la banque centrale pour assister , tenez-vous bien, à l’inauguration d’une usine de Coca-cola.
La grand majorité de ces personnes sont originaires du somaliland ayant acquis la nationalité djiboutienne. Ces gens préfèrent investir l’argent qu’ils ont gagné à Djibouti chez eux. Cet argent aurait pu être investi dans l’usine de lait en arrêt à Djibouti. Les autochtones de Djibouti doivent enfin comprendre le sens de ma position politique à propos des immigrés.
Cette usine a coûté 17 millions de dollars.
7O % de ce financement sont déboursés par la République de Djibouti.
Il semble que la majorité des parts de cette usine appartient à l’épouse de Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH et son beau frère, gouverneur de la banque centrale de notre pays.
Un cas d’arbitraire
Un receveur de l’établissement public « la poste » est jetté en prison.
Le directeur général de cet établissement public accuse l’agent en question d’avoir subtilisé la somme de 412 000 francs djibouti, somme d’ailleurs dérisoire.
L’agent en question nie totalement ce dont on l’accuse.
Personne ne tient compte de la déclaration de cet homme qui totalise dans ce service 23 ans de service.
Il semble selon des collègues de cet agent que le directeur général de la poste nourrit un projet diabolique : il voudrait tout simplement mettre à la place de cet agent quelqu’un qui lui est proche au plan tribal. C’est dans ce but que le directeur général charge cet agent de tous les maux pour uniquement le licencier. ; Le directeur général aurait allé jusqu’à payer des magistrats pour que l’agent en question soit maintenu en prison le plus longtemps possible
Le journal la république prend fait et cause pour ce malheureux agent qui doit non seulement être libéré mais également retrouver son poste. Si la modique somme de 412000 a disparu il aurait fallu lui demander le remboursement comme cela se fait pour tout agent qui gère de l’argent.
Nombreux sont les djiboutiens qui condamnent l’attitude du directeur général de la poste qu’ils considèrent habituellement comme un « tyranneau de village » qui harcèle et rend difficile la vie de tous les agents sous ses ordres. Certains djiboutients le disent même fou.
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Arbitraire à l’hôpital Peltier
L’agence de sécurité Djibclean perd son contrat avec le ministère de finance djiboutien. Cette agence avait 60 agents sous ses ordres.
L’agence est remplacée par une autre. Celle-ci voulant remplacer ces 60 agents par d’autres s’est heurtée à l’opposition du ministre de la santé et du ministère des finances. Situation non résolue jusqu’à présent.
La république pense qu’il serait inhumain de mettre dans la rue ces agents. Une solution intermédiaire devrait être trouvée.
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Manifestation devant la banque centrale
Plusieurs dizaines d’employés de l’administration ont vigoureusement montré leur colère.
Ils sont mécontents de n’avoir pas touché leurs salaires du mois de mai.
s caisses de l’Etat sont-elles vides ? Allons-nous revenir au temps où les salaires n’étaient pas payés durant des mois ?
Beaucoup d’encre sur l’usine d’embouteillage de HARGEISA mais loin de la vérité
Vous en avez tous entendu parler de cette usine tout au long de cette semaine : TV, Journaux…Mais quel est donc la vraie histoire de cette usine ? Cette usine de Hargeisa a été financée par une banque de la place de Djibouti et appartient à un homme d’affaire également djiboutien . Ce que l’on sait moins c’est que cette usine a été financé avec la garantie prise par la Banque Centrale djiboutienne auprès de cette même banque commerciale et que cette usine appartient en réalité au gouverneur de la banque centrale et à la 1ère dame d’où l’intérêt et le zèle déployé par les innombrables invités qu’ont été les membres de notre gouvernement (voir revue de presse).
Pour cette inauguration d’ordre privée, car il s’agit bien là d’affaires personnelles et non gouvernementales l’ensemble du Gouvernement a été instrumentalisée, le conseil des ministres a été reporté et c’est un avion militaire de la République que l’on a affrété pour l’occasion et qui a fait l’aller retour entre Djibouti et Hargeisa, gaspillant au passage le carburant des équipements de l’Etat djiboutien. Pour marquer le coup et cela rappelle les sauteries habituelles où sont également gaspillées l’argent du contribuable djiboutien un traiteur bien connu de la place a également fait le déplacement ce jour là.
