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Aie Les Histoires D'amour .....sur Internet....font Tres Mal.. deconseillez...........
#1
Posté 15 juillet 2010 - 06:13
Rarement je decide de me connecter sur Djibnet surtout en temps de boulot et je decide d'ouvrir un sujet comme celui ci, mais je n'en pouvais plus je dois me confesser à quelqu'un ou à quelque part et comme je n'arrive pas a le faire reellement en face de quiconque tellement j'ai honte et ca me gene cette histoire, peut etre virtuelement je me suis dis ca va l'etre moins difficile mais ce n'est pas ete le cas loin de la meme jusqu'a aujourdui. Je ne sais pkoi aujourd'hui mais voila je suis arrivé.
Pour rentrer tout de suite dans la mélé, dans ma vie sans tomber dans un excés d'autocelebration,je me suis toujours consideré quelqu'un qui a toujours cherché eviter de faire du mal aux autres involontairement et encore moins volontairement, ce sentiment me donnait souvent un certain equilibre interieur et me rendait heureux et orgueilleux en quelque sorte, sans cacher, quelque fois je me considerais un peu au dessus de la moyenne moralement parlant, jusuqu'a un jour pas comme les autres, triste peut on le dire.
Au debut de 2009, je connais cette belle fille qui vit dans un pays occidentale sur internet, fut un coup de foudre virtuel, nos histoires et nos parcours de vie plaisent l'un et l'autre avant meme qu'on voit nos faces, par suite on echange de mail,lettres,photos,....des heures et heures et de conversation telephonique,......on commence de plus en plus a parler de projet de mariage qui devrait etre mis en action de la au plus tot possible sans s'inquieter des repercutions que cela pouvait avoir sur nos respectifs vies, rappelant que moi j'avais à peine fini l'universite et commence à avoir mon premier emploi.
On commence à informer nos familles, et tout semblait bien parti,on decide de se retrouver au bled en fin de 2009 pour finalement partager reellement ce qui ns avons partager presque en une annee a travers le telephone ou les lettres,.....finalement on etait pas soumis a la contrainte de l'espace ni du temps et tout laissait presumer que notre amour ou pseudoamour avais finalement depassé tous ses difficultés,.....c'est ce qu'on croyait. La douche froide arrive à ce jour de 24 decembre 2009 à place menelik, un jour comme les autres, temperature moyenne pour un typique djiboutien mais pas pour moi qui depuis 8 ans je suis hors du pays,cela me force a prendre en main une bouteille d'eau minerale froide tout le temps pour baisser un peu la temperature corporelle, on fixe un rendez vous moi et ma presumé futur femme à 17 h devant l'hotel menelik mais j'etais sur place bien avant dejà à 15 h.
à 17 heure de loin j'appercois une fille assez mince tres bien habillé, qui certaiment ne pouvait pas passé inapercue, dans ma tete je me disais "si c'est elle,elle m'avais l'air plus grande sur la photo et sur la cam",....mais d'autre part sachant que je ne pouvais pas juger quelqu'un seulement pour son physique je me reprenais et attendait avec impatience.
A 17h exact, cette jeune femme me vient en face, elle me reconnait sans probleme et me salue avec immense joie qui se degageait de ses yeux,et me dit "Hayee Hebel.....", ,....mais pour moi c'etait la fin du monde,mon temps s'est arrette,je ne l'aurrai jamais reconnu,la fille dont j'ai connu etait une autre, j'appercois quelqu'un vraiment faibli...peut etre par une maladie....peut etre ca ete toujours comme ca sauf que la video et les photos etaient completement differents,...bref l'alchymie tant attendu il y'en a pas et un sentiment d'amertume me vient sur la bouche,.....biensur la fille s'en rend compte de ma difficulte de la reconnaitre et se sent en quelque sorte embarassé, fut un moment terrible,...je me reprends et essaye de cacher mon embarass,je lui offre à boir et ainsi on commence à parler des nos voyages en evitant tous les 2 tout argumant qui ns ramene vers notre histoire d'amour virtuelle, surtout de ma part,.....à un moment donné je lui demande de m'excuser car la priere etait venue, lui disant tout de meme de l'appeller le lendemain sachant qu'au fond de moi ca n'aurrait pas ete le cas.
