La Guerre Des Nerfs A Déjà Commencé The war of nerves has begun
#1
Posté 31 juillet 2009 - 09:21
Par ailleurs, après avoir obtenu en avril la tête du directeur de publication de La Nation (LOI nº1260), le premier ministre Dileita Mohamed Dileita a limogé, le 26 juillet, le directeur de la Radio télévision de Djibouti (RTD), Abdi Atteyeh Abdi .Comme il refusait d'évacuer son bureau - estimant que nommé par décret présidentiel, il ne pouvait être licencié que de la même manière -, il a été menotté et embarqué par la police, avant d'être remplacé par son adjoint Arreh Warsama. En réalité, son poste serait destiné à Idriss Ahmed Youssouf, un ex-enseignant apparenté à la famille de Kadra Mahmoud Haïd, la première dame. Atteyeh est un parent du ministre de l'intérieur Yacine Elmi Bouh, qui a très mal pris son éviction. Ce dernier avait déjà réagi violemment contre les propos du ministre de la communication, Ali Abdi Farah, critiquant le directeur de la RTD lors d'un conseil des ministres. Mais finalement, l'équipe de la première dame, dont Ali Abdi fait partie, a obtenu gain de cause sur le ministre de l'intérieur, qui est soupçonné de ne pas ëtre très chaud pour qu'IOG brigue un autre mandat.
Le danger peut venir du Nord. Le conflit frontalier avec l'Erythrée a modifié la perception du gouvernement djiboutien sur le FRUD-armé : ces rebelles afars présents dans les montagnes au Nord du pays constitueraient un sérieux danger militaire s'ils recevaient une aide de l'Erythrée. Pour l'instant, par faiblesse ou par calcul politique, leur stratégie n'est pas de précipiter une confrontation avec l'armée. Ils cherchent plutôt à gagner des sympathies chez les militaires et parmi les chefferies tribales. D'où la réaction du gouvernement : les ministres de la défense, Ougouré Kiflé, et des affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, se sont rendus à Ayri (dans les Monts Mabla), le 23 juillet, pour demander aux chefs coutumiers locaux d'être vigilants vis-à-vis des rebelles et d'informer les militaires de leur mouvements. Ces chefs coutumiers ont répondu qu'ils craignaient davantage le comportement hostile des soldats gouvernementaux que l'attitude des rebelles. Abakari Abdallah, le chef des Ma'andita, a même rappelé à Ougouré Kiflé qu'ils étaient ses ex-compagnons de lutte. Deux jours plus tard, les ministres de l'intérieur, Yacine Elmi Bouh, et de l'agriculture, Abdoulkader Kamil, se rendaient transférer vers les plaines les populations des zones montagneuses où sont installés des éléments du FRUD. Des chefs coutumiers ont réagi avec humour, affirmant qu'ils se déplaceront dès qu'il pleuvra sur les plaines, afin d'y trouver de meilleurs pâturages.Les deux ministres ont insisté pour que les notables d'Obock récupèrent les cinq jeunes gens qui étaient partis rejoindre le FRUD-armé la veille de la mission ministérielle. L'opposition se cherche à Paris. Dans cette nouvelle conjoncture politique, les dirigeants du FRUD-armé aimeraient bien fédérer les opposants à un troisième mandat d'IOG.Le président du FRUD, Mohamed Kadamy, n'a pas hésité à rencontrer Abdourahman Boreh par deux fois à Paris. Deux autres fois, Kadamy et Boreh se sont retrouvés en compagnie du président du MRD, Daher Ahmed Farah. D'autres dirigeants de l'opposition ont eu séparément des discussions informelles avec le FRUD-armé. Ils sont tombés d'accord pour s'opposer ensemble au troisième mandat d'IOG. Certains ont proposé une rencontre de toutes les forces de l'opposition d'ici trois mois.Mais on est encore très loin d'une alliance et d'un éventuel candidat commun à la présidentielle de 2011.
