Yi-Buuti Ou Jab-Buti
#31
Posté 28 juillet 2010 - 03:46
Les appelations afar de Djibouti, en soit n'apporte pas grand chose sur la question du peuplement de zone avant l'arrivee des fransiis, il se peut qu'une region habite par un peuple particulier soit connu par un autre peuple voisin sous une autre appelation differente des ses habitants. Les rapports conflictuels entre la horde des nomades afars et issas dans la region des plaines Bara nous enseigne beaucoup sur les demarcations frontalieres entre ces derniers, sur ces accrochages la literature issa abondent en poesie compose en l'honneur d'un tel guerrier issa ou pour la reconnaissance du bravour d'un guerrier afar comme Dogali Abass(je parle d'un ancien).
De la region Okaar, ou Dikhill en passant par les baras jusqu'a la capital il ya un espace d'environs de 100 km, du Nord au Sud, les premiers campements afar s'arretait un peu juste avant le commencement du Mont Ougoul, la region Arta-Wea. Il serait legitime donc de s'interroger ce que les afars faisaient dans cette zone si eloignee de leur aire de nomadisation qui s'arrete au commencement de la chaine Ougoul a peu pres du Nord au Sud et qui s'estompe aux environs de OOkar de l'Ouest en Est. Le bon sens et la logique nous impose que la region ou se trouve en ce moment la capital etait tout sauf une region afar. Pour les noms comme Doraleh, en langue somali, cela fait allusion a l'ecume de la mer qui se produit lorsque les vagues frappent les rochers de cette region a predominance de rocher basaltique. Il est plus plausible de croire a une telle appelation plutot que la region des mares comme Mirgan le desire, car il est verifiable que cette region n'a aucune mare a part l'Oued de Doraleh plutot saisonniere qui se jette dans la mer a travers une vegetation de prozopice et d'acacia tortulis aux alentours de Fouta Oday qui fait aujourdhui parti de l'agglomeration de Balbala.
Mirgan fait la sourde oreille sur le temoignage occulaire toujours visible que constituent ces dromadaires dans la region de Doraleh, de Nagadh, de Douda.Ces troupeaux sont egalement visible depuis des temps imemoriaux aux alentours de Antar moins d'une dizaine de kilometres du centre ville de Djibouti, pas loin de Haramous, une region tres bien car je passais des moments de vacance scolaire durant mon enfance. Et justement concernant ces dromadaires et la region de Doraleh un poeme tres celebre etait compose par un certains Guelleh Badeed issa de clan Horoneh:
Saleebaan sadaadi iyo sariirtii ha waayo
Ana suuqa Jabuuti iyo sulsulaaca han waayo
Geeluna suunta ha daaqo oo siduu doona ba ha yeelo
La zone situe a Djibouti, etait connu selon les reperes geographiques des somalis de l'epoque comme Gaziira, il ya une poesie tres celebre qui existe a ce sujet dans la literature orale somali. Il est est arrive que les issas ont fait une razzia de dromadaires appartenant a des clan issack de la region de Boulahar, et pour cacher le butin ensemble avec leur dromadaires ils emmenerent dans la region eloigne qui est Djibouti en ce moment. Les issacks lancerent des poursuites et ne trouverent guere les betails, alors un des chefs militaires issacks decida de camper pas loin des campements issas ou ne sont reste que les femmes et les enfants pour tendre l'oreille durant la nuit l'oreil. Une femme qui ne supportait pas les crie de son enfant commenca a mentionner dans un poeme pour calmer son enfant la phrase suivante "Hooyo geeleeni gaasiru jiraa", "o mon ils nos troupeaux de dromadaire se trouvent a Gaziira. Alors le chef militaire issack compris et lanca une expedition pour recuperer leurs biens le lendemain. La region Gaziira etait tres bien connu par les issas puisque un des principaux puits pour abreuver les troupeaux se trouvaient dans le lieu appele en ce moment place Harbi.
J'en conclurais que ces histoires du passe ont revolu, aujourdhui les realites sont a nos yeux, des nouvelles configurations sont apparue, alors please sortez vous les afars de vos nostalgies effrontees embrasse les nouvelles donnes sans tendresse ni leurre comme disait Abdoulay Sadj dans Maimouna.
Salamatay.
Mine intarissable d'amour et de tendresse pour moi
Apres Allah et Son Messager a la cime des origines de mes emois
En realite maman tu es ma principale porte d'entree vers la felicite divine
Ceci corrobore par tant de hadiths authentiques et nullement une chose vaine
Arreh
#32
Posté 28 juillet 2010 - 04:28
Arreh, le 28 July 2010 - 01:09 PM, dit :
Les appelations afar de Djibouti, en soit n'apporte pas grand chose sur la question du peuplement de zone avant l'arrivee des fransiis, il se peut qu'une region habite par un peuple particulier soit connu par un autre peuple voisin sous une autre appelation differente des ses habitants. Les rapports conflictuels entre la horde des nomades afars et issas dans la region des plaines Bara nous enseigne beaucoup sur les demarcations frontalieres entre ces derniers, sur ces accrochages la literature issa abondent en poesie compose en l'honneur d'un tel guerrier issa ou pour la reconnaissance du bravour d'un guerrier afar comme Dogali Abass(je parle d'un ancien).