Rentré à la maison, je ne savais pas comment faire et surtout koi faire,la personne dont je viens de rencontrer etait une autre par rapport a celle que je croyais, d'un cote ma conscience me disais "ne lui dis pas no, ca vas lui causer de problemes a cette fille deja en difficulté de santé" d'autre part la raison me disait "mieux vaut etre dur maintenant que pour le reste de la vie et gacher vos vies" dans tous les 2 cas il fallait blesser une ame et meme gravement vue que les preparatif de mariage meme si pas commencer etaient attendus,...............................comme tout humain en difficulté je demande du temps avec l'excuse que j'etais occupé par la maladie d'une tante,....cela fut credible au debut mais apres un certain temps la fille justement me demande des explications comme biensur les familles attendaient le feu vert de nous,...insupportable,......que faire, se marier avec quelqu'un dont il me semble que je n'ai jamais vu et surtout pour lequel je n'ai aucun attirance,....plus le temps passait et plus les familles posaient moins de questions comme previsibles mais plus la fille souffrait terriblement sachant qu'elle avait fais ce voyage surtout pour moi, cela me rendait encore plus triste,jusqu'a ce que arrive un jour.......................to be continued.
"La lumiere croit voyager plus rapide de toute autre chose, mais c'est une erreur, pour combien elle peut etre rapide, les tenebres sont toujours avant elle" Terry Pratchett.
"La voix humaine ne pourra jamais atteindre la distance que est couvert par la petite voix silencieuse de la conscience " Mahatma Gandhi.
#2
Posté 15 juillet 2010 - 06:39
sanka, le 15 July 2010 - 05:13 PM, dit :
Rarement je decide de me connecter sur Djibnet surtout en temps de boulot et je decide d'ouvrir un sujet comme celui ci, mais je n'en pouvais plus je dois me confesser à quelqu'un ou à quelque part et comme je n'arrive pas a le faire reellement en face de quiconque tellement j'ai honte et ca me gene cette histoire, peut etre virtuelement je me suis dis ca va l'etre moins difficile mais ce n'est pas ete le cas loin de la meme jusqu'a aujourdui. Je ne sais pkoi aujourd'hui mais voila je suis arrivé.
Pour rentrer tout de suite dans la mélé, dans ma vie sans tomber dans un excés d'autocelebration,je me suis toujours consideré quelqu'un qui a toujours cherché eviter de faire du mal aux autres involontairement et encore moins volontairement, ce sentiment me donnait souvent un certain equilibre interieur et me rendait heureux et orgueilleux en quelque sorte, sans cacher, quelque fois je me considerais un peu au dessus de la moyenne moralement parlant, jusuqu'a un jour pas comme les autres, triste peut on le dire.
Au debut de 2009, je connais cette belle fille qui vit dans un pays occidentale sur internet, fut un coup de foudre virtuel, nos histoires et nos parcours de vie plaisent l'un et l'autre avant meme qu'on voit nos faces, par suite on echange de mail,lettres,photos,....des heures et heures et de conversation telephonique,......on commence de plus en plus a parler de projet de mariage qui devrait etre mis en action de la au plus tot possible sans s'inquieter des repercutions que cela pouvait avoir sur nos respectifs vies, rappelant que moi j'avais à peine fini l'universite et commence à avoir mon premier emploi.
On commence à informer nos familles, et tout semblait bien parti,on decide de se retrouver au bled en fin de 2009 pour finalement partager reellement ce qui ns avons partager presque en une annee a travers le telephone ou les lettres,.....finalement on etait pas soumis a la contrainte de l'espace ni du temps et tout laissait presumer que notre amour ou pseudoamour avais finalement depassé tous ses difficultés,.....c'est ce qu'on croyait. La douche froide arrive à ce jour de 24 decembre 2009 à place menelik, un jour comme les autres, temperature moyenne pour un typique djiboutien mais pas pour moi qui depuis 8 ans je suis hors du pays,cela me force a prendre en main une bouteille d'eau minerale froide tout le temps pour baisser un peu la temperature corporelle, on fixe un rendez vous moi et ma presumé futur femme à 17 h devant l'hotel menelik mais j'etais sur place bien avant dejà à 15 h.
à 17 heure de loin j'appercois une fille assez mince tres bien habillé, qui certaiment ne pouvait pas passé inapercue, dans ma tete je me disais "si c'est elle,elle m'avais l'air plus grande sur la photo et sur la cam",....mais d'autre part sachant que je ne pouvais pas juger quelqu'un seulement pour son physique je me reprenais et attendait avec impatience.
