Lors d’une manœuvre navale, Mohamed, marin en poste au port de Assab au sein de la force navale érythréenne, découvre trois cadavres les mains liées derrière le dos, les corps attachés à une batterie pour voiture de sorte qu'ils ne remontent pas à la surface. Avec son unité, il court alerter le commandant de sa macabre découverte.Mais ce dernier, pas surpris du tout, répond qu'il y en a d'autres du côté du lieu dit "Sheick Kassim". Une fois sur place, le jeune marin découvre dix-sept autres corps au fond de l'eau, même posture que les trois corps précédents, difficile à identifier tant les visages et les organes ont été rongés par les poissons et l'eau salée. Ont-ils été tués par balles, torturés à mort avant d’être jetés à la mer ? Difficile à dire tant la décomposition des cadavres est très avancée. Mais un indice est là qui glace le sang du jeune marin; les cadavres portent tous des "fotta", habit traditionnel des afars. Ces corps sont ceux des siens ! Par chance pour lui, ses supérieurs n'ont pas fait attention à son identité ethnique. Mais après ces scènes d’horreurs, Mohamed décide de fuir. Pour sauver sa peau. Aujourd’hui, il vit dans un camp pour réfugiés en Éthiopie où il a raconté l'horreur dont il a été temoin. Rare témoignage de ce qui se passe là-bas, au pays du sanguinaire Afewerki d'où aucune information ne sort concernant les exécutions extra judiciaires quotidiennes, les meurtres gratuits et les viols des femmes par l'armée dans la région afar de l’Érythrée. Ces exactions ne sont connues qu’à travers les rares témoignages des ceux et celles qui ont pu fuir le pays comme Mohamed. Malgré un rapport du Bureau américain pour la démocratie, les droits humains et le travail daté du 11 mars 2008 qui fait état de l’arrestation des individus qui se soustraient au service militaire – dont certains seraient morts en détention des suites de maltraitances - et des tortures qui leur sont infligées, ainsi que de conditions d’emprisonnement déplorables et dangereuses, la communauté internationale n'a toujours pas levé le petit doigt pour stopper ces violations des droits humains, notamment l’épuration ethnique envers les afars que mène présentement Afewerki. Il y a quelques jours, suite à l’attaque perpétrée par des éléments du mouvement « Mer Rouge» dans un camp militaire érythréen et qui a coûté la vie à une centaine de soldats, le dictateur d’Asmara a juré de punir toute la population afar.

Afar Revolutionary Democratic Unity Front
Much international attention has been focused in recent years on the political instability in the Horn of Africa. As Somalia descended into Civil War, Ethiopia staves off food shortages and bad governance, and Eritrea fends off hostilities from its neighbors, splinter groups have found a fertile atmosphere.
The Afar Revolutionary Democratic Unity Front’s goal is to untie the ethnic Afar regions of Ethiopia, Eritrea, Djbouti and Somalia, apparently under the gun and torch - which doesn’t seem all that democratic to me. Other than the mixed messages, the flag is quite ingenious. It incorporates elements from the flags of Ethiopia (the star), Somalia (the light blue background), and Djbouti (the triangle.) The Afar Revolutionary Democratic Unity Front does not recognize Eritrea’s sovereignty.