De la region Okaar, ou Dikhill en passant par les baras jusqu'a la capital il ya un espace d'environs de 100 km, du Nord au Sud, les premiers campements afar s'arretait un peu juste avant le commencement du Mont Ougoul, la region Arta-Wea. Il serait legitime donc de s'interroger ce que les afars faisaient dans cette zone si eloignee de leur aire de nomadisation qui s'arrete au commencement de la chaine Ougoul a peu pres du Nord au Sud et qui s'estompe aux environs de OOkar de l'Ouest en Est. Le bon sens et la logique nous impose que la region ou se trouve en ce moment la capital etait tout sauf une region afar. Pour les noms comme Doraleh, en langue somali, cela fait allusion a l'ecume de la mer qui se produit lorsque les vagues frappent les rochers de cette region a predominance de rocher basaltique. Il est plus plausible de croire a une telle appelation plutot que la region des mares comme Mirgan le desire, car il est verifiable que cette region n'a aucune mare a part l'Oued de Doraleh plutot saisonniere qui se jette dans la mer a travers une vegetation de prozopice et d'acacia tortulis aux alentours de Fouta Oday qui fait aujourdhui parti de l'agglomeration de Balbala.
Mirgan fait la sourde oreille sur le temoignage occulaire toujours visible que constituent ces dromadaires dans la region de Doraleh, de Nagadh, de Douda. Et justement concernant ces dromadaires et la region de Doraleh un poeme tres celebre etait compose par un certains Guelleh Badeed issa de clan Horoneh:
Saleebaan sadaadi iyo sariirtii ha waayo
Ana suuqa Jabuuti iyo sulsulaaca han waayo
Geeluna suunta ha daaqo oo siduu doona ba ha yeelo
La zone situe a Djibouti, etait connu selon les reperes geographiques des somalis de l'epoque comme Gaziira, il ya une poesie tres celebre qui existe a ce sujet dans la literature orale somali. Il est est arrive que les issas ont fait une razzia de dromadaires appartenant a des clan issack de la region de Boulahar, et pour cacher le butin ensemble avec leur dromadaires ils emmenerent dans la region eloigne qui est Djibouti en ce moment. Les issacks lancerent des poursuites et ne trouverent guere les betails, alors un des chefs militaires issacks decida de camper pas loin des campements issas ou ne sont reste que les femmes et les enfants pour tendre l'oreille durant la nuit l'oreil. Une femme qui ne supportait pas les crie de son enfant commenca a mentionner dans un poeme pour calmer son enfant la phrase suivante "Hooyo geeleeni gaasiru jiraa", "o mon ils nos troupeaux de dromadaire se trouvent a Gaziira. Alors le chef militaire issack compris et lanca une expedition pour recuperer leurs biens le lendemain. La region Gaziira etait tres bien connu par les issas puisque un des principaux puits pour abreuver les troupeaux se trouvaient dans le lieu appele en ce moment place Harbi.
J'en conclurais que ces histoires du passe ont revolu, aujourdhui les realites sont a nos yeux, des nouvelles configurations sont apparue, alors please sortez vous les afars de vos nostalgies effrontees embrasse les nouvelles donnes sans tendresse ni leurre comme disait Abdoulay Sadj dans Maimouna.
Salamatay.
Attends fini ton histoire Arreh!
D'ou jab'buti car un buti chassait sur la piste allant à Gasiira.
Le buti attaqua les hommes qui malheusement pour lui etaient trop nombreux.
Ils l'on capturé pour lui trancher la tete et le brandir comme un trophée. Et finir par planter leur trophée là ou ils se terraient les voleurs.

Sinon pourquoi vous fatiguez à refaire l'histoire; pour l'instant on est là et nous sommes bien obligés de vivre ensemble.N'oubliez pas qu'à l'origine nous sommes le meme peuple,nos langues et culture sont tres prochent.(Ce qui amène les sens des mots du pareil au même.)Il nous fallait toujours et encore de l'espace ,un environnement propice pour nos betailles .
Tous les soit disant histoires racontés par les aventuriers sur la corne sont fausses,ils racontaient d'apres leur point des vues personnels et leurs interet.Peu importe si c'est gallas, oromos, danakils ou soomals le 1er habitant de la corne, nous ne sommes pas venus de Mars ,nous sommes leurs descences et nous sommes fières.
Dorale'=doro =ecume le'=ecume de mer.
Ce message a été modifié par saxarla - 28 juillet 2010 - 04:30 .
Gabow mooyee ku tarin
Garaad iyo waayo arag
Inlayn waxma dhaantid geed!”
- Gaarriye.
#33
Posté 28 juillet 2010 - 05:05
saxarla, le 28 July 2010 - 01:28 PM, dit :
D'ou jab'buti car un buti chassait sur la piste allant à Gasiira.
Le buti attaqua les hommes qui malheusement pour lui etaient trop nombreux.
Ils l'on capturé pour lui trancher la tete et le brandir comme un trophée. Et finir par planter leur trophée là ou ils se terraient les voleurs.

Sinon pourquoi vous fatiguez à refaire l'histoire; pour l'instant on est là et nous sommes bien obligés de vivre ensemble.N'oubliez pas qu'à l'origine nous sommes le meme peuple,nos langues et culture sont tres prochent.(Ce qui amène les sens des mots du pareil au même.)Il nous fallait toujours et encore de l'espace ,un environnement propice pour nos betailles .
Tous les soit disant histoires racontés par les aventuriers sur la corne sont fausses,ils racontaient d'apres leur point des vues personnels et leurs interet.Peu importe si c'est gallas, oromos, danakils ou soomals le 1er habitant de la corne, nous ne sommes pas venus de Mars ,nous sommes leurs descences et nous sommes fières.
