Ensuite, ce temoins privilegies d'une somalie qui se meurt et qui mange ses enfants; cet eurement dans la region; La tragedie de notre peuple dans une region qui, de l'Arabie au Kenya, lui reste hostile; et finallement, la rebellion, le rejet et l'exile.
Le destin d'une fillette, fille et femme hors du commun qui, en elle seule represente l'equivalent en somali de la tragedie greque. Quel que soit votre opinion, ce livre ne vous laissera pas indifferent et a la fin, vous aurez le sentiment d'avoir vue de vos yeux les aleas d'une culture et d'un peuple euphorisant, passionant et tragique.
Ma traduction baclee ne rend pas justice mais en voici quelques extraits.
"...Notre arrivee en Arabie Saoudite fut un choque total; Ici, les femmes sont invisibles [...] Nous avons ete enrole d'un une ecole de fille; j'etais la seule noire de la classe; La maitresse, une Saoudienne, ne se genat jamais d'utiliser mon nom; j'etais toujours la "Cabida" ou l'esclave; "Cabida" leve toi; "Cabida" vient ici [...];Un beau jour mon pere arrive en precipations, ils nous annonce que nous sommes expulse par les Saoudiens; nous avons 24 heures pour quitter le pays; Ma mere avait les yeux en larmes; Ou allons nous; la question d'emporter koi ke ce soit ne traversa meme pas sa tete car la destination des apatrides est toujours incertaines. Pendant ce temps, petite fille innocente, ma plus grande preocupation etait d'aller jouer, ignorant tout du drame quise deroulait autour de moi..."
"...Abandonner, aves ses petits enfants dans un pays inconnu d'ou la langue, la culture et la religion lui etait etranger, ma mere sombra dans la depression; elle nous battait continuellement c'etait comme si elle defoulait sa misere sur nous; les kenyans etait pour elle des sous humains..."
"...a l'ecole, a Nairobie, la maitresse utilisa un metaphore (language code) pour preparer les adolescentes a la menstruations et la puberte; Elle nous donna un devoir a faire avec leur meres; elle leur demanda d'etudier la lune. Arrive a la maison, je me suis sentit perplexe et confuse; je demande a ma mere d'etudier la lune; elle me foudroit du regard, pointe sont doigt vers le ciel,et me repond - la lune est la ou allah l'a mis, la haut dans le ciel et, si c'est miserables infideles de kenyans sont assez idiot pour ne pas le comprendre, alors tu ne devais meme pas aller a leur ecole- [...] mes regles arriverent par surprise; un matin, je me leve couverte de sang; je ne savais meme pas ce qui m'arrivait; j'ai eu honte et peur; biensur les kenyanes avait bien etudie la lune avec leur mere et, etait mieu prepare que moi..."
" ...Nous avions quitte Mogadishu sur le dos d'une camionette. La route poussieureuse qui nous amenerait vers la frontiere du Kenya faisait un grand detour a cause des combats qui se poursuivait un peu partout; Nous etions des miserables; la fin, la soif et la peur transformait notre corps et notre visage..."
" ... apres avoir traverse la frontiere, la premiere ville Kenyane que nous arrivions fut Mandhera. Pour la premiere fois depuis deux semaines nous arrivons a un endroit ou il y a un semblant d'humanite; Nous pouvons nous laver et nous reposer; ce petit village kenyan avait l'eau courante, de l'electricte qui fonctionne et des rue bitumes; dans une certaines facon, c'est un paradoxe, ce village kenyan etait plus develope que la meuilleur ville de la somalie... somalie, laquelle, ses habitants dedegnaient les kenyan et les considerait comme inferieur..."
"...Nous sommes arrive a la frontiere Kenyane depuis Nairobie apres une semaine de voyage. Plus vous vous approchiez de la frontiere, plus la misere humaine et la maree des foules fuyants les combat vous submergait [...] nous passames la frontiere et aussi loin qu'on pouvait voir, le spectacle etait affligeant: les femmes, les vieullards, les enfants etc... plus on s'enfoncait vers l'interieur, plus on etait submerge par l'odeur des excrements, de la mort; les gemissements des mourants vous hantait sans arret...."
Pour le reste, allez acheter le livre.
Ce message a été modifié par Ely - 02 août 2007 - 06:04 .