DJIBOUTI
Juppé rassure l'avocat des opposants djiboutiens
Le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé, a répondu le 15 mars à l'avocat Olivier Morice. Ce dernier lui avait écrit le 3 mars, à la veille de la manifestation que l'opposition avait prévu de tenir à Djibouti et qui n'a finalement pas eu lieu suite à l'interdiction des autorités (LOI nº1303). Intervenant en qualité d'avocat chargé des intérêts des leaders de l'opposition - Ismaël Guedi Hared, Aden Robleh Awaleh et Mohamed Daoud Chehem -, Morice attirait l'attention du ministre français sur les menaces, les violences et les incarcérations à la maison d'arrêt de Gabode, dont ces dirigeants et leurs proches étaient victimes. Des actes, selon lui, "motivés exclusivement par fait qu'ils entendent manifester leur désaccord avec l'actuel chef de l'Etat, M. Ismaël Omar Guelleh".
Alain Juppé lui a répondu en indiquant que ses services avaient suivi "avec attention", ces dernières semaines, les événements qui se sont déroulés à Djibouti, "en particulier suite aux manifestations du mois de février". Il lui a révélé que l'ambassadeur de France à Djibouti, René Forceville, s'était "enquis auprès des autorités de la situation des responsables de l'opposition, ainsi que de militants des droits de l'homme". Affirmant que Paris était en contact étroit avec les autorités djiboutiennes à ce sujet, Alain Juppé a voulu rassurer l'avocat des opposants en lui précisant que "la France est vigilante au respect des droits fondamentaux, en particulier la liberté d'expression", à Djibouti comme "partout ailleurs". Pour conclure, il a fait une promesse à Me Morice : "Nous seront par ailleurs très attentifs au déroulement de l'élection présidentielle le mois prochain, que nous souhaitons libre et transparente".
Un souhait qui sera pourtant difficile à réaliser : l'opposition boycottera ce scrutin faute d'avoir pu s'y présenter dans de bonnes conditions. Le seul concurrent du président sortant le 8 avril sera ainsi un ancien dignitaire de son régime, l'ex-président du Conseil constitutionnel, Mohamed Warsama Ragueh.
(à la rédaction de la Lettre de l'Océan Indien : je sais que c'est pas très légal mais nous ne pouvons pas tous nous permettre de payer vos articles ; et votre information nous est vitale dans ce blocus médiatique imposé par notre régime)
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Lettre De L'océan Indien N° 1305 Du 23/03/2011 Juppé rassure l'avocat des opposants djiboutiens
#2
Posté 23 mars 2011 - 11:40
The voice, le 23 mars 2011 - 03:03 , dit :
DJIBOUTI
Juppé rassure l'avocat des opposants djiboutiens
Le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé, a répondu le 15 mars à l'avocat Olivier Morice. Ce dernier lui avait écrit le 3 mars, à la veille de la manifestation que l'opposition avait prévu de tenir à Djibouti et qui n'a finalement pas eu lieu suite à l'interdiction des autorités (LOI nº1303). Intervenant en qualité d'avocat chargé des intérêts des leaders de l'opposition - Ismaël Guedi Hared, Aden Robleh Awaleh et Mohamed Daoud Chehem -, Morice attirait l'attention du ministre français sur les menaces, les violences et les incarcérations à la maison d'arrêt de Gabode, dont ces dirigeants et leurs proches étaient victimes. Des actes, selon lui, "motivés exclusivement par fait qu'ils entendent manifester leur désaccord avec l'actuel chef de l'Etat, M. Ismaël Omar Guelleh".
