djibnet.com: Djibouti Et Fmi: Bientôt Lourdes Sanctions Pour Détournements! - djibnet.com

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Djibouti Et Fmi: Bientôt Lourdes Sanctions Pour Détournements! article explosif Noter : -----

#1 L'utilisateur est hors-ligne   Egal Icône

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Posté 08 décembre 2011 - 02:49

Cet article historique (!!) a été publié par l'ARDHD

07/12/2011 (B633) Le rapport du FMI : un dossier à charge contre Guelleh, de la part d'une institution qui utilise d'habitude et autant que possible le langage diplomatique, feutré et qui évite les formules fortes. Pourtant une fois n'est pas coutume ! Faut-il qu'IOG et ses associés ait dépassé les bornes, à un point semble-t-il rarement atteint... (ARDHD)

Pour ne pas lasser les lecteurs, nous n'allons pas reprendre le détail des 6 pages du rapport du FMI, que les lecteurs peuvent télécharger ici en intégralité, grâce à la LDDH.

Prenons seulement le cas du nouvel avion d'IOG !

Le FMI s'étonne qu'un investissement de cet ordre pour un avion qui est enregistré comme appareil de l'Etat, ne soit pas comptabilisé dans le patrimoine public et surtout qu'il n'y ait aucune trâce des ressources financières qui ont permis de l'acheter et qui permettent de l'entretenir.

A croire qu'IOG a acheté un bel avion avec des fonds douteux et qu'il l'a annexé à son patrimoine privé (En France il aurait du le payer par chèque ou virement -pas en liquide- et l'inclure dans sa déclaration à l'ISF). Chose qui lui parait tout à fait normale puisqu'il est persuadé que le pays lui appartient ... et que tel le Prince, il désigne les membres de sa famille et ses proches aux charges les plus élevées et surtout les plus lucratives..

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A noter que ce Boeing disposerait de 180 places.


Est-ce pour pouvoir "filer" plus rapidement en emmenant tous ses complices et leurs familles en cas de grabuge au pays ? On voit la troupe des obligés, regroupés dans l'urgence, portant chacun une valise de billets sur la tête.

La file est conduite par Djama Haid (Banque nationale) et Ali Guelleh (EDD) en tête, le frangin Saad Omar Guelleh (Port) est en position de serre-file. Hassan Saïd (SDS) et Zakaria (AND) sont sur les ailes, pour protéger ce dernier défilé. Le p'tit Aïnaché est pris en charge par le bon Colonel Berger, qui l'aide à avancer. Le colonel Mattan étudie le trajet le plus sécurisé. Tout cela au pas de gymnastique compte-tenu des circonstances ... Car ce jour-là, ils n'auront pas intérêt à traîner en route !!! Beaucoup de gens seront massés pour les voir passer et nombreux seront ceux qui auront envie de leur serrer non pas la main mais le cou.

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En tout cas, le FMI veut absolument savoir d'où vient l'argent et à qui il a été donné. Il déclare que l'absence de réponse a justifié l'annulation (ajournement) de la réunion de conclusion de la revue ...

Bonne fille, le FMI a laissé la possibilité à IOG de s'expliquer avant le 7 décembre : mais nous sommes le 7 décembre ! Tiens, tiens, nous serions curieux de savoir si Illyas a réussi à inventer un beau mensonge à servir tout frais aux inspecteurs du FMI.

Cela nous conduit à noter la chaude appréciation, reprise par écrit dans le rapport. Elle émane de l'un des inspecteurs qui admirait certainement les compétences "sidérales" d'Illyas Moussa Dawaleh, préposé aux finances locales : "il est sur une autre planète !" Pas besoin d'en dire plus long. Il est habillé pour la saison.

Tout cela est bien fâcheux pour Guelleh.

Jusqu'à présent, il a réussi à tromper ou à faire patienter le FMI, qui s'était contenté de geler le programme pendant une année, mais qui avait fait autoriser de nouvelles aides budgétaires. Avec un tel rapport, on sent la fin de la bienveillance coupable du FMI. Fermeture des robinets.

