Pour Aujourd'hui, puisque c'est lui qui a ouvert le bal en s'adressant aux djiboutiens a travers une radio publique internationale, nous nous intéressons a Ismail Guedi Hared. Le débat sur sa personnalité est d'actualité et il est important a titre d'honnêteté de mettre tout sur la table. Libre a lui ou a ses supporteurs dans une tribune libre comme djibnet de donner une réplique non pas laconique ou insolente mais pertinente avec fait a l'appui un peu comme Cala fait ici.
Alors, sans tarder, qui est vraiment Ismail Guedi Hared?
Par Cala
Le bras droit du Seigneur,
En tant que Chef d'Etat Hassan Gouled était assisté par son directeur de Cabinet Ismaêl Guédi qui en l'absence de fonction de vice président conserve la haute main sur l'appareil administratif et juridicaire du pays.
Non messieurs les Af Mishar de l'UAD, Ismaêl Guédi n'était en rien le simple exécutant de la politique de Hassan Gouled mais a joué le rôle d'architecte de celle ci. La question en suspend est donc de savoir qu'a t-il fait de ce pouvoir?
Ismaêl Guédi a d'abord utilisé sa fonction pour asseoir son pouvoir sur le pays. IL s'est opposé à ce que les services de planification du dévéloppement rélève du ministère de l'économie et les a placé sous sa tutelle au sein d'une direction fantomatique. Aucune logique si ce n'est l'avidité du pouvoir ne pouvait expliquer une
telle organisation mais a t-il au moins préservé l'efficience du service aussi vital à un pays que les yeux à une être humain. Non pas du tout! Ismaêl Guédi Hared a été la cheville ouvrière de l'élimination de Mohamed Moussa Ali Tur Tur, jeune homme passioné qui avait défaut de croire à la sincérité du discours de l'alimentura dont Hassan Gouled s'était entouré.
L'absence de génie de Ismaêl Guédi en matière économique sera dévoilé à la face du monde lorsque le FMI avec lequel Djibouti a signé un PAS demande où sont vos
statistiques économiques et que le proconsul de Gouled au scandale de ce dernier répond que la DINAS n'est qu'une coquille vide qui jamais rien produit!
L'absence de planification est toujours synonyme d'une inefficience économique à long terme donc nous n'épiloguerons sur la myopie de Ismaêl Guédi et par conséquent son incapacité criminelle à construire l'avenir de notre génération. Ismaêl Guédi a raté l'essentiel c'est à dire doté Djibouti d'une capacité en recherche appliqué seule vecteur de progrès à long terme. Certes Il y a bien eu un ersatz à savoir l'Iserst mais comme le savez tous le bilan de cet organisme en déhors du pôle hydrologie est synonyme de trois rien! Des milliards dépensés à nourrir une alimentura "intellectuelle" qui symbolise a elle seule la panne de la pensée africaine et la difficulté de nos sociétés à se saisir des bienfaits de la science pour avancer!
Dans le système Goulédien, Ismaêl Guédi est aussi le ministre du budget. A chaque entrée, le trésor envoie une notification au directeur du cabinet qui décide de son affectation. Ismaêl Guédi, le héros de l'UAD, peut être également jugé le bilan de la politique économique du régime dont il a été le promoteur. Et là aussi, c'est la faillite!
Isamêl Guédi est le premier responsable de la crise de paiment du trésor en 1986 qui a motivé la nomination de Mohamed Djama Elabeh au ministère de l'économie. Comment Ismaêl Guédi a t-il ruiné la Nation? En poussant le clientélisme et la bureaucratisation à des limites que notre maigre économie ne peut nullement supporter. Et pourtant ces défenseurs diront que l'homme n'a rien fait pour faire participer les Jahmagrato du destin de la honte. C'est une demi vérité car Ismaêl Guédi est un entrepreneur astucieux. Conscient du faible poids des Saad Moussa dans la scène politique, il décide d'acheter une clientéle auprès des lignages Issas numériquement plus important.
Ismaêl Guédi courtise ainsi les Mamassans, ils en nomme bon nombre responsables...mais il s'agit là des individus les moins siginificatifs et les plus incomptétents ( en dehors de Zekou Touri neveu de Gouled, directeur du PAID et administrateur djiboutien irréprochable).
Quand il s'agit d'un Mamassan compétent, ambitieux et intègre, Ismaêl Guédi organise aussitôt une orgie pour l'éliminer si il est déjà aux affaires (comme Mohamed Moussa Ali Tur Tur) ou il s'arrange pour les garder dans des fonctions subalternes d'où il ne risque pas d'émerger. Ce qui est vrai pour les Mamassans l'est aussi pour les Issaks, les Arabes, et les Gadaboursis et dans un emoindre mesure pour les Fourlabas. Pourquoi? Parce que, les quatre premières communautés qui consituent le noyau hsitorique de peuplement de la ville de Djibouti commençait déjà à produire des élites compétentes en grand nombre.
La question du refus de l'intégration de ces cadres à haut potentiel a telle qu'elle a suscité une vive critique de la part du ministère français de la coopération en 1986.
Mais au lieu de percevoir la réalité comme elle se présentait c'est à dire une tentative de vérouillage de la fonction publique, les diplômés djiboutiens dans leur médiocrités nomades se chamaillèrent dans la recherche de sens. Ils firent le vide devant Moussa Ali Tur Tur qui fût le seul après le duo Omar Absieyeh et Omar Rabeh à défier l'alimentura. Les gadaboursis, les Issaks et les Arabes dénoncèrent le tribalisme et résignèrent au statut de citoyen de second rang ou prirent le chemin de l'émigration. Ce qui dans un cas comme dans un autre équivaut à une collaboration objective avec Ismaêl Guédi!