Alain Juppé lui a répondu en indiquant que ses services avaient suivi "avec attention", ces dernières semaines, les événements qui se sont déroulés à Djibouti, "en particulier suite aux manifestations du mois de février". Il lui a révélé que l'ambassadeur de France à Djibouti, René Forceville, s'était "enquis auprès des autorités de la situation des responsables de l'opposition, ainsi que de militants des droits de l'homme". Affirmant que Paris était en contact étroit avec les autorités djiboutiennes à ce sujet, Alain Juppé a voulu rassurer l'avocat des opposants en lui précisant que "la France est vigilante au respect des droits fondamentaux, en particulier la liberté d'expression", à Djibouti comme "partout ailleurs". Pour conclure, il a fait une promesse à Me Morice : "Nous seront par ailleurs très attentifs au déroulement de l'élection présidentielle le mois prochain, que nous souhaitons libre et transparente".
Un souhait qui sera pourtant difficile à réaliser : l'opposition boycottera ce scrutin faute d'avoir pu s'y présenter dans de bonnes conditions. Le seul concurrent du président sortant le 8 avril sera ainsi un ancien dignitaire de son régime, l'ex-président du Conseil constitutionnel, Mohamed Warsama Ragueh.
(à la rédaction de la Lettre de l'Océan Indien : je sais que c'est pas très légal mais nous ne pouvons pas tous nous permettre de payer vos articles ; et votre information nous est vitale dans ce blocus médiatique imposé par notre régime)
Juppé rassure l'avocat des opposants djiboutiens
Le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé, a répondu le 15 mars à l'avocat Olivier Morice. Ce dernier lui avait écrit le 3 mars, à la veille de la manifestation que l'opposition avait prévu de tenir à Djibouti et qui n'a finalement pas eu lieu suite à l'interdiction des autorités (LOI nº1303). Intervenant en qualité d'avocat chargé des intérêts des leaders de l'opposition - Ismaël Guedi Hared, Aden Robleh Awaleh et Mohamed Daoud Chehem -, Morice attirait l'attention du ministre français sur les menaces, les violences et les incarcérations à la maison d'arrêt de Gabode, dont ces dirigeants et leurs proches étaient victimes. Des actes, selon lui, "motivés exclusivement par fait qu'ils entendent manifester leur désaccord avec l'actuel chef de l'Etat, M. Ismaël Omar Guelleh".
Alain Juppé lui a répondu en indiquant que ses services avaient suivi "avec attention", ces dernières semaines, les événements qui se sont déroulés à Djibouti, "en particulier suite aux manifestations du mois de février". Il lui a révélé que l'ambassadeur de France à Djibouti, René Forceville, s'était "enquis auprès des autorités de la situation des responsables de l'opposition, ainsi que de militants des droits de l'homme". Affirmant que Paris était en contact étroit avec les autorités djiboutiennes à ce sujet, Alain Juppé a voulu rassurer l'avocat des opposants en lui précisant que "la France est vigilante au respect des droits fondamentaux, en particulier la liberté d'expression", à Djibouti comme "partout ailleurs". Pour conclure, il a fait une promesse à Me Morice : "Nous seront par ailleurs très attentifs au déroulement de l'élection présidentielle le mois prochain, que nous souhaitons libre et transparente".
Un souhait qui sera pourtant difficile à réaliser : l'opposition boycottera ce scrutin faute d'avoir pu s'y présenter dans de bonnes conditions. Le seul concurrent du président sortant le 8 avril sera ainsi un ancien dignitaire de son régime, l'ex-président du Conseil constitutionnel, Mohamed Warsama Ragueh.
(à la rédaction de la Lettre de l'Océan Indien : je sais que c'est pas très légal mais nous ne pouvons pas tous nous permettre de payer vos articles ; et votre information nous est vitale dans ce blocus médiatique imposé par notre régime)
La France continue à soutenir le président IOG malgré toutes les repressions qu'il fait subir à toute personne s'opposant à lui verbalement ou gestuellement car la France protège d'abord ses intérêts. Une promesse faite par un ministre, certes qui est un geste hautement symbolique d'un possible revirement de la politique française à l'égard de ses anciennes colonies, ne devrait pas être consideré comme un gage de bonne foi.
