Imaginons une seconde: un président qui décrete la liberte de presse, la democratie, les libertes en general etc.. aurait fort à faire vu la pression des lobby du business (al gamil, inchcape, importateurs..) qui défendent un monopole d'un côté, et la pression des fonctionnaires de l'autre, supprimer une voiture de fonction, ou une prébende, c'est court-circuiter le circuit habituel de promotion sociale, et de l'ordre social qu'elle a installé, C'est se mettre à dos la bureaucratie; supprimer massivement ces milliers d'emplois improductifs qui caractérisent l'afrique, signifie se mettre à dos la classe moyenne. Refuser les primes, et les pots-de-vins qui "solidifient l'amitié" aux représentans tribaux, c'est se mettre à dos les tribus.
Déclarer l'egalite absolue et pratique des afars, des somalis et es arabes c'est faire grincer des dents dans au fonds des districts et des quartiers populaires, selon l'idée qu'une telle concurrence nouvelle sur le marché de l'emploi est négative pour l'apprenti tribaliste, cela signifie se mettre à dos le peuple.
Regarder la réalité en face, signifie se dépouiller de toutes les idéologies.A ce titre les "révolutionnaires" sous-estiment largement la situation réelle pour des abstractions assez théoriques (liberté, dictature)
Si iog est vénéré comme un petit hammourabi, c'est qu'il détient les clés du coffre et en distribue parfois à tous ceux qui veulent bien le vénérer, il est ainsi le seul et dernier mécène des pauvres artistes, et le "père" de tous ces pauvres hères djiboutiens.
D'autres, par contre, ne comprendront jamais pourquoi les djiboutiens ne se révoltent pas, et cela selon eux ne s'explique que par la "frousse" des djiboutiens, bien sûr que non.
Ce message a été modifié par pilot - 23 mars 2011 - 04:43 .