Dorale'=doro =ecume le'=ecume de mer.
Saxarlay ces histoires te depassent sister, personne ne conteste le fait que nous sommes condamnez a vivre ensemble et trouver les moyens de nous entendre mais quand certains travestissent l'histoire pour des raisons politiques il est legitime de s'insusrger. Alors sister pas d'emotion !!!!!!!!!!!!!!!!a revoir ma derniere phrase qui tend dans ce sens. !!!!!!!!!!!!!!!
Mine intarissable d'amour et de tendresse pour moi
Apres Allah et Son Messager a la cime des origines de mes emois
En realite maman tu es ma principale porte d'entree vers la felicite divine
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Arreh
#34
Posté 28 juillet 2010 - 06:33
D'abord félicitation pour tes connaissances presque encyclopédiques de notre région et ses peuples. Ensuite, je suis un peu fâché car une telle connaissance devait normalement se retrouver disponible dans les bibliothèques. Nous sommes un peuple de tradition orale et écrire n'est pas notre tasse de thé.
Rassure-toi j'en connais des tas comme toi ( et moi-même dans une certaine mesure et par paresse) qui devraient écrire des livres mais qui préfèrent a des discours et des paroles en l'air. Alors, si tu as le courage, prend un thème et prend ta plume. Tu sais qu'au aujourd'hui, il n'y a plus besoins de maison d'édition européenne; tu peux l'éditer un Inde ou au Sénégal pour le prix de cacahouètes. Tu peux même le faire par des petits éditeurs de coin de rue. Ou, si tu veux pousser le bouchon, en Amérique du Nord par toi même. Il suffit juste de payer quelqu'un pour la révision et la correction et voila.
Ce message a été modifié par Warsameh - 28 juillet 2010 - 06:34 .
#35
Posté 28 juillet 2010 - 07:36


"Djibouti est pour les afars car patati et patata,
non mais t'es ouf' ma parole,faut pas ecouter les glandeurs des cafes de Paris,car Djibouti est pour les Issas parceque tralala et tralalere,
non,c'est moi qui a raison et je te tiens la barbichette"...
bref,historiquement...votre chamaillerie allait être intéressante,
si vous étiez OBJECTIFS...or,vous êtes,tous autant que vous êtes,
à l'antipode de l'OBJECTIVITE.
alors à defaut d'être pragmatique et de répondre à nos vrais problèmes,
soyez au moins constructifs HISTORIQUEMENT.

>>>>Somaliland+Somalia italiana=une Somalie forte qui a tout pour plaire.<<<<<<
>>>résidu d'hiéroglyphe,va te cacher sous une pyramide<<<<<<<
>>>>>rabana atina fi dunya xasana wa fil akhira xasana wa qina cadaaba naar<<<<<<<<<<<<
>>>>Tu as la vie comme maladie, Allah comme médecin.
Le Coran comme notice et L'Islam comme remède.
Tu as l'Islam comme religion, la Mecque comme direction,
la prière comme mission. Incha Allah le paradis comme destination>>>>>
>>>>>if a man hits you once, you can be sure that he'll do it again<<<
>>>>>>>>>Plus le temps passe,moins il nous en reste<<<<<<<<
>>>>>>>>>accorder le savoir aux deraisonnables reviendrait à les égarer<<<<<<
#36
Posté 28 juillet 2010 - 07:46


Mais pour être équitable, tout n'est pas futile dans cette fresque djibnetienne et la discussion est intéressante surtout sur les points et les arguments soulevés par le chamelier du coin, Aw Carreh!
Ce message a été modifié par Warsameh - 28 juillet 2010 - 07:47 .
#37
Posté 28 juillet 2010 - 08:20
Warsameh, le 28 July 2010 - 07:46 PM, dit :


Mais pour être équitable, tout n'est pas futile dans cette fresque djibnetienne et la discussion est intéressante surtout sur les points et les arguments soulevés par le chamelier du coin, Aw Carreh!
Oui lorsqu'il s'agit de ton "cousin" tribal tu lui trouves toutes les qualités du monde, n'est-ce pas ?. Ca va de soi.
Mais, toi, à part flatter dans le sens du poil l'ego de Arreh, qu'est-ce que tu as apporté à la discussion ?
Tu lui a même dédié un Topic spécial pour y relater ses connaissances dans je ne sais quelle discipline. Une déclaration d'amour peut-être! Arreh excelle dans tous les domaines sauf dans l'histoire et l'objectivité n'est pas sa qualité première.
Pour le reste, Arreh encore une fois tu es loin d'être objectif. La connaissance que tu as de nos territoires (pas de terrain mais appris dans les annales sans doute) ne te donne aucun crédit à mes yeux. Au contraire, tu t'enfonces de plus en plus dans des futilités.
Toi qui prône le rapprochement de nos communautés respectives, la tolérance etc. au nom de l'Islam, ou est passé ton libre arbitre ?
Tu succombes facilement au tribalisme chaque fois que les Issas sont pointés du doigt. Ressaisis-toi cher ami car là tu tombes dans ce que tu sembles ou feins de dénoncer : le tribalisme.
S'il y'a une personne sensée dans ces echanges, c'est bien l'oeil avisé et sage de notre Frère Omar Al-Faruuq.
Célio lui se croit même sur un ring au point de dire tout et n'importe quoi.
Pour moi, les Afars sont de loin des personnes qui ont certes beaucoup des qualités mais aussi des défauts comme tout le monde.
