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La Declaration D'independance (2/2) Americaine
#1
Posté 11 janvier 2009 - 02:53
Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple
de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les
puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du
Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité oblige à
déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.
Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes
sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi
ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements
sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du
consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient
destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un
nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui
lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence
enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas
être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps
a montré, e n effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables
qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont
accoutumés.
Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même
but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est
de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles
sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de ces Colonies, et telle est
aujourd'hui la nécessité qui les force à changer leurs anciens systèmes de
gouvernement. L'histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l'histoire d'une série
d'injustices et d'usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l'établissement
d'une tyrannie absolue sur ces Etats.
Pour le prouver, soumettons les faits au monde impartial :
Il a refusé sa sanction aux lois les plus salutaires et les plus nécessaires au bien
public.
Il a défendu à ses gouverneurs de consentir à des lois d'une importance immédiate et
urgente, à moins que leur mise en vigueur ne fût suspendue jusqu'à l'obtention de sa
sanction, et des lois ainsi suspendues, il a absolument négligé d'y donner attention.
Il a refusé de sanctionner d'autres lois pour l'organisation de grands districts, à moins
que le peuple de ces districts n'abandonnât le droit d'être représenté dans la législature,
droit inestimable pour un peuple, qui n'est redoutable qu'aux tyrans.
Il a convoqué des Assemblées législatives dans des lieux inusités, incommodes et
éloignés des dépôts de leurs registres publics, dans la seule vue d'obtenir d'elles, par la
fatigue, leur adhésion à ses mesures. A diverses reprises, il a dissous des Chambres de
représentants parce qu'elles s'opposaient avec une mâle fermeté à ses empiétements
sur les droits du peuple. Après ces dissolutions, il a refusé pendant longtemps de faire
élire d'autres Chambres de représentants, et le pouvoir législatif, qui n'est pas
susceptible d'anéantissement, est ainsi retourné au peuple tout entier pour être exercé
par lui, l'Etat restant, dans l'intervalle, exposé à tous les dangers d'invasions du dehors
et de convulsions au-dedans.
Il a cherché à mettre obstacle à l'accroissement de la population de ces Etats.
Dans ce but, il a mis empêchement à l'exécution des lois pour la naturalisation des
étrangers; il a refusé d'en rendre d'autre s pour encourager leur émigration dans ces
contrées, et il a élevé les conditions pour les nouvelles acquisitions de terres. Il a
entravé l'administration de la justice en refusant sa sanction à des lois pour l'établisse
ment de pouvoirs judiciaires.
Il a rendu les juges dépendants de sa seule volonté, pour la durée de leurs offices
et pour le taux et le paiement de leurs appointements.
Il a créé une multitude d'emplois et envoyé dans ce pays des essaims de
nouveaux employés pour vexer notre peuple et dévorer sa substance. Il a
entretenu parmi nous, en temps de paix, des armées permanentes sans le consentement
de nos législatures. Il a affecté de rendre le pouvoir militaire indépendant de l'autorité
civile et même supérieur à elle. Il s'est coalisé avec d'autres pour nous soumettre à une
juridiction étrangère à nos Constitutions et non reconnue par nos lois, en donnant sa
sanction à des actes de prétendue législation ayant pour objet : de mettre en quartier
parmi nous de gros corps de troupes armées; de les protéger par une procédure illusoire
contre le châtiment des meurtres qu'ils auraient commis sur la personne des habitants
de ces Etats; de détruire notre commerce avec toutes les parties du monde; de nous
imposer des taxes sans notre consentement; de nous priver dans plusieurs cas du
bénéfice de la procédure par jurés; de nous transporter au-delà des mers pour être
jugés à raison de prétendus délits; d'abolir dans une province voisine le système libéral
des lois anglaises, d'y établir un gouvernement arbitraire et de reculer ses limites, afin
de faire à la fois de cette province un exemple et un instrument propre à introduire le
même gouvernement absolu dans ces Colonies; de retirer nos chartes, d'abolir nos lois
les plus précieuses et d'altérer dans leur essence les formes de nos gouvernements ;
de suspendre nos propres législatures et de se déclarer lui-même investi du pouvoir de
faire des lois obligatoires pour nous dans tous les cas quelconques.