Certes ce projet si il avait été mené comme n’importe quel projet de développement et de coopération en Somaliland et destiné à avoir des retombés économiques à Djibouti également n’aurait choqué personne mais là où le bât blesse c’est l’instrumentalisation de tout un gouvernement en utilisant à des fins privées l’Etat djiboutien et ses représentants, de l’utilisation des institutions étatiques et que dire d’un gouvernement qui encourage à investir ailleurs des fonds monumentales qui pourrait financer en priorité l’entreprenariat local djiboutien ? Est-ce indiqué que le drapeau djiboutien soit aussi affiché lors de cette inauguration ? De qui se moque t on donc ?
La démission de tout ce gouvernement pour forfaiture est une réclamation légitime que peut faire tout citoyen djiboutien aujourd’hui car dans cette histoire encore une fois nous voyons comment fonctionne ce pays et ceux qui le dirigent, confondant bien privées, deniers publiques et appareil étatique !
Une diplomatie sans boussole et à géométrie variable
Le 18 mai dernier date de la scission de la Somalie avait lieu au Sheraton hôtel une cérémonie commémorative à laquelle assistait l’ancien ministre ALI ABDI FARAH , quelques jours plus tard IOG recevait le président Cheick Sharif déplorant la situation qui prévaut en somalie. Quel est donc la position de ce régime sur la situation somalienne, c’est la question que l’on est en droit de se poser. Peut on fêter la scission d’un pays d’un coté et déplorer de l’autre la situation de ce même pays ? Encore une fois preuve est faite de la schizophrénie de ce régime.
ADEN ROBLEH AWALEH
président du PartiNationalDémocratique(PND)
sOURCE: http://adlettre.blog...rique-13841112/
LA DERNIERE DICTATURE D’Afrique
C’est dans les années soixante que les pays africains ont accédé à la souveraineté.
Les indépendances étant acquises ces pays avaient, dans leur quasi-totalité, choisi des régimes politiques fondés sur des partis uniques.
Ces régimes étaient justifiés, selon les promoteurs, pour faire front aux « divisions de nature tribale ».
En réalité, ce système « anti tribalisme » n’était qu’un prétexte fallacieux : ce n’était qu’une stratégie de l’élite politique de l’époque de garder le pouvoir le plus longtemps possible pour jouir des privilèges du pouvoir notamment le gain matériel : financier, pécuniaire. Les chefs d’Etat et leurs proches collaborateurs ne se gênaient pas de s’offrir de luxueuses voitures, des villas somptueuses, des comptes bancaires bien garnis alors que les peuples africains se débattaient dans la misère. Les peuples n’avaient aucun moyen de dénoncer ces situations car ils n’avaient aucun espace de liberté d’expression et ceux d’entre eux qui s’exprimaient d’une manière ou d’une autre étaient jetés en prison. Il n’y avait ni séparation de pouvoirs ni contre pouvoirs.
Les anciennes puissances coloniales étaient plutôt satisfaites de ces manières de gouverner ; elles fournissaient à ces tyrannies les armes dont elles avaient besoin.
Le seul moyen de mettre fin à ces gangstérismes des dirigeants étaient les coups d’Etat militaires. C’est ainsi que les premières décennies du système de partis uniques étaient jalonnées de pouvoirs militaires.
C’est en juin 1990 que le premier Président socialiste de la France, Monsieur MITERRAND, a décidé de rompre avec le système anti démocratique des pays africains. Celui-ci a eu l’intelligence et la clairvoyance de pousser les pays africains à adopter le pluralisme politique. Son moyen de pression était la conditionnalité de l’aide française dont les tyrans africains avaient tant besoin.
Cela a fait mouche puisque la quasi-totalité des pays africains s’est résolue à adopter le pluralisme politique.
Un pays a résisté durant deux ans : c’est notre pays.
Finalement notre pays a accepté un système pluraliste tronqué puisque seuls quatre partis politiques ont été acceptés. Le Parti National Démocratique (PND) a été un de ces quatre partis.