Au moins, j'ai l'honnetêté de le reconnaitre.
A vous entendre, les Issas sont les êtres les plus innocents tels des Anges sur tous les évènements qui se sont produits dans la région associant ou pas les Afars dans ces péripéties.
Vous leur trouvez beaucoup des circonstances atténuantes parce que tout simplement vous en êtes des membres apparentés.
Mais, bon sang, soyez honnêtes et objectifs. Pourquoi existe-t-il un problème Afaro-somali ? et pas Afaro-Amharo-Tigréen et Oromo ?
Je parle d'aujourd'hui. Les Afars vivent en paix avec tous ses voisins, sauf les Somalis. Pourquoi ?
Tant que vous ne dénoncerez pas les injustices commises par vos semblables sur les notres, vous ne serez jamais objectifs dans vos propos.
Salaamu'llahi Qaleyka ...
#38
Posté 28 juillet 2010 - 08:41
celio000, le 28 July 2010 - 11:04 AM, dit :
on sait tous que pour s etablir dans les cotes de l actuelles djibouti les gaal devaient signer un traité de colonisation et de futur soumission avec les chefs issas ,le martyre de farah had nous rappelle encore à hayabley la ou on a construit actuellement la cité hodan
harrar n'as pas ete la capital de adal empire mais bien zaylac (comme ça se prononce)et dire que l empire de adal etaient tous composé d'afar est vraiment deconcertant à ce niveau et c'est pas toi camalkou c'est le manque d'etude de l histoire je vais essayer de m'abaisser à ce niveau la
tu sait moi aussi j ai le petit livre qu'à ecrit un autre iluminé de chez nous ZYAD BARREH comme ceux que tu ecoute mais celui à eu le malheur de conduire la nation somali dans le KO qu'elle est aujourd'hui dans son livre telle que il etait enseigné à beaucoup de jeune somaliens les somalis etaient meme jusqu'à obock et plus peut etre assab meme



je continue,quand hassan gouled a prononcé le mot meme de partage d'une nation afar somalie et meme arabe c'etait un blaspheme pour l histoire !!(d'apres cet iluminé)djibouti appartenant integralement à somaliweyn ça te choque ?? beaucoup de djiboutien somali aussi etaient choqués à commencer par hassan gouled lui meme mais laisse moi te dire que tes propos son au paralelle de ce qu'il etait ecrit dans ces livres là .Si je continue d'un millimetre arreh et missdjib vont me traiter de fascisant peut que j ai franchi deja la limite c'est pas permis au issas à ce niveau la
je suis pas la pour te cracher des references historiques à la figures mais je vois ou tu veux en venir à la fin.
Mais sache une chose cette cornes de l'afrique a été apres la region de la terre sainte l une des region les plus instables dans l histoire de l humanité,situé strategiquement convoités par tous les grand empires parce qu'elle est au milieu du monde et elle a embrassé avant tous le monde les religions du livre apres leur revelations en terre semite d'arabie et de palestine israel .
c'est pas demain que les frontieres s'arreteront et se traceront definitivement et on sait tous comment les frontiere se trace chez nous on est des hommes civilisés si tu comprend ce que je veux dire
un dernier petie conseil les references occidentales que tu prend walahi ça fait rire quand tu les balances à la figure d'un somali ou meme d'ethiopien parce que on sait d'avance que c'est biaisé et d'un point de vue d'un homme qui se croit à l epoque racialement superieur
j ai dans mon pc le livre integrale de l historien lewis dans first footstep in horn of africa le livre reference pour toute histoire de la corne pour les blancs(je te l'envoi si tu veux) et les comparaisons entre afar et somali te feront pas plaisir ,je te conseille de lire integralement foutoh al hamash ou bien d autre livre ecrit pas des erudits somali à harrar qui sont traduit de l arabe dans toute les langues
notre civilisation n'a pas commencer au premier footstep de l historien Lewis mais des millinenaire avant voila pourquoi on se refere jamais d'un occidentale!
Analphete que tu traite les hommes,ces hommes la n'ont aucun complexe d'inferioté voit tu à fouiller matin midi soir des bilbliotheque dont les ecrit et deja biaisé ,ces hommes analphabetes d'apres toi ont leur propre histoire leur propre science politique et n'ont nullement besoin de squatter les science po pour ressortir à la fin avec une mentalité de colonisé
Tu vois, ton problème à toi cher Célio, c'est le manque de cohérence et de logique dans tes propos.
Tu es aussi lourdement porté sur le mensonge comme lorsque tu dis que j'ai soutenu que l'empire Adal était "tous composés des Afars".
Comment débattre avec quelqu'un qui, pour essayer de te decrédibiliser, te prête des propos que tu n'as pas tenu, au risque lui-même de se decrédibliser aux yeux des autres ? Là, mon cher ami, tu viens de te decrédibiliser définitivement.
Si tu m'avais lis jusqu'au bout, tu ne m'aurais pas prêter ces mots. Ce qui prouve donc que tu as une lecture parcellaire des propos.
L'empire Adal était composé des Somalis, des Afars, des Malasai, des Oromos, des ethnies musulmanes de la Corne d'Afrique. Seule la proportion aurait changé, c'est tout.
Tu accuses l'historiographie occidentale de parcimonie et tu n'hésites pas de trouver des vertus à Lewis qui lui est bien occidental pour le mettre sur un piédestal. Tout ca pourquoi ?