Il a abdiqué le gouvernement de notre pays, en nous déclarant hors de sa
protection et en nous faisant la guerre. Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos
villes et massacré nos concitoyens. En ce moment même, il transporte de grandes
armées de mercenaires étrangers pour accomplir l'oeuvre de mort, de désolation et de
tyrannie qui a été commencée avec des circonstances de cruauté et de perfidie dont on
aurait peine à trouver des exemples dans les siècles les plus barbares, et qui sont tout
à fait indignes du chef d'une nation civilisée. Il a excité parmi nous l'insurrection
domestique, et il a cherché à attirer sur les habitants de nos frontières les Indiens,
ces sauvages sans pitié, dont la manière bien connue de faire la guerre est de tout
massacrer, sans distinction d'âge, de sexe ni de condition.
Dans tout le cours de ces oppressions, nous avons demandé justice dans les termes
les plus humbles ; nos pétitions répétées n'ont reçu pour réponse que des injustices
répétées. Un prince dont le caractère est ainsi marqué par les actions qui peuvent
signaler un tyran est impropre à gouverner un peuple libre.
Nous n'avons pas non plus manqué d'égards envers nos frères de la Grande-
Bretagne. Nous les avons de temps en temps avertis des tentatives faites par leur
législature pour étendre sur nous une injuste juridiction. Nous leur avons rappelé les
circonstances de notre émigration et de notre établissement dans ces contrées. Nous
avons fait appel à leur justice et à leur magnanimité naturelle, et nous les avons
conjurés, au nom des liens d'une commune origine, de désavouer ces usurpations qui
devaient inévitablement interrompre notre liaison et nos bons rapports. Eux aussi ont été
sourds à la voix de la raison et de la consanguinité. Nous devons donc nous rendre à la
nécessité qui commande notre séparation et les regarder, de même que le reste de
l'humanité, comme des ennemis dans la guerre et des amis dans la paix.
En conséquence, nous, les représentants des Etats-Unis d'Amérique, assemblés en
Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos
intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du bon peuple
de ces Colonies, que ces Colonies unies sont et ont le droit d'être des Etats libres et
indépendants; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la
Grande-Bretagne; que tout lien politique entre elles et l'Etat de la Grande-Bretagne est
et doit être entièrement dissous; que, comme les Etats libres et indépendants, elles ont
pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de
réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les Etats
indépendants ont droit de faire; et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la
divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos
vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, l'honneur.
Traduction de Thomas Jefferson.
de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les
puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du
Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité oblige à
déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.
Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes
sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi
ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements
sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du
consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient
destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un
nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui
lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence
enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas
être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps
a montré, e n effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables
qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont
accoutumés.
Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même
but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est
de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles
sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de ces Colonies, et telle est
aujourd'hui la nécessité qui les force à changer leurs anciens systèmes de
gouvernement. L'histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l'histoire d'une série
d'injustices et d'usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l'établissement
d'une tyrannie absolue sur ces Etats.
Pour le prouver, soumettons les faits au monde impartial :
Il a refusé sa sanction aux lois les plus salutaires et les plus nécessaires au bien
public.
Il a défendu à ses gouverneurs de consentir à des lois d'une importance immédiate et
urgente, à moins que leur mise en vigueur ne fût suspendue jusqu'à l'obtention de sa
sanction, et des lois ainsi suspendues, il a absolument négligé d'y donner attention.
Il a refusé de sanctionner d'autres lois pour l'organisation de grands districts, à moins
que le peuple de ces districts n'abandonnât le droit d'être représenté dans la législature,
droit inestimable pour un peuple, qui n'est redoutable qu'aux tyrans.