A 17h exact, cette jeune femme me vient en face, elle me reconnait sans probleme et me salue avec immense joie qui se degageait de ses yeux,et me dit "Hayee Hebel.....", ,....mais pour moi c'etait la fin du monde,mon temps s'est arrette,je ne l'aurrai jamais reconnu,la fille dont j'ai connu etait une autre, j'appercois quelqu'un vraiment faibli...peut etre par une maladie....peut etre ca ete toujours comme ca sauf que la video et les photos etaient completement differents,...bref l'alchymie tant attendu il y'en a pas et un sentiment d'amertume me vient sur la bouche,.....biensur la fille s'en rend compte de ma difficulte de la reconnaitre et se sent en quelque sorte embarassé, fut un moment terrible,...je me reprends et essaye de cacher mon embarass,je lui offre à boir et ainsi on commence à parler des nos voyages en evitant tous les 2 tout argumant qui ns ramene vers notre histoire d'amour virtuelle, surtout de ma part,.....à un moment donné je lui demande de m'excuser car la priere etait venue, lui disant tout de meme de l'appeller le lendemain sachant qu'au fond de moi ca n'aurrait pas ete le cas.
Rentré à la maison, je ne savais pas comment faire et surtout koi faire,la personne dont je viens de rencontrer etait une autre par rapport a celle que je croyais, d'un cote ma conscience me disais "ne lui dis pas no, ca vas lui causer de problemes a cette fille deja en difficulté de santé" d'autre part la raison me disait "mieux vaut etre dur maintenant que pour le reste de la vie et gacher vos vies" dans tous les 2 cas il fallait blesser une ame et meme gravement vue que les preparatif de mariage meme si pas commencer etaient attendus,...............................comme tout humain en difficulté je demande du temps avec l'excuse que j'etais occupé par la maladie d'une tante,....cela fut credible au debut mais apres un certain temps la fille justement me demande des explications comme biensur les familles attendaient le feu vert de nous,...insupportable,......que faire, se marier avec quelqu'un dont il me semble que je n'ai jamais vu et surtout pour lequel je n'ai aucun attirance,....plus le temps passait et plus les familles posaient moins de questions comme previsibles mais plus la fille souffrait terriblement sachant qu'elle avait fais ce voyage surtout pour moi, cela me rendait encore plus triste,jusqu'a ce que arrive un jour.......................to be continued.
"Waxan doonaya inaan dadab galne
daqadaha rajada ha daboolinoo
labdooxankood dawadeedi tahay
dayro ha dhigin
dabna ha igu shidin
ee ila daddaal..."
War walaal ha iga tegin ouin ouin ouin !!
Ce message a été modifié par saxarla - 15 juillet 2010 - 06:41 .
Gabow mooyee ku tarin
Garaad iyo waayo arag
Inlayn waxma dhaantid geed!”
- Gaarriye.
#3
Posté 16 juillet 2010 - 12:22
dhamaystir dee wa ku sidee lol
je suis devenu un vrai psychologue des amours du net en mettant sur le divan mes amis et leur expliquant mais je peu pas commencer mes seances de travail dans ce cas benevolement sans savoir toute l histoire
#4
Posté 16 juillet 2010 - 03:41
...fut un jour comme les autres du point de vue climatique, malgré ma volonté de rester sur le lit et de profiter finalement ce petit tours au bled pour recuperer les heures et heures nocturnes passés sur les livres, ma bouche commence à secher et le petit ventilateur de terre que je me suis muni me procure plus de chaleur que de fraicheur sachant le cout de l'electricite à Djibouti je ne pouvais pas me permettre un climatiseur non pas à cause de moyen financier que meme si je n'avais pas encore bien commencé à travailler en temps plein n'etait pas si mauvaise que ca surtout grace aux petits boulots estives que comme tout etudiant de temps en temps je me procurai, mais c'etait surtout pour respect de ma famille que meme en periode d'été reussit à survivre sans se climatiser rappelant qu'on est en decembre en plus, la sois disante saisson fraiche à Djibouti avec une temperature moyenne de 25 degré qui raisonablement comparé aux 45 ou 48 degré de l'été est legitime de la qualifier une saison fraiche, mais moi je venais de quitter une autre saison fraiche dans ma ville il faisait -15 degré exactement, c'etait la temperature qu'indiquait le revelateur thermique à l'aeroport de ma ville que j'ai pu noté.
