La Prostitution À Djibouti
#1
Posté 05 novembre 2010 - 10:27
« Djibouti, terre d’échange et de rencontre », Hasssan Gouled Aptidon, premier président de la République de Djibouti.
Chers compatriotes, dans notre réflexion sur les mœurs des Djiboutiens, nous aborderons cette semaine un thème autrefois tabou, mais qui s’est banalisé avec l’exode rural et la découverte de l’économie monétaire de la population à djibouti. Il s’agit de la prostitution dans notre pays, devenu terre d’échange et de rencontres des personnes en mal d’amour et d’autres en mal d’argent.
Dans notre culture et dans notre religion, la sexualité, le mariage, le divorce ainsi que toutes les relations entre les hommes et les femmes sont(étaient) régis par des lois très strictes. Jadis, les transgresseurs de ces législations étaient sévèrement condamnés de ce fait, les contrevenants étaient rares. Certains diront que avec la civilisation occidentale les relations sexuelles se sont déréglementées ; d’autres diront encore que ce sont les séquelles de la modernité ou de l’acculturation des sociétés orientales. Mais l’amour vénal n’a jamais eu de prosélytes dans notre société traditionnelle, il était tout simplement inconnu. « La prostitution est un phénomène masculin », disait Françoise Giroud. Par malheur, ce sont les femmes les principaux souffre-douleur.
Ces dernier temps, avec l’urbanisation sauvage, le manque d’application de ces lois a eu pour conséquence l’apparition dans notre peuple de la prostitution et de toutes les maladies sexuellement transmissibles comme le sida ou la syphilis. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de Djiboutiens qui portent le virus du Sida est estimé à 15% de la population, alors que le ministère de la santé publique ne reconnaît que 3%. Toutes ces maladies vénériennes sont très répandues à travers le pays actuellement.
Autrefois, le pire déshonneur qu’une fille pouvait attirer sur elle et sur son clan c’était d’enfanter hors mariage. Aujourd’hui, les Djiboutiens considèrent ce fait comme une assurance ou une bénédiction parfois. Or, dans la religion musulmane, le mariage d’une fille enceinte est prohibé. Mais « tous les aînés nés après les années 1980, sont bâtards, du moins suspects », m’a dit un djiboutien.
A l’époque coloniale, la prostitution était réglementée, les prostituées vivaient confinées au quartier 2.Elles possédaient des cartes professionnelles avec lesquelles elles se soignaient car elles étaient suivies médicalement par les agents de la santé. Elles étaient essentiellement composées d’étrangères.
De nos jours, ce sont les bars, les boites de nuit, les maisons closes et les rues de notre capitale qui se sont transformés en un grand bordel à ciel ouvert en raison de la perversité des uns et de la pauvreté des autres.
Il y a de cela quelque temps, une adolescente djiboutienne a failli accouché dans la classe en plein cours dans un établissement scolaire de la capitale. Evacuée en urgence à l’hôpital, elle donne naissance à un bébé angélique. alertés, ses parents accourent à son chevet ; assommés, ils découvrent leur fille mère. Non seulement ils ignoraient qu’elle était enceinte, mais ils n’ont jamais réalisé que cette dernière pouvait avoir une conduite aussi exécrable. « La prostitution marcherait moins bien si les hommes n’avaient pas besoin de se confier à tout prix », écrivait Frédéric Dard. De nombreux parents découvrent la grossesse de leurs filles à huit ou neuf mois. Désemparés et abasourdis, ils s’effondrent et provoquent des crises cardiaques.
Du lotissement du Héron aux quartiers de PK 12, nos filles, jeunes et moins jeunes, sont quotidiennement droguées et exploitées, fréquemment abusées, souvent battues et violées, parfois assassinées. Finalement, elles deviennent le rebut de la société, mortes ou vivantes.
Les témoignages de certaines d’entre elles sont accablants et font froid dans le dos.
« Je suis une Djiboutienne. Une de ces jeunes Djiboutiennes qui sont tombées dans les mailles cruelles des filets des boîtes de nuit. Aujourd'hui dans les boîtes de nuit, plus d'étrangères, c'est la djiboutienne, la jeunesse djiboutienne qui est exploitée, violée et abusée. Oui, aujourd'hui ces restaurants diaboliques font de la jeunesse djiboutienne féminine un grand marché très juteux. C'est le développement pur et simple du proxénétisme. C'est la chair djiboutienne et son innocence qui sont monnayées très chèrement.