Parce qu'il aurait consacré dans ses études une part importante aux Somalis dans l'histoire de la Corne d'Afrique.

Encore une fois, la logique te manque et de moments tu ne sais même pas de quoi tu parles.

Ce message a été modifié par Mirgan - 28 juillet 2010 - 08:44 .
#39
Posté 28 juillet 2010 - 10:45
Dans cette discussion, je trouve l'argumentation de Arreh pertinentes; J'aurai pu faire autant des tiennes mais tu ne me convins pas...pas du tout. Je trouve ton point de vue vague et infondé; tu ne relies pas tes affirmations a des faits incontestable; tu fais des analogies exagérées ou carrément erronées. Tu te bases sur des anecdotes et les transforment en vérité. Bref, tu fais une lecture subjective de notre passé a travers les prismes d'un sentiment de victime et d'assiégé; ce qui est loin de la vérité historique de notre région.
Je comprend d'où tu tires ta logique; je ne te pleins pas mais je refuse d'ériger en règle les états-d'âmes (fondés ou non) d'un groupe.
En outre, les afars n'on pas de problème avec les Amharas parce que ce serait David contre Goliath; pas avec les oromos non plus parce que ces derniers sont eux même dans la merde et dominés de tout part puis finalement, pas avec tous les somalis ou tous les Issas d'ailleurs mais simplement avec quelques tribus Issas dont-ils partagent le pâturage et pour des querelles de puits d'eau et de batailles. Ceci n'est pas la troisième guerre mondiale (a te lire) mais des escarmouches de bas étages qui sont la plupart réglées entre voisins ). Mais la ou tu fais allusion, c'est le territoire actuel de Djibouti, et cela, Arreh a bien expliqué et je n'ai rien a ajouter. A titre d'illustration, s'il fallait une de plus, mon arrière, arrière, grand père est de Seylac ou il a été un des sous-administrateurs. Nous possédons encore des coins de terre la ba et je peut te confirmer que même si la ville a été cosmopolite multiple a maintes fois, la région a toujours été somali; un endroit ou nomadisait les chameliers qui utilisaient d'ailleurs le puits de Douda bien avant, très avant que les madrépores de Djibouti ne deviennent un lieu d'encrage pour les bateau frangis.
Alors remet les choses dans leurs perspectives, ne cherche pas a ré-écrire l'histoire et les faits. Ainsi, peut-être, on y arrivera a une paix e brave dans notre minuscule petit pays dont nous sommes condamnés par le destin a vivre et mourir ensemble.
Bien a toi.
Ce message a été modifié par Warsameh - 28 juillet 2010 - 10:48 .
#40
Posté 28 juillet 2010 - 10:46
, Frere Mirgan
Walaahi j'apprecie beaucoup ton intelligence et ta clarte d'esprit quand tu t'exprimes et je pense sincerement que nous pouvons nous comprendre, mais des fois tu desservis la cause que tu defends en faisant un virage extreme, et c'est ca sincerement qui me fait peur maintenant chez toi walaahi.
C'est comme meme incroyable que la pluspart des afars avec qui j'ai discute dans ce forum ou dans la realite, ce virage extreme imprevisible est un pattern qui revient sans cesse.
Les questions des peuplements et celles concernant l'origine des peuples est certes difficile, surtout quand on s'attele a etudier des peuples qui n'ont pas l'ecrit a part l'oralite. Un des problemes que font face les anthropologues qui essaient d'ecrire sur les somalis et les afars est justement celui de la parcimonie de reference ecrite par les sujets des etudes eux meme. Les seuls sources s'origine des chroniqueurs de passage, les attaches militaires et rarement des chercheurs qui se penchent sincerement sur ces questions, a ces derniers s'ajoutent les ecrivains voayageurs comme les Monfreid et Rimbaud bourre de subjectivite talentueuse pour emerveiller leur publique.
Pour les nouveaux chercheurs qui sont membres des communautes etudiees, l'objectivite totale est tres difficile a realiser, comme Ali Moussa Iyeh qui lui reconnait la difficulte de maintenir une distance avec son propre objet d'etude qui etait le Xeer Issa. D'autres ont succombe en raison des conjonctures politiques du temps et ont juste semer des mensonges tribalistes tres claire, comme le cas de Hashim Goth auteur d'un pamphlet politico-historique intitule "The Awdal Phenomenon" publie en pleine guerre civile au Nord de la Somalie, dans lequel il approprie l'heritage de l'Etat Adal de Saylac uniquement aux Gadaboursis, un ouvrage qu'il a reconnu aujourdhui lui meme qu'il avait ecrit sous l'effet de la passion tribale, car j'ai rencontre l'auteur et je lui ai pose la question moi meme et alahamdulilah j'etais tres satisfait de ses reponses.
Pour revenir a notre frere Mirgan, walaahi j'ai hesite d'intervenir dans ce sujet car je reconnais que beaucoup d'entre nous ne sont assez mure pour comprendre ces choses, ces discussions doit prendre place au sein d'un publique averti. Cela me rappelle une anedocte de Voltaire au sujet de son servant, un soir que Voltaire discutait avec d'autres intellectuels au tour d'un dine sur des questions metaphysiques, il s'est rendu compte que son serviteur etait encore dans la salle, alors il le prend par la main et l'emmene dehors. Lorsqu'il retourne dans la salle, les autres lui demande pourquoi il l'a fait sortir, il repondit qu'il n'aimerait pas qu'on lui coupe la tete le lendemain pour cause de blaspheme.