Pourvu que le FMI n'envoie pas les casques bleus contre Haramous pour exiger, avec le recours à la force internationale, le remboursement des acomptes perçus indûment sur la base d'artifices, de trucages financiers ou d'omissions inqualifiables, dans la tenue des comptes publics ?

Chacun connaît l'enchaînement des actes qui pourrait suivre : saisie d'office ! Mise sous scellé du Palais et de l'avion ! Vente aux enchères publiques ! Khadra condamnée à rembourser solidairement ! Contrainte par corps ! Déclaration de faillite personnelle !

Mais il est encore un peu tôt pour rêver !

PS: Bravo à la LDDH et à l'ARDHD!!!
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   diplomat101 Icône

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Posté 08 décembre 2011 - 03:11

[quote name='Egal' date='08 December 2011 - 02:49 AM'



Le FMI conclut les consultations de 2010 au titre de l’article IV avec le Djibouti.
Le 24 janvier 2011

Djibouti a bien résisté à la crise économique et financière mondiale. La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) réel a fléchi, ramenée de 5,8 % en 2008 à 5 % en 2009 et est restée tirée par la forte expansion du secteur privé (BTP, banques, nouveau terminal à conteneurs de Doraleh et transport maritime) et l’investissement public, malgré la chute prononcée de l’activité de transbordement. L’inflation moyenne est tombée de 12 % à la fin 2008, à 2 % à la fin 2009, après la forte contraction des prix mondiaux des denrées alimentaires et des produits de base. Pour 2010, la croissance devrait reculer encore pour s’établir à 4,5 %, en raison de la poursuite de l’atonie des entrées d’ investissement direct étranger (IDE) et de l’activité de transbordement, d’autant que le commerce extérieur et les services de transport ont pâti d’un ralentissement passager au premier trimestre. Selon les projections, l’inflation devrait être portée à 4,5 % environ, du fait du rebond des prix mondiaux des produits de base et des denrées alimentaires importées d’Éthiopie, lié à un réaménagement temporaire des accords de transport du chemin de fer au transport routier.
Mon lien

Merci diplomat101!!!

Ce message a été modifié par diplomat101 - 08 décembre 2011 - 03:14 .

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#3 L'utilisateur est hors-ligne   abdi.hassan Icône

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Posté 08 décembre 2011 - 03:21

Voir le messageEgal, le 08 December 2011 - 02:49 AM, dit :

Cet article historique (!!) a été publié par l'ARDHD

07/12/2011 (B633) Le rapport du FMI : un dossier à charge contre Guelleh, de la part d'une institution qui utilise d'habitude et autant que possible le langage diplomatique, feutré et qui évite les formules fortes. Pourtant une fois n'est pas coutume ! Faut-il qu'IOG et ses associés ait dépassé les bornes, à un point semble-t-il rarement atteint... (ARDHD)

Pour ne pas lasser les lecteurs, nous n'allons pas reprendre le détail des 6 pages du rapport du FMI, que les lecteurs peuvent télécharger ici en intégralité, grâce à la LDDH.

Prenons seulement le cas du nouvel avion d'IOG !

Le FMI s'étonne qu'un investissement de cet ordre pour un avion qui est enregistré comme appareil de l'Etat, ne soit pas comptabilisé dans le patrimoine public et surtout qu'il n'y ait aucune trâce des ressources financières qui ont permis de l'acheter et qui permettent de l'entretenir.

A croire qu'IOG a acheté un bel avion avec des fonds douteux et qu'il l'a annexé à son patrimoine privé (En France il aurait du le payer par chèque ou virement -pas en liquide- et l'inclure dans sa déclaration à l'ISF). Chose qui lui parait tout à fait normale puisqu'il est persuadé que le pays lui appartient ... et que tel le Prince, il désigne les membres de sa famille et ses proches aux charges les plus élevées et surtout les plus lucratives..

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A noter que ce Boeing disposerait de 180 places.


Est-ce pour pouvoir "filer" plus rapidement en emmenant tous ses complices et leurs familles en cas de grabuge au pays ? On voit la troupe des obligés, regroupés dans l'urgence, portant chacun une valise de billets sur la tête.