En 1999, le nouveau président de la République de notre pays a introduit le multipartisme intégral.
Plusieurs autres partis politiques se sont ajoutés aux quatre partis d’origine.
Détrompez-vous : le « multipartisme intégral »du nouveau chef d’Etat, Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH n’était que de la poudre aux yeux. A ses yeux, les partis politiques ne devaient servir que de faire valoir car ils ne devaient jouer aucun des rôles dévolus à de véritables partis politiques. Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH voulait tout simplement « amuser la galerie de la communauté internationale » en faisant semblant de croire au pluralisme politique. Toutes les libertés (médias, droit de manifester, contrôle des élections, réunions, etc..) sont bannies. Fait extraordinaire : lorsqu’un parti politique s’avère très actif, Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH se livre à une méthode inconnue ailleurs : il clone le parti dit récalcitrant. C’est ce qui arrive actuellement au Parti National Démocratique (PND). Contre toute logique et tout bon sens il déclare que ce parti soutient son action. Par ailleurs Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH expulse du territoire toute organisation non gouvernementale étrangère se proposant de contrôler le processus politique du pays : c’est ce qui était arrivé à « Démocracy International », organisation qu’il avait lui-même invitée pour contrôler la dernière élection présidentielle.
L’Assemblée Nationale demeure monocolore : tous les membres appartiennent à son par dénommé « Rassemblement Populaire pour le progrès » ; il n’y a aucun député de l’opposition.
Tous les parlements des pays africains comprennent des députés des partis d’opposition.
Dans une telle situation je n’exagère pas en disant que notre pays est la dernière dictature du continent africain.
Un fait très grave en rapport avec ma personne
Deux personnes se promènent dans les quartiers populaires avec une valise bourrée d’argent.
Ils abordent le soir venu des militants du parti dont je suis le président.
Ils leur proposent des sommes d’argent allant de 3 à 4 millions en leur proposant en échange de signer des déclarations me condamnant affreusement. Ils demandent à certains d’entre eux de me passer à tabac.
Jusqu’à présent 7 militants se sont ouverts à moi sur cette affaire. Selon les militants les deux personnes qui les contactent n’appartiennent pas à la population de souche, ils seraient des immigrés ayant acquis la nationalité djiboutienne.
Ces personnes se disent être couvertes par M. ISMAÏL OMAR GUELLEH et son épouse. L’une d’elles serait un « conseiller de la présidence ». La pensée du PND au sujet de la distinction entre population immigrée et population de souche désarçonne la population immigrée à laquelle appartient l’épouse de Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH !
Je suis en danger. C’est une affaire criminelle. C’est très grave : j’en appelle au peuple de Djibouti et à la communauté internationale.
ARA
ACTUALITES NATIONALES
L’Etat djiboutien instrumentalisé
Les peuple djiboutien ébahi en constatant l’affrêtement d’avions militaires pour acheminer 170 personnes au Somaliland. Ces personnes dont plusieurs ministres, directeurs et gouverneur de la banque centrale pour assister , tenez-vous bien, à l’inauguration d’une usine de Coca-cola.
La grand majorité de ces personnes sont originaires du somaliland ayant acquis la nationalité djiboutienne. Ces gens préfèrent investir l’argent qu’ils ont gagné à Djibouti chez eux. Cet argent aurait pu être investi dans l’usine de lait en arrêt à Djibouti. Les autochtones de Djibouti doivent enfin comprendre le sens de ma position politique à propos des immigrés.
Cette usine a coûté 17 millions de dollars.
7O % de ce financement sont déboursés par la République de Djibouti.
Il semble que la majorité des parts de cette usine appartient à l’épouse de Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH et son beau frère, gouverneur de la banque centrale de notre pays.
Un cas d’arbitraire
Un receveur de l’établissement public « la poste » est jetté en prison.
Le directeur général de cet établissement public accuse l’agent en question d’avoir subtilisé la somme de 412 000 francs djibouti, somme d’ailleurs dérisoire.
L’agent en question nie totalement ce dont on l’accuse.
Personne ne tient compte de la déclaration de cet homme qui totalise dans ce service 23 ans de service.