Pour l'histoire de Djibouti, je ne conteste nullement la presence des afars mais je demanderais a Mirgan seulement de regarder de plus pres les points que j'ai souleve, je suis conscient que la transmission orale ne peut faire d'office de discours academique mais les faits que j'ai pointe sont largement verifiable et confirme encore heureusement par la geographie physique et humaine de la region. Aujourdhui pour etudier les peuples une des methodes juge la plus sure par les anthropologues est la linguistique d'ou le developpement relativement raison de l'anthropologie linguistiques. Cette methode consiste a chercher dans les langues parles les preuves de la parente des peuples et celle qui a finalement mis les somalis et les afars comme membre de'une meme famille avec les sahos et les gallas(oromos).
Walaahi je ne vais plus intervenir sur des sujets pareilles, pour moi c'est une perte de temps, je resterais dans mes reflexions de recherche de solutions, mais je trouve en meme temps interessants ces questions car elles nous permettent d'avoir une certaine image des lectures des ethnies respectives, une chose qui m'interesait et que j'ai meme cree un sujet speciale. Pour continuer sur des questions comme celle ci, il faut que ceux qui ne sont assez mature emotionellement s'abstienne et que ceux qui interviennent soient sincere dans leur interventions en ecrivant sans vernis et surtout avec lucidite.
salaamou laahi alaykoum les freres et les soeurs.
Ce message a été modifié par Arreh - 28 juillet 2010 - 10:48 .
Mine intarissable d'amour et de tendresse pour moi
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Arreh
#41
Posté 28 juillet 2010 - 11:03
Mirgan, le 28 juillet 2010 - 05:01 , dit :
En attendant que les habitants de zeila rient lorsque je dis que Zeila était une ville afare, qui sont ceux qu'on appelle communement Adals de l'empire Adal ? Seraient-ils Samarones, Issas, Somalis ?. Si tu dis qu'ils sont Somalis ce seraient ton troisième mensonge.

J'aimerais bien que tu dises haut et fort que les Adals sont des Afars. Je sais, ça va être difficile pour toi mais dis le quand même.
Ne me fais pas le coup de Awdal qui est le nom donné aux habitants de Zeila, en l'occurence les Samarrones, au port de Zeila et par extension à la région Gadaboursi.
voila moi les propos que j ai retenu de toi mon cher mirgan et que j ai refuté en te disant que c'est faux d'affirmer les adals sont les afars point ça veut dire que tu en exclu les autres adalites qui composaient ce empire d'abord à caractere musulman
dans ton dernier post tu dit que tu n'as jamais voulu dire que seul les afars composaient cet ensemble de sultanats ou empire musulman tant mieux si tu l admet c'est tout ce que je voulais
mais si tu as compris que je voulais faussé tes propos brother ralihow
pour Lewis au contraire je le met pas sur un pied d'estale mais je le mis au meme niveau que les autes historiens occidentaux et meme lui qui est le premier il est à l origine de cette vision faussé qu'ils ont de notre corne parce que ils se refairent à lui relis ce que j'ai ecrit yakhi !
j'ai mis en parallèle sur ta maniere à vouloir regarder l histoire que de ton coté et les iluminé du nationalisme somali qui ont voulu et tenter de reecrire l'histoire de la corne dans leur mabraze de mogadiscion voila le nationalisme effrené à quoi il ramene une fausse lecture et un choc frontale avec l autre
tu dit que les afars ont des probleme avec somalida bass ,là encore ça peut faire couler plein d'encre mais je crois que tu as tord à mon avis ,du simple fait que les afars de djibouti qui constitue une minorité des afars du triangle sont de loin les mieux instruits et qui ont un meilleur niveau de vie et la coexistence est la plus pacifique avec les somali de djibouti comparé à l erythee ou la region 2 par exemple et j en connais des choses sur les conditions de vie des afars de la region 2
#42
Posté 29 juillet 2010 - 01:58
Arreh, le 27 juillet 2010 - 06:52 , dit :
Permettez moi de vous signaler mes interrogations sur vos interventions pieuses, mon intervention t'a fait reagir avec un torrent de sermon mais tu semble acquis pour la these de Mirgan que tu juges la plus plausible.
Alors j'aimerais de votre part des eclaircissements car pour ma part les dromadaires qui sont present a Douda , a Nagadh et Doraleh fait partie d'un patrimoine ancestrale depuis des temps imemoriaux, ne serit-il pas plus juste et plus impartiale de pointer du doight les mensonges formente par les docteurs en lettres des cafes de Paris?
Salamoulaahi alyaka
Djibouti a une étymologie Afar. Cela ne doit nullement donner lieu à une polémique.
Djab-buti est un calembour tardif fantaisiste insufflé par des intellectuels Issas de Dire Dawa. Toutefois, le fait que certaines localités comme Ali- Sabieh, Da’as Biyyo, Loyada, Wéa, Arta, Doralé ou Djibouti où vivent des Issas portent des noms Afars ne diminue en rien la valeur de la culture Somalie.
L’origine du mot Djibouti.
Ville éponyme du pays, Gabouti dont la transcription souffre une épenthèse (Djibouti), tire son origine de Gabod, pluriel de Gabdo.
Ustensile ménager confectionné à partir de fibres de palmier doum, Gabdo est communément utilisé chez les pasteurs Afars pour servir les galettes ou du pain de dourah (sorgho).
C’est par analogie que les Afars appelaient Gabood les îlots madréporiques sur lequel a été construite la ville de Djibouti (1).