La file est conduite par Djama Haid (Banque nationale) et Ali Guelleh (EDD) en tête, le frangin Saad Omar Guelleh (Port) est en position de serre-file. Hassan Saïd (SDS) et Zakaria (AND) sont sur les ailes, pour protéger ce dernier défilé. Le p'tit Aïnaché est pris en charge par le bon Colonel Berger, qui l'aide à avancer. Le colonel Mattan étudie le trajet le plus sécurisé. Tout cela au pas de gymnastique compte-tenu des circonstances ... Car ce jour-là, ils n'auront pas intérêt à traîner en route !!! Beaucoup de gens seront massés pour les voir passer et nombreux seront ceux qui auront envie de leur serrer non pas la main mais le cou.

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En tout cas, le FMI veut absolument savoir d'où vient l'argent et à qui il a été donné. Il déclare que l'absence de réponse a justifié l'annulation (ajournement) de la réunion de conclusion de la revue ...

Bonne fille, le FMI a laissé la possibilité à IOG de s'expliquer avant le 7 décembre : mais nous sommes le 7 décembre ! Tiens, tiens, nous serions curieux de savoir si Illyas a réussi à inventer un beau mensonge à servir tout frais aux inspecteurs du FMI.

Cela nous conduit à noter la chaude appréciation, reprise par écrit dans le rapport. Elle émane de l'un des inspecteurs qui admirait certainement les compétences "sidérales" d'Illyas Moussa Dawaleh, préposé aux finances locales : "il est sur une autre planète !" Pas besoin d'en dire plus long. Il est habillé pour la saison.

Tout cela est bien fâcheux pour Guelleh.

Jusqu'à présent, il a réussi à tromper ou à faire patienter le FMI, qui s'était contenté de geler le programme pendant une année, mais qui avait fait autoriser de nouvelles aides budgétaires. Avec un tel rapport, on sent la fin de la bienveillance coupable du FMI. Fermeture des robinets.

Pourvu que le FMI n'envoie pas les casques bleus contre Haramous pour exiger, avec le recours à la force internationale, le remboursement des acomptes perçus indûment sur la base d'artifices, de trucages financiers ou d'omissions inqualifiables, dans la tenue des comptes publics ?

Chacun connaît l'enchaînement des actes qui pourrait suivre : saisie d'office ! Mise sous scellé du Palais et de l'avion ! Vente aux enchères publiques ! Khadra condamnée à rembourser solidairement ! Contrainte par corps ! Déclaration de faillite personnelle !

Mais il est encore un peu tôt pour rêver !

PS: Bravo à la LDDH et à l'ARDHD!!!


L’Avion d’IOG, (Boeing 767-216/ER) est un vielle appareille de plus de 27 ans aillant appartenue entre autre à un autre dictateur, Paul Biya, Président du Cameroun.

« L’Albatros » du nom de ce Boeing 767-216/ER du temps ou il appartenais à Paul Biya, avait faillit couter la vie à ce dernier en avril 2004 alors qu’il s’envolait pour l’Europe.

Les dysfonctionnements observés sur l’appareille avaient inspiré au Président Camerounais, l’ouverture d’une enquête sur le rôle joué par chacun des responsables ayant œuvré à l’acquisition de l’appareil…
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   diplomat101 Icône

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Posté 08 décembre 2011 - 03:26

merci de ravaler tes mensonges sur le FMI!!! =D> =D>
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#5 L'utilisateur est hors-ligne   Egal Icône

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Posté 08 décembre 2011 - 03:38

Voir le messagediplomat101, le 08 December 2011 - 03:11 AM, dit :


Le FMI conclut les consultations de 2010
au titre de l’article IV avec le Djibouti.
Le 24 janvier 2011

bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla

Merci diplomat101!!!


Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt.
Quand on parle de la mission de 2011, Diplomat101 nous parle de la consultation de 2010.

1-Petit rappel pour toi, si tu regardes le lien tu verras (si si) "compte rendu de la mission du FMI à Djibouti du 10 au 24 octobre 2011". Donc ne nous parle pas de 2010. 1er carton jaune!
2-Connais tu la différence entre "mission" et "consultation"??? je vais t'aider: consultation=radio Bobard. Regarde ton propre lien, c'est marqué noir sur blanc: "Sources : autorités djiboutiennes". lol lol lol et mission=inspection sur le terrain!! lol lol tu vois un peu mieux?? 2ème carton jaune!