Au bout de quelques heures de vols j'avais l'impression que j'ai voyagé non seulement dans l'espace mais dans le temps aussi, attention pas que je n'etais pas content de retrouver mes chers, mon pays, ma terre, et mon enfance, les gouts qui restent gravés sur le cerveau .. ..mais depuis ma vie a changé domage qu'on ne peut pas dire autant de mon pays, tout a incroyablement resté le meme, seul les signes indeniables du temps se font notés sur les personnes et sur tout autre choses, à peine mis les pieds sur la terre un delastage s'enregistrait heuresement qu'on etait seulement en Decembre mais c'est une habitude personne ne semblait s'en rendre compte, sorti de l'aeroport tout de suite je commence à retrouver certaines sensations qui n'ont pas de prix, la sensation d'etre chez sois, d'etre avec de gens qui te veulent du bien pour de vrai, d'etre vraiment libre aussi, ...une serenité immense s'emportait de moi, seul les sauts de la voiture sur les trous qui se sont formés sur la route interrompaient ma source de joie, je n'arrettais pas à regarder droite à gauche de la route mais le spetacle ne me laissait pas indifferent, desolant qu'il soit, il etait à peu pres 13heure et sa majesté le khat devrait d'ici à peu inonder les places, pour cela on observait aux bords de routes de femmes assises sur les fameux tables de vente de khat entouré de foules d'hommes qui s'impatientaient, ca aussi ca faisait parti de mes souvenirs. Le chauffeur en ce temps ne se lassait pas de me poser cette question "Pkoi tu es retourné à Djibouti?", il etait convaincu que j'etais rentré pour de bons et cela lui semblait tellement absurde mais on pouvait dire autant pour moi qu'il me demande cette question, j'ai toujours suivi les news de Djibouti presque chaque jour, j'etais au courant de la demarche economique que le pays a entreprit, je savais de la realisation du nouveau port, de Kempinski,....de nouveaux investisseurs,..malgré les difficultés j'avais une certaine dose d'optimisme mais ce chauffeur m'a pris en contrepied,..to be continued.
Ce message a été modifié par sanka - 16 juillet 2010 - 04:10 .
"La lumiere croit voyager plus rapide de toute autre chose, mais c'est une erreur, pour combien elle peut etre rapide, les tenebres sont toujours avant elle" Terry Pratchett.
"La voix humaine ne pourra jamais atteindre la distance que est couvert par la petite voix silencieuse de la conscience " Mahatma Gandhi.
#5
Posté 16 juillet 2010 - 09:01


Ce message a été modifié par Warsameh - 16 juillet 2010 - 09:02 .
#6
Posté 17 juillet 2010 - 12:44

c'est vrai que ça change djibouti au retour on dirait qu'on fait un voyage dans l espace et dans le temps aussi mais t'inquiete tu n'as pa depassé la capitale qui est resté figé aux annee 90 si tu prend une voiture et rentre dans l arriere pays tu te croira aux annee 70 50 voire certains endroit la prehistoire et les dinosaures kkkkkk
#7
Posté 18 juillet 2010 - 12:45
#8
Posté 19 juillet 2010 - 11:38

Bon ok pour cette fois je fais mère therese bientot je vous mets la suite à ne pas rater!!
"La lumiere croit voyager plus rapide de toute autre chose, mais c'est une erreur, pour combien elle peut etre rapide, les tenebres sont toujours avant elle" Terry Pratchett.
"La voix humaine ne pourra jamais atteindre la distance que est couvert par la petite voix silencieuse de la conscience " Mahatma Gandhi.
#9
Posté 19 juillet 2010 - 12:34
huno, le 18 July 2010 - 11:45 AM, dit :
Dareen kaygiibaad duuwatoo adaan
daadka xuushee...
La pauvre fille son sort n'est pas brillant ,elle est en train de moisir la pauvre.
Dadka lama qasbo
raga laguma dayo
wuxu dideeye
damac dheeridaa
waa dardarano
dan bayku tahee
xishoodiki ha daayicin
dumar uu lahaa
ee dib isu qaboo
hadal yuu ku dilin
niyo ka dadbani ku ma'diir naxdee
niyo ka dadbani ku ma'diir naxdee...
Pauvre fille ! Est-ce tu pourais la sauvé toi ? Cette derniere nouvelle l'a completement achevé.
Ce message a été modifié par saxarla - 19 juillet 2010 - 12:37 .