Les bars servent aujourd'hui de lieux de rencontres, d'échanges et de trafiques de la jeunesse djiboutienne. Chaque jour, chaque nuit la jeunesse djiboutienne est impitoyablement meurtrie. Dans chaque bar on applique la même politique, vendre au plus cher la chair de la jeunesse djiboutienne sans ce soucier de la loi. Pour se faire, en premier étage de chaque bar ou à côté de celui-ci, la ou le proxénète loue des chambres. En premier lieu pour attirer cette jeunesse innocente, on affiche des bas prix, en appât on leur permet d'organiser des soirées, et après on sympathise pour qu'ils reviennent. Et ils reviennent. Reviennent et ne repartent plus pour mourir lentement, très lentement dans le silence. La solitude. Et le désespoir. C'est comme ça que je suis devenue ce que je suis. J'étais une lycéenne. En classe de première, j'ai mis les pieds pour la première fois dans une boîte de nuit lors d'une soirée dansante inter amis. Naïve comme toutes les autres, je me suis faite prendre par la patronne proxénète. Elle était gentille. Très gentille. Elle a vite conquis ma confiance. Elle se présentait à moi en mère, en sœur, en amie. J'étais conquise. Je ne payais plus rien. C'était presque chez moi. Elle me présentait à tout le monde. J'étais sa fierté. Elle me promettait tout. Au prochain été, j'allais même partir en voyage en France, le pays de mes rêves. Et ce, par le biais de ses amis blancs, devenus mes amis moi aussi.
Conclusion :
Plus que jamais, je suis seule. Seule. Se suicider. J'ai essayé. Mais Dieu ne l'a pas voulu. Aujourd’hui, seule ma grande mère maternelle nous a acceptée mon bébé et moi. Elle m'héberge comme sa fille. Et mon bébé bien qu'il ait les yeux bleus et les cheveux blonds, il restera son petit-fils. Je parlais de ça par réaction. Alors de grâce réagissez ! Au nom de toute cette génération détruite sur les rives de la Rue d'Ethiopie. Réagissez ! L'Histoire ne nous le pardonnera point.» Saada pseudonyme.
« Ce sujet n´a pas l´air de déranger grand monde aussi bien dans la diaspora
qu´à Djibouti. Que le premier employeur de jeunes djiboutiennes (car il n´y a
presque plus d´éthiopiennes today, raflées en 2003 pour la plupart) soit le
milieu de la prostitution apparaît comme une normalité effrayante.
Bordel militaire de campagne (BMC) comme disent les bidasses ou Saigon ville
pour les journalistes (voir le dernier article en ligne sur Djibnet), je trouve que
cela nous enlève encore plus de notre fierté et de notre amour-propre.
Combien de djiboutien (nes) ont dû ravaler leur honte quand, en déclinant leur
nationalité, ils se sont vu répondre par un français enthousiaste:
- Hé, mais je connais Djibouti ! J´ai fait l´armée là-bas, putain vos filles sont
terribles franchement !
Ou bien sur un ton de connaisseur:
- Hé, tu connais l´"Hermès" ? C´est là-bas qu´il y a les meilleurs "nayas" ...
Je sais bien qu´on n´y peux rien nous , mais voir à quel point nous acceptons
cela comme normal en dit long sur nous-même...(et on aime se définir comme
des somalis fiers , la bonne blague !) » Un Djiboutien de l’étranger.
Dans un rapport rédigé par des Américains installés à Djibouti, on pouvait y lire : « In Djibouti, the prostitution is a big business ». Ils qualifient cyniquement nos filles de « dociles, propres et pas cher ».
Actuellement, 26 armées étrangères sont stationnées à Djibouti ; on peut citer entre autre : les Français, les Américains, les Allemands, les Hollandais, les Italiens, les Espagnoles, les Japonais…Et leur présence génère des milliards de francs Djibouti par an, et pourtant la population djiboutienne est parmi les plus pauvres au monde. Tous ces soldats veulent se détendre et apaiser leur besoin naturel ; ils possèdent surtout beaucoup, beaucoup d’argent. Officiellement, ces armées luttent contre ce que l’on appelle le terrorisme international et la piraterie dans l’océan Indien et la Mer Rouge, deux voies maritimes cruciales pour le commerce mondial. Au passage, ils broient les jeunes Djiboutiennes.
Mais pourquoi les parents sont-ils froids face à ce danger qui extermine leurs enfants ? Comment interpréter ce silence ahurissant et coupable des religieux face à la perversité et à l’immoralité des Djiboutiens ? Quelles explications donner à cette indifférence et à cette passivité des intellectuels Djiboutiens face à la détresse de jeunes Djiboutiennes ? Que dire de cette irresponsabilité des dirigeants du pays face aux complots criminels des spéculateurs du sexe et autres proxénètes ? Car Djibouti n’a rien à envier à Las Vegas qui détient le triste record de capitale mondiale de l’industrie du sexe et son cortège d’argent sale.