Pour acheter les Fourlabas dont le poids n'a cessé de croître depuis 1963, Ismaêl Guédi ferme les yeux sur la politique de recrutement abjecte de Yassin Yabeh qui littéralement tranforme la police en une millice privée! Il accepte aussi que les Fourlabas s'arroge un fief au ministère des postes et des télécommunications où un individu aussi irresponsable que Djowhar mène la dance! En fait, les Odaxgob sont les seuls oubliés de cette histoire de franchise.
Au fur et à mesure que le pouvoir de Hassan Gouled décline, Ismaêl Guédi fulmine contre l'ingratitude des Issas et s'illustre dans un activisme tribal sans vergognes. L'occasion de pourrir encore davantage lui est offerte par la décomposition du régime de Mengistu et la guerre civile que se livre d'un côté les Hawiyés Gurgura et les Issas et d'autre part les Oromos. A l'origine l'affaire est une cause somalie puisque Diré Dawa est la plus grande ville somalie en Ogaden et qu'elle a vocation à démeurer la capitale de la cinquième région. Tel est la vision de l'Ougas Hassan Hersi et d'une grande partie des Issas Ethiopiens ...mais Ismaêl Guédi ne l'entend pas de cette oreille. Il veut imposer à ces Issas le leadership d'un individu controversé, à savoir le fils de Mahamoud Langadheh dont la connaissance même du pays est visiblement annecdotique.
Mais pour l'imposer Ismaêl Guédi a un plan. Il veut faire passer pour cet avatar sans charisme pour l'homme mandaté par les Issas de Djibouti. La première étape de son plan, il utilise la vive émotion qui sécoue la communauté Issa après l'annonce de massacres d'Issas par les Oromos pour litérallement quadriller Djibouti d'antenne d'une organisation tantaculaire dénommée l'OUJI ( organisation de l'unité de la jeunesse Issa) dont la vocation évidente dépasse le seul objectif de soutenir nos cousins de l'Ogaden.
Mais en instrumentalisation la convergence d'intérêt entre des lignages Gadaboursis en lutte avec le lignage Reer Guedi pour une obscure histoire de partage de pâturage dans la région de Gogti à des fins de politique, Ismaêl Guédi- le pétit, accroît la schizophrénie des Gadaboursis de Djibouti et ne récolte qu'une vague conscience d'unité Issa qui n'est aujourd'hui plus d'actualité.
Mais en Ethiopie, les choses sont pire. Les Issas en dépit de la volonté de conciliation de l'Ougas perdent tour à tour le soutient de leurs frères Gadaboursis et Issaks puis des Hawiyés Gurguras avant de se s'affronter eux même. Un peuple divisé et bientôt marginaliser car en s'opposant au pouvoir central, ce dernier arbitre le différent avec les Oromos en leur faveur et les Issas se trouvent désormais confiner à un mouchoir de poche ....qui ne répresente même pas 20% de leur pays! Des hommes comme Ismaêl Guédi ont détruit en l'espace de 10 ans ce que les Ougas et les héros Issas tel Ali Kalageyeh ont construit en 400 ans! Tel est le triste
bilan du myope le plus dangereux de la République.
Après avoir conduit les Issas d'éthiopie à la plus grande catastrophe politique de leur hsitoire, Ismaêl Guédi poursuit son oeuvre de destrcution à Djibouti.
Il se tourne d'abord vers les Fourlabas, découvrent les vertus de conteur de farce de Gabayo et comme il se doit décide de convoler à 60 ans avec une jeune fille de 40 ans sa cadette. Ismaêl Guédi dont on n'a jamais expliqué le célibat prolongé veut se construire une stature de père de famille responsable et de présidentiable. Pour cela il compte sur la reconnaissance des ventres bien remplies aussi bien chez les Mamassans certes mais surtout les Fourlabas. Son beau père n'est il pas un de ces créatures débarqués de la Sogik que le RPP a chargé d'amnesthésier les esprits à coup de Jad waa weyn et de bottes de Hawaday. Au délà de l'alliance entre une clique bureaucratique corrompue et des marchands de stupéfiants qu'il faut à l'évidence anéantir, ce mariage a valeur de symbole. Il démontre comment la société Djiboutienne dont Ismaêl Guédi est par ailleurs un authentique réprésentant a réussi à intégrer les élites issues des refugiés Issas de 1977.
Elargir le réseau de sa clientèle est une chose et s'en construire est une autre. Sur ce terrain Ismaêl Guédi l'aprrend à son dépend, il a oublié ARTA et WEA et les jahmagarato l'ont également oublié! Alors Ismaêl Guédi qui a un très sens de la stratégie décide de favoriser son lignage. Les Saad Moussa n'ont pas encore
d'élites compétentes. Isamêl Guédi les sait mais peu importe il va forcer la main de Gouled. En utilisant l'activisme de la nièce du président qui voudrait son nain de mari, Ahmed Wabéri joué dans la cour des grands. Bien qu'il soit un semi analphabète notoire, un incompétent avéré, Ismaêl Guédi le propulse à la tête du ministère de l'éducation avec pour seules arguments que sa présence dans ce fautueil vaut le soutient des Reer Goulaneh sedentarisé dans la capitale depuis 1977.
Le poste ministérielle c'est une bonne chose, la bourse c'est mieux. Alors Ismaêl Guédi mandate un légionnaire Birasse pour piller les caisses de l'Etat au profit de sa cleintèle.
Ismaêl Guédi: le bras droit du seigneur (fin).
Ce message a été modifié par Warsameh - 30 octobre 2010 - 05:59 .