Gabow mooyee ku tarin
Garaad iyo waayo arag
Inlayn waxma dhaantid geed!”
- Gaarriye.
#10
Posté 19 juillet 2010 - 12:40
Farah me parle des années 80, il me parla de la lutte pour l'indépendance, de la souffrance que beaucoup de Djiboutiens toute ethnie confondu ont connu pour gagner leur liberté, notre liberté.
Il me parle avec joie de ses 3 plus grands enfants, qui se trouvent respectivement en Inde, en Maroc, et en Angleterre, l'ainé de la famille vit en UK, âpres avoir conclu les études en France et décrocher un Master il n'a pas eu le courage de rentrer au bled ou peut être FARAH n'a pas voulu que son fils ainé regagne sa patrie, il ne veut pas admettre mais je sens de ces paroles, il me semble qu'il a tenu son fils loin de Djibouti comme pour une sorte d'assurance, comme un joker à jouer si quelque chose n'allait pas à Djibouti, ca fait 11 ans qu'il ne l'a pas revu, 11 ans et il ne laissait apparaitre aucun émotivité envers son fils, par contre il souriait largement quand il parlait de Western Union et de l'argent que chaque mois que son fils lui envois, il savait tout sur Western Union comme le nombre de pays que l'agence opère, son origine, ses tarifs,....tout, mais je ne suis pas convaincu qu' il savait autant sur comment son fils gagnait sa vie et comptait ses jours, je ne suis pas surpris d'ailleurs la culture de tenir tout dedans est la norme dans notre société, tout le monde cache bien ses émotions oui c'est un tabou de dire "tel personne me manque", rarement on vois de l'accolade émotionnelle entre 2 personnes, on préfère se donner la main, oui se saluer comme des "adultes", pleurer ou parler d'émotion c'est pour les faibles, c'est pour les enfants.
Ses deux autres enfants dont parmi une fille, poursuivent leur études en Maroc et Inde, celui de Maroc est soutenu avec l'argent que le grand envoie depuis l'Angleterre, l'autre bénéficie d'une bourse gouvernementale si on peut le dire, il affirme que une fois tous les 2 mois la jeune fille envoie de message de SOS, la bourse gouvernementale n'est pas toujours ou presque jamais ponctuel, le frais de l'inscription universitaire n'attendent pas, ca doit être frustrant de ne pas être en mesure d'aider ton fils en besoin dans un pays lointain ou peut être il faut juste vivre pour savoir exactement ce qu'on ressent. Farah n'est pas inquiet du futur, il ne s'inquiète pas car pour lui il n'a simplement pas un futur, il faut déjà avoir un futur pour s'en inquiéter selon lui, il n'a de retraite ni de couverture sanitaire, la même chose pour sa famille. Chaque jour il part se coucher vers 2 du matin et reprends sa routine à 10h du lendemain au volant de son petit taxi Toyota de couleur verte assez entretenu, à ma grande surprise il me dit qu'il est du barwaqho, cette cité de Balballa, ce grand quartier à quelques Kilomètres du centre Ville Djibouti.
Chapitre 2
J'éteins le ventilateur et comme tous les matins avant d'aller prendre la douche je passe une bonne dizaine de minute allonger à admirer la voix du Cheik Shureim que je l'ai enregistré sur mon notebook, écouter du coran âpres les réveil c'était pour moi une manière de prier Dieu de ne pas rencontrer des mauvaises langues durant la journée mais je dois avouer ce n'était qu'une habitude que j'ai adopté durant ce vacance. Une fois pris la douche, à peine regagner ma chambre je trouve comme tous les matins un "barjiin", la mini chaise typique Djiboutien, à coté 2 plats, un plat contient la fameuse "loxoox" Djiboutien c'est impossible de ne la pas reconnaitre et surtout de ne pas l'aimer surtout quand elle est chaude c'est une merveille, dans l'autre plat il y'avait de la viande hachée couvert du "subaag saafi" ou du beure traditionnelle, le subag rend tellement bon tous les aliments que pour moi je l'aurai déclaré patrimoine de l'humanité, à coté se trouvaient une bouteille d'eau et un thermos de thé, c'était comme ca tous les matins, je me réveillais, je me lavais, je mangeais, je sortais, c'était paradisiaque contrairement en Occident ou je me réveillais toujours en retard et je ne faisais même pas à temps pour prendre un café avant de plonger dans le boulot et dans le stress, mais ca s'explique bien, ici j'ai ma mère a cote, l'être qui m'est chère de plus au monde comme tous les personnes.