#2
Posté 03 août 2009 - 02:37
ilyas08, le 31 July 2009 - 06:21 PM, dit :
Par ailleurs, après avoir obtenu en avril la tête du directeur de publication de La Nation (LOI nº1260), le premier ministre Dileita Mohamed Dileita a limogé, le 26 juillet, le directeur de la Radio télévision de Djibouti (RTD), Abdi Atteyeh Abdi .Comme il refusait d'évacuer son bureau - estimant que nommé par décret présidentiel, il ne pouvait être licencié que de la même manière -, il a été menotté et embarqué par la police, avant d'être remplacé par son adjoint Arreh Warsama. En réalité, son poste serait destiné à Idriss Ahmed Youssouf, un ex-enseignant apparenté à la famille de Kadra Mahmoud Haïd, la première dame. Atteyeh est un parent du ministre de l'intérieur Yacine Elmi Bouh, qui a très mal pris son éviction. Ce dernier avait déjà réagi violemment contre les propos du ministre de la communication, Ali Abdi Farah, critiquant le directeur de la RTD lors d'un conseil des ministres. Mais finalement, l'équipe de la première dame, dont Ali Abdi fait partie, a obtenu gain de cause sur le ministre de l'intérieur, qui est soupçonné de ne pas ëtre très chaud pour qu'IOG brigue un autre mandat.
Le danger peut venir du Nord. Le conflit frontalier avec l'Erythrée a modifié la perception du gouvernement djiboutien sur le FRUD-armé : ces rebelles afars présents dans les montagnes au Nord du pays constitueraient un sérieux danger militaire s'ils recevaient une aide de l'Erythrée. Pour l'instant, par faiblesse ou par calcul politique, leur stratégie n'est pas de précipiter une confrontation avec l'armée. Ils cherchent plutôt à gagner des sympathies chez les militaires et parmi les chefferies tribales. D'où la réaction du gouvernement : les ministres de la défense, Ougouré Kiflé, et des affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, se sont rendus à Ayri (dans les Monts Mabla), le 23 juillet, pour demander aux chefs coutumiers locaux d'être vigilants vis-à-vis des rebelles et d'informer les militaires de leur mouvements. Ces chefs coutumiers ont répondu qu'ils craignaient davantage le comportement hostile des soldats gouvernementaux que l'attitude des rebelles. Abakari Abdallah, le chef des Ma'andita, a même rappelé à Ougouré Kiflé qu'ils étaient ses ex-compagnons de lutte. Deux jours plus tard, les ministres de l'intérieur, Yacine Elmi Bouh, et de l'agriculture, Abdoulkader Kamil, se rendaient transférer vers les plaines les populations des zones montagneuses où sont installés des éléments du FRUD. Des chefs coutumiers ont réagi avec humour, affirmant qu'ils se déplaceront dès qu'il pleuvra sur les plaines, afin d'y trouver de meilleurs pâturages.Les deux ministres ont insisté pour que les notables d'Obock récupèrent les cinq jeunes gens qui étaient partis rejoindre le FRUD-armé la veille de la mission ministérielle. L'opposition se cherche à Paris. Dans cette nouvelle conjoncture politique, les dirigeants du FRUD-armé aimeraient bien fédérer les opposants à un troisième mandat d'IOG.Le président du FRUD, Mohamed Kadamy, n'a pas hésité à rencontrer Abdourahman Boreh par deux fois à Paris. Deux autres fois, Kadamy et Boreh se sont retrouvés en compagnie du président du MRD, Daher Ahmed Farah. D'autres dirigeants de l'opposition ont eu séparément des discussions informelles avec le FRUD-armé. Ils sont tombés d'accord pour s'opposer ensemble au troisième mandat d'IOG. Certains ont proposé une rencontre de toutes les forces de l'opposition d'ici trois mois.Mais on est encore très loin d'une alliance et d'un éventuel candidat commun à la présidentielle de 2011.
Armé ou pas armé, nous n'acceptons plus qu'iog reste au pouvoir. Iog doit partir pour sa propre vie.
#3
Posté 03 août 2009 - 03:08
ilyas08, le 31 July 2009 - 06:21 PM, dit :
L'éternel point de division sera t'il dépassé à savoir l'identité du candidat commun?
Si oui on est peut être pas loin d'une nvlle ère....
Louis Aragon.
Ce qui est le plus beau chez une Femme c'est sa dignité, et non seulement son corps. Mais il faut être digne pour pouvoir s'en rendre compte!
Unknown
Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta
peau.