Conclusion: double carton jaune = carton rouge pour toi Diplomat101. vas te coucher et envoie ton rapport à ton maitre.

Ce message a été modifié par Egal - 08 décembre 2011 - 03:40 .

Les commentaires inutiles nuisent gravement à la réputation. Egal
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#6 L'utilisateur est hors-ligne   diplomat101 Icône

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Posté 08 décembre 2011 - 04:21

En un clic.......
=D> =D>
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   Barrah Patrol Icône

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Posté 08 décembre 2011 - 06:29

On n'a pas besoin de citer des articles faux pour connaitre les maux du pays.

<h1 class="h1Smallest">Déclaration de la mission des services du FMI à la conclusion de sa visite à Djibouti</h1> Communiqué de presse n° 11/236
Juin 16, 2011 La déclaration qui suit a été publiée le premier juin à Djibouti :

Une mission du Fonds monétaire international, dirigée par M. Carlo Sdralevich, s'est rendue à Djibouti du 22 Mai au 1er juin 2011 dans le cadre de la quatrième revue de l'accord appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC).

Les membres de la mission ont rencontré le Ministre de l'économie et des finances, M Ilyas Moussa Dawaleh; le Ministre de l'agriculture, M Mohamed Awaleh; le Ministre délégué au budget, M Amareh Ali; le Ministre délégué au commerce, M Abdi Elmi Achkir; Mme Zahra Youssouf Kayad, secrétaire d'État à la solidarité nationale; le Gouverneur de la Banque centrale de Djibouti, M. Djama M. Haïd et d'autres représentants de haut rang, ainsi que les partenaires au développement de Djibouti. La mission exprime ses remerciements aux autorités pour la qualité et la franchise des discussions, ainsi que pour la chaleureuse hospitalité des autorités lors de son séjour.

L'environnement macroéconomique est resté mitigé en 2010. La croissance annuelle du PIB réel a fléchi, passant de 5% en 2009 à 3.5% en 2010 en raison notamment d'un ralentissement significatif des activités du port mais aussi de la faiblesse des investissements directs étrangers. Ceux-ci avaient substantiellement augmenté des années précédentes, jusqu'à plus de 40 % du PIB en 2007, mais se sont contractés au cours des deux derniers exercices chutant à 9.5% en 2009 puis à 2.4% en 2010. De même, l'inflation, qui s'est située à 1.7% en 2009 a augmenté pour se situer autour de 4% en 2010, du fait du rebond des cours mondiaux des matières premières et des denrées alimentaires. Le déficit du compte courant s'est également sensiblement amélioré passant de 9.1% du PIB en 2009 à 4.8 % du PIB en 2010.

Les perspectives économiques de 2011 pour Djibouti restent plus favorables qu'en 2010, en dépit de l'impact du renchérissement des prix des produits alimentaires et du pétrole. Le PIB réel devrait augmenter pour atteindre un taux de croissance d'environ 4.8% en 2011, essentiellement grâce à la normalisation des activités portuaires et à la reprise des investissements directs étrangers.

Dans un cadre macroéconomique difficile, la République de Djibouti a conservé le programme sur les rails en maintenant la discipline budgétaire et leur programme de reforme des finances publiques, du secteur financier, et du domaine structurel, afin de créer les conditions favorables à un soutien de la croissance et à la réduction de la pauvreté.

Le problème le plus important pour Djibouti reste la création d'emploi : la mission a discuté avec les membres du nouveau gouvernement et de l'administration les récentes initiatives lancées pour favoriser la création d'entreprises et l'insertion des jeunes, en particulier les diplômés, dans le secteur privé.

Le défi à court terme reste le maintien de la stabilité des prix et de la discipline budgétaire. Le budget 2011 prévoit un solde prés de l'équilibre, grâce à un renforcement des recettes fiscales ainsi qu'un contrôle des dépenses. La République de Djibouti reste déterminée à réduire l'encours des arriérés intérieurs et à éviter leur accumulation par le renforcement du contrôle des dépenses. Parallèlement, les autorités devraient renforcer la transparence et la bonne gestion budgétaire surtout dans le domaine des subventions.