Le site gabod était surtout connu pour son puits où les plaisanciers, yéménites notamment, venaient s’abreuver en eau douce. D’où le nom gabouti qui signifie en Arabe le puits de gabod.
Gabouti, est donc bien un terme Dankali arabisé, ainsi qu’il a été rapporté sous la plume du célèbre journaliste du Monde, Albert Londres en 1932,
Il convient de relever également que de par son aspect hybride, Gabouti sonne comme un point de jonction entre des localités portant des noms en Arabe alignés le long du littoral comme Kor Angar , Khor ambado, Goubet el Karab et des contrées voisines de Gabood telles que Arta, Wéa. Ambouli, Doralé dont les appellations sont en Afar.
Quant au jargon « bouti », autour duquel certains esprits essayent de broder en vain le sens étymologique de Djibouti, il n’appartient à vrai dire à aucune langue.
Bouti en tant que terme nait à Djibouti-ville en 1942 pour designer le contingent kenyan de bataillon Britanique, identifié comme Bantou.
Hommes robustes et forts les « Boutis » sont aussitôt perçus comme des redoutables combattants. Et c’est par extension que le terme bouti prend le sens de « mangeurs d’homme » dans le langage populaire.
A bien noter, Bouti est une distorsion du mot Bantou que l’on tente d’associer à l’étymologie de Djibouti que par méconnaissance de l’histoire de notre pays.
(1): pour une approche plus exhaustive, je vous renvoie à Didier MORIN, dictionnaire historique Afar (1288-1982). Page 154-158 (voir le terme Gabûti).
#43
Posté 29 juillet 2010 - 03:26
Gargaro, le 29 July 2010 - 11:58 AM, dit :
Ville éponyme du pays, Gabouti dont la transcription souffre une épenthèse (Djibouti), tire son origine de Gabod, pluriel de Gabdo.
(1): pour une approche plus exhaustive, je vous renvoie à Didier MORIN, dictionnaire historique Afar (1288-1982). Page 154-158 (voir le terme Gabûti).
merci pour ces éclaircissements !!

Mais la terre est patiente"
#44
Posté 29 juillet 2010 - 03:54
[/quote]
Comment peux te baser sur les explications de Mr Morin

Je te signale que les Arabes ne savent pas plus que le Franji.
Nous connaissons notre langue pas besoin qu 'on aille chercher une preuve chez le Français.
Jab'buti ,tu connais surement
Gabood=meel gabood ah=un endroit ou il y pas arbres
Wea=weca=virage ,le village se trouve apres le virage
loyada= lawyo-cado=lawyo=les mollets cado=blancs (a cause de la poussiere et le sel (jaan)qui blanchisent les pieds
Carta=car =qui ose me contre dire? jurer ou de l'amertume CAR=qadhaadh.
Dhacas- biyo= ça rapport surement avec l'eau
Sinon demande les habitants pourquoi leurs villages portent de noms comme celle çi.
Tu apprendras plus ,chaque vilage à son histoire connu par ses habitants.
Vas-y donne nous les explications en Danakil.
Ce message a été modifié par saxarla - 29 juillet 2010 - 03:58 .
Gabow mooyee ku tarin
Garaad iyo waayo arag
Inlayn waxma dhaantid geed!”
- Gaarriye.
#45
Posté 29 juillet 2010 - 06:23
Gargaro, le 29 July 2010 - 10:58 AM, dit :
Djab-buti est un calembour tardif fantaisiste insufflé par des intellectuels Issas de Dire Dawa. Toutefois, le fait que certaines localités comme Ali- Sabieh, Daas Biyyo, Loyada, Wéa, Arta, Doralé ou Djibouti où vivent des Issas portent des noms Afars ne diminue en rien la valeur de la culture Somalie.
Lorigine du mot Djibouti.
Ville éponyme du pays, Gabouti dont la transcription souffre une épenthèse (Djibouti), tire son origine de Gabod, pluriel de Gabdo.
Ustensile ménager confectionné à partir de fibres de palmier doum, Gabdo est communément utilisé chez les pasteurs Afars pour servir les galettes ou du pain de dourah (sorgho).
Cest par analogie que les Afars appelaient Gabood les îlots madréporiques sur lequel a été construite la ville de Djibouti (1).
Le site gabod était surtout connu pour son puits où les plaisanciers, yéménites notamment, venaient sabreuver en eau douce. Doù le nom gabouti qui signifie en Arabe le puits de gabod.
Gabouti, est donc bien un terme Dankali arabisé, ainsi quil a été rapporté sous la plume du célèbre journaliste du Monde, Albert Londres en 1932,
Il convient de relever également que de par son aspect hybride, Gabouti sonne comme un point de jonction entre des localités portant des noms en Arabe alignés le long du littoral comme Kor Angar , Khor ambado, Goubet el Karab et des contrées voisines de Gabood telles que Arta, Wéa. Ambouli, Doralé dont les appellations sont en Afar.
Quant au jargon « bouti », autour duquel certains esprits essayent de broder en vain le sens étymologique de Djibouti, il nappartient à vrai dire à aucune langue.
Bouti en tant que terme nait à Djibouti-ville en 1942 pour designer le contingent kenyan de bataillon Britanique, identifié comme Bantou.
Hommes robustes et forts les « Boutis » sont aussitôt perçus comme des redoutables combattants. Et cest par extension que le terme bouti prend le sens de « mangeurs dhomme » dans le langage populaire.
