trainer, le 11 novembre 2010 - 09:26 , dit :
En intégrant les autres paramètres stratégiques comme l'économie ou le commerce l'hyperpuissance supposée de l'Ethiopie se réduit à un mythe ridicule. En comparant nos revenus nationaux respectifs et dépit de la gestion désastreuse de nos finances publiques depuis 50 ans, le rapport n'est plus que de 1 à 20. Mais l'avantage stratégique de Djibouti prend tout son ampleur que lorsque l'on se penche sur la dimension commerciale de cette analyse critique. Ainsi vue sous cette angle Djibouti génère un flux commercial à peu près équivalent à la moitié de celui de nos voisins condamnés à démeurer encore pour longtemps dans leur torpeur et leur boucherie ancestrale.
Pour l'Ethiopie, Djibouti est une roue de sécours. A Défaut de l'Erytrée dont le littoral récèle des hydrocarbures et la côte très riche en poisson, Djibouti est une porte sur l'extérieur bien plus facile à contrôller que les montagnes d'Erythrée tandis que sa population modeste et de toute façon divisée et divisable ne possède les mêmes ressources démographiques que son ex-colonie. Le seul problème pour l'Ethiopie c'est que les djiboutiens qui ont un niveau de niveau dix plus élévés que les Ethiopiens n'accepeteront pas dans des conditions normales une quelconque hégémonie de la part de leur voisin misérable.
Pour l'Erythrée, Djibouti est pure et simplment un rival à éliminer dans la perspective d'une conservation du transit éthiopien qui ne génère pas suffisamment de récettes mais nourri une main d'oeuvre nombreuse.
Pour la France, c est un ami historique de Djibouti ...mais pas un allié.Cher ami la France qui nous aime tant avait déjà commencé à brader Djibouti à l'Ethiopie en 1884 à Berlin. Puis en 1905 la France gratifia nos voisins amharas le berceau de notre civilisation (Harrar) que des chefs coutumiers naifs avaient confié à la garde exclusive d'une république maçonique. Va voir où est l'erreur.
Poursuivant dans la voie du dénie, la France que tu sembles adoré à ce point, elle ne s'est point géné à donner à l'Ethiopie la région de Afambo (220 000 ha) de terre inondable que l'on pouvait transformer en rizière pour nourrir 6 millions de Djiboutiens.
Même après cela, la préservation de l'intégrité territoriale de ce qui reste du CFS n'a jamais été à l'ordre du jour au sein de classe politique française. En fait les vils réprésentant du colonisateur français n'ont cessé de dresser les somalis les uns contre les autres puis les afars contre les somalis afin de faire éclater Djibouti comme ils l'ont fait pour l'archipel des Comores.
Si aujourd'hui tu ne gardes un troupeau de mouton du côté de Dirré Dawa, le mérite en revient aux hommes politiques djiboutiens en général et aux plus valeureux parmi eux de Cheikho à Hassan Gouled en passant par Mahamoud Harbi. Ce sont eux qui forgèrent le pacte de Arta qui servit de plate forme à la naissance d'un nationalisme djiboutien totalement autonome. Si tu devais remercier un seul homme pour n'avoir connu le destin fort réluissant de valet d'un chef de guerre Tigréen, c'est Hassan Gouled aussi tordu fut-il en tant que homme politique.
CALA
C'est quoi ce melange!!!

Tu vis ou?
Allume la tele et suis les infos...

Tu as melange tous...