C'est incroyable combien une mère est importante dans une vie d'une personne souvent on se rend compte trop tard, quand elle nous quitte ou quand on la quitte, rarement on la rend hommage autant qu'elle mérite même si comme rapporte un xadiis du prophète asw, une fois un homme demande u prophète qu'il voulait porter sa mère sur le dos en aller-retour jusqu'à la mec pour solder son compte avec elle, le prophète lui répondit que cela ne correspondait même pas au souci que sa mère a eu chaque fois qu'elle risquait de lui faire tomber de son dos, cela dit tout sur l'importance d'une mère et c'est pourkoi je me sentais aussi bien à coté d'elle. Ma mère est une femme d'un caractère combatif incroyable elle n'abandonne jamais et ne se tire jamais en arrière devant tous les genres de difficultés, elle n'accepte jamais les compromis et préfère vivre un seul jour bien plutôt que milles médiocres, je me rappelle des jours ou elle se réveillait à 3h du matin pour attendre l'eau de la fontaine, parfois ca n'arrivait même pas et cela lui obligeait à porter des jerricans de 25 litres toute seule depuis la fontaine distants de 300 mètres, mais cela n'était pas une exception pour ma mère, toutes les mères de mon quartier et de tous les autres quartiers ont connu et connaissent cette expérience, c'est frappant quand on voit comment elles affrontent avec dignité ces difficultés sans se lamenter le moindre, elles font de travails dont personne ne leur reconnais, un travail sans salaire, sans reconnaissance si ce n’est que l’espoir de voir un jour leur fils et filles grandir et reussir...to be continued.
Ce message a été modifié par sanka - 19 juillet 2010 - 12:46 .
"La lumiere croit voyager plus rapide de toute autre chose, mais c'est une erreur, pour combien elle peut etre rapide, les tenebres sont toujours avant elle" Terry Pratchett.
"La voix humaine ne pourra jamais atteindre la distance que est couvert par la petite voix silencieuse de la conscience " Mahatma Gandhi.
#11
Posté 19 juillet 2010 - 12:41
sanka, le 19 July 2010 - 10:38 AM, dit :

Bon ok pour cette fois je fais mère therese bientot je vous mets la suite à ne pas rater!!
Ma' anaan garan geela doofarku laayeey .Ileeyne wax aad shaxaaduun baad rabtey !
Gabow mooyee ku tarin
Garaad iyo waayo arag
Inlayn waxma dhaantid geed!”
- Gaarriye.
#12
Posté 19 juillet 2010 - 05:23
sanka, le 19 juillet 2010 - 12:40 , dit :
Farah me parle des années 80, il me parla de la lutte pour l'indépendance, de la souffrance que beaucoup de Djiboutiens toute ethnie confondu ont connu pour gagner leur liberté, notre liberté.
Il me parle avec joie de ses 3 plus grands enfants, qui se trouvent respectivement en Inde, en Maroc, et en Angleterre, l'ainé de la famille vit en UK, âpres avoir conclu les études en France et décrocher un Master il n'a pas eu le courage de rentrer au bled ou peut être FARAH n'a pas voulu que son fils ainé regagne sa patrie, il ne veut pas admettre mais je sens de ces paroles, il me semble qu'il a tenu son fils loin de Djibouti comme pour une sorte d'assurance, comme un joker à jouer si quelque chose n'allait pas à Djibouti, ca fait 11 ans qu'il ne l'a pas revu, 11 ans et il ne laissait apparaitre aucun émotivité envers son fils, par contre il souriait largement quand il parlait de Western Union et de l'argent que chaque mois que son fils lui envois, il savait tout sur Western Union comme le nombre de pays que l'agence opère, son origine, ses tarifs,....tout, mais je ne suis pas convaincu qu' il savait autant sur comment son fils gagnait sa vie et comptait ses jours, je ne suis pas surpris d'ailleurs la culture de tenir tout dedans est la norme dans notre société, tout le monde cache bien ses émotions oui c'est un tabou de dire "tel personne me manque", rarement on vois de l'accolade émotionnelle entre 2 personnes, on préfère se donner la main, oui se saluer comme des "adultes", pleurer ou parler d'émotion c'est pour les faibles, c'est pour les enfants.