Il a convoqué des Assemblées législatives dans des lieux inusités, incommodes et
éloignés des dépôts de leurs registres publics, dans la seule vue d'obtenir d'elles, par la
fatigue, leur adhésion à ses mesures. A diverses reprises, il a dissous des Chambres de
représentants parce qu'elles s'opposaient avec une mâle fermeté à ses empiétements
sur les droits du peuple. Après ces dissolutions, il a refusé pendant longtemps de faire
élire d'autres Chambres de représentants, et le pouvoir législatif, qui n'est pas
susceptible d'anéantissement, est ainsi retourné au peuple tout entier pour être exercé
par lui, l'Etat restant, dans l'intervalle, exposé à tous les dangers d'invasions du dehors
et de convulsions au-dedans.
Il a cherché à mettre obstacle à l'accroissement de la population de ces Etats.
Dans ce but, il a mis empêchement à l'exécution des lois pour la naturalisation des
étrangers; il a refusé d'en rendre d'autre s pour encourager leur émigration dans ces
contrées, et il a élevé les conditions pour les nouvelles acquisitions de terres. Il a
entravé l'administration de la justice en refusant sa sanction à des lois pour l'établisse
ment de pouvoirs judiciaires.
Il a rendu les juges dépendants de sa seule volonté, pour la durée de leurs offices
et pour le taux et le paiement de leurs appointements.
Il a créé une multitude d'emplois et envoyé dans ce pays des essaims de
nouveaux employés pour vexer notre peuple et dévorer sa substance. Il a
entretenu parmi nous, en temps de paix, des armées permanentes sans le consentement
de nos législatures. Il a affecté de rendre le pouvoir militaire indépendant de l'autorité
civile et même supérieur à elle. Il s'est coalisé avec d'autres pour nous soumettre à une
juridiction étrangère à nos Constitutions et non reconnue par nos lois, en donnant sa
sanction à des actes de prétendue législation ayant pour objet : de mettre en quartier
parmi nous de gros corps de troupes armées; de les protéger par une procédure illusoire
contre le châtiment des meurtres qu'ils auraient commis sur la personne des habitants
de ces Etats; de détruire notre commerce avec toutes les parties du monde; de nous
imposer des taxes sans notre consentement; de nous priver dans plusieurs cas du
bénéfice de la procédure par jurés; de nous transporter au-delà des mers pour être
jugés à raison de prétendus délits; d'abolir dans une province voisine le système libéral
des lois anglaises, d'y établir un gouvernement arbitraire et de reculer ses limites, afin
de faire à la fois de cette province un exemple et un instrument propre à introduire le
même gouvernement absolu dans ces Colonies; de retirer nos chartes, d'abolir nos lois
les plus précieuses et d'altérer dans leur essence les formes de nos gouvernements ;
de suspendre nos propres législatures et de se déclarer lui-même investi du pouvoir de
faire des lois obligatoires pour nous dans tous les cas quelconques.
Il a abdiqué le gouvernement de notre pays, en nous déclarant hors de sa
protection et en nous faisant la guerre. Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos
villes et massacré nos concitoyens. En ce moment même, il transporte de grandes
armées de mercenaires étrangers pour accomplir l'oeuvre de mort, de désolation et de
tyrannie qui a été commencée avec des circonstances de cruauté et de perfidie dont on
aurait peine à trouver des exemples dans les siècles les plus barbares, et qui sont tout
à fait indignes du chef d'une nation civilisée. Il a excité parmi nous l'insurrection
domestique, et il a cherché à attirer sur les habitants de nos frontières les Indiens,
ces sauvages sans pitié, dont la manière bien connue de faire la guerre est de tout
massacrer, sans distinction d'âge, de sexe ni de condition.
Dans tout le cours de ces oppressions, nous avons demandé justice dans les termes
les plus humbles ; nos pétitions répétées n'ont reçu pour réponse que des injustices
répétées. Un prince dont le caractère est ainsi marqué par les actions qui peuvent
signaler un tyran est impropre à gouverner un peuple libre.
