Mabrouka, le 20 February 2010 - 02:24 AM, dit :
Salam tout le monde
On dirait que pour reussir pour un immigré de nos jours en occident c'est de taper les siens ou meme souvent sa religion. L'experience de plusieurs personnage nous montrent à la course de cette éphemère reussite,
Que trouves tu des si "terrible" dans ce quelle dit ???
Dans quels passages trouves tu qu'elle tape sur les siens ou sur sa religion ??
Perso, je trouve qu'elle effectué un beau parcours,et sa réussite fait bien des envieux !!!
Safia Ibrahim-Otokoré, tout juste quadragénaire, apprécie le confort ouaté du cénacle politique. Mais elle n’a pas éliminé de sa mémoire son enfance djiboutienne, dans le Quartier-3 de la capitale de l’ancien Territoire français des Afars et des Issas. Un début de vie marqué par la pauvreté, mais pas par la misère absolue. « Mes parents, qui sont analphabètes, appartiennent à l’ethnie issak, originaire de la Somalie voisine, et plus précisément du Somaliland », explique-t-elle – avant de souhaiter une reconnaissance internationale pour cette province qui s’est autoproclamée république
Quatorze enfants sont nés, tous n’ont pas survécu. « Certains sont morts avant ma naissance… Le Quartier-3, dans le bas de la ville, concentrait pas mal d’Issaks, qui, à Djibouti, ne sont pas toujours bien considérés. » Dans la maison au confort spartiate, si les repas sont souvent frugaux, personne n’a le ventre creux. « On mangeait deux fois par jour, car mon père, qui travaillait pour l’armée française, gagnait suffisamment pour nous nourrir. » Safia, elle, comprend vite que l’école et l’instruction pourraient lui permettre d’échapper à un destin dont elle ne veut pas. Excisée et infibulée à 7 ans, témoin du mariage forcé de deux de ses sœurs – « dans une famille pauvre, avoir une fille est une chance car on peut la marier et récupérer une dot » –, elle fréquente d’abord l’école coranique. Sans enthousiasme. « C’était une obligation, et je n’aime pas les obligations. Ils m’ont virée au bout d’un an. » La jeune frondeuse est déjà entrée en résistance. « Dans la société djiboutienne, quand tu es une femme, on t’enlève tes droits. C’est la communauté qui décide pour toi. »
"Le boeuf est lent..
Mais la terre est patiente"