Je crois que l'opposition djiboutienne devrait s'unir véritablement et proposer à la population un plan de contestation pacifique et être plus présente sur le terrain à Djibouti au lieu de rester en dehors du pays et faire des mirages révolutionnaires à travers des sites d'internet où le citoyen lambda n'a même pas accés faute de censure ou de la cherté de la vie au pays. Je sais que pas mal d'entre eux sont sous le joug des condamnations par coutumace mais si nos opposants ont peur de l'emprisonnement, il ne faut qu'ils demandent aux citoyens de descendre manifester dans les rues à djibouti tout en sachant que les forces de répressions d'IOG seront mises en action et tireront à balles réelles.
Je crois profondément que la simple présence de tous les opposants politiques au pays fera sortir tôt ou tard la population en masse et sonnera le glas de cette dictature. Ainsi, les diplomaties occidentales, à leur tête la France, n'auront d'autres choix que d'apporter un soutien sans faille à un changement du régime.
Si l'opposition s'entête à rester éparpillée (une partie à djibouti, une partie hors djibouti) et continue à vouloir destabiliser une dictature par des simples messages vocaux ou des vidéos postés sur youtube ou des sorties sporadiques pour manifester ou des dénonciations écrites ou à une émission radio hebdomadaire, il ne faut pas qu'elle soit surprise du boycott de la population à leurs appels à manifester.
Certes, le combat pourrait être long et l'accés à une liberté pénible. Le peuple djiboutien a besoin des véritables leaders, hommes ou femmes, soucieux des intérêts communs du pays, et qui sont prêts à toute sorte de sacrifice jusqu'à atteindre la chute du régime. Aucune révolution ne s'est concrétisée sans le sang des martyrs et la nôtre ne dérogera pas à cette règle.
à bons entendeurs salut!!
personne n'est indispensable
On peut tromper une partie du peuple tout le temps, ou tout le peuple une partie du temps, mais jamais tout le peuple tout le temps
A coeur vaillant rien n'est impossible
Le Dalaï-Lama a dit: "un problème qui a une solution ne doit pas t’inquiéter puisqu'il a une solution; un problème qui n'a pas de solution non plus ne doit plus t'inquièter car il n'y a pas de solution"....pourquoi tant des inquiétudes dans le monde???
On peut tromper une partie du peuple tout le temps, ou tout le peuple une partie du temps, mais jamais tout le peuple tout le temps
A coeur vaillant rien n'est impossible
Le Dalaï-Lama a dit: "un problème qui a une solution ne doit pas t’inquiéter puisqu'il a une solution; un problème qui n'a pas de solution non plus ne doit plus t'inquièter car il n'y a pas de solution"....pourquoi tant des inquiétudes dans le monde???
#3
Posté 24 mars 2011 - 03:36
The voice, le 23 mars 2011 - 06:03 , dit :
DJIBOUTI
Juppé rassure l'avocat des opposants djiboutiens
Le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé, a répondu le 15 mars à l'avocat Olivier Morice. Ce dernier lui avait écrit le 3 mars, à la veille de la manifestation que l'opposition avait prévu de tenir à Djibouti et qui n'a finalement pas eu lieu suite à l'interdiction des autorités (LOI nº1303). Intervenant en qualité d'avocat chargé des intérêts des leaders de l'opposition - Ismaël Guedi Hared, Aden Robleh Awaleh et Mohamed Daoud Chehem -, Morice attirait l'attention du ministre français sur les menaces, les violences et les incarcérations à la maison d'arrêt de Gabode, dont ces dirigeants et leurs proches étaient victimes. Des actes, selon lui, "motivés exclusivement par fait qu'ils entendent manifester leur désaccord avec l'actuel chef de l'Etat, M. Ismaël Omar Guelleh".