Nous n'avons pas non plus manqué d'égards envers nos frères de la Grande-
Bretagne. Nous les avons de temps en temps avertis des tentatives faites par leur
législature pour étendre sur nous une injuste juridiction. Nous leur avons rappelé les
circonstances de notre émigration et de notre établissement dans ces contrées. Nous
avons fait appel à leur justice et à leur magnanimité naturelle, et nous les avons
conjurés, au nom des liens d'une commune origine, de désavouer ces usurpations qui
devaient inévitablement interrompre notre liaison et nos bons rapports. Eux aussi ont été
sourds à la voix de la raison et de la consanguinité. Nous devons donc nous rendre à la
nécessité qui commande notre séparation et les regarder, de même que le reste de
l'humanité, comme des ennemis dans la guerre et des amis dans la paix.
En conséquence, nous, les représentants des Etats-Unis d'Amérique, assemblés en
Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos
intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du bon peuple
de ces Colonies, que ces Colonies unies sont et ont le droit d'être des Etats libres et
indépendants; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la
Grande-Bretagne; que tout lien politique entre elles et l'Etat de la Grande-Bretagne est
et doit être entièrement dissous; que, comme les Etats libres et indépendants, elles ont
pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de
réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les Etats
indépendants ont droit de faire; et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la
divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos
vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, l'honneur.
Traduction de Thomas Jefferson.
#2
Posté 11 janvier 2009 - 03:02
Muslin, le Sunday 11 January 2009, 4:45, dit :
Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple
de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les
puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du
Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité oblige à
déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.
Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes
sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi
ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements
sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du
consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient
destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un
nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui
lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence
enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas
être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps
a montré, e n effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables
qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont
accoutumés.
k a mm ki a le tps de lire tt ca , il serait pas preferable de donner le site
Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même
but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est
de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles
sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de ces Colonies, et telle est
aujourd'hui la nécessité qui les force à changer leurs anciens systèmes de
gouvernement. L'histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l'histoire d'une série
d'injustices et d'usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l'établissement
d'une tyrannie absolue sur ces Etats.
Pour le prouver, soumettons les faits au monde impartial :
Il a refusé sa sanction aux lois les plus salutaires et les plus nécessaires au bien
public.
Il a défendu à ses gouverneurs de consentir à des lois d'une importance immédiate et
urgente, à moins que leur mise en vigueur ne fût suspendue jusqu'à l'obtention de sa
sanction, et des lois ainsi suspendues, il a absolument négligé d'y donner attention.
Il a refusé de sanctionner d'autres lois pour l'organisation de grands districts, à moins
que le peuple de ces districts n'abandonnât le droit d'être représenté dans la législature,
droit inestimable pour un peuple, qui n'est redoutable qu'aux tyrans.
Il a convoqué des Assemblées législatives dans des lieux inusités, incommodes et
éloignés des dépôts de leurs registres publics, dans la seule vue d'obtenir d'elles, par la
fatigue, leur adhésion à ses mesures. A diverses reprises, il a dissous des Chambres de
représentants parce qu'elles s'opposaient avec une mâle fermeté à ses empiétements
sur les droits du peuple. Après ces dissolutions, il a refusé pendant longtemps de faire
élire d'autres Chambres de représentants, et le pouvoir législatif, qui n'est pas
susceptible d'anéantissement, est ainsi retourné au peuple tout entier pour être exercé
par lui, l'Etat restant, dans l'intervalle, exposé à tous les dangers d'invasions du dehors
et de convulsions au-dedans.
Il a cherché à mettre obstacle à l'accroissement de la population de ces Etats.
Dans ce but, il a mis empêchement à l'exécution des lois pour la naturalisation des
étrangers; il a refusé d'en rendre d'autre s pour encourager leur émigration dans ces
contrées, et il a élevé les conditions pour les nouvelles acquisitions de terres. Il a
entravé l'administration de la justice en refusant sa sanction à des lois pour l'établisse
ment de pouvoirs judiciaires.
Il a rendu les juges dépendants de sa seule volonté, pour la durée de leurs offices
et pour le taux et le paiement de leurs appointements.