Il semble selon des collègues de cet agent que le directeur général de la poste nourrit un projet diabolique : il voudrait tout simplement mettre à la place de cet agent quelqu’un qui lui est proche au plan tribal. C’est dans ce but que le directeur général charge cet agent de tous les maux pour uniquement le licencier. ; Le directeur général aurait allé jusqu’à payer des magistrats pour que l’agent en question soit maintenu en prison le plus longtemps possible
Le journal la république prend fait et cause pour ce malheureux agent qui doit non seulement être libéré mais également retrouver son poste. Si la modique somme de 412000 a disparu il aurait fallu lui demander le remboursement comme cela se fait pour tout agent qui gère de l’argent.
Nombreux sont les djiboutiens qui condamnent l’attitude du directeur général de la poste qu’ils considèrent habituellement comme un « tyranneau de village » qui harcèle et rend difficile la vie de tous les agents sous ses ordres. Certains djiboutients le disent même fou.
--------------------------------
Arbitraire à l’hôpital Peltier
L’agence de sécurité Djibclean perd son contrat avec le ministère de finance djiboutien. Cette agence avait 60 agents sous ses ordres.
L’agence est remplacée par une autre. Celle-ci voulant remplacer ces 60 agents par d’autres s’est heurtée à l’opposition du ministre de la santé et du ministère des finances. Situation non résolue jusqu’à présent.
La république pense qu’il serait inhumain de mettre dans la rue ces agents. Une solution intermédiaire devrait être trouvée.
--------------------------------------
Manifestation devant la banque centrale
Plusieurs dizaines d’employés de l’administration ont vigoureusement montré leur colère.
Ils sont mécontents de n’avoir pas touché leurs salaires du mois de mai.
s caisses de l’Etat sont-elles vides ? Allons-nous revenir au temps où les salaires n’étaient pas payés durant des mois ?
Beaucoup d’encre sur l’usine d’embouteillage de HARGEISA mais loin de la vérité
Vous en avez tous entendu parler de cette usine tout au long de cette semaine : TV, Journaux…Mais quel est donc la vraie histoire de cette usine ? Cette usine de Hargeisa a été financée par une banque de la place de Djibouti et appartient à un homme d’affaire également djiboutien . Ce que l’on sait moins c’est que cette usine a été financé avec la garantie prise par la Banque Centrale djiboutienne auprès de cette même banque commerciale et que cette usine appartient en réalité au gouverneur de la banque centrale et à la 1ère dame d’où l’intérêt et le zèle déployé par les innombrables invités qu’ont été les membres de notre gouvernement (voir revue de presse).
Pour cette inauguration d’ordre privée, car il s’agit bien là d’affaires personnelles et non gouvernementales l’ensemble du Gouvernement a été instrumentalisée, le conseil des ministres a été reporté et c’est un avion militaire de la République que l’on a affrété pour l’occasion et qui a fait l’aller retour entre Djibouti et Hargeisa, gaspillant au passage le carburant des équipements de l’Etat djiboutien. Pour marquer le coup et cela rappelle les sauteries habituelles où sont également gaspillées l’argent du contribuable djiboutien un traiteur bien connu de la place a également fait le déplacement ce jour là.
Certes ce projet si il avait été mené comme n’importe quel projet de développement et de coopération en Somaliland et destiné à avoir des retombés économiques à Djibouti également n’aurait choqué personne mais là où le bât blesse c’est l’instrumentalisation de tout un gouvernement en utilisant à des fins privées l’Etat djiboutien et ses représentants, de l’utilisation des institutions étatiques et que dire d’un gouvernement qui encourage à investir ailleurs des fonds monumentales qui pourrait financer en priorité l’entreprenariat local djiboutien ? Est-ce indiqué que le drapeau djiboutien soit aussi affiché lors de cette inauguration ? De qui se moque t on donc ?
La démission de tout ce gouvernement pour forfaiture est une réclamation légitime que peut faire tout citoyen djiboutien aujourd’hui car dans cette histoire encore une fois nous voyons comment fonctionne ce pays et ceux qui le dirigent, confondant bien privées, deniers publiques et appareil étatique !