Les autorités entendent poursuivre leurs efforts pour renforcer la supervision bancaire et le développement du secteur financier, y compris l'accès aux services financiers. Elles ont adopté, avec l'assistance technique du FMI, plusieurs projets de loi bancaire visant à renforcer le cadre réglementaire et la supervision ainsi qu'à améliorer les procédures d'agrément.

L'amélioration de la compétitivité de l'économie reste un objectif majeur du programme économique de Djibouti, dans l'optique de favoriser le développement du secteur privé et les investissements étrangères. Dans ce cadre, la République de Djibouti s'est engagé à poursuivre les reformes structurelles, et, en particulier, des mesures pour réduire le coût de l'énergie dans le cadre d'une stratégie élaboré avec les bailleurs de fonds, augmenter l'offre d'eau en baissant son coût, restructurer les entreprises publiques et améliorer l'accès de la population aux services publiques.

La mission a été heureuse de renforcer sa coopération avec les autorités pour aider Djibouti à atteindre ses objectifs de croissance soutenue et de réduction de la pauvreté."



source: http://www.imf.org/e...es/djibouti.htm


Bill Clinton disait: It's the economy stupid!

IOG devrait dire It's the unemployment stupid! et puis bouger son gros derriere et faire qqchose contre ce chomage hors du commun a lieu de brouter comme une vache a lait a haramous entoure de yes men.

Ce message a été modifié par Barrah Patrol - 08 décembre 2011 - 06:35 .

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#8 L'utilisateur est hors-ligne   diplomat101 Icône

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Posté 08 décembre 2011 - 07:18

Voir le messageBarrah Patrol, le 08 December 2011 - 06:29 AM, dit :

On n'a pas besoin de citer des articles faux pour connaitre les maux du pays.

<h1 class="h1Smallest">Déclaration de la mission des services du FMI à la conclusion de sa visite à Djibouti</h1> Communiqué de presse n° 11/236
Juin 16, 2011 La déclaration qui suit a été publiée le premier juin à Djibouti :

Une mission du Fonds monétaire international, dirigée par M. Carlo Sdralevich, s'est rendue à Djibouti du 22 Mai au 1er juin 2011 dans le cadre de la quatrième revue de l'accord appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC).

Les membres de la mission ont rencontré le Ministre de l'économie et des finances, M Ilyas Moussa Dawaleh; le Ministre de l'agriculture, M Mohamed Awaleh; le Ministre délégué au budget, M Amareh Ali; le Ministre délégué au commerce, M Abdi Elmi Achkir; Mme Zahra Youssouf Kayad, secrétaire d'État à la solidarité nationale; le Gouverneur de la Banque centrale de Djibouti, M. Djama M. Haïd et d'autres représentants de haut rang, ainsi que les partenaires au développement de Djibouti. La mission exprime ses remerciements aux autorités pour la qualité et la franchise des discussions, ainsi que pour la chaleureuse hospitalité des autorités lors de son séjour.

L'environnement macroéconomique est resté mitigé en 2010. La croissance annuelle du PIB réel a fléchi, passant de 5% en 2009 à 3.5% en 2010 en raison notamment d'un ralentissement significatif des activités du port mais aussi de la faiblesse des investissements directs étrangers. Ceux-ci avaient substantiellement augmenté des années précédentes, jusqu'à plus de 40 % du PIB en 2007, mais se sont contractés au cours des deux derniers exercices chutant à 9.5% en 2009 puis à 2.4% en 2010. De même, l'inflation, qui s'est située à 1.7% en 2009 a augmenté pour se situer autour de 4% en 2010, du fait du rebond des cours mondiaux des matières premières et des denrées alimentaires. Le déficit du compte courant s'est également sensiblement amélioré passant de 9.1% du PIB en 2009 à 4.8 % du PIB en 2010.