Il a créé une multitude d'emplois et envoyé dans ce pays des essaims de
nouveaux employés pour vexer notre peuple et dévorer sa substance. Il a
entretenu parmi nous, en temps de paix, des armées permanentes sans le consentement
de nos législatures. Il a affecté de rendre le pouvoir militaire indépendant de l'autorité
civile et même supérieur à elle. Il s'est coalisé avec d'autres pour nous soumettre à une
juridiction étrangère à nos Constitutions et non reconnue par nos lois, en donnant sa
sanction à des actes de prétendue législation ayant pour objet : de mettre en quartier
parmi nous de gros corps de troupes armées; de les protéger par une procédure illusoire
contre le châtiment des meurtres qu'ils auraient commis sur la personne des habitants
de ces Etats; de détruire notre commerce avec toutes les parties du monde; de nous
imposer des taxes sans notre consentement; de nous priver dans plusieurs cas du
bénéfice de la procédure par jurés; de nous transporter au-delà des mers pour être
jugés à raison de prétendus délits; d'abolir dans une province voisine le système libéral
des lois anglaises, d'y établir un gouvernement arbitraire et de reculer ses limites, afin
de faire à la fois de cette province un exemple et un instrument propre à introduire le
même gouvernement absolu dans ces Colonies; de retirer nos chartes, d'abolir nos lois
les plus précieuses et d'altérer dans leur essence les formes de nos gouvernements ;
de suspendre nos propres législatures et de se déclarer lui-même investi du pouvoir de
faire des lois obligatoires pour nous dans tous les cas quelconques.
Il a abdiqué le gouvernement de notre pays, en nous déclarant hors de sa
protection et en nous faisant la guerre. Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos
villes et massacré nos concitoyens. En ce moment même, il transporte de grandes
armées de mercenaires étrangers pour accomplir l'oeuvre de mort, de désolation et de
tyrannie qui a été commencée avec des circonstances de cruauté et de perfidie dont on
aurait peine à trouver des exemples dans les siècles les plus barbares, et qui sont tout
à fait indignes du chef d'une nation civilisée. Il a excité parmi nous l'insurrection
domestique, et il a cherché à attirer sur les habitants de nos frontières les Indiens,
ces sauvages sans pitié, dont la manière bien connue de faire la guerre est de tout
massacrer, sans distinction d'âge, de sexe ni de condition.
Dans tout le cours de ces oppressions, nous avons demandé justice dans les termes
les plus humbles ; nos pétitions répétées n'ont reçu pour réponse que des injustices
répétées. Un prince dont le caractère est ainsi marqué par les actions qui peuvent
signaler un tyran est impropre à gouverner un peuple libre.
Nous n'avons pas non plus manqué d'égards envers nos frères de la Grande-
Bretagne. Nous les avons de temps en temps avertis des tentatives faites par leur
législature pour étendre sur nous une injuste juridiction. Nous leur avons rappelé les
circonstances de notre émigration et de notre établissement dans ces contrées. Nous
avons fait appel à leur justice et à leur magnanimité naturelle, et nous les avons
conjurés, au nom des liens d'une commune origine, de désavouer ces usurpations qui
devaient inévitablement interrompre notre liaison et nos bons rapports. Eux aussi ont été
sourds à la voix de la raison et de la consanguinité. Nous devons donc nous rendre à la
nécessité qui commande notre séparation et les regarder, de même que le reste de
l'humanité, comme des ennemis dans la guerre et des amis dans la paix.
En conséquence, nous, les représentants des Etats-Unis d'Amérique, assemblés en
Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos
intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du bon peuple
de ces Colonies, que ces Colonies unies sont et ont le droit d'être des Etats libres et
indépendants; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la
Grande-Bretagne; que tout lien politique entre elles et l'Etat de la Grande-Bretagne est
et doit être entièrement dissous; que, comme les Etats libres et indépendants, elles ont
pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de
réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les Etats
indépendants ont droit de faire; et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la
divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos
vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, l'honneur.
Traduction de Thomas Jefferson.
de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les
puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du
Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité oblige à
déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.
Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes
sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi
ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements
sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du
consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient
destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un
nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui
lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence
enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas
être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps
a montré, e n effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables
qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont
accoutumés.
k a mm ki a le tps de lire tt ca , il serait pas preferable de donner le site
Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même
but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est
de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles
sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de ces Colonies, et telle est
aujourd'hui la nécessité qui les force à changer leurs anciens systèmes de
gouvernement. L'histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l'histoire d'une série
d'injustices et d'usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l'établissement
d'une tyrannie absolue sur ces Etats.
Pour le prouver, soumettons les faits au monde impartial :
Il a refusé sa sanction aux lois les plus salutaires et les plus nécessaires au bien
public.
Il a défendu à ses gouverneurs de consentir à des lois d'une importance immédiate et
urgente, à moins que leur mise en vigueur ne fût suspendue jusqu'à l'obtention de sa
sanction, et des lois ainsi suspendues, il a absolument négligé d'y donner attention.
Il a refusé de sanctionner d'autres lois pour l'organisation de grands districts, à moins
que le peuple de ces districts n'abandonnât le droit d'être représenté dans la législature,
droit inestimable pour un peuple, qui n'est redoutable qu'aux tyrans.
Il a convoqué des Assemblées législatives dans des lieux inusités, incommodes et
éloignés des dépôts de leurs registres publics, dans la seule vue d'obtenir d'elles, par la
fatigue, leur adhésion à ses mesures. A diverses reprises, il a dissous des Chambres de
représentants parce qu'elles s'opposaient avec une mâle fermeté à ses empiétements
sur les droits du peuple. Après ces dissolutions, il a refusé pendant longtemps de faire
élire d'autres Chambres de représentants, et le pouvoir législatif, qui n'est pas
susceptible d'anéantissement, est ainsi retourné au peuple tout entier pour être exercé
par lui, l'Etat restant, dans l'intervalle, exposé à tous les dangers d'invasions du dehors
et de convulsions au-dedans.
Il a cherché à mettre obstacle à l'accroissement de la population de ces Etats.
Dans ce but, il a mis empêchement à l'exécution des lois pour la naturalisation des
étrangers; il a refusé d'en rendre d'autre s pour encourager leur émigration dans ces
contrées, et il a élevé les conditions pour les nouvelles acquisitions de terres. Il a
entravé l'administration de la justice en refusant sa sanction à des lois pour l'établisse
ment de pouvoirs judiciaires.
Il a rendu les juges dépendants de sa seule volonté, pour la durée de leurs offices
et pour le taux et le paiement de leurs appointements.
Il a créé une multitude d'emplois et envoyé dans ce pays des essaims de
nouveaux employés pour vexer notre peuple et dévorer sa substance. Il a
entretenu parmi nous, en temps de paix, des armées permanentes sans le consentement
de nos législatures. Il a affecté de rendre le pouvoir militaire indépendant de l'autorité
civile et même supérieur à elle. Il s'est coalisé avec d'autres pour nous soumettre à une
juridiction étrangère à nos Constitutions et non reconnue par nos lois, en donnant sa
sanction à des actes de prétendue législation ayant pour objet : de mettre en quartier
parmi nous de gros corps de troupes armées; de les protéger par une procédure illusoire
contre le châtiment des meurtres qu'ils auraient commis sur la personne des habitants
de ces Etats; de détruire notre commerce avec toutes les parties du monde; de nous
imposer des taxes sans notre consentement; de nous priver dans plusieurs cas du
bénéfice de la procédure par jurés; de nous transporter au-delà des mers pour être
jugés à raison de prétendus délits; d'abolir dans une province voisine le système libéral
des lois anglaises, d'y établir un gouvernement arbitraire et de reculer ses limites, afin
de faire à la fois de cette province un exemple et un instrument propre à introduire le
même gouvernement absolu dans ces Colonies; de retirer nos chartes, d'abolir nos lois
les plus précieuses et d'altérer dans leur essence les formes de nos gouvernements ;
de suspendre nos propres législatures et de se déclarer lui-même investi du pouvoir de
faire des lois obligatoires pour nous dans tous les cas quelconques.