Tous les Djiboutiens devraient être condamnés pour « non assistance à jeunesse en danger.»
Ensemble, nous pouvons faire mieux !
#2
Posté 05 novembre 2010 - 03:33
je reconnais ce phenomene, j ai passee 3 semaines a Djibouti cet ete et j etais enormemement choquee par la presence de jeune ( tres jeune) filles qui etaient en compagnie (souvent) de militaire ou autres non-Djiboutiens. ca me fait enormement de peine.c etait au Kempinski, et je peut vous dire que leur comportement auraient fais rougir plus d'une!
j ai discute avec une jeune fille extremement intelligente et gentille qui m as poliment expliquee ce qu elle faisait la , bien qu on ai pas eu le tps de discuter correctement, cette jeune fille m as enormement touchee. je crois que si j avais un peu plus de tps , j aurais aime revoir cette jeune fille et je crois que ca n aurais pas ete tres difficile de la convaincre de quitter ce circuit malsain qu est la prostitution..
Mais en meme tps ils nous faudrait des programmes socials pour pouvoir reintegrer ces jeune fille dans la societe.s
c est aussi au gouvernement de proteger ces jeune filles, controle de papier a la porte pour qu aucune mineure ne puissent rentrer dans les boites, prevention pour ces jeune filles, mais aussi pour les parents qui ne sont pas souvent au courant des allees et venues de leurs filles ( comme des spot teles) etc. je crois que c est un phenomene que la societe Djiboutienne peut combattre car je crois en nos valeurs, qu elles soit traditionelles ou religieuses.
WCS
#3
Posté 08 novembre 2010 - 09:56
J'ESSAIE D'IMAGINER LE COURAGE QUE SA PEUT PRENDRE DE RELATER CE GENRE DE VÉCU.
UN TEXTE QUI M'A FAIT FRÉMIR COMME JAMAIS HONNÊTEMENT JE L'AI ÉTÉ DE MA VIE (A MUST READ).
ENCORE UN AUTRE TABLEAU TRÈS PITTORESQUE DU DÉVELOPPEMENT À LA MODE DES SANS SCRUPULES COMME LE DESPOTE IOG DE DJIBOUTI.
C'EST LA STRATÉGIE CHOISIE PAR CET HOMME SANS FOI NI LOI, AFIN DE S'ACCROCHER AU POUVOIR, EN FERMANT LES YEUX SUR LES RÉSEAUX DE PÉDOPHILIES DES COOPÉRANTS FRANÇAIS RÉVÉLÉS RÉCEMMENT PAR FRANCE 3 ET QUE NOUS AVONS RAPPORTÉ SUR NOTRE PAGE FACEBOOK, DES ACTES AYANT GÉNÉRÉS PLUSIEURS SUICIDES DE JEUNES À DJIBOUTI ET LÀ VOUS AVEZ LA CONFESSION D'UNE JEUNE COMPATRIOTE QUI A EU LE COURAGE DE NOUS FAIRE DÉCOUVRIR PAR SA BELLE PLUME SON VÉCU ET CELUI DE MILLIERS D'AUTRES PIÉTINÉES PAR DES EXPATS ET DES SOLDATS À QUI IOG DONNENT CARTE BLANCHE POUR FAIRE CE QU'ILS VEULENT À DJIBOUTI, AU NOM DE LA LUTTE ANTI-TERRORISTE.
En espérant que plus de monde réagissent à ce récit, je l'ai publié sur le Forums Arhotabba.com et sur nos 4 pages et groupes Facebook, dont voici les adresses, si tu veux bien consulter les réactions futures, SAADA.
Pour les 2 premiers liens, invite moi avec ton compte et le pseudo : Abou Amin et Action-Group
http://www.facebook.com/Wilsan101
http://www.facebook....leancesdupeuple
http://www.facebook....120434224634583
http://www.facebook....136038416448038
Abou Amin
Ce message a été modifié par Doleances - 08 novembre 2010 - 09:57 .
#4
Posté 10 novembre 2010 - 12:43
Dès la petite enfance, c'est la télé qui éduque l'enfant. Les parents sont trop occupés à se chamailler, à travailler et à brouter (à vivre leur vie d'adulte irresponsable quoi). De Dora et les Power Rangers aux clips de Rihanna et de Jay-Z, l'enfant devient adolescent et adopte une vision du monde personnelle et teintée d'occidentalisme, où le vice et la recherche du plaisir immédiat sont encouragés (à travers les chansons et les films qui diffusent un message lénifiant: "vis ta vie", "profite de chaque instant", etc...).
A vrai dire, j'ai parfois honte de vivre dans ce "Pays des Braves" qui laisse ses enfants se faire exploiter et briser.
#5
Posté 10 novembre 2010 - 10:54
Mohina.
#6
Posté 11 novembre 2010 - 04:14
Ps: Ventre qui à faim ne connait ni valeur ni honneur.
"Until the power of love can overcome the love of power the world will not know peace" Unknown From a washroom wall lol
"Leaders must invoke an alchemy of great vision.” Henry Kissinger
"Be careful, Anais, abnormal pleasures kill the taste for normal ones." Eduardo
"From a sensitive woman's heart springs the hapiness of mankind." Khalil Gibran
"Tout est stereospecifique dans la vie." Dr Mezl
"Somebody is gonna get a hurt real bad." Russel Peters
#7
Posté 16 novembre 2013 - 04:00
ELMI_, le 16 novembre 2013 - 01:36 , dit :
Elmi la vérité est bien différente de tes histoires....