Senghor
#4
Posté 03 août 2009 - 03:17
freeman, le 03 August 2009 - 01:37 PM, dit :
Nous tournons toujours autour des sujets plus ou moins intéressants, comment n'êtes vous pas concerner par l'avenir de Djibouti et les perspectives d'avenir, réagissez, la clic de mafieux au pouvoir suit bien la pression et mesure la température de la situation, alors saisissez vous de ce sujet, c'est comme même une presse tangible qui rapporte ses nouvelles et ça reflète bien la vrai pagaille au sommet, et cela vous concerne qui que vous soyez.
Réveillez vous, même si vous êtes en otage,nous compatissons et nous sommes solidaires.
Bientôt la libération de Djibouti et des djiboutiens.
#5
Posté 04 août 2009 - 03:00
#7
Posté 04 août 2009 - 04:21
samarone, le 04 August 2009 - 12:00 AM, dit :
Arrêtez de confondre tout!
Iog est le chef de la dictateur. Il n'est pas devenu dictateur.
Il a été un de premier à créer ou consolider le système dictatorial autour de gouled.
Ensuite, il a pris la suite pour le perfectionner et l'utiliser à son guise.
Je sais qu'il y a des gens qui perdent leur temps en critiquant la femme du dictateur, mais le problème du mal djiboutien s'appelle : iog.
#8
Posté 09 août 2009 - 10:24
Garaad, le 03 août 2009 - 03:17 , dit :
Réveillez vous, même si vous êtes en otage,nous compatissons et nous sommes solidaires.
Bientôt la libération de Djibouti et des djiboutiens.
OK.
On se réveille! On donne un grand coup de hangool dans le postérieur d'IOG...
Et après ça, où on va? Selon toi, qui devrions-nous suivre comme leader?
Allow hangoolkaygaa xun ee la iska turay, laga marmi maayo!
#9
Posté 09 août 2009 - 11:09
hangool_la_tuuray, le 09 August 2009 - 10:24 PM, dit :
On se réveille! On donne un grand coup de hangool dans le postérieur d'IOG...
Et après ça, où on va? Selon toi, qui devrions-nous suivre comme leader?
Allow hangoolkaygaa xun ee la iska turay, laga marmi maayo!
salut a tous ,
je reponds a ta question hangool la tuuray .cette fois laisse aux femmes djiboutiennes pour bien gouverne le pays.on a besion une femme presidente et une femme premiere ministres. les hommes doivent suivre l ordre que donnent les femmes.le pays va devenir un petit paradis.
voila cest que je propose , je sais que vous allez rigoler sur cette idee mais vraiment les femmes djiboutiennes sont plus productives que les hommes qui passent leur temps a brouter comme une chevre.
l economie djiboutien pourrait augmenter si les femmes etaient au pouvoir.
je sais que vous allez dire que une femme muslimante ne peut pas etre presidente mais meme pakistan cest un pays muslimant et ils ont eu une presidente allah arxamu.
anyway j attends votre reponse a cette idee.
donnez votre opinion ?
merci a tous
#10
Posté 10 août 2009 - 12:47
degan_qurux, le 09 August 2009 - 08:09 PM, dit :
je reponds a ta question hangool la tuuray .cette fois laisse aux femmes djiboutiennes pour bien gouverne le pays.on a besion une femme presidente et une femme premiere ministres. les hommes doivent suivre l ordre que donnent les femmes.le pays va devenir un petit paradis.
voila cest que je propose , je sais que vous allez rigoler sur cette idee mais vraiment les femmes djiboutiennes sont plus productives que les hommes qui passent leur temps a brouter comme une chevre.
l economie djiboutien pourrait augmenter si les femmes etaient au pouvoir.
je sais que vous allez dire que une femme muslimante ne peut pas etre presidente mais meme pakistan cest un pays muslimant et ils ont eu une presidente allah arxamu.
anyway j attends votre reponse a cette idee.
donnez votre opinion ?
merci a tous
La question ne doit pas se poser en terme de qui, mais de quelles institutions!
Une fois, créer des institutions démocratiques qui protègent le peuple djibouti! N'importe qui peut se proposer candidat ou candidate!
La question n'est pas non plus tribale, ni familliale, les djiboutiens choisiront des hommes et des femmes qui sont capables de reformer leur pays. S'ils n'atteignent les objectifs fixés lors des élections, ils seront changés aux élections suivantes, ainsi va la démocratie!
Ne vous focalisez pas quel leader ou élu ou tribu, mais quelles institutions faut-il mettre en place!