Un Djib-libre, le Monday 8 June 2009, 2:32, dit :
Femme au foyer diront certains ! Maman en chef diront d'autres ! ou Madame au cas ou elle occupe une fonction; beaucoup de titres avec lesquels elle devra jongler à longueur de temps . Alors que la condition des femmes Djib s'est considérablement ameliorée en ces derniers temps et pourtant elle reste souvent marginal surtout au niveau de la mentalité Djib de part notre tradition assez conservatrice et le manque flagrant de volonté politique. Il suffit de regarder autour de soi, la place de la femme Djib relève de l'éducation, Il ne lui suffit pas de s’affirmer dans son travail et dans son quotidien : il lui faut aussi se faire accepter par tous comme étant une personne autonome avant d’être une femme. Et tout ça passe par l'education d'abord pour elle meme et puis faire évoluer la mentalité Djib afin de faire comprendre que dans tout pays où la femme a accès à l'education il y a une forte evolution democratique et surtout le developpement. ça prendra sans doute du temps mais je suis convaincu que c'est que benefique pour tous. C'est contradictoire quand meme alors que les femmes sont de plus en plus nombreuses au niveau de la population, elles n'ont pas accès de participer au plut sphère de la politique et occupent souvent ce qu'on appelle les "sales boulots" (vendeuse, menage ou les plus communs comme assistante à tout niveau).
L
Je dirais que la position de la femme dans la société djiboutienne commence à s'améliorer ces dernieres années . De nos jours, nul ne peut ignorer que la femme djiboutienne constitue un partenaire incontournable de la vie économique et sociale du pays. Le nombre de femmes entrepreneures ou ayant leurs propres business s'est accru considérablement. Toutefois, comme tu l'as révélé dans ton post, la junte féminine est toujours victime d'une certaine discrimination quant à l'obtention des postes supérieur dans la fonction publique. Quant au domaine politique, il y' a une nette amélioration par rapport aux années précédentes ou Djibouti partageait, avec le Koweit, le triste récord de la répresentativité du sexe faible, avec 0 femme à l'assemblée nationale. Dépuis peu, les choses ont changé sous la préssion de l'ONU et Iog a fini par leur octroyer certains portefeuilles ministeriels.