Les perspectives économiques de 2011 pour Djibouti restent plus favorables qu'en 2010, en dépit de l'impact du renchérissement des prix des produits alimentaires et du pétrole. Le PIB réel devrait augmenter pour atteindre un taux de croissance d'environ 4.8% en 2011, essentiellement grâce à la normalisation des activités portuaires et à la reprise des investissements directs étrangers.

Dans un cadre macroéconomique difficile, la République de Djibouti a conservé le programme sur les rails en maintenant la discipline budgétaire et leur programme de reforme des finances publiques, du secteur financier, et du domaine structurel, afin de créer les conditions favorables à un soutien de la croissance et à la réduction de la pauvreté.

Le problème le plus important pour Djibouti reste la création d'emploi : la mission a discuté avec les membres du nouveau gouvernement et de l'administration les récentes initiatives lancées pour favoriser la création d'entreprises et l'insertion des jeunes, en particulier les diplômés, dans le secteur privé.

Le défi à court terme reste le maintien de la stabilité des prix et de la discipline budgétaire. Le budget 2011 prévoit un solde prés de l'équilibre, grâce à un renforcement des recettes fiscales ainsi qu'un contrôle des dépenses. La République de Djibouti reste déterminée à réduire l'encours des arriérés intérieurs et à éviter leur accumulation par le renforcement du contrôle des dépenses. Parallèlement, les autorités devraient renforcer la transparence et la bonne gestion budgétaire surtout dans le domaine des subventions.

Les autorités entendent poursuivre leurs efforts pour renforcer la supervision bancaire et le développement du secteur financier, y compris l'accès aux services financiers. Elles ont adopté, avec l'assistance technique du FMI, plusieurs projets de loi bancaire visant à renforcer le cadre réglementaire et la supervision ainsi qu'à améliorer les procédures d'agrément.

L'amélioration de la compétitivité de l'économie reste un objectif majeur du programme économique de Djibouti, dans l'optique de favoriser le développement du secteur privé et les investissements étrangères. Dans ce cadre, la République de Djibouti s'est engagé à poursuivre les reformes structurelles, et, en particulier, des mesures pour réduire le coût de l'énergie dans le cadre d'une stratégie élaboré avec les bailleurs de fonds, augmenter l'offre d'eau en baissant son coût, restructurer les entreprises publiques et améliorer l'accès de la population aux services publiques.

La mission a été heureuse de renforcer sa coopération avec les autorités pour aider Djibouti à atteindre ses objectifs de croissance soutenue et de réduction de la pauvreté."



source: http://www.imf.org/e...es/djibouti.htm


Bill Clinton disait: It's the economy stupid!

IOG devrait dire It's the unemployment stupid! et puis bouger son gros derriere et faire qqchose contre ce chomage hors du commun a lieu de brouter comme une vache a lait a haramous entoure de yes men.


Pas mal pour la corne d'Afrique!!!
Entre temps,la crise financiere n'a pas arrange les choses...
Mais le pays tiens bon!!!
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#9 L'utilisateur est hors-ligne   Mahmoud Icône

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Posté 09 décembre 2011 - 11:32

Voir le messageEgal, le 08 December 2011 - 02:49 AM, dit :

Cet article historique (!!) a été publié par l'ARDHD

07/12/2011 (B633) Le rapport du FMI : un dossier à charge contre Guelleh, de la part d'une institution qui utilise d'habitude et autant que possible le langage diplomatique, feutré et qui évite les formules fortes. Pourtant une fois n'est pas coutume ! Faut-il qu'IOG et ses associés ait dépassé les bornes, à un point semble-t-il rarement atteint... (ARDHD)

Pour ne pas lasser les lecteurs, nous n'allons pas reprendre le détail des 6 pages du rapport du FMI, que les lecteurs peuvent télécharger ici en intégralité, grâce à la LDDH.

Prenons seulement le cas du nouvel avion d'IOG !

Le FMI s'étonne qu'un investissement de cet ordre pour un avion qui est enregistré comme appareil de l'Etat, ne soit pas comptabilisé dans le patrimoine public et surtout qu'il n'y ait aucune trâce des ressources financières qui ont permis de l'acheter et qui permettent de l'entretenir.