A bien noter, Bouti est une distorsion du mot Bantou que lon tente dassocier à létymologie de Djibouti que par méconnaissance de lhistoire de notre pays.
(1): pour une approche plus exhaustive, je vous renvoie à Didier MORIN, dictionnaire historique Afar (1288-1982). Page 154-158 (voir le terme Gabûti).
Salaam Gargaro et les autres freres et soeurs
Been fakatay, runi ma gaadho, ou un mensonge qui s'est enfui la verite aura des difficultes pour le rattraper, laakiin beeni lug la qatay leedahay, mais le mensonge pourrait etre attraper par la jambe.
Ce proverbe somali resume en gros la posture de Gagaro, vos docteurs en lettre peuvent mentir mais ces mensonges n'iront nulle part tant que des faits verifiables jusqu'a nos jours sont encore existant.
Les afars pouvaient appele ce qu'ils veulent Gaziira et ecrire ce qu'ils veulent avec les fransiis cela ne changera rien de la realite, notre culture est celle de l'oralite et celle ci temoigne largement de fait observable dans la geographie physique et humaine, ceci dit je te renvois a mon post d'hier matin.
Je rajouterais d'autres precisions que m'a transmis mon grand-pere avant sa mort alors que j'etais encore un bambin. Les yemenites dont tu parles etaient quelques pecheurs installes a Boulaos(appelation somali, de boul= hutte, aos=aws= herbe, ces habitations ou vivaient ces pecheurs etaient des huttes faite de tresses d'herbes seches, et ces boul-aws se trouvaient pas loin de la zone de Djibouti ou se trouve le College Boulaos. Alors comment les afars appellent les huttes, Boul? je ne crois pas ils appellent plutot daboyta, alors encore une fois l'heritage somali de Djibouti est confirme et verifiable. Et mon grand-pere m'avait ajoute que les campements issas pratiquaient un troque avec les yemenites pecheurs avant l'arrivee des fransiis, ce troque consiste du lait de dromadaire contre des dattes que les chameliers issas appreciaient,il est legendaire que les nomades somalis sont friands des dattes, des proverbes en temoignent de la part des Ogadeens "Alahayooy timiri macaana, oh mon Seigneur que les dattes sont si bonnes".
Autres precisions, il est interessant de s'interroger le bien fonde de la politique stalinienne d'Ali Aref qui a implante par force les afars a Arhiba, si la zone etait etait afar une telle politique serait inutile. En verite comme nous savons tres bien que les afars ont une notion tres etroite de la geographie, la zone en question (de Okaar a Djibouti-ville, et un peu du nord du Mont Ougoul a Loyada) serait la propriete partage entre les Sultanas de Tadjourah et celui des Debnes de Dikhill, donc la question de la presence des issas seraient anodine. Or il est verifiable aucunement cette zone ne fut la propriete d'un Sultana afar, les noms afars glisses par ci et par la n'ont aucune portee reelle. Juste a peine 5km de Djibouti se trouve Tourkii Faraah Had, un peu loin tourtii Ina dirir sur la route nationale Arta. Ensuite Doudoub Alaale, un nom afar? il est vraiment navrant qu'en 2010 des individus en mal de sensations vehiculent des fantasmes comme Gargaro.
Shabeeley, environs 10 km a partir de Balbala, et sur la route avant de parvenir a Shabeelay nous avons Gabi daatay, qui est une oued ou s'abreuvaient les dromadaires et les chevres des Dhabac Bir Cas (clan issa) qui peuplent cette region. Durant mon enfance je me rappelle encore des contingents des cano lay(vendeuse de lait) qui venaient vendre le lait de dromadaire et de chevre qui venaient des zones peripheriques de Djibouti-ville, ces cano lay venaient essentiellement de Doraleh, de Douda, de Nagadh, et un mini-bus special appeles baabuur canalay etaient leur moyen de transport. Il ya un moyen de verifier chez les somalis qui peuplent une zone, il suffit de chercher l'appartenance ethnique des cano diiq ou cano leey, les femmes qui emmenent vendre le lait dans la principale ville de la region. Et comme le lait est une commodite perissable tres vite, avant l'arrive des moyens motorises les vendeuses de lait venaient essentiellement a pied a partir des zones rurales peripheriques. Par exemple une querelle s'est produit entre deux clans issacks au sujet de la ville de Berbera, en faite la region est une region Issa Moussa et recement des habar Yonis se sont installes dans la ville de Berbera,et cette question etait une des causes du mini-guerre civile qui s'est passe entre les issacks. Les ano diiq a Berbera sont Issa Moussa, alors que les premiers campements habar Yonis se trouve dans dans la region pas loin de Burco.
La meme chose comme disait Warsameh, Saylac etait cosmopolite mais les alentours etaient essentiellement somali, plus precisement les puits de sel appartenant seulement a des somalis et les ano diiq etaient somalis.
Ce raisonement est largement valable pour le cas de Djibouti alors a bon entendeur.
Mon cher ami gargaro amene tes preuves plutot que les ecrits des fantaisistes fransiis qui n'ont redige que ce que vos politiciens les ont racontes.
salamoulaahi alayka
Ce message a été modifié par Arreh - 29 juillet 2010 - 06:38 .
Mine intarissable d'amour et de tendresse pour moi
Apres Allah et Son Messager a la cime des origines de mes emois
En realite maman tu es ma principale porte d'entree vers la felicite divine
Ceci corrobore par tant de hadiths authentiques et nullement une chose vaine
Arreh