Une diplomatie sans boussole et à géométrie variable
Le 18 mai dernier date de la scission de la Somalie avait lieu au Sheraton hôtel une cérémonie commémorative à laquelle assistait l’ancien ministre ALI ABDI FARAH , quelques jours plus tard IOG recevait le président Cheick Sharif déplorant la situation qui prévaut en somalie. Quel est donc la position de ce régime sur la situation somalienne, c’est la question que l’on est en droit de se poser. Peut on fêter la scission d’un pays d’un coté et déplorer de l’autre la situation de ce même pays ? Encore une fois preuve est faite de la schizophrénie de ce régime.
ADEN ROBLEH AWALEH
président du PartiNationalDémocratique(PND)
sOURCE: http://adlettre.blog...rique-13841112/
IOG l'HOMME DU MATCH
#3
Posté 12 juin 2012 - 08:38
mousse, le 10 June 2012 - 10:01 PM, dit :
Billet ARA DJIBOUTI :
LA DERNIERE DICTATURE D’Afrique
Pour cette inauguration d’ordre privée, car il s’agit bien là d’affaires personnelles et non gouvernementales l’ensemble du Gouvernement a été instrumentalisée, le conseil des ministres a été reporté et c’est un avion militaire de la République que l’on a affrété pour l’occasion et qui a fait l’aller retour entre Djibouti et Hargeisa, gaspillant au passage le carburant des équipements de l’Etat djiboutien. Pour marquer le coup et cela rappelle les sauteries habituelles où sont également gaspillées l’argent du contribuable djiboutien un traiteur bien connu de la place a également fait le déplacement ce jour là.
Certes ce projet si il avait été mené comme n’importe quel projet de développement et de coopération en Somaliland et destiné à avoir des retombés économiques à Djibouti également n’aurait choqué personne mais là où le bât blesse c’est l’instrumentalisation de tout un gouvernement en utilisant à des fins privées l’Etat djiboutien et ses représentants, de l’utilisation des institutions étatiques et que dire d’un gouvernement qui encourage à investir ailleurs des fonds monumentales qui pourrait financer en priorité l’entreprenariat local djiboutien ? Est-ce indiqué que le drapeau djiboutien soit aussi affiché lors de cette inauguration ? De qui se moque t on donc ?
LA DERNIERE DICTATURE D’Afrique
Pour cette inauguration d’ordre privée, car il s’agit bien là d’affaires personnelles et non gouvernementales l’ensemble du Gouvernement a été instrumentalisée, le conseil des ministres a été reporté et c’est un avion militaire de la République que l’on a affrété pour l’occasion et qui a fait l’aller retour entre Djibouti et Hargeisa, gaspillant au passage le carburant des équipements de l’Etat djiboutien. Pour marquer le coup et cela rappelle les sauteries habituelles où sont également gaspillées l’argent du contribuable djiboutien un traiteur bien connu de la place a également fait le déplacement ce jour là.
Certes ce projet si il avait été mené comme n’importe quel projet de développement et de coopération en Somaliland et destiné à avoir des retombés économiques à Djibouti également n’aurait choqué personne mais là où le bât blesse c’est l’instrumentalisation de tout un gouvernement en utilisant à des fins privées l’Etat djiboutien et ses représentants, de l’utilisation des institutions étatiques et que dire d’un gouvernement qui encourage à investir ailleurs des fonds monumentales qui pourrait financer en priorité l’entreprenariat local djiboutien ? Est-ce indiqué que le drapeau djiboutien soit aussi affiché lors de cette inauguration ? De qui se moque t on donc ?
N’étant personnellement pas fan de ARA, j’admets cependant qu'il a tout a fait raison sur cet investissement privée, l'utilisation abusive des maigres ressources publique et l'instrumentalisation de l'Etat dans des projets privées.
- If you're not part of the solution, you're part of the problem
- " N'autoriser qu'un enfant par couple durant 1 génération [u]permettrait de stabiliser[/u] la population mondiale " Domi
- In God we trust; all others must pay cash.
- Whatever it is -- I didn't do it!
-My advice to you is get married: if you find a good wife you'll be happy; if not, you'll become a philosopher. - Socrates
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