Alain Juppé lui a répondu en indiquant que ses services avaient suivi "avec attention", ces dernières semaines, les événements qui se sont déroulés à Djibouti, "en particulier suite aux manifestations du mois de février". Il lui a révélé que l'ambassadeur de France à Djibouti, René Forceville, s'était "enquis auprès des autorités de la situation des responsables de l'opposition, ainsi que de militants des droits de l'homme". Affirmant que Paris était en contact étroit avec les autorités djiboutiennes à ce sujet, Alain Juppé a voulu rassurer l'avocat des opposants en lui précisant que "la France est vigilante au respect des droits fondamentaux, en particulier la liberté d'expression", à Djibouti comme "partout ailleurs". Pour conclure, il a fait une promesse à Me Morice : "Nous seront par ailleurs très attentifs au déroulement de l'élection présidentielle le mois prochain, que nous souhaitons libre et transparente".
Un souhait qui sera pourtant difficile à réaliser : l'opposition boycottera ce scrutin faute d'avoir pu s'y présenter dans de bonnes conditions. Le seul concurrent du président sortant le 8 avril sera ainsi un ancien dignitaire de son régime, l'ex-président du Conseil constitutionnel, Mohamed Warsama Ragueh.
(à la rédaction de la Lettre de l'Océan Indien : je sais que c'est pas très légal mais nous ne pouvons pas tous nous permettre de payer vos articles ; et votre information nous est vitale dans ce blocus médiatique imposé par notre régime)
Juppé rassure l'avocat des opposants djiboutiens
Le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé, a répondu le 15 mars à l'avocat Olivier Morice. Ce dernier lui avait écrit le 3 mars, à la veille de la manifestation que l'opposition avait prévu de tenir à Djibouti et qui n'a finalement pas eu lieu suite à l'interdiction des autorités (LOI nº1303). Intervenant en qualité d'avocat chargé des intérêts des leaders de l'opposition - Ismaël Guedi Hared, Aden Robleh Awaleh et Mohamed Daoud Chehem -, Morice attirait l'attention du ministre français sur les menaces, les violences et les incarcérations à la maison d'arrêt de Gabode, dont ces dirigeants et leurs proches étaient victimes. Des actes, selon lui, "motivés exclusivement par fait qu'ils entendent manifester leur désaccord avec l'actuel chef de l'Etat, M. Ismaël Omar Guelleh".
Alain Juppé lui a répondu en indiquant que ses services avaient suivi "avec attention", ces dernières semaines, les événements qui se sont déroulés à Djibouti, "en particulier suite aux manifestations du mois de février". Il lui a révélé que l'ambassadeur de France à Djibouti, René Forceville, s'était "enquis auprès des autorités de la situation des responsables de l'opposition, ainsi que de militants des droits de l'homme". Affirmant que Paris était en contact étroit avec les autorités djiboutiennes à ce sujet, Alain Juppé a voulu rassurer l'avocat des opposants en lui précisant que "la France est vigilante au respect des droits fondamentaux, en particulier la liberté d'expression", à Djibouti comme "partout ailleurs". Pour conclure, il a fait une promesse à Me Morice : "Nous seront par ailleurs très attentifs au déroulement de l'élection présidentielle le mois prochain, que nous souhaitons libre et transparente".
Un souhait qui sera pourtant difficile à réaliser : l'opposition boycottera ce scrutin faute d'avoir pu s'y présenter dans de bonnes conditions. Le seul concurrent du président sortant le 8 avril sera ainsi un ancien dignitaire de son régime, l'ex-président du Conseil constitutionnel, Mohamed Warsama Ragueh.
(à la rédaction de la Lettre de l'Océan Indien : je sais que c'est pas très légal mais nous ne pouvons pas tous nous permettre de payer vos articles ; et votre information nous est vitale dans ce blocus médiatique imposé par notre régime)
C'est parfait, La France commence à Bouger.
Vive la France et Vive le Peuple Djiboutien !



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