Ses deux autres enfants dont parmi une fille, poursuivent leur études en Maroc et Inde, celui de Maroc est soutenu avec l'argent que le grand envoie depuis l'Angleterre, l'autre bénéficie d'une bourse gouvernementale si on peut le dire, il affirme que une fois tous les 2 mois la jeune fille envoie de message de SOS, la bourse gouvernementale n'est pas toujours ou presque jamais ponctuel, le frais de l'inscription universitaire n'attendent pas, ca doit être frustrant de ne pas être en mesure d'aider ton fils en besoin dans un pays lointain ou peut être il faut juste vivre pour savoir exactement ce qu'on ressent. Farah n'est pas inquiet du futur, il ne s'inquiète pas car pour lui il n'a simplement pas un futur, il faut déjà avoir un futur pour s'en inquiéter selon lui, il n'a de retraite ni de couverture sanitaire, la même chose pour sa famille. Chaque jour il part se coucher vers 2 du matin et reprends sa routine à 10h du lendemain au volant de son petit taxi Toyota de couleur verte assez entretenu, à ma grande surprise il me dit qu'il est du barwaqho, cette cité de Balballa, ce grand quartier à quelques Kilomètres du centre Ville Djibouti.
Chapitre 2
J'éteins le ventilateur et comme tous les matins avant d'aller prendre la douche je passe une bonne dizaine de minute allonger à admirer la voix du Cheik Shureim que je l'ai enregistré sur mon notebook, écouter du coran âpres les réveil c'était pour moi une manière de prier Dieu de ne pas rencontrer des mauvaises langues durant la journée mais je dois avouer ce n'était qu'une habitude que j'ai adopté durant ce vacance. Une fois pris la douche, à peine regagner ma chambre je trouve comme tous les matins un "barjiin", la mini chaise typique Djiboutien, à coté 2 plats, un plat contient la fameuse "loxoox" Djiboutien c'est impossible de ne la pas reconnaitre et surtout de ne pas l'aimer surtout quand elle est chaude c'est une merveille, dans l'autre plat il y'avait de la viande hachée couvert du "subaag saafi" ou du beure traditionnelle, le subag rend tellement bon tous les aliments que pour moi je l'aurai déclaré patrimoine de l'humanité, à coté se trouvaient une bouteille d'eau et un thermos de thé, c'était comme ca tous les matins, je me réveillais, je me lavais, je mangeais, je sortais, c'était paradisiaque contrairement en Occident ou je me réveillais toujours en retard et je ne faisais même pas à temps pour prendre un café avant de plonger dans le boulot et dans le stress, mais ca s'explique bien, ici j'ai ma mère a cote, l'être qui m'est chère de plus au monde comme tous les personnes.
C'est incroyable combien une mère est importante dans une vie d'une personne souvent on se rend compte trop tard, quand elle nous quitte ou quand on la quitte, rarement on la rend hommage autant qu'elle mérite même si comme rapporte un xadiis du prophète asw, une fois un homme demande u prophète qu'il voulait porter sa mère sur le dos en aller-retour jusqu'à la mec pour solder son compte avec elle, le prophète lui répondit que cela ne correspondait même pas au souci que sa mère a eu chaque fois qu'elle risquait de lui faire tomber de son dos, cela dit tout sur l'importance d'une mère et c'est pourkoi je me sentais aussi bien à coté d'elle. Ma mère est une femme d'un caractère combatif incroyable elle n'abandonne jamais et ne se tire jamais en arrière devant tous les genres de difficultés, elle n'accepte jamais les compromis et préfère vivre un seul jour bien plutôt que milles médiocres, je me rappelle des jours ou elle se réveillait à 3h du matin pour attendre l'eau de la fontaine, parfois ca n'arrivait même pas et cela lui obligeait à porter des jerricans de 25 litres toute seule depuis la fontaine distants de 300 mètres, mais cela n'était pas une exception pour ma mère, toutes les mères de mon quartier et de tous les autres quartiers ont connu et connaissent cette expérience, c'est frappant quand on voit comment elles affrontent avec dignité ces difficultés sans se lamenter le moindre, elles font de travails dont personne ne leur reconnais, un travail sans salaire, sans reconnaissance si ce n’est que l’espoir de voir un jour leur fils et filles grandir et reussir...to be continued.
Huno dis nous la suite, personellement chui fatigué de lire...si tu te presses pas à ecrire ce qui s'est passé avec la fille dee shekadadu we baaryi lol et les gens vont passer a autre chose.
#13
Posté 19 juillet 2010 - 06:41
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