Il a abdiqué le gouvernement de notre pays, en nous déclarant hors de sa
protection et en nous faisant la guerre. Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos
villes et massacré nos concitoyens. En ce moment même, il transporte de grandes
armées de mercenaires étrangers pour accomplir l'oeuvre de mort, de désolation et de
tyrannie qui a été commencée avec des circonstances de cruauté et de perfidie dont on
aurait peine à trouver des exemples dans les siècles les plus barbares, et qui sont tout
à fait indignes du chef d'une nation civilisée. Il a excité parmi nous l'insurrection
domestique, et il a cherché à attirer sur les habitants de nos frontières les Indiens,
ces sauvages sans pitié, dont la manière bien connue de faire la guerre est de tout
massacrer, sans distinction d'âge, de sexe ni de condition.
Dans tout le cours de ces oppressions, nous avons demandé justice dans les termes
les plus humbles ; nos pétitions répétées n'ont reçu pour réponse que des injustices
répétées. Un prince dont le caractère est ainsi marqué par les actions qui peuvent
signaler un tyran est impropre à gouverner un peuple libre.
Nous n'avons pas non plus manqué d'égards envers nos frères de la Grande-
Bretagne. Nous les avons de temps en temps avertis des tentatives faites par leur
législature pour étendre sur nous une injuste juridiction. Nous leur avons rappelé les
circonstances de notre émigration et de notre établissement dans ces contrées. Nous
avons fait appel à leur justice et à leur magnanimité naturelle, et nous les avons
conjurés, au nom des liens d'une commune origine, de désavouer ces usurpations qui
devaient inévitablement interrompre notre liaison et nos bons rapports. Eux aussi ont été
sourds à la voix de la raison et de la consanguinité. Nous devons donc nous rendre à la
nécessité qui commande notre séparation et les regarder, de même que le reste de
l'humanité, comme des ennemis dans la guerre et des amis dans la paix.
En conséquence, nous, les représentants des Etats-Unis d'Amérique, assemblés en
Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos
intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du bon peuple
de ces Colonies, que ces Colonies unies sont et ont le droit d'être des Etats libres et
indépendants; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la
Grande-Bretagne; que tout lien politique entre elles et l'Etat de la Grande-Bretagne est
et doit être entièrement dissous; que, comme les Etats libres et indépendants, elles ont
pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de
réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les Etats
indépendants ont droit de faire; et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la
divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos
vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, l'honneur.
Traduction de Thomas Jefferson.
#5
Posté 11 janvier 2009 - 03:26
Muslin, le Sunday 11 January 2009, 5:13, dit :
Question pour les fans de Obama
L'election d'obama peut-elle s'expliquer par une prise de conscience des americains
du faite que l'amerique s'est trop ecartée de son essence?
P.s : vous avez 6heures.

L'election d'obama peut-elle s'expliquer par une prise de conscience des americains
du faite que l'amerique s'est trop ecartée de son essence?
P.s : vous avez 6heures.

avec ce livre ke tu vient de mettre , et le tps prevu , tu kroit k on est en exam ou koi.. dis donc toi












#11
Posté 11 janvier 2009 - 04:11
Muslin, le Saturday 10 January 2009, 23:45, dit :
Mahad sanid...habeen wanaagsan
Muslin tu n'es pas diplomate toi , regarde comment tu rends en colere fabd...... Je vois que tu es plus mieux les Hadiths et la religion que la politique

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Je reviendrai un des jours dans le forum si Dieu le voudra . Je m'absenterai pour un moment et je vous salue tous et toutes . Gardez vos peches. Merci. www.hassan-med.over-blog.com
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Je reviendrai un des jours dans le forum si Dieu le voudra . Je m'absenterai pour un moment et je vous salue tous et toutes . Gardez vos peches. Merci. www.hassan-med.over-blog.com
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