A croire qu'IOG a acheté un bel avion avec des fonds douteux et qu'il l'a annexé à son patrimoine privé (En France il aurait du le payer par chèque ou virement -pas en liquide- et l'inclure dans sa déclaration à l'ISF). Chose qui lui parait tout à fait normale puisqu'il est persuadé que le pays lui appartient ... et que tel le Prince, il désigne les membres de sa famille et ses proches aux charges les plus élevées et surtout les plus lucratives..

Image IPB

A noter que ce Boeing disposerait de 180 places.


Est-ce pour pouvoir "filer" plus rapidement en emmenant tous ses complices et leurs familles en cas de grabuge au pays ? On voit la troupe des obligés, regroupés dans l'urgence, portant chacun une valise de billets sur la tête.

La file est conduite par Djama Haid (Banque nationale) et Ali Guelleh (EDD) en tête, le frangin Saad Omar Guelleh (Port) est en position de serre-file. Hassan Saïd (SDS) et Zakaria (AND) sont sur les ailes, pour protéger ce dernier défilé. Le p'tit Aïnaché est pris en charge par le bon Colonel Berger, qui l'aide à avancer. Le colonel Mattan étudie le trajet le plus sécurisé. Tout cela au pas de gymnastique compte-tenu des circonstances ... Car ce jour-là, ils n'auront pas intérêt à traîner en route !!! Beaucoup de gens seront massés pour les voir passer et nombreux seront ceux qui auront envie de leur serrer non pas la main mais le cou.

Image IPB

En tout cas, le FMI veut absolument savoir d'où vient l'argent et à qui il a été donné. Il déclare que l'absence de réponse a justifié l'annulation (ajournement) de la réunion de conclusion de la revue ...

Bonne fille, le FMI a laissé la possibilité à IOG de s'expliquer avant le 7 décembre : mais nous sommes le 7 décembre ! Tiens, tiens, nous serions curieux de savoir si Illyas a réussi à inventer un beau mensonge à servir tout frais aux inspecteurs du FMI.

Cela nous conduit à noter la chaude appréciation, reprise par écrit dans le rapport. Elle émane de l'un des inspecteurs qui admirait certainement les compétences "sidérales" d'Illyas Moussa Dawaleh, préposé aux finances locales : "il est sur une autre planète !" Pas besoin d'en dire plus long. Il est habillé pour la saison.

Tout cela est bien fâcheux pour Guelleh.

Jusqu'à présent, il a réussi à tromper ou à faire patienter le FMI, qui s'était contenté de geler le programme pendant une année, mais qui avait fait autoriser de nouvelles aides budgétaires. Avec un tel rapport, on sent la fin de la bienveillance coupable du FMI. Fermeture des robinets.

Pourvu que le FMI n'envoie pas les casques bleus contre Haramous pour exiger, avec le recours à la force internationale, le remboursement des acomptes perçus indûment sur la base d'artifices, de trucages financiers ou d'omissions inqualifiables, dans la tenue des comptes publics ?

Chacun connaît l'enchaînement des actes qui pourrait suivre : saisie d'office ! Mise sous scellé du Palais et de l'avion ! Vente aux enchères publiques ! Khadra condamnée à rembourser solidairement ! Contrainte par corps ! Déclaration de faillite personnelle !

Mais il est encore un peu tôt pour rêver !

PS: Bravo à la LDDH et à l'ARDHD!!!


La rupture entre le FMI et les autorités djiboutiennes serait intervenue à la suite d'une déclaration de Djama Haid (Dit "le Beauf'" ou "le caissier chef de la Banque nationale" - Note de l'ARDHD) qui aurait refusé de répondre aux demandes du FMI à propos du financement de l'avion de Guelleh, en déclarant "Nous sommes souverains".

Réponse du FMI "Puisque vous êtes souverains, vous n'avez pas besoin de nous. Inutile de revenir frapper à la porte".

Le FMI aurait déjà pris des sanctions en faisant interdire de vol tous les avions immatriculés à Djibouti.

Même le bel avion de Guelleh (ex Albatros, du temps de Paul biya) serait désormais cloué au sol et il semble qu'il ait été contraint d'affrêter un avion étranger pour se rendre à Addis Abeba.
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