Traduction :
Les sages somalis, avec leur tradition virile à couper le souffle qu'on leur connait, ne donnent ici aucune chance aux hommes.
Pour être un homme, un vrai, pas d'issue possible à part la boue et le lancé de pierre [ comprenez par là, l'art de la matrice de la guerre].
Donc exit les métro-sexuels, ces narcissiques modernes qui prennent autant soin de leur apparences physiques que jadis les hommes prenaient soin de leur famille. Exit aussi, les golden boy, les fils à papa, les faiblards, les baltringues, les hypocrites.
Non, un homme est avant tout un guerrier. UN SOLDAT. Sa noblesse ne s'hérite pas mais se gagne sur les champs de batailles.
( Or, vous en conviendrez avec moi, mais aujourd'hui le monde libéralisé et capitalisé à souhait, offre des immenses champs de batailles où seuls les suicidés ( exemple France-Telecom, Renaud, Peugeot ) ont vu la fin de la compétition.) Petite parenthèse.
Mais revenons à nos couilles !!!
Donc voilà, la virilité est le titre de noblesse acquis dans l'art de la guerre. Rien de nouveau dans cette définition. Le monde a toujours été ainsi depuis le moyen âge, me direz-vous. Le sacerdoce d'une bonne virilité était le courage.
Oui mais, chers amis, voilà que mes idées s'embrouillent dès qu'il faut rapprocher ce concept avec l'autre concept existentiel qu'est l'Amour.
Est-ce-que l'Amour est dangereux pour la virilité ? Est-ce-qu'en contact de la gente féminine, on y laisse pas quelques plumes de notre orgueil sur-dimensionné mais combien utile (rappelez-vous le dicton somali) ?
Est-ce-qu'à force de plaire à la fille qu'on chérit, on ne risque pas la castration volontaire ?
PS: Sinon alors,bon dieu, qu'est-ce-que veulent les femmes ? Enfin !!!