Mais la terre est patiente"
#8
Posté 16 novembre 2013 - 08:00
thorgal, le 16 November 2013 - 02:00 PM, dit :

Eh ben milite sur le terrain au lieu de causer virtuellement chez Djibnet si tu as raison ça te préoccupe!
ET LE BOIS DE Boulogne,il fait beau toute la journée peut être Strauss Kahn et d'autres n'ont pas manqué !
http://youtu.be/Gm9hTT-wusA
Ce message a été modifié par ELMI_ - 16 novembre 2013 - 08:13 .
#9
Posté 16 novembre 2013 - 08:14
ELMI_, le 16 novembre 2013 - 06:00 , dit :
C' est toi qui soutenait qu'il n'y avait que les ethiopiennes qui se constituaient...
Ce post prouve que tu es bien loin de la réalité de Djibouti...

Mais la terre est patiente"
#10
Posté 16 novembre 2013 - 08:33
thorgal, le 16 November 2013 - 06:14 PM, dit :
Ce post prouve que tu es bien loin de la réalité de Djibouti...

Tu dois être à Djibouti pour être proche de la réalité !
ET LE BOIS DE Boulogne,il fait beau toute la journée peut être Strauss Kahn et d'autres n'ont pas manqué !
http://youtu.be/Gm9hTT-wusA
Ce message a été modifié par ELMI_ - 16 novembre 2013 - 08:40 .
#11
Posté 16 novembre 2013 - 08:36
ELMI_, le 16 novembre 2013 - 06:33 , dit :
Le témoignage d'Abdou est édifiant, mais tu continues de nier...
Encore une fois tu essayes de détourner le sujet avec stoskhan..
Mais le sujet est bien "la prostitution à Djibouti"...

Ce message a été modifié par thorgal - 16 novembre 2013 - 08:38 .
Mais la terre est patiente"
#12
Posté 16 novembre 2013 - 08:43
thorgal, le 16 November 2013 - 06:36 PM, dit :
Encore une fois tu essayes de détourner le sujet avec stoskhan..
Mais le sujet est bien "la prostitution à Djibouti"...

Va à Djibouti pour y remédier !gare à toi il existe des homos que tu peux leur plaire!
#13
Posté 17 novembre 2013 - 01:28
ELMI_, le 16 novembre 2013 - 06:43 , dit :
Tiens tu es encore là...
Je croyais que tu n'en avait "rien à branler"...
D'un autre coté un post sur la prostitution...je comprends ta réaction..
Toi qui pensais qu'il n'y avait que des éthiopiennes qui se prostituaient à Djibouti.
De savoir qu'il y a maintenant beaucoup de djiboutienne...a du te mettre un coup au moral
Citation
Les enfants né de père légionnaire et des putes éthiopiens de quartier 2 on les envoie chez les sœurs catholique de Djibouti pour qu'ils soient adoptés en France et ramasser leur merde
Au fait,...les légionnaires sont partis de Djibouti!!
Encore une info que tu croyais d'actualité !

